Sujet: princess name, bastard life Mer 12 Sep - 19:54
fedora elina romanov
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: ROMANOV ⊰PRÉNOM: FEDORA ELINA ⊰ÂGE: 27 ANS ⊰ORIGINES: RUSSE ⊰MÉTIER: SECRETAIRE ⊰STATUT CIVIL: CELIBATAIRE ⊰CRÉDITS: NATIONAL ANTHEM ⊰AVATAR: MEGAN FOX
please, tell me your story.
i’m listening.
12 AVRIL 1985. Maria a honte. Ce matin, à l'heure où s'éveillait l'aube, elle avait accouché de deux magnifiques petites filles. Et pourtant elle n'en était pas heureuse. Parce qu'elles étaient en parfaite santé ; jamais sa situation financière ne serait assez belle pour pouvoir garder deux enfants à la maison, jamais elle n'aurait le courage d'élever seule ces deux perles qui dormaient tranquilles, dans ce petit lit qu'elles partageaient depuis quelques heures déjà. Attendrie, la belle russe amorça un geste pour s'emparer de l'aînée ; son geste se figea dans l'air lorsque celle-ci ouvrit les yeux. Mais elle lui sourit, et déjà Maria va regretter son choix. Alors elle prend sa fille dans ses bras et, laissant la cadette seule dans un appartement suintant le whisky bon marché, elle sort. Dévale les quatre étages en marmonnant une berceuse de son pays natal à l'enfant qui se rendort au creux de ses bras. Elle semble si fragile ... La sortie de secours est le seul moyen pour la jeune maman de sortir sans être vue, à pareille heure ; la porte blindée donne sur les bennes à ordures. Un sanglot lui déchire le cœur. Alors elle embrasse le front clair de son bébé qui, à peine né, pourrait mourir par une matinée si froide et la dépose sur un coussin d'ordures nauséabondes avant de remonter en courant se réfugier dans son appartement. Là haut la cadette ne dort plus : elle hurle, pleure, semble à l'agonie alors qu'on lui arrache sa jumelle. Celle dont on lui cacherait toujours l'existence. Celle qui resterait, à vie, la pire des blessures qu'on puisse lui infliger.
14 AVRIL 1985. Adam, désormais papa d'une magnifique petite Elina, regarde les informations bouteille en main. Maria a du mal à croire qu'à une heure si tardive son mari n'ait bu qu'un quart de bouteille ; comme un miracle. Elle arrivait à discuter avec lui décemment, il n'avait toujours rien cassé, et avait même donné à sa fille le biberon - moment magique qui lui avait d'ailleurs arraché quelques larmes, avant que la petite ne retombe dans les bras de Morphée. Et les voilà, en petite famille heureuse, à regarder le journal télévisé. La présentatrice annonce, parmi les titres du jour, l'abandon d'un bébé jeté au milieu des ordures. Juste en bas de chez eux. Maria pâlit en entendant que la petite fille a survécu, son mari - bien trop occupé à ronfler, alcoolisé jusqu'à l'os lors de la naissance des petites deux jours plus tôt - s'insurge et clame haut et fort que ces gens là mériteraient la peine de mort. Il n'a jamais compris le malaise qu'elle a fait à ce moment là.
7 MARS 1992. Elina regarde autour d'elle les gens courir, se dépêcher, chercher dans leurs sacs des billets d'avion qui coûtent si cher que les femmes ont sûrement vendu leurs corps pour les acheter ; puis elle regarde sa maman et sa petite soeur de quatre ans, Serena. Et elle regarde de nouveau sa mère. Celle-ci, enceinte de nouveau, est grosse comme un ballon. Mais surtout elle semble énervée. Contre qui personne ne le sait. Elle est énervée, c'est tout. Alors Elina serre un peu plus la main de la petite dernière qui a du mal à suivre le rythme et finit par la prendre sur son dos. Serena est fatiguée, elles marchent depuis bientôt une heure, puis il est tard. Mais enfin la petite peut voir l'avion : si leur maman retrouve leurs billets d'avion elles pourront enfin partir. Direction Arrowsic, là où le monsieur a acheté sa maman. Il paraît que sa maman elle va gagner plein d'argent là bas. Alors Elina espère. Elle pense avoir enfin droit à une décente. Si elle avait su ...
14 SEPTEMBRE 1999. Il est plus quatre heures du matin ; Alexander se remet à pleurer, et la belle brune soupire. Elle abandonne alors son petit ami, endormi depuis déjà quelques heures et nu à ses côtés, et enfile un tshirt avant de passer dans la chambre du bébé. Prenant un biberon qu'il a refusé de terminer plus tôt elle se penche alors sur le dernier de ses frères, sixième de la fratrie, et le berce tendrement avant de commencer à lui donner le biberon. Il se calme alors aussitôt mais Tatiana, six ans, est déjà réveillée et la rejoint en se frottant les yeux et se plaignant que maman n'est pas rentrée. Elina soupire. L'autre rentrera ivre, comme toujours, sa petite culotte ayant probablement disparu dans les mains d'on ne sait quel pauvre type qui lui aura donné une minable somme d'argent. L'aînée renvoie Tatiana se coucher en lui promettant que demain matin maman sera là, et recouche le bébé qui s'est entre temps rendormi sans complètement terminer son lait. La belle passe alors sa main dans ses cheveux et, dans sa chambre, fouille dans une de ses planques pour trouver un petit sachet de poudre blanche. Elle, elle aura bien besoin d'un peu d'aide pour pouvoir s'endormir.
6 JUIN 2001. Il est minuit quand la police sonne. Elina, furieuse et plus tout à fait sobre, vient ouvrir et soupire en les entendant déclarer que les voisins entendent des disputes violentes depuis déjà deux bonnes heures. Elle s'excuse et promet que ça va se calmer ; mais avec cinq frères et sœurs à gérer à elle toute seule dont une adolescente, qu'elle trouve en plein plan à trois sans protection qui plus est, elle s'avoue sous pression. De toute façon les choses vont en s'améliorant depuis quelques semaines. Sa mère n'est qu'une ratée qui passe ses journées à se souler, vautrée dans le canapé d'accord. Mais la belle princesse ne perd pas la face. Son apprentissage en réception hôtelière rapporte bien, elle est presque à jour dans les factures ... Sauf le loyer, mais après deux trois verres elle n'a pas grand mal à écarter les cuisses pour satisfaire le propriétaire qui ne se fait pas prier pour accepter ce moyen de paiement. Parce qu'elle est belle. Parce qu'elle a un corps de nymphe, souple, à la peau douce comme la soie et claire comme l'albâtre. Parce qu'elle sait être désirable. Ce minable n'a rien de séduisant, non. Mais elle ne peut pas laisser les loyers impayés s'entasser : ses frères et sœurs ont besoin d'un toit. Et d'une maman. Paraît que c'est elle maintenant, la maman. Elle sourit à Natalia et la reconduit au lit en la sermonnant tendrement sur l'heure tardive. Demain serait encore une grosse journée.
4 FEVRIER 2005. Ça fait deux ans que la belle Elina a obtenu son diplôme, et elle travaille maintenant à la réception d'un grand hôtel. Les choses n'ont fait que s'améliorer depuis quelques temps : elle est à jour dans les factures, elle arrive même à en payer certaines à temps, l'incorrigible Tatiana a enfin trouvé sa voix dans des études de stylisme, sa mère est en désintox ... Seule ombre au tableau : la sonnerie de ce téléphone. En décrochant, souriant à cette journée qui avait si bien commencé, elle ne se doutait pas que sa vie basculerait. Personne n'aurait su deviner que la police l'appelerait au travail pour lui annoncer que Natalia s'est fait renverser par une voiture alors que la nounou la ramenait à la maison et qu'il faudrait qu'elle vienne à la morgue reconnaître le corps. Le choc est rude. Tel un robot elle se lève alors, abandonnant la réception, ignorant les hauts cris de son manager et va chercher toute la fratrie avant que cette idiote de nourrice n'arrive à tuer un autre de ses trésors. Bordel. Neuf ans, c'est trop tôt pour mourir. Ce n'est qu'à cet instant que la belle Elina réalisa combien la vie était dégueulasse. Elle ne ferait jamais de cadeau à personne ; même pas à ceux qui en ont déjà bien bavé.
29 AOUT 2012. C'est une Elina plus féminine et au corps gravé dans la sensualité qui se présente pour l'entretien d'embauche ce matin. Un certain Shepard, un PDG, qui cherche une secrétaire. Après tout pourquoi pas ? Ça lui permettra de quitter ce pauvre con d'assistant de direction qui a toujours les mains trop baladeuses. Puis le salaire est bien plus satisfaisant ici alors au vu de son CV elle peut bien tenter sa chance. Le trac ne la saisit même pas lorsqu'elle se retrouve face à son potentiel futur patron. Il blêmit, comme choqué par elle ne sait trop quoi, et elle attend alors qu'il l'invite à s'asseoir. Elle passe sa main dans ses cheveux et commence à se présenter, et la réaction est assez longue à venir. Quand Braxton se reprend l'entretien commence enfin et la belle assure au mieux, plutôt à l'aise. Ça serait agréable de travailler avec lui. Il n'a pas l'air très bavard mais peu importe. C'est pas la première qualité qu'on attend d'un patron, vrai ? Alors elle tente sa chance. Qui ne tente rien n'a rien comme on dit.
[justify]
welcome to our world.
nice to meet you.
[justify]
Alors moi c'est Nox, j'ai 21 bougies, et THUB c'est une merveille trouvée sur Bazzart ; forum que j'ai choisi pour mes premiers pas sur le monde du rpg. Pour ce qui est de ma fréquence de connexion elle sera assez irrégulière, études oblige, mais je serai avertie des réponses aux topics en cours et j'y répondrai le plus vite possible (ce qui avec mon imagination tordue ne devrait pas être difficile ). Ce scénario est celui de Braxton et j'espère que mon style lui plaira
Dernière édition par F. Elina Romanov le Sam 22 Sep - 20:46, édité 7 fois
Sujet: Re: princess name, bastard life Mer 12 Sep - 20:02
ooh Megan Fox, ça fait tellement bizarre... Oué j'l'ai joué pour mes premiers débuts sur thub et, ça fait bizarre de la voir avec quelqu'un d'autre mais très bon choix de scénario et d'avatar, elle est juste canon bienvenue parmi nous & bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: princess name, bastard life Jeu 13 Sep - 15:23
J'ai déjà posté un petit bout de fiche si tu veux aller voir, mais en sachant que je reprends les cours dans une demi heure je n'aurai pas fini d'ici là. Bref. J'espère que ça te plaira quand même