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 “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR

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MessageSujet: “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR   “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR EmptyJeu 13 Sep - 19:52


“ – - Ma vie est un recueil,
je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence.
Aujourd'hui, je devrais dire que ma vie est une fin, bercer par les vagues de mes écrits.


L'eau caressait ses pieds à chaque fois que les vagues se déferlaient sur la plage. Le bout de son pantalon retroussé pour ne pas être touché par le liquide, la veste sous les bras, une main dans la poche et la chemise presque totalement ouverte, Imran était là. Il suivait les contours du bord de la plage, le sable jouant avec ses orteils. L'eau venant parfois le sortir de ses pensées. Il se plaisait à regarder l'horizon comme si une réponse pouvait apparaitre là, au loin. Un petit miracle qui pouvait sans doute l'aider à mieux vivre. C'était sans doute trop demandé. Il n'aimait pas sa vie, c'était une évidence et sa vie était en train de changer. Il ne saurait dire si c'était dans le positif ou dans le négatif, mais certaines choses prenaient une toute nouvelle forme. Voilà que Décembre se rapprocher, comme un anniversaire. Un mauvais anniversaire. Il était encore tôt pour boire, tôt pour faire la fête. Plus loin, le soleil commençait à peine à disparaitre. Il n'y avait personne sur la plage, en dehors de lui.

Il était seul, comme il toujours. Seul face à lui-même et à ses démons. L'eau était froide, il n'allait pas y faire un plongeon. En réalité, il était en train de douter sur la grandeur de ses actes. La vie le punissait en le laissant en vie et lui préférait se suicider à petit feu plutôt que de sauter du haut de son balcon, la cravate autour du coup. Oui, depuis le temps il s'étonnait lui-même d'être toujours en vie. De toujours respirer et d'entendre ce muscle au fond de lui pomper du sang, comme à l'habitude. Il doutait. Il doutait de ce suicide lent et douloureux. Il doutait d'avoir aujourd'hui cette même envie de mourir qu'autre fois. Il doutait, jusqu'à ce que l'anneau à son doigt lui rappelle que celle pour qui il vivait n'est plus ici. Automatiquement il retira la bague à son doigt. Il avait encore cette habitude de le mettre, comme si le vide était insupportable. Il attrapa la chaine en argent autour de son cou et y plaça l'anneau qu'il fixa alors. Oui, il doutait parce qu'il avait des gens, des gens qu'il avait envie de soutenir dans la vie, des gens pour qui il avait envie d'exister, encore un peu. Il y avait Quinn, qu'il voulait continuer à connaitre. Il voulait voir ce petit bout de femme de 22 ans grandir encore. Il ne savait pas pourquoi, il y avait chez elle un je-ne-sais-quoi qui lui rappelait sa défunte petite soeur.

Et ce n'était pas la seule qui désormais prenait une petite place dans sa sombre vie. Il avait beaucoup d'estime pour Kai, sa confidente. Sa voisine aussi, mais sa confidente avant tout. Il s'était lié d'amitié avec Ethan, son cher collègue psychiatre et avait noué de petits liens affectifs avec d'autres habitants de la ville. Il n'aurait pas dû s'ouvrir à ces personnes, si peu nombreuses soient-elles. Et quand sa petite cousine à débarquer, ce fut évident pour lui. Finalement, quitter ce monde serait plus dur que prévue. Il s'agenouilla devant les vagues, laissant sa main vers des allers et venues aux rythmes de l'eau. Il avait quitté le boulot plus tôt aujourd'hui, pour voir le coucher du soleil. La plage lui rappelait celle de Mumbai, à côté de sa villa. Bien que le sable ici et l'air, l'ambiance même soit différent. C'était cependant suffisant pour le rendre littéralement nostalgique. Il releva alors la tête pour fixait le soleil droit dans les yeux, jusqu'à ce que ça le brûle de fixer si impunément cette boule de feu.

S'appuya contre le sable pour se lever, le vent envoya quelques sables contre lui le forçant à se retourner.

« - Rhéa ? »

Prononcer son nom était comme une offense à soi-même. S'il y avait bien quelqu'un Imran aurait aimé ne plus voir dans sa vie c'était elle. Rhéa, belle, intelligente et incroyablement surprenante. C'était son péché à lui. Quand il avait quitté Minissha, laissant une lettre et croyant que ses jours étaient comptée, il l'avait trouvé. Il avait trouvé cette demoiselle dans la ville de New York. Avant même qu'il ne se fasse opéré et qu'il survive. Avant même que sa mémoire ne revienne. Avant même qu'il ne se rend compte de l'erreur qu'il avait commise. C'était elle qui était partie, qui avait disparu de sa vie comme un rêve s'évapore un matin. Un rêve qui revenait maintenant, comme une baffe en pleine gueule. Il ne l'avait pas aimé comme il aimait Minissha. Il ne l'avait pas aimé, parce que ce n'était pas de l'amour. Mais entre eux, il y avait eu quelques choses, quelques choses qu'on ne partage pas seulement dans un lit. Une part de lui était tout de même content de la revoir, une autre était complètement effrayé. Oui, la peur de retomber bêtement dans quelques choses de trop attachant.
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MessageSujet: Re: “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR   “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR EmptyDim 16 Sep - 18:15



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Arrowsic. Un trou un rat qui était aux yeux de cette jeune femme un semblant de paradis. Une échappatoire d'une vie qu'elle était contrainte de choisir. Voici maintenant six mois exactement que cette brune aux habitudes libertines. Son mariage ressemblait plus à une prison, autant pour elle que pour cet homme odieux qu'on lui avait imposé. L'un comme l'autre n'étaient pas convaincues mais, ils l'ont fait. Depuis, l'Inde tout comme New-York n'était plus un endroit pour eux. Ils n'étaient plus libres de leurs gestes, ils n'avaient plus le droit à rien. Aux yeux de tous, ils devaient impérativement filer le grand amour, être le couple parfait, le couple rêvé, le couple que tous les autres minables aimeraient avoir. Ce n'était que comédie et ils étaient très doués pour ça. Hélas, on ne peut jouer un rôle aussi épuisant éternellement. Au bout d'un moment, au bout de leurs six mois de mariage, ils n'en pouvaient déjà plus. Ils avaient envie de prendre l'air, de s'éloigner de tout ce monde qui leur mettait de plus en plus la pression. Vous savez ce qui est encore plus dur que de maintenir une vie de couple saine ? Eh bien, c'est de maintenir une fausse vie de couple saine.

Venir à cette petite ville du Maine était un réel soulagement. Pour Rhéa en tout, car en toute honnêteté elle s'en fichait pas mal de son cher mari. Elle pouvait souffler de nouveau, respirer de nouveau. Ici personne ne la connaissait. Personne ne la jugerait. Personne n'attendrait d'elle d'être la femme parfaite, l'épouse idéale. Elle pouvait faire toutes les conneries qu'elle souhaitait sans crainte. Même si la brune avait entendu parler d'un gossip nommé Rumour Has It. Mais, elle s'en fichait ! Quand on a tous les jours à faire à des magazines people, un petit blog, dans une petite ville, n'était pas si terrible que ça. Cette pauvre perdue qui vient de Dieu sait où n'avait aucune chance face au diable en personne : Rhéa. Aller, qu'elle aille ragoter.

C'est ainsi, en pensant à sa vie et en marchant le long de cette plage, tranquille et qui semblait infinie, que la belle remarqua de loin un visage qui lui était bien familier. Imran. L'exemple de l'homme à la fois parfait et défectueux, aussi étrange que ça puisse sembler. Il était parfait, à sa propre manière. Il avait tout pour plaire et en même temps, il avait tout pour déplaire. C'était là son vrai charme. Un charme qui n'avait point laissé Rhéa indifférente. Depuis qu'elle a posé le regard sur lui elle a su qu'elle le voulait, lui et pas un autre. Ça n'avait pas duré mais, elle l'a eu finalement. « Pourquoi tires-tu cette tête Imran ? Tu viens de voir un fantôme ? ». S'il y a bien quelqu'un sur cette terre qui peut agir de cette façon, c'était Rhéa. Pour elle, c'est comme-ci rien ne s'était jamais passé. Comme-ci elle ne l'avait jamais quitté. Comme-ci hier seulement s'était déroulé leur rencontre alors que cela faisait des années. Pourtant, elle était là et bien que surprise de retomber sur lui après tout ce temps elle ne réagissait pas comme tel. Les émotions étaient faites pour les enfants. Pour les êtres faibles. Pas pour elle. Elle, elle se contentait de sourire en s'approchant un peu plus de lui. Cherchait-elle à le troubler ? Peut-être bien, après tout, elle éprouvait toujours un plaisir à troubler les autres. Elle se sentait forte, forte de lire une sensation de trouble dans son regard. La belle brune aurait cela dit adoré savoir pourquoi ? Pourquoi avait-il cet air ? Ce n'est pas comme-ci leur histoire était d'une romance inoubliable. Ce n'est pas comme-ci elle lui avait brisé le cœur. Elle était partie sans rien dire ce jour-là mais, depuis le début, depuis leur toute première rencontre, il savait à quoi s'attendre avec elle.


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MessageSujet: Re: “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR   “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR EmptyDim 23 Sep - 15:52

ATTENTION CECI N'EST NI RELUS, NI CORRIGÉE. “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR 1411664268
“ – - Ma vie est un recueil,
je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence.
Aujourd'hui, je devrais dire que ma vie est une fin, bercer par les vagues de mes écrits.


La silhouette de la jeune femme se dessinait dans l’horizon. Elle n’avait pas l’air d’être surprise de revoir Imran, malgré le temps qui s’était posé entre leur rencontre et cette soirée. Elle agissait comme si elle n’était jamais partie, en même temps il savait que Rhéa était loin d’être une femme comme les autres. Elle avait ce caractère étrange, pourri jusqu’au fin fond de son être et elle adorait ça. Elle était aussi peste que si elle était la fille du roi du monde et parfois, c’était gonflant. Mais elle n’était pas conne – quoi que ? Du moins, elle n’était pas blonde à souhait et savait parfois faire preuve d’intelligence. C’était aussi une grosse hypocrite, mais Imran l’était aussi. A deux, ils faisaient un couple incroyable. Les défauts de Rhéa étaient visibles à un point même où on pouvait rédiger un livre décrivant chaque aspect de chaque défaut. Mais elle avait aussi ses qualités, qui rattrapaient le tout parfois. Elle aimait avoir du pouvoir, savoir des choses que d’autres non, jouer avec les mots. Une vrai garce dans toute sa splendeur qui avait pourtant sur charmé le peu de ce qui restait d’Imran à l’époque. Elle devait aimer ce côté torturé et mystérieux qui la poussait à agir en tant qu’infirmière. Depuis le temps, il n’avait vraiment aucune idée de ce qu’elle était devenue. Il n’était pas souvent dans le milieu de la mode, sauf lors d’un week-end à Paris pour Minissha, il y a un an. Et il ne lisait pas les journaux quand ça ne parlait pas de lui. Du coup, en dehors de l’avoir vu une fois sur une affiche de cosmétique en Inde, il ne savait plus du tout ce qui se tramait dans sa petite vie.

Et il n’en avait rien à battre.

« - Un fantôme ? T’as vu ma femme dans le coin ? » Il fit mine de regarder autour d’eux. Il n’y avait rien, du sable, du vent, un ciel qui s’assombrissait et eux. Bien entendu, il savait que Rhéa parler d’elle-même. Après tout, elle avait disparu de sa vie si subitement quand réalité il ne devrait pas être étonné de la revoir surgir comme ça. « - Oh, tu parlais de toi ? T’es morte ? » Il la regarda de haut en bas avant de s’avancer vers elle. « - Rhéa, Rhéa, Rhéa. » ses pieds trainaient dans le sable jusqu’à ce qu’il se pose à ses côtés, toujours face à l’océan et au vague. « - Comment vas-tu ? »

Quitte à rester dans le coin, à la croiser elle, pourquoi ne pas user des formulations de politesse de base histoire de se remettre à jour avant de reprendre les bonnes vieilles habitudes. C’était une époque lointaine pour Imran, c’était sans doute le mot le plus approprié pour lui. Il venait d’apprendre qu’il était à deux doigts de crever. Saleté de cœur. Il avait fui l’Inde et son âme-sœur et il s’était plongé dans les bras de cette femme qui était là. Rhéa était magnifique, sinon elle n’aurait jamais été mannequin. Elle avait ce petit air de Desi girl adorable et y rajouter ce côté puissant et sexy. Il l’avait vu défilé plusieurs fois quand ils avaient été ensembles. Il se souvient de sa démarche, de son regard. Elle savait qu’elle était mieux que les autres et le montrer sans la moindre hésitation. Sans doute ce qui lui a permis de faire succès.

Il l’avait un peu mal prit, qu’elle disparaisse comme ça. Comme un rêve qui se termine soudain. Ça lui a fait comprendre ce que Minissha avait sans doute ressenti face à sa minable petite lettre de poète à la porte de la mort. Aujourd’hui encore, il n’avait pas la moindre idée si il devait remercier Rhéa d’avoir disparus de sa vie, où s’il devait la haïr pour ça. Il aimait bien choisir l’option : c’était de bon moment, c’est tout. Minissha ne l’avait d’ailleurs jamais su, en même temps il n’avait pas à lui dire et à lui raconter tout ce qu’il avait pu vivre durant son absence et sa fuite. Il avait mis du temps avant de se remettre de se trop plein de souvenirs qui lui débarque à la figure un bon matin d’hôpital. De se remettre de ce suicide qu’il avait fait, du fait que son père l’ai trahit toute ses années, qu’il aimait Minissha comme personne ne pouvait l’aimer.

« - Toujours numéro 1 sur le podium, Miss Raichand ? » Il se plu alors à la fixer enfin, se tournant légèrement vers elle. Avec un sourire qui voulait tout dire. En réalité, c’est fou ce qu’à l’époque elle en savait beaucoup sur lui et comme lui en savait le strique minimum sur elle. Maintenant, c’était le néant pour lui, mais elle. Sans doute en savait-elle toujours autant sur lui. Loin de se prendre pour le trou du cul du monde le plus intéressant, il se disait qu’il y avait des choses qu’elle sache. Pour sa folie, pour ses livres, pour sa femme – ça il venait de le dire quand même – enfin quand on est mannequin, la presse on connait ça. On adore ça, lire les rumeurs en se faisant les ongles ? « - Bon, je t'aurais bien inviter à baiser dans ma salle de bain, puisque je l'allais rentrer, mais maintenant que j'y pense... » Il marqua une pause, histoire qu'ils se regardent dans les yeux un moment sans qu'elle ne dise rien. « - Qu'est-ce qui t'as attiré le plus dans ce bled paumé du Maine ? Les nains de jardin poilu comme le yeti ? Rho je savait que c'était ton style ! »
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MessageSujet: Re: “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR   “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR EmptyDim 27 Jan - 23:06



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« - Un fantôme ? T’as vu ma femme dans le coin ? ». Oh oui, c’est vrai. Elle avait oublié ce petit détail. Même si Rhéa avait disparu de la vie d’Imran, la brune a continué à entendre parler de lui tout de même. Un homme comme lui, avec une vie pareille, un statut pareil, et une dose de ragot pareil, on en entend parler tout le temps, même quand on ne le souhaite pas forcément. « Je ne sais pas si je devrais te féliciter ou te présenter mes condoléances. Je dois dire que je t’imagine très mal en homme marié. Qui sait, peut-être que ce malheur était pour un bien finalement. » . Elle n’en croyait pas un mot en réalité. Elle se moquait de lui tout simplement. Aussi cruel que ceci puisse paraître, Rhéa n’était pas une personne très, comment dirait-on, délicate, bien au contraire, et pour tout dire, elle n’avait rien à foutre de ce qu’Imran dirait ou penserait. Se posant finalement à ses côtés, elle contemplait les vagues, attendant une quelconque riposte de l’ancien écrivain. « - Comment vas-tu ? ». Quelle courtoisie. Monsieur aurait-il murit ? Un sourire aux lèvres, elle répondit sans attendre… « A voir ta tête, mieux que toi en tout cas. » . Politesse ? Non, ça ne faisait pas partie de son vocabulaire usé, encore moins avec Imran. Ils se sont rencontrés il y a longtemps. Avant qu’elle ne devienne ce qu’elle était aujourd’hui, avant que sa vie ne se transforme en une comédie sans fin, un cirque montait de toute pièce pour faire croire au monde entier qu’elle était maintenant Rhéa Raichand Cooper, la parfaite et heureuse femme mariée. Des fois, elle se demandait comment les gens pouvaient-ils être aussi idiots ? A y croire vraiment. Nul besoin d’être divin pour se rendre compte qu’entre Aaron et elle, il n’était absolument pas question d’amour. M’enfin, laisser tous ces gens y croire l’aider à vivre tranquillement, pour l’instant tout au moins. La belle indienne d’imaginait déjà la tête de son ex en entendant ça, en entendant que c’était elle au final qui s’était marié. Elle qui n’a jamais cru en ce concept et qui ne cessait de lui répéter à l’époque qu’elle préférait encore mourir que de se marier… Ironie du sort, pensez-vous ?

« - Toujours numéro 1 sur le podium, Miss Raichand ? ». En l’entendant elle ne put s’empêcher de rire. Un rire en réalité sincère parce qu’elle ne s’y attendait pas, qu’il l’appelle comme ça. C’est comme s’il lisait dans ses pensées !. « Miss Raichand ? » , ça faisait à peine quelques mois qu’on ne l’appelait plus comme ça, et en toute honnêteté, elle sentait que ça faisait des siècles. « Oui, toujours numéro un, quoique ce n’est plus Miss Raichand maintenant. » , marquant une pause, elle reposa son regard sur lui. « - Bon, je t'aurais bien inviter à baiser dans ma salle de bain, puisque je l'allais rentrer, mais maintenant que j'y pense... Qu'est-ce qui t'as attiré le plus dans ce bled paumé du Maine ? Les nains de jardin poilu comme le yeti ? Rho je savait que c'était ton style ! », et le voilà. Elle le connaissait mieux comme ça. Moqueur et hautain. Tout comme elle mais, au masculin. « Tu m’aurais proposé de baiser dans ta salle de bain j’aurais surement refuser. Tu sais, je n’aime pas me répéter. Je suis ici pour me reposer en réalité. Et toi donc ? Qu’est-ce qui peut bien te ramener ici ? Je te pensais plutôt du genre à aimer les grandes villes et le vacarme que ça pouvait apporter… » . Si sa mémoire était bonne, c’était l’ambiance que le trentenaire a toujours aimé sentir. Ça l’aidait, selon lui, à ne pas trop réfléchir. A oublier. Mais, le voilà aujourd’hui à Arrowsic, un endroit qui était tout mais, surtout tranquille.



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MessageSujet: Re: “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR   “ - Ma vie est un recueil, je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence. ” - I. JOHAR EmptyVen 8 Fév - 17:22


“ – - Ma vie est un recueil,
je ne fait qu’assembler les poèmes de mon existence.
Aujourd'hui, je devrais dire que ma vie est une fin, bercer par les vagues de mes écrits.


C'était comme si tout lui revenait d'un coup. Les longues nuits, l'alcool, la colère, la dérision. Ce flot enivrant d'un mélange subtil d'émotions paradoxales. C'était Rhéa. Rhéa qui n'avait pas la moindre délicatesse. Il se demandait si un jour elle plairait à quelqu'un. Si un jour elle découvrirait ce que le mot « aimer » signifiait. Le mot bonheur tout simplement. La simplicité de la vie en elle-même devait-être si grand mystère à ses yeux que cela devait en être redoutant. C'était peut-être pour ça qu'Imran ne réagissait pas avec elle de la même manière qu'il réagirait avec un autre. Il savait quand ce qu'elle disait était à prendre au second degré ou non. Par exemple là tout de suite, les pieds dans le sable, la discussion semble se centré étrangement sur la défunte femme d'Imran. La première personne qui aurait blagué comme le faisait actuellement Rhéa se serait sans doute retrouvé à l'hôpital la seconde suivante, un petit mot collé sur le nez enseigné dédié à Priya. « - Il voulait une rhinoplastie rapide et efficace. »
Il se contenta de sourire, prenant cette phrase et cette moquerie pour un simple : Je suis désolé. Le plus important là tout de suite était plus de prendre des nouvelles de Rhéa, car il n'avait aucune idée de ce qu'il lui était arrivé. Il ne savait pas si elle était toujours aussi célèbre, si elle avait un gosse ou pire encore, si elle avait changé de sexe. Mais la troisième option était sans doute à négliger. « - Que veux-tu, ma tête de dépressif alcoolique me suit toujours. En réalité, j'ai toujours cette gueule. Même quand je joui. Ça m'étonne que tu ne l'aies jamais remarqué. » Il n'avait jamais eu peur d'être ainsi avec Rhéa, parce que Rhéa n'avait jamais eu peur d'être ainsi avec lui. C'était comme se retrouver dans un cercle vicieux, où on enchaîne remarque après remarque, réflexions et arguments après d'autres pour ne plus en finir. C'était leurs manières de fonctionner, peu était ceux qui arrivait à garder le rythme, à continuer à répondre, à trouver quoi répondre tout simplement. Peut-être que même si le temps avait passé, au fond, rien ne changer. Il ne fallait pas se focaliser sur le fait qu'elle était partie. Le passé, reste le passé. Ce n'était pas comme si Imran l'avait pleuré où quelque chose comme ça. Il avait juste regretter ce soudain retour à la réalité.

Il fut surpris par le rire de Rhéa, mais au fond, c'était bon à entendre. C'était naturel avant tout. Elle ne se forçait pas. Mais il ne voyait pas ce qu'il avait pu dire de drôle. On dirait que Miss Raichand n'était plus une miss. Mais une Madame. « - J'ne dirais pas félicitions, parce que je suis persuadé que tu crèves d'envie de buter ton mari où alors de t'enfuir. Toi marié, c'est comme mon ex-femme encore en vie. Mais dit moi, J'dois t'appeler comment maintenant ? » Il ne savait pas qui était l'heureux élu et si, sérieusement il pouvait parler d'heureux élu, mais une chose était sûre. Imran connaissait Rhéa. Il la connaissait d'une manière ou d'une autre. Il savait que même en sachant le strict minimum de sa personne, que le mot « mariage » était un mot exclu de son vocabulaire. Alors il ne faut pas s'étonner qu'il soit légèrement - beaucoup surpris de cette découverte.

« - Ici pour te reposer. J'suis doué en massage tu sais. » Il lui fit un sourire, sans vraiment réfléchir. Visiblement, Rhéa n'avait pas non-plus compris que l'environnement n'était pas le plus favoris d'Imran. Il se contenta de jeter un coup d'oeil à l'océan avant de reprendre la parole. « - Je fais la même chose qu'à l'époque. Dans un endroit plus calme.»

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