Rudy Gavennham & Norine H. Reilly & Ashton J. Clarke & H. Harlow Galloway & Graziella Dos Santos
Les gens hurlent. Les gens crient. Tu te fais bousculer. Tu ne sais pas ce qui se passe. Tu es persuadée d'avoir entendu un coup de feu. Toi et les armes ? Une sale histoire, n'est-ce pas ? Norine, tu te précipites dans la boutique de lingerie, sans réfléchir. Rudy, tu ne peux pas savoir non plus ce qui se passe. Tu étais à la boutique. Pourtant, quand tu vois cette jeune femme en panique, tu n'as qu'une envie; savoir. Comprendre. Et devine quoi ? Ce n'est pas fini... Harlow, toi, tu voulais simplement trouver un sujet. Pour faire un simple article de journal. Pour t'entraîner. Pour la fac quoi. Et au lieu de ça, tu tombes sur un mec qui te dis de fuir. Tu ne sais pas pourquoi mais, tu l'as écouté. Tu t'es, toi aussi, précipitée dans la dentelle. Graziella, toi, tu étais déjà dans la boutique. Tu allais aller au marché mais, tu t'étais jurée de passer pour acheter l'ensemble sur lequel tu avais craqué l'autre jour. Se pourrait-il que ce soit ton jour de chance ? Ashton, toi t'as rien à foutre ici. T'es juste rentré là-dedans parce que t'as pas du tout envie de te prendre une balle dans la tronche. Et que dehors ça commence à devenir le cahot.
DOUBLE-COMPTE : KAI, la plus belle des rouquines et Astrée la plus zinzins des ados ! MESSAGES : 760 ARRIVÉE : 21/05/2011
Sujet: Re: ₰ Lingerie, protect me Mar 2 Oct - 21:04
« - Espèce de p’tit enfoiré sexiste ! - Non, pas sexiste ; enfoiré sexy !»
Le marché à Arrowsic, c’était l’animation du siècle, et Ashton y allait systématiquement, il n’aurait su dire pourquoi mais ça lui plaisait, peut-être parce qu’il y avait tout un tas de gens et que parfois le hasard le mettait sur le chemin d’une personne qu’il avait particulièrement envie de voir, là tout de suite ? Ok, il fallait être honnête il avait l’espoir de croiser Eesha. Malheureusement, pour lui, la rencontre fut toute de même beaucoup moins heureuse, lui il avait été tout prêt de la scène, il avait ce gamin, il avait Liam, parce que oui, il le connaissait et il le surnommait monsieur dispense, remarque valait peut-être mieux ça que d’être bizuté dans les vestiaires. Bref, Ashton avait vu la scène sans s’attendre un seul moment à ce qu’il pointe un flingue sur un e gosse qui n’avait rien fait, rien demandé, sans s’attendre à ce que ce paumé de la vie devienne une bombe nucléaire, un danger public. Oh putain, ça craignait pour ses fesses là ! C’est pas que ce gosse le détestait mais presque et les autres ? ils avaient qu’à courir comme lui, parce que là, il ne pouvait prendre le temps d’aider qui que ce soit, il fallait qu’il sauve sa peau pour s’assurer qu’Ella, Mattia, Eesha, ses parents (…) étaient en sécurité… Non, en fait, il fallait qu’il prenne ses jambes à son cou tout de suite ! Parce que ça sentait le roussi !
Le professeur passa par la rue la moins encombrée et s’engouffra dans la première boutique qu’il trouva. Il sentit tous les regards sur lui, normal, il devait avoir l’air d’un fou barjot qui tente d’échapper à l’attaque d’un lion, ou à une invasion de coccinelle. Il regarda un peu le décor, il avait atterri dans un… magasin de lingerie ? Mais, mais, il n’avait jamais mis les pieds là-dedans ! Même pour ses caleçons, il n’allait pas dans ce genre de truc, lui, ce qu’il voulait c’était les voir porter pour les enlever mais franchement, les magasins de lingerie, c’était loin d’être son lieu de prédilection. Il attrapa un bout de dentelle –qui était censé être un string- et il l’inspecta sous toutes ses coutures, Ella, elle portait des machins comme ça ? Il faisait si peu la lessive qu’il ne savait même pas ! Non, ça sœur pouvait pas porter ça hein ? Puis un bruit quelconque –genre chaussure- le ramena à la réalité « Ah ouais, y a un fou avec un flingue dehors qui tire sur tout ce qui bouge. » le pire, c’est qu’il était sérieux, mais il regardait le string.
Sujet: Re: ₰ Lingerie, protect me Mar 2 Oct - 23:21
Ca faisait un mois maintenant que son avion l'avait éloigné du paradis pour l'amener ici, dans le Maine. En s'envolant jusqu'ici, elle pensait que tout ses mauvais souvenirs allaient se perdre en vol. C'était clair, simple. Sa vie allait être cent fois mieux. Elle n'aurait plus de soucis à se faire. Elle ne passerait plus pour la pauvre jeune fiancée déjà veuve. Elle ne serait qu'une simple interne en médecine, paumée, qui demanderait sans cesse son chemin dans ce tout nouvel hôpital. Hélas, la réalité l'avait vite rattrapé. Cette conne de RHI avait balancé sur son site des absurdités. Elle le répétait sans cesse; tout était faux. Mais elle avait l'impression depuis deux jours que les gens se méfiaient d'elle. Comme si elle allait s'attaquer à eux, et leur foutre leur oreiller sur la tête pour les étouffer. Avait-elle l'air d'une tueuse? Nan. Elle ne ferait même pas de mal à une mouche..
Mais tout le monde n'était pas comme elle. Elle l'apprit vite.
Elle trainait dans les rues, tranquillement, prête à faire quelques courses. Elle voulait trouver un poulet. Elle voulait faire un plat typiquement hawaïen, et pourquoi pas inviter ces voisins. Elle était sûre; ils allaient aimer ça, et seraient peut-être moins distants avec elle. Et pour trouver un poulet bien frais, il n'y avait qu'un endroit; le marché. En plus, elle avait plusieurs fois entendu ses patients parler de ce fameux marché. Il avait bonne allure. Elle marchait dans les rues à quelques mètres de là quand elle entendit ces coups. Deux coups. BAM ! Puis plus tard, BAM ! Des coups de feu. Des armes. La guerre. Ses yeux se remplirent aussitôt de larmes, et elle resta un instant cloîtrée sur place. Tétanisée. Pétrifiée. Effrayée. En larmes. Surtout qu'elle se faisait bousculer. Que les gens criaient. Que les gens courraient. Que les gens la pressaient de se casser. Que les gens se foutaient se marcher sur les autres. A force d'être poussée, l'interne se retrouva juste à côté d'un magasin, sur la devanture. Elle jetait des coups d'oeil autour d'elle, mais tout était embrouillée. Elle ne voyait rien. Elle souffla un grand coup, réussissant à faire quelques pas.. et à rentrer dans le magasin. Elle ne fit même pas attention à l'endroit où elle avait mis les pieds. Rien. Elle reprit conscience avec la réalité, avec la présence d'autres personnes lorsqu'elle entendit cette phrase. « Ah ouais, y a un fou avec un flingue dehors qui tire sur tout ce qui bouge. » Elle l'observa. Elle tentait de se calmer. Ce type semblait calme. Stone. Et regardait.. un string.
C'était lui le type en question? C'était lui le tueur? Ca ne pouvait être que lui !!! On ne peut pas rester aussi calme dans ses moments-là. Ou alors, on était fou. FOU!! « C'est.. c'est vous? » demanda-t-elle, dans un murmure, tout en reculant doucement. Pas à pas. S'éloigner de lui. S'éloigner de cette personne trop calme pour être innocente. Elle reculait, tout en essayant de se calmer. Nan, ce n'était pas lui. Pas lui. Pas lui. Les gens courraient dehors. Pas à l'intérieur. Elle souffla par petits coups. Et reculait toujours.. jusqu'à toucher quelqu'un. Polie, les larmes aux yeux, les mains tremblantes, elle s'excusa « désolée.. » avant de se rendre compte qu'elle venait de faire tomber un mannequin..
Sujet: Re: ₰ Lingerie, protect me Ven 5 Oct - 18:27
Lingerie, protect me Ensemble, nous sommes plus forts
Harlow aimait les jours de marché, elle tâchait de n'en rater aucun. Marley l'accompagnait de temps en temps quand elle était motivée ou qu'elle n'avait rien à faire d'autre. Mais là, elle devait faire des courses avec son petit ami, du coup elle avait dit à sa soeur d'y aller toute seule et de venir manger chez elle plus tard. Harlow passait beaucoup de temps fourrée chez sa soeur. Depuis sa rupture avec Isaac, elle avait besoin de se sentir entourée sinon elle craquait facilement. La solitude, le manque de lui, les souvenirs qui refusaient de s'effacer ... Bref, tout était trop difficile à supporter mais heureusement la blondinette pouvait compter sur sa soeur et sur ses nombreux amis. Puis de temps en temps quand elle rencontrait un mec plutôt sympa, elle se laissait séduire doucement sans rien promettre. Elle ne voulait plus tomber amoureuse, elle ne voulait pas passer à autre chose comme tout le monde le lui conseillait. Elle avait juste envie de ne plus se prendre la tête, de s'amuser et de laisser Isaac dans un coin reculé de son coeur, de son esprit.
Ce jour là ne faisait pas exception à la règle, elle se baladait dans les rues d'Arrowsic, appréciant la chaleur humaine, la foule qui se pressait impatiente dans les rues pour visiter le marché. La plupart des habitants aimaient y faire leur petit tour et certains touristes venaient même de temps en temps pour profiter du choix varié de produits. La jeune femme se balada rapidement dans les rues, n'achetant rien puisque de toute façon, elle mangeait avec sa soeur et que Marley s'occuperait de tout comme toujours. En passant devant un magasin de lingerie, elle s'arrêta un moment regardant les ensembles proposés avant de soupirer. De toute façon, elle n'avait personne à qui en faire profiter. BAM La détonation la fit sursauter et elle recula précipitamment, heurtant au passage la vitrine du magasin. Elle n'hésita pas un instant et poussa brusquement la porte du magasin pour y entrer. Elle était essoufflée comme si elle venait de courir des heures et son coeur battait la chamade. Une nouvelle détonation se fit entendre et la jeune femme porta son coeur à la main. Une jeune femme était déjà là, elle semblait terrorrisée. Un homme aussi qui contemplait un string comme si rien ne se passait. Elle jeta un oeil perplexe à la jeune fille et se rapprocha d'elle. " Qu'est ce qu'il se passe ? "
Sujet: Re: ₰ Lingerie, protect me Mer 10 Oct - 6:57
Ca n'est pas parce que Graziella avait stoppé son activité d'étudiante qu'elle comptait rester inactive. Et surtout, il n'était pas bon pour elle de s'enfermer dans son appartement à peindre, dessiner des choses, ou appeler des sponsors et autres personnes qui auraient pu l'aider à financer sa galerie. Voila pourquoi elle avait voulu mettre en place des rendez-vous de sa vie : aller au marché en était un. Tout comme celui de se faire un masque à l'argile avant de se coucher, ou encore celui d'aller courir une demi-heure dans le parc, le samedi matin. Elle ne pouvait guère se permettre plus avec son diabète, à moins de prévoir quelques friandises dans son sac.
Graziella avait toujours été une femme de volonté, une femme décidée et déterminée, prête à suivre ses promesses jusqu'au bout : qu'elles soient faites à elle-même ou non. Elle était donc dehors, à apprécier la brise fraîche et pourtant l'air doux qui faisait d'un endroit comme Arrowisc un lieu agréable, malgré tout. Qui le plaçait sous le signe d'une belle journée, du moins elle le ressentait ainsi. Comme pour toutes les belles journées, Graziella était donc sortie de bonne humeur, trainant à son épaule un sac de courses contenant uniquement son porte-feuille. Elle avait tenu à laisser le téléphone à la maison, après avoir envoyé un message à son frère pour lui donner un point de rendez-vous dans le marché. Histoire qu'il puisse enfin apprendre à choisir de bons fruits, pensait-elle en levant les yeux en l'air, un sourire en coin. Elle passa distraitement devant la boutique de lingerie, celle où travaillait son ex-petit ami Rudy, un amour de lycée avec qui elle avait entretenu trop peu de rapports, selon elle. Voila une semaine qu'elle s'arrêtait toujours devant la vitrine pour admirer un ensemble violet foncé, tiré de la nouvelle collection. Elle le désirait, malgré son prix. Elle regarda autour d'elle, et ressenti que c'était la journée. Elle entra donc dans la boutique d'un pas enjoué, et lança autour d'elle en refermant la porte : « Rudy ? ». Aussitôt après, elle le vit apparaître, un peu surpris, de sous le comptoir. Elle lui adressa un grand sourire et s'approcha. « Salut, tu vas bien ? » lui-fit elle, puis ne tenant plus « Dis, je me disais : c'est possible d'essayer l'ensemble violet en dentelle fine qui est en vitrine ? » lui fit-elle avec un regard amusé, Rudy avait été sa toute première fois et c'était amusant de venir lui demander cela tant d'années après. Il lui répondit par un sourire et se dirigea vers la vitrine pour le lui donner. Au moment où il lui tendait les éléments, un bruit explosa dans l'air. Grazie sursauta et regarda autour d'elle avec précipitation, puis lança un regard inquiet à Rudy. Puis un nouveau bruit similaire intervint et cette-fois, Graziella attrapa machinalement le bras du jeune homme et le secoua tout en le serrant. « Merde mais enfin mais c'est quoi ça ? » elle vit que des gens venaient d'entrer dans les lieux. Elle les regarda, le regard immense, perdu.