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 TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "

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MessageSujet: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyVen 6 Juil - 22:42

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Il se sentait si bien. Inconsciemment, il l’était. Emmitouflé sous une couverture qu’il redécouvrait, il était plongé dans un sommeil profond. Un sommeil dont il ne sortirait pas si facilement au vu de l’heure matinale qu’il était. Il était bien trop tôt. Il dormait trop bien que pour sortir de ses songes et prendre le risque de se faire brûler les yeux par la lueur du soleil. Enfonçant d’avantage sa tête dans l’oreiller, il ressentait la chaleur que lui procurait le corps d’une autre personne. D’une femme. De Teddy. Teddy. Ou une longue histoire. Il fallait bien dire que leur relation n’était pas des plus faciles à comprendre. Peut-être que si. Après tout, ça n’était que du sexe. Rien de plus ni de moins que du sexe. Le seul hic dans cette histoire, c’était que la brune, dont il avait envie, était encore au lycée. Et donc, elle n’avait pas encore atteint sa majorité. Effectivement. Le problème était de taille. Il savait pertinemment que ce qu’il faisait était punissable par la loi. Il risquait la taule s’il se faisait prendre. Mais il prenait le risque. Dès qu’il la voyait. Il ne pouvait pas s’en empêcher. Elle exerçait une sorte d’attraction sur lui. Une putain d’attraction qui lui donnait envie de l’embrasser à tout bout de champ. Il prenait le risque. La probabilité qu’il se fasse chopper pour ça était mince. Le danger n’était-il pas plus excitant ? Certainement. Il fallait aussi avouer que l’hypersexualité de Teddy jouait un rôle là-dedans. Il en profitait aussi. Ils en profitaient tous les deux. C’était à cause de cette relation sans doute un peu tordue qu’il s’était retrouvé là. Il était en train de dormir dans la maison de la belle-gosse en question. Dans son lit. Contre elle. À savoir que ses parents trop occupés pouvaient toujours les surprendre. Ils n’étaient jamais à l’abri d’une surprise. Mais il savait surtout qu’en ayant dormi là-bas, la brune avait calculé son coup pour éviter ce genre de rencontre qui leurs serait fatale.

Flashback :

Siméon s’était tout simplement apprêté. Il s’était vêtu d’un simple t-shirt, qui laissait une ouverture sur son torse et un jean. Rien de plus banal pour lui finalement. Il avait passé plusieurs fois sa main dans ses cheveux pour leurs donner de la consistance et du volume. Des gestes habituels qu’il répétait de jour en jour. Une fois que l’heure fût venue, il était parti en direction du lycée d’Arrowsic pour voir Mattia. Il n’avait pas pensé à la possibilité de croiser quelqu’un d’autre, car il voulait juste voir l’autre blondinet, qui faisait partie de sa famille ou il ne savait pas trop quoi. Mais son oncle le battait. Avec toute l’histoire qu’il avait fini par apprendre, ça l’avait retourné. Après tout, il était de sa famille, bien qu’il n’ait jamais eu de contact particulier. Excepté avec son propre frère, qui ne lui ressemblait absolument pas. Peu importait. Ce fût dans cette optique qu’il se déplaça jusque dans ces bâtiments où il avait lui-même suivi les cours. Se garant sur le parking, il l’avait attendu en s’appuyant sur le capos de sa voiture. Le jeune homme ne fût pas long à sortir et à se retrouver à quelques mètres de lui. Siméon l’intercepta et commença à lui parler. Si la conversation fût relativement brève à cause de leur mésentente sur le sujet, il n’avait pas manqué de remarquer la jolie brune. Teddy. Toujours Teddy. Mattia, qui était dos à elle, n’avait pas pu voir le regard que ces deux-là s’étaient lancés. Leur conversation fût brève. Le lycéen s’en alla rapidement. Il avait coupé court avec une histoire de tournoi de tennis ou quelque chose comme ça. Ce qui n’était pas plus mal.

Ce fameux échange de regards avait été l’élément déclencheur. Le jeune homme s’était mis à observer chaque fille, qui composait la bande de la brune. Il les avait inspectées. De haut en bas. Il ne lui avait pas fallu plus de temps que pour se diriger vers le groupe de filles. Elles discutaient d’il ne savait trop quoi et il s’en foutait pas mal. Attrapant la main de la belle brune, il fit en sorte qu’elle se retourne vers lui et lui roula une pelle, qu’elle n’était sans doute pas prête à oublier. Ses amies non plus. Elles s’étaient toutes tues et les avaient regardés. Il avait entouré sa taille de l’une de ses mains et était resté dans cette position jusqu’à ce que ses lèvres se décollent des siennes. Siméon n’avait pas hésité. Il s’était détaché d’elle et l’avait tirée jusqu’à sa voiture, où il l’avait faite s’asseoir sur le capos. Ils s’étaient remis à s’embrasser. Encore et encore. Sans plus pouvoir s’arrêter jusqu’à décider d’aller chez l’adolescente. Ce fût sans doute sous l’emprise d’une pulsion sexuelle et d’une envie de lui qu’elle le lui avait proposé. Ainsi, ils s’étaient tous les deux mis en route jusqu’à cette fameuse maison des Forzwood. Sans parents. Sans limite. Avec un risque constant, qui avait animé leurs pulsions. Et ils avaient passé leur journée à se provoquer et à se chercher jusqu’à ce que l’un des deux cède pour embrasser l’autre. La nuit, qu’ils avaient passée ensemble, avait été torride. Voire même pire. Ils avaient couché ensemble. Une fois de plus. Il avait cédé. Encore une fois. Et ça n’avait rien d’étonnant, tant elle possédait ce petit truc qui l’attirait. Et la seconde d’après, ils se retrouvaient complètement à poil.

Fin du flashback.

Il se prélassait tranquillement et continuait de rêver de choses, dont il ne se rappellerait plus au réveil. Les yeux fermés et les cheveux en bataille, Siméon ne semblait pas vouloir se réveiller. Il était sept heures du matin. Ni plus. Ni moins. Il n’avait aucune envie de se réveiller. Il ne se levait jamais aussi tôt, excepté lorsqu’il avait oublié de fermer les rideaux dans sa propre chambre. La pièce était encore relativement sombre. Et puis, il avait tout pour être bien avec Teddy, qui dormait à côté de lui. Il ne craignait rien. Ni l’intrusion potentielle de l’un des parents de la belle-gosse. Ni un réveil brutal de la jolie brune.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptySam 7 Juil - 16:26

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber amoureux quand même !

C'était la première fois. La première qu'elle n'avait pas eu à mentir. La première fois qu'on lui accordait ça, peu importe l'âge. Une première fois agréable. Elle n'avait pas eu a se pencher en avant pour montrer sa poitrine d'adulte, elle n'avait pas eu à draguer ou même exciter. Un simple regard à suffit. Comme ça. Comme un déclic. Comme si au fond, leurs corps s'étaient trouvés. Un genre d'emboitement sexuel qui n'irait pas plus loin. Au risque de se retrouver avec un gosse, ou une bague en toc, dans une chambre d'hôtel à Las Vegas. Ou pire encore. Avec des niaiseries pas possible, qui fuserait dans tout les coins. Des je t'aime pas ci, des tu me manque par là. C'était dégueulasse. Teddy, y avait dis adieu. Depuis un bout de temps. Depuis William. Depuis son hypersexualité qui s'était aggravée. Une hypersexualité qu'elle n'avait pas eu besoin de lui cacher. Il en profitait, tant mieux. Tout les deux étaient gagnants, de toute façon. Pourquoi se priver à cause d'une barrière sociale complètement inutile aux yeux de la jeune fille ? Et surtout, comment se priver face à Siméon ? Siméon, un blond, aux yeux bleus-gris, un corps de rêve. Le genre de mec auquel on ne résiste pas longtemps, même si on a beau être jugée comme une femme fatale aussi froide que la glace. Comment c'était arrivé ? Bonne question. Ils s'étaient rencontrés au lycée.


« Eh Teddy, c'est pas Mattia, ça ? C'est qui le blond, là ? » Elle regarda son ami en soupirant et se tourna vers son meilleur ami et un blond. Siméon. À côté de lui, Mattia ressemblait à un nain. Elle haussa les épaules. « Je le connais pas. Je demanderais à Mattia plus tard. Arrête de le regarder. » Mensonge. Teddy, elle, ne détourna pas son regard, il y avait quelque chose qui s'était crée, comme une connexion, un truc con du genre. Elle ne savait pas si son amie avait arrêté de le regarder, ce qu'elle savait, c'est que le groupe entier qui l'entourait n'arrêtait pas de faire des commentaires. « Vous allez la fermer ? C'est pas parce que je suis enceinte que je peux pas regarder un mec, merde. » Enceinte. Elle leva les yeux rien qu'en y pensant. Cette idée avait été stupide. Carrément stupide. Faire croire à tout le lycée que c'était elle la gamine enceinte, alors qu'en réalité, c'était Ella. À cause de Mattia. « C'est lui le père ? » ; « Quoi ? Mais non, t'es conne toi. J'le connais même pas. Mais c'est vrai qu'un gosse de lui, je dirais pas non. » Énième mensonge. Pourquoi elle ne disait pas à ses amies qu'elle le connaissait et qu'elle couchait même avec ? L'histoire de Fernando lui avait suffit, elle n'avait pas besoin que tout le monde sache qu'elle couchait une fois de plus, avec un homme plus vieux. Elle se mit à sourire. Siméon était canon. Teddy était canon, aussi. Imaginez le bébé que ça donnerait. Aux oubliettes la fille d'Angelina Jolie et de Brad Pitt. Puis, Mattia partit. Il ne restait plus que le blond, sur sa voiture. Et là, paf. Le genre de truc qu'on ne voit que dans les films Hollywoodiens. Le truc qui n'arrive jamais. Pas ici. Ses lèvres contre les siennes, Teddy se retrouvait collé à lui. Tout le monde les regardait. En quelques secondes seulement, tout le lycée se mit en tête qu'ils étaient ensemble ou pire encore, qu'il était le père de son bébé inexistant. Ensuite, il l'avait emmené sur son capot et l'y avait ensuite, continuant à l'embrasser. C'était là qu'on se croyait dans le clip de Lana Del Rey ou dans les films américains pour adolescents en manque d'amour. Quoi que là, ce n'était pas de l'amour. C'était de l'attirance. Un amour simplement corporel. Leurs corps étaient leur terrain de jeux respectifs. Et tout ça, avait finis chez la jeune brune, sans parents, sans règle, sans gêne, sans limite. Et pour la énième fois, ils avaient passés la nuit ensemble, ils s'étaient offerts une partie de plaisir.


Qui était assez fou pour se lever à sept heures du matin ? Personne. Pas même Teddy. S'il lui arrivait si tôt, c'est qu'elle s'était soit pris un seau d'eau gelée en pleine face par sa mère, soit qu'elle voulait être la première devant les portes d'un magasin, le premier jour des soldes. Ou pire, qu'elle avait envie de pisser. Lorsqu'elle avait envie de pisser alors qu'elle dormait, c'était la guerre. La fin. Elle ne dormait plus avant de se soulager. Et c'est exactement ce qui lui arriva. Là, maintenant. Maudit soit sa vessie. Siméon semblait dormir paisiblement contre elle et elle se maudit intérieurement d'avoir à le réveiller. Doucement, elle ouvrit les yeux, mais les referma aussitôt, la lumière lui brûlant la rétine. Qui ce serait douté que le Soleil avait si forte intensité à cette heure matinale ? Elle soupira et s'extirpa délicatement du lit, en essayant de ne pas réveiller Siméon. Elle se tourna vers lui et se retint de rire. La bouche entrouverte, les yeux bien fermés, le corps dénudé, il aurait fait craquer n'importe qui. Teddy tira sur la couette et le jaugea de haut en bas avant de se mettre une claque sur la joue, se maudissant d'avoir fait ça. « Pipi, pipi. » Elle prit la chemise de Siméon qui traînait au sol et ouvrit délicatement la porte avant de descendre les escaliers. « Teddy ? » Oh merde. Sa mère la regarda, un air surpris au visage. Depuis son retour de l'hôpital, elle partait plus tard de la maison. La jeune fille avait oublié ce détail. « Qu'est-ce que tu fais à cette heure-ci en bas ? Et en chemise ? D'ailleurs, elle est a qui cette chemise ? » La jeune brune recula d'un pas, comme si elle avait peur que sa mère monte à l'étage, puis elle inspira un grand coup. « Tu ne dis même pas bonjour à ta fille chérie, maman ? Et .. j'avais envie de pisser. Tu sais comment est ma vessie le matin. Puis, c'est une chemise à Mattia. Il me l'a prêté la dernière fois quand il a plut extrêmement fort et que je n'avais plus rien à me mettre. » Elle lui sourit, espérant que ce mensonge lui suffirait. Sa mère lui rendit son sourire, l'embrassa sur le front et repartit à ses occupations dans le salon. « Putain de sa race, la chatte à sa mère la pute ! » Elle avait tellement vu le film 15 ans et demi, que la réplique phare de Gaspard, lui était resté en tête. C'était vulgaire, mais elle en avait rien à foutre. Après qu'elle ait fait la vidange de sa douce et gentille vessie, la jeune fille remonta dans sa chambre, faisait bien comprendre à sa mère qu'elle était fatiguée et qu'elle ne voulait pas être dérangée. Une fois dans sa chambre, elle ferma la porte à clé et souffla. « Putain mon pote, on a eu de la chance. » Il dormait. Encore. Teddy eut soudain un sourire amusé et sadique aux lèvres. Elle remit la couette en place et se glissa dessous, s'installant sur Siméon. Voyant qu'il ne réagissait pas, elle descendit quelque peu et se mit à lui mordiller le ventre puis le cou. « Réveille-toi Belle au bois dormant. » Elle se mit à califourchon sur lui et fait des mouvements de va et vient, en imitant un mouvement de lasso avec sa main. « Hiyaaaaa ! » Débile. Elle était totalement et irrévocablement débile. Enfantine. Chiante. Teddy-Rose. Puis, elle posa ses lèvres sur celle de Belle au bois dormant, en gardant les yeux ouverts pour peu à peu voir s'ouvrir ceux de son putain de beau gosse. Sourire aux lèvres, yeux plissés, elle se releva et sauta sur le lit. « Hop, on se lève. Ma mère est encore là. Elle a vu la chemise que je portais, j'ai du prétexter qu'elle était à mon meilleur ami. Et elle m'a cru. Tu parles d'un flic. » Elle lui fit un sourire avant de se rassoir à côté de lui. « Tu sais que t'es moche quand tu dors ? Tu baves, tu ronfles. Oh et ton bâton à des soucis de contrôle en pleine nuit. Je sais pas si tu le sais. » Puis elle vira la chemise qu'elle avait sur le dos avant de s'allonger auprès de lui. On aurait pu croire à une scène d'amour entre un couple, mais c'était loin d'être une scène d'amour. Très loin.


Dernière édition par I. Teddy-Rose Forzwood le Mar 7 Aoû - 22:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyDim 8 Juil - 0:18

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Dormir. Être dans une phase durant laquelle il se sentait dans un état de bien-Dormir. Être dans une phase durant laquelle il se sentait dans un état de bien-être permanent. Il était tout juste sept heures du matin. Il était encore bien trop tôt pour daigner se lever. Il n’avait jamais compris comment il avait réussi à se lever à des heures aussi matinales pour aller au lycée. Il n’avait jamais compris. Et ne le comprendrait certainement jamais. D’autant plus qu’il lui arrivait fréquemment de passer ses nuits au côté de Teddy. Ils s’endormaient à des heures pas possibles pour se réveiller en plein après-midi. Ou quelque chose dans le genre. - Dormir. C’est la vie. – Endormi profondément. Ancré dans son rêve. Emmitouflé sous la couette. Collé à Teddy. Il n’avait pas à se plaindre. S’il en était conscient, il n’aurait très certainement pas eu une putain d’envie de bouger de là pour quoi que ce soit. Lorsqu’elle se retira délicatement du lit, il sentit son corps chaud s’éloigner du sien, ce qui le poussa à se renfrogner d’avantage sur lui-même pour conserver un semblant de chaleur. Il avait gardé ses yeux fermés et avait passé la moitié de sa tête sous la couette. Il dormait. Il continuait de dormir et ne semblait pas vouloir se réveiller. Il y avait un trop plein de bien-être qui l’entourait. Il n’avait pas à se soucier des risques qu’il prenait. Il ne se rendait pas même compte de l’endroit où il était. Il s’en foutait pas mal. Il commençait cependant à gigoter, à froncer les sourcils. Mais tout redevînt normal. Il se replongea dans ses songes comme s’il vivait dans le meilleur des mondes. Tout était rose. Tout était beau. Fuck. Ou pas. Évidemment. Tout était trop beau. La couette n’était plus. Il se retrouvait sans couette sur lui et se cachait le visage dans l’oreiller, en restant dans le lit. Sans bouger. Yeux fermés.

Siméon n’entendait pas Teddy, qui était en train de lâcher des remarques cons. Il était encore endormi et la laissait parler dans le vide. Sans grand dérangement. Il n’était encore au courant de rien de ce qu’il se tramait dans la maison de sa belle-gosse. Il n’y avait que sa génitrice dans le salon. Il y avait des chances pour qu’il se fasse choper et tout ce qui allait avec. Mais qu’est-ce qu’il en avait à foutre lui ? Il dormait. Normal. Il était aux environs de sept heures quinze du matin. Il n’était pas prêt de se réveiller. Les grasses mat’ étaient ses meilleures amies. Les seules avec qui il ne s’envoyait pas en l’air. Ok. Il y avait une extrapolation flagrante. Lorsqu’il sentit de nouveau la couverture sur son corps, ce ne fût pas sans compter avec une Teddy en plus. Elle s’était glissée dessous et s’était mise sur lui. Lui ? Il ne bougeait pas. Il se sentait partir de son rêve. Il savait que le réveil était proche mais il tentait de le fuir. Il la sentait bouger. Elle lui mordillait le cou et le ventre. Froncement de sourcil. Il se mit à gigoter de nouveau. Sans plus. « Réveille-toi Belle au bois dormant. » Il l’avait entendue. Le blond n’était toujours pas décidé à revenir dans le monde réel, si bien qu’elle finit par se mettre à califourchon sur lui et à se la jouer à la façon rodéo. « Hiyaaaaa ! » Il tenta vainement de se retourner sur le côté. Sans succès. Ce ne fût que lorsqu’il intercepta son baiser que ses yeux bleus-gris s’ouvrirent. Elle se releva aussitôt après l’avoir regardé durant quelques secondes pour sauter le lit. Quant à lui, il tentait de se faire à la lumière du soleil. Il cligna plusieurs fois des yeux rapidement, plaça sa main sur ceux-ci, l’enleva et soupira. Cette chieuse aussi.

Il ne put s’empêcher d’afficher un fin sourire du bout de ses lèvres. « Hop, on se lève. Ma mère est encore là. Elle a vu la chemise que je portais, j'ai dû prétexter qu'elle était à mon meilleur ami. Et elle m'a cru. Tu parles d'un flic. » Il tourna la tête vers elle et la regarda sourire, alors qu’elle s’était raisonnablement assise à côté de lui. Elle portait sa chemise. Qu’est-ce qu’elle était sexy aussi quand elle s’y mettait. Une raison du pourquoi elle le faisait craquer. Parfois. Siméon tourna la tête de l’autre côté du lit et observa l’heure qu’il était. Blasé. Sept heures du mat’. Putain. Il observa le plafond. « Tu sais que t'es moche quand tu dors ? Tu baves, tu ronfles. Oh et ton bâton a des soucis de contrôle en pleine nuit. Je ne sais pas si tu le sais. » Un sourire amusé s’afficha sur son visage. Une fois de plus. Il se tourna vers elle, alors qu’elle s’était dénudée et recouchée à côté de lui. Chacun avait son moment pour faire chier l’autre. Il prit son air de râleur. « Va te faire prendre la chatte par un gosse de ton âge. Putain. Il n’est que sept heures du mat’ ! » Il prit une profonde inspiration. Il poursuivit. « J’ai trop rêvé de cette blondasse que je dois aller baiser tout à l’heure... » Rétorqua-t-il vis-à-vis de sa remarque précédente. Chacun son tour. Avec son air sérieux, il se redressa pour s’asseoir sur le lit. Il regarda l’air enjôleur qu’elle avait sur le visage et détourna le sien pour ne pas craquer. « Azy. Dégage. » Mais il ne put s’en empêcher. Il l’attira contre lui et se pencha vers elle pour lui rouler une pelle. Siméon se leva et sortit du lit. C’était sans doute le ‘ Ma mère est encore là. ’ qui avait fini par le décider. Il se revêtit. Enfila son pantalon et se mit en tête de traverser le lit pour accéder à l’autre partie de la pièce où elle avait délaissé sa chemise. Récupération immédiate. Ou pas.

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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 17 Juil - 11:57

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Lorsqu'on lui a appris qu'elle souffrait d'hypersexualité, elle leur à ris au nez, leur disant qu'elle était seulement une adolescente avec des besoins. Cependant, ils lui ont dis une phrase que jamais elle n'oublierait. Cette maladie était souvent dû à un manque d'amour, d'affection ou pire encore, cela pouvait être dû à la phase maniaque d'un comportement bipolaire. Teddy, bipolaire ? Cela expliquerait des tas de choses. Ses parents n'étaient pas au courant. Heureusement. Qu'est-ce qu'ils auraient fait ? Ils l'auraient surement mis dans un établissement pour filles ou dans un hôpital. Dans les deux cas, cela n'aurait servit à rien. Son désir sexuel aurait repris rapidement le dessus. Comme toujours. Être nymphomane était mal vue par la société, surtout lorsqu'il s'agissait d'une adolescente. Alors elle ne disait rien. Elle n'avait pas un nombre excessif de conquête, non, elle reprenait souvent les même personnes pour se convaincre que ce n'était pas mal, que ce n'était pas être une pute, comme le disait si bien les gens. On voyait Teddy comme une Marie-couche-toi-là, mais savaient-ils vraiment ce qu'il se passait dans son esprit ? Non, personne ne le savait. Personne ne comprennait. Elle était seule sur ce coup-là. Tout ça à cause de ses parents qui avaient décidés de donner la vie, sachant pertinemment qu'ils ne seraient jamais ou quasiment jamais là pour elle. La jeune fille a dû se débrouiller toute seule à de nombreuses reprises. Être fille d'une policière et d'un avocat, ce n'était pas facile, puisque là encore on lui attribuait une image de fille à papa-maman qui pouvait tout faire sans en subir les conséquences. Tout le monde se trompe. Jamais ses parents n'ont été au courant de ses déboires, comme le vol d'une voiture avec Mattia, la conduite en état d'ivresse un soir, ou même, son viol. Non, elle voulait prouver à tout le monde qu'elle n'avait pas besoin d'eux. Puis, un jour, un mec s'est pointé. Il savait pour son hypersexualité. Comment ? Aucune idée. Peut-être l'avait-il deviné. Siméon s'en était amusé puis il avait finit par en profiter. Pour le plus grand plaisir de Teddy. Qu'est-ce qu'elle y perdait ? Rien. Absolument rien. Ou peut-être le détournement de mineur, mais ça, c'était une toute autre chose. Personne ne balancerait Teddy. Personne car ils avaient peur qu'elle leur tombe dessus. Elle avait forgée cette image de salope prête à tout pour sa survie et celle des gens qu'elle aimait, une salope que toutes les filles – ou la plupart – craignait. De peur d'être humiliée. Mais voilà, le problème est que cette image lui colle à la peau, on la croit horrible, méchante alors que ce n'est pas le cas. Derrière ses allures diaboliques se cache une fille qui sait se montrer sympathique. Même si ce n'est pas toujours le cas.

Il avait eu du mal à se réveiller. Beaucoup de mal, mais finalement, Teddy était parvenue à ses fins. « Va te faire prendre la chatte par un gosse de ton âge. Putain. Il n’est que sept heures du mat’ ! » Elle se mit à rire et leva les yeux au ciel. Du haut de ses vingt-deux ans, Siméon avait l'attitude d'un grand-père râleur qu'on venait de déranger dans une partie de Blackjack. Teddy ne couchait pas avec les garçons de son âge. Non, ils étaient trop immatures. La seule chose à laquelle ils pensaient c'était de tremper leur biscuit dans le lait et de s'en vanter auprès de tout le monde. Elle n'aimait pas ça. Elle avait essayé une fois. Le lendemain, tout le lycée savait que Teddy avait couché avec Eric. Un petit puceau en rûte. Bien évidemment, elle l'avait démenti, prouvant que jamais, elle ne coucherait avec des pré-pubères dans son genre. Par contre, lorsqu'elle couchait avec des hommes plus vieux, elle ne s'en cachait pas. Enfin, elle ne le criait pas sur tout les toits, mais si quelqu'un s'en ventait, elle ne démentirait pas. Siméon faisait partit de ces mecs. Même si ce serait franchement étonnant qui crie sur tout les toits qu'il couche avec une mineure. « Dans ce cas, quand tu rêveras d'autres filles, évite de coller ton pénis à mon cul, merci. J'aime pas avoir un sexe en érection contre moi quand c'est pas moi qui fait cet effet là. » Puis, elle afficha un petit sourire en coin, le regardant à travers ses cils. C'était le truc de Teddy. Le truc pour tous les faire craquer. Ses pommettes, ses yeux, ses lèvres. Son visage. « Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est encore d'y céder. » Oscar Wilde. Un homme qu'elle aurait rêvé d'embrasser. Elle est tout bonnement fan de ce mec. C'est son dieu. Son idole. Puis, il craqua, lui roulant une pelle, comme il en avait l'habitude. Ça, c'était Siméon. Si un jour, elle devenait aveugle, Teddy reconnaîtrait la façon d'embrasser du blondinet. Il finit par se lever, se rhabillant. Elle afficha une moue boudeuse. Enfin, elle vit le regard de Siméon se poser sur sa chemise qu'elle avait posé à terre quelques minutes avant. Il tenta de l'attraper mais Teddy l'attrapa bien avant et se posta près de la porte, un sourire amusé aux lèvres. Elle enfila la chemise et la sentit. « Franchement, j'adore cette chemise. Tu mets quoi comme parfum ? Armani ? Dior ? Axe ? » Elle insista sur le dernier. Axe était le parfum (déodorant ou gel douche, parfois) qui attirait le plus les filles. Les fabricants avaient trouvés le truc qui les faisaient craquer. Elle sourit, une fois de plus. « Tu peux rester, tu sais. Ma mère vient juste de partir. » Le bruit du moteur se fit entendre puis, il s'éloigna doucement. Elle ouvrit la porte de sa chambre et se tourna vers Siméon. « T'as jamais rêvé de te balader à poil dans une grande maison comme celle-ci ? » Elle, elle l'avait déjà fait.

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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 17 Juil - 19:45

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Siméon n’aurait jamais pu imaginer quelques mois plus tôt qu’il coucherait avec une adolescente de dix-sept ans. Il ne savait pas trop ce qui lui avait pris d’ailleurs de profiter d’elle de cette façon. Le jeune homme était âgé de vingt-deux ans et il couchait avec une gosse qui en avait cinq de moins que lui. Teddy avait choppé le truc pour le faire craquer. À le savoir, il n’était pas sûr que ça soit une bonne chose pour lui. La belle brune avait tout pour le faire craquer de toute façon, et c’était peut-être pour ça qu’il prenait souvent un malin plaisir à lui rétorquer des remarques acerbes ou cyniques. Il cassait ses délires de petite princesse, qui avait ce qu’elle voulait au final. Ils s’envoyaient en l’air. Ils prenaient leurs pieds, en se cherchant au préalable parce que c’était encore meilleur. Siméon n’était pas sûr de pouvoir s’en lasser avant un bout de temps. Leur relation était peut-être trop ancrée dans son quotidien finalement. Combien de soirée avait-il passée avec elle au lieu d’aller s’amuser à chasser une autre proie ? Il avait arrêté de compter. C’était que Teddy avec ce petit truc, cette façon d’être, qui arrivait le faire sourire, même lorsqu’elle l’avait réveillé brutalement à sept heures du matin.

Il y avait une chose de bien quant au fait que Teddy le réveillait : Dès qu’il ouvrait les yeux, il avait la possibilité d’admirer ses courbes. Bien qu’il avait énormément de mal à se réveiller aux environs de sept heures du matin, ça ne l’empêcha pas de lâcher la première chose qui lui passait par la tête. À savoir qui lui disait d’aller baiser ailleurs en attendant qu’il émerge. « Dans ce cas, quand tu rêveras d'autres filles, évite de coller ton pénis à mon cul, merci. J'aime pas avoir un sexe en érection contre moi quand c'est pas moi qui fait cet effet-là. » Lui rétorqua-t-elle. Le grand blond ne put s’empêcher d’afficher un sourire face à sa remarque. Le sujet tournait autour des autres potentielles conquêtes de l’un et l’autre. Secouant négativement la tête, il se redressa. « D’accord. J’irais les baiser et dormir avec elles maintenant. Comme ça, elles ne se plaindront pas de mon pénis en érection collé à leurs culs. » Esquissant de nouveau un sourire, bien que surfait cette fois-ci, il ne pensait pas réellement que ce qu’il venait de dire pouvait faire réagir Teddy. Elle s’en foutait. Tout comme il se foutait qu’elle puisse coucher avec d’autres gars, qu’il connaissait peut-être. Ou non. Haussant les épaules à cette pensée, il posa son regard sur elle pour tenter de voir si ça pouvait réellement ou non la faire réagir.

Affichant un sourire, Teddy fit ce truc avec son regard et le reste. Impossible de résister. S’il lui avait balancé deux mots pour tenter de l’éloigner de lui. Il doutait de l’efficacité de sa remarque. « Le meilleur moyen de résister à la tentation c'est encore d'y céder. » Évidemment qu’il eût raison de douter de son efficacité. Quelques secondes après sa remarque, il s’approcha d’avantage d’elle et plaqua ses lèvres contre les siennes pour l’embrasser langoureusement. Siméon récupéra ensuite son pantalon, qu’il enfila aussitôt et chercha après sa chemise, qui était à l’autre bout de la pièce. Posant un regard furtif sur la belle brune, qui était couchée sur le lit, il sourit. « Qu’elle est mignonne quand elle boude. » Lâcha-t-il sur un ton ironique. Et en deux en trois mouvements, elle descendit de son lit pour attraper sa chemise et l’enfiler. Son regard s’obscurcit. Elle se posta près de la porte de sa chambre et ne le quitta pas des yeux. « Franchement, j'adore cette chemise. Tu mets quoi comme parfum ? Armani ? Dior ? Axe ? » Tenté de lâcher une connerie comme : Odeur corporel. Il se mordit la lèvre inférieure et se retint. Le blond s’approcha doucement d’elle, pas à pas. Il ne la quittait évidemment pas du regard et le soutenait. Il laissa quelques secondes s’écouler avant de daigner lui répondre quelque chose de correct. « Eau sauvage de Dior. Tu devrais connaître. » Il avait d’avantage appuyé sur le mot sauvage, qui résumait assez bien leur relation finalement.

« Tu peux rester, tu sais. Ma mère vient juste de partir. » Attentif au bruit qu’ils pouvaient tous deux entendre de sa chambre, le ronronnement d’un moteur de voiture semblait si proche et s’éloignait. Il reporta son attention sur elle et esquissa un fin sourire malicieux qui voulait en dire long. Se posant à quelques centimètres d’elle, il ne quitta pas son regard du sien et en profita pour faire glisser l’une de ses mains sur sa cuisse. Il rapprocha ses lèvres des siennes, qu’il fit glisser le long de son cou, en y déposant un baiser. Il remonta ses lèvres jusqu’aux siennes et l’embrassa une nouvelle fois. « T'as jamais rêvé de te balader à poil dans une grande maison comme celle-ci ? » Non. Il n’avait jamais rêvé de ça. À vrai dire, il habitait dans un appartement, dans lequel il passait la plupart de son temps. Flemmard comme il l’était, il ne pensait pas à ce genre de choses. Remontant d’avantage sa main vers la partie intime de la jolie brune, il s’éloigna d’elle et sortit dans le couloir. Il l’observa pendant plusieurs minutes. « Ouais. J’ai toujours rêvé de visiter ta salle de bain, tiens. » Fit-il sur un ton amusé. « Tout seul. Je ne vais pas coller mon pénis à ton cul, pendant qu’il sera en érection, alors que ça sera à cause des autres filles auxquelles je vais penser. » Siméon lui fit un clin d’œil.

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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyLun 23 Juil - 22:08

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Ne nous le cachons pas, il n'y avait pas que du sexe, entre eux. Il y avait autre chose. Un truc qui faisait qu'ils étaient marrant à voir, qu'on aurait pu croire qu'ils étaient un couple, alors que non, pas du tout. Si Siméon se retrouvait un jour en couple, ce serait avec tout le monde, sauf Teddy. Ils n'étaient pas fait pour être ensemble, pour se dire des mots doux, se dire qu'ils s'aimaient. Non, ça, ça n'arriverait jamais. A moins qu'ils soient complètement torchés et au pays des Bisounours. Non, Teddy ne s’imaginait vraiment pas avec Siméon et même si elle avait tendance à jalouser le fait qu'il se vante de se taper d'autres nana, elle l'aimait bien, ça n'allait pas plus loin. Ce n'était pas de l'amour, juste une sorte d'affection. Pourtant, il fallait bien avouer que la jeune fille ne résistait jamais bien longtemps au charme du blondinet. Comme tout les hommes, il avait quelque chose qui était unique chez lui, quelque chose qui faisait craquer l'adolescente. Il fallait aussi avouer qu'il avait réussi à pimenter sa vie. Il se fichait qu'elle soit mineure, quand bien même, elle allait avoir dix-huit ans dans quelque mois. Faire tout ça en cachette, c'est ce qu'aimait Teddy. Avec Siméon. Elle savait qu'un jour, tôt ou tard, ils devront arrêter, parce qu'il finirait bien par trouver quelqu'un, parce qu'il n'y aurait plus cette passion corporelle qui les unissaient. Tout se termine, tôt ou tard. Qu'on le veuille ou non. Rien n'est infini.

Elle lui fit une remarque qui pouvait laisser penser qu'elle était jalouse mais ce n'était pas le cas. Pas vraiment. Il pouvait coucher avec d'autres filles, à vrai dire, c'était même recommandé. Lorsqu'on couchait avec une seule et même personne, on finissait soit, par se lasser, soit par s'attacher plus qu'il ne le fallait. Siméon avait surement un nombre incalculable de plan cul, contrairement à Teddy. Elle devait en avoir deux ou trois, dont Siméon. C'était mince, mais ça lui suffisait. Et oui, la jeune fille n'était pas la marie-couche-toi-là qu'on pensait. Ouh, mythe rompu. Face à la remarque du beau blond, elle leva les yeux au ciel. « Et moi j'irais voir ton frère. » Son frère. Sean. Ils étaient dans la même classe. Au début, elle ne le savait pas, elle ne l'avait même presque jamais vu, jusqu'au jour où elle a entendu son nom de famille et fait le rapprochement avec son plan cul quotidien. Siméon n'était surement pas au courant qu'ils se connaissaient -si on pouvait dire ça- voir même, qu'ils partageait la même paillasse en classe. Elle attendait une réaction, pour voir ce qui lui passait par la tête. Peut-être s'imaginerait-il des choses. A moins qu'il sache que son frère n'était pas vraiment un coureur de jupon. Pourtant, il était au goût de Teddy et malgré son âge, il était plutôt mature. Extraordinaire. Elle aurait pu coucher avec, mais ce n'était pas vraiment ce qu'elle voulait. Il avait l'air si .. fragile que ça la touchait presque. C'était le contraire exact de son frère. Altruiste, timide, réservé, attentif, observateur. C'était à se demander s'ils étaient vraiment frères. Teddy sourit à cette pensée. Sans savoir pourquoi. Elle était fille unique, elle ne savait pas ce que c'était d'être frères et sœurs. Et même si elle en mourrait d'envie, elle n'avait jamais osé demander à ses parents de lui donner une sœur. Pour elle, une sœur aurait été parfaite. Elle aurait pu la coiffer, la maquiller, l'habiller, lui donner des conseils sur les garçons, la protéger des abrutis. Elle aurait pu se rendre utile à quelqu'un qu'elle aime. Mais ça, ce n'était pas le cas. Elle n'était utile qu'à se faire baiser par ceux qui le voulaient bien, que ce soit sexuel ou non, d'ailleurs.

Elle boudait. Elle ne voulait pas qu'il parte, elle se sentait en sécurité quand il était là, et elle aimait ça. Puis, surtout, elle aimait admirer son corps parfait. « Je vais plus rester mignonne longtemps, tu vas voir. » Teddy tentait d'être menaçante mais ça ne marchait pas vraiment, surtout avec Siméon. Il savait très bien qu'elle faisait la comédie. La question du parfum était une technique pour s'aventurer sur le chemin des détails personnels, comme la couleur préférée et tout ça. C'était facile d'avoir les réponses qu'on désirait quand on savait s'y prendre. La chemise était dix fois trop large pour elle mais ça la rendait incroyablement désirable. Comment ne pas l'être. La chemise ouverte laissait l'esprit masculin s'imaginer ce qu'il se cachait en dessous. On voyait une partie de ses seins, le bas de la chemise cachant son entrejambe. C'était facile d'être désirable et encore plus quand on le savait. Elle remarqua l'intonation qu'il avait pris lorsqu'il avait prononcé le mot sauvage. C'était le mot parfait pour leur relation, effectivement. « Tu m'excuseras de ne pas renifler toutes tes chemises. » Elle lui sourit. Le bruit du moteur s'éloigna et une lueur malicieuse passa dans les prunelles de Siméon, accompagnant son sourire malicieux. Il s'approcha doucement de la jolie brune, plongeant son regard dans le sien, Teddy sentit doucement la main chaude du blond se glisser sur sa cuisse ce qui la fit frissonner. Suivant les courbes de son visage, les lèvres de l'artiste se posèrent dans le coup de la jeune fille, la faisant frissonner de plus belle. Il savait exactement ce qu'il faisait. Un baiser de plus. Puis, sa main remonta doucement vers l'entrejambe de l'adolescente, avant de s'éloigner en lui souriant, lui intimant qu'il avait toujours rêvé de visiter sa salle de bain. Seul. Néanmoins, elle le suivit jusque dans la salle de bain, où elle se débarrassa de sa chemise. « Je voudrais pas que tu te brûles, j'ai un robinet spécial. » La pire excuse qu'elle n'est jamais sortie. Puis, sans savoir pourquoi, elle se sentit molle. Comme si son énergie habituelle l'avait quitté. Son visage perdu de sa clarté, ses traits se durcirent et elle put sentir des larmes couler sur ses joues. Putain.

FLASH-BACK.


« Votre fille est atteinte de ce qu'on appelle un trouble maniaco-dépressif. Mais ce n'est pas tout. » ; « Trouble quoi ? C'est quoi ça ? » Alors âgée de quinze ans, la jeune fille observait ses parents qui parlaient à son nouveau psychiatre. Le psychologue, ça ne marchait pas, alors, ils avaient décidés de la faire suivre par un professionnel qui pouvait prendre des mesures importantes pour calmer leur fille qui depuis quelques temps, souffrait d'un étrange mal-être. La psychiatre se racla la gorge. « C'est une maladie qui peut toucher les adolescent comme les adultes, même si dans le cas de votre fille, atteinte d'un trouble bipolaire de catégorie I. Ce.. ce trouble peut-être soigné, avec des médicaments. Votre fille peut se retrouver heureuse à un moment et se sentir depressive la minute d'après. Parfois, les cas sont plus graves. Recherche de sensation forte, dépendance affective, irritabilité, hypersexualité, trouble de l'appétit, du sommeil. Il peut aussi arriver qu'il y ait des crises maniaques ou des pertes de conscience. Parfois, elle pourrait vous dire qu'elle vous aime et vous frapper juste après en vous insultant.. » Teddy écoutait attentivement. Bipolaire. Folle. Ne voulant pas en entendre plus, elle sortit de la pièce, claquant la porte.

FIN DU FLASH-BACK.

« Prend-moi dans tes bras, s'il te plaît. S'il te plaît, Siméon.. » Elle se haïssait. De lui faire subir ça. C'était la première fois. La première fois qu'elle était prise d'une crise devant quelqu'un d'autre que ses parents. Le blondinet était au courant de son hypersexualité mais surement pas de son trouble bipolaire. « Je suis désolée. » Puis, elle se tût. Tout ça, c'était beaucoup trop. Elle aurait préféré que ce soit quelqu'un d'autre. Siméon n'avait pas à voir ça, il n'avait en aucun cas le droit d'assister à cette crise. Qu'allait-il penser ? Qu'elle jouait ? Non. Malheureusement, non. Ses parents n'avaient jamais accepté l'ordonnance du psychiatre pour Teddy. Ils ne voulaient pas voir leur fille de quinze ans bourrés de médicaments. Ils s'étaient dis qu'elle supporterait, que cela passerait. L'égoïsme à l'état pur. Ils ne voulaient tout simplement pas payer. Pour le moment sexy sous la douche, on repassera. « Je t'aime, bien. Je t'aime bien.. »

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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 24 Juil - 1:01

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Le sexe ne représentait finalement pas grand-chose pour lui. Il ne s’évertuait pas à faire comme ces débiles, qui attendaient de se faire dépuceler le jour de leur noce de mariage. Il trouvait cette pensée stupide contenu du fait que c’était un besoin. Quelque chose d’incontrôlable. Les pulsions venaient et allaient comme ça. Il ignorait comment ces tordus faisaient pour se priver de ça et tenir aussi longtemps. Ils attendaient la bonne personne. Mais ils ignoraient que la bonne personne était la première meuf à s’amener vers eux. Ou le premier con. À voir avec les tendances de chacun. La relation de Teddy et Siméon était rythmée par des cadences infernales. Par du sexe, qui était plus présent que jamais. Ils s’étaient également liés d’amitié. Une amitié spéciale, qui était toujours bel et bien présente malgré ce qu’on pourrait croire. Ca n’était pas que des baisades quotidiennes, enchaînées les unes après les autres. Ils ne se sautaient pas toujours dessus lorsqu’ils croisaient le regard de l’autre. Parfois, il suffisait d’un simple sourire. Ils se regardaient, se souriaient et c’était suffisant. Les choses simples étaient les meilleures choses à savourer. Si elle le faisait craquer avec son air angélique et les manies qu’elle avait, Teddy restait juste une amie.

Ils avaient l’habitude de se balancer des remarques cinglantes à la tronche pour admirer les réactions de l’un ou de l’autre. Il fallait avouer que ça partait dans tous les sens. En rigolade. En crise. En je-m’-en-fous-va-te-faire-prendre. Fréquent. Alors qu’ils étaient partis sur le fait qu’il pouvait encore baiser toutes les filles qu’il désirait, il avait scrupuleusement ironisé le tout et admiré le résultat. Rien de très surprenant. C’était ça qu’il aimait chez Teddy. Il avait bon dire ce qu’il voulait, il n’allait pas lui piquer une crise de jalousie. Il n’y avait pas de prise de tête inutile. « Et moi j'irais voir ton frère. » Siméon vînt poser son regard amusé sur elle comme si ce qu’elle venait de dire était digne des plus grandes blagues qu’il puisse exister. Sérieusement ? Sean ? Son frère ? Parce qu’elle le connaissait en plus. En même temps, ils allaient au même lycée alors. Rien d’étonnant. Mais il connaissait assez son frère pour savoir qu’il ne se passerait strictement rien entre eux. Trop coincé du bulbe. « Si tu veux, bébé. » Lâcha-t-il sans véritablement sans soucier. Il avait pris un air détaché qui montrait clairement qu’il n’en avait rien à faire de ce qu’elle pouvait éventuellement faire avec son propre frère.

Sean avait toujours été purement l’antipode de Siméon. Dans tout et pour tout. Ils étaient différents par leurs couleurs de cheveux, leurs caractères bien différenciés, leurs manières d’être, de parler, de se comporter avec les gens en général. L’un était sociable, gentil, extraverti et l’autre était réservé, froid, distant. Ça avait toujours été comme ça et ça le serait toujours. Sean et Siméon s’entendaient d’ailleurs à merveille grâce à ces nombreuses différences. Et elle boudait. Ou du moins faisait mine de bouder. « Je vais plus rester mignonne longtemps, tu vas voir. » Esquissant un demi-sourire ravageur en la regardant, il ne voyait pas comment elle pourrait faire pour ne plus l’être. Avec ses faux airs menaçants, elle l’amusait plus qu’autre chose. Il avait envie de rire mais se retînt instinctivement comme pour accentuer l’effet de l’être terrifié qu’il était à l’instant. Ou pas. « T’aurais bon faire ce que tu veux, Teddy, j’aurais toujours une putain d’envie de t’embrasser. » Rétorqua-t-il spontanément. Il n’avait pas vraiment réfléchi. C’était sorti tout seul. Il ne comptait pas se rattraper avec une remarque stupide dans le genre : Je rigolais. Non. Il ne pensait vraiment.

« Tu m'excuseras de ne pas renifler toutes tes chemises. » Relevant les yeux, il la laissa dire. Encore heureux qu’elle ne se comportait pas comme une groupie totalement accroc. Il l’aurait vite trouvée bizarre et aurait arrêté de la voir pour le coup. Mais Teddy est plus que ça. Plus maligne. Plus joueuse. Plus tendancieuse aussi. « Sait-on jamais que t’aurais rejoint mon fan club de groupies. » Siméon s’approcha d’elle pour lui donner quelques secondes de pur bonheur, avant de s’en détacher et de se diriger seul vers la salle de bain. Évidemment, il se doutait bien qu’elle n’allait pas le laisser aller prendre une douche tout seul. C’était même très facile à deviner. Mais c’était aussi pour les réactions naturelles de la jolie lycéenne qu’il l’appréciait. « Je voudrais pas que tu te brûles, j'ai un robinet spécial. » Elle venait toujours juste de se débarrasser de sa chemise. Elle avait glissé le long de son corps pour qu’il puisse y découvrir de nouveau ses courbes somptueuses. Il s’en délecta à proprement parlé. Elle était tellement belle. Pire que ça : Sexy. Mais elle le savait déjà. Il se rapprocha doucement de la brune. « Mais je brûle déjà de l’intérieur. » Dit-il de façon innocente. Parfaitement innocente.

D’un coup, la lycéenne pétillante qu’il avait l’habitude de voir s’était effacée. Teddy se mit à changer et il put le constater uniquement en voyant son visage. Elle semblait si différente qu’il n’aurait pas paru pour la reconnaître autrement. Que se passait-il ? Il n’en savait rien. Elle pleurait. « Prend-moi dans tes bras, s'il te plaît. S'il te plaît, Siméon.. » Fronçant les sourcils, il continuait de la regarder en se posant des questions. Jouait-elle la comédie ? Testait-elle une nouvelle manière de l’approcher pour mieux lui sauter dessus ? Il n’en savait strictement rien. Ce ne fût que quelques instants plus tard qu’il se décida enfin à réduire la distance qu’il y avait entre eux pour la prendre dans ses bras. Il fit en sorte de coller son corps au sien comme si ça pouvait lui apporter le moindre réconfort. « Je suis désolée. » Siméon lui caressa doucement ses longs cheveux bruns et regardait devant lui, en se demandant ce qu’il pouvait bien se passer pour qu’elle ait changé de la sorte. « Qu’est-ce qu’il se passe, Teddy ? » Il n’était pas curieux en règle générale mais ce comportement l’intriguait au plus haut point. Il avait besoin de savoir. C’était quoi encore cette connerie ? « Je t'aime, bien. Je t'aime bien.. » Restant bouche-bée par rapport à sa remarque, il se contenta de se taire et de la laisser passer. Sans rien dire. C’était la première fois qu’il l’entendait dire une niaiserie pareille même si ça sonnait étrangement vrai pour le coup. Attrapant sa chemise, il l’attira en dehors de la salle de bain. « Si on allait se manger un truc ou boire un coup, hein ? »


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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 31 Juil - 21:35

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Bien que la famille de Teddy soit chrétienne et pratiquante, la jeune fille n'avait jamais aspiré à suivre le chemin de ses parents. C'est à dire ; l'abstinence jusqu'à son mariage. Pourquoi ? En premier lieu, elle ne savait pas si un jour, un pauvre fou serait capable de la supporter et de la supporter assez pour l'épouser et finir sa vie avec elle. En second lieu, avec la société dans laquelle elle vivait, le sexe était plus que mis en avant. Que ce soit par les médias, les gens qui nous entourent ou encore, notre nature. Certes, il y avait encore des gens assez fous pour suivre ces règles à la lettre, mais qu'est-ce que cela leur apportait ? Ils avaient peur d'aller en Enfer ? Mais voyons, Dieu peut absoudre les péchés, pour ainsi, donner accès au Paradis. C'est ce que la mère de la jeune fille ne cessait de dire. Elle savait pertinemment que si sa mère apprenait qu'elle avait des relations sexuelles avant le mariage, elle la truciderait. Surtout si elle savait que la plupart de ces relations sexuelles avaient lieu avec des personnes majeures. Son père traînerait en justice tout ceux qui avait osés toucher à sa petite fille mineure ou même ceux qui avait osés la regarder d'une façon qui signifiait beaucoup. Ses parents avaient toujours été excessifs. Pourtant, ils ne s'occupait pas d'elle. Ou très peu. Peut-être que lorsqu'elle aurait dix-huit ans, elle leur présenterait un de ses plan cul, en disant que c'était son petit-ami, pour éviter la casse. Peut-être. Ted ne s'était jamais imaginé présenté un homme à ses parents pour la simple et bonne raison qu'elle restait dans l'idée que personne ne voudrait sortir avec elle. A cause de sa façon d'être, à cause de sa maladie sexuelle, à cause de sa maladie mentale. Qui voudrait d'une hypersexuelle et d'une fille souffrant d'un trouble bipolaire, maniaco-dépressif. Qui supporterait ce genre de comportement ? Personne. Sauf un pauvre fou qui serait vraiment accro à ce petit bout de femme.

Ils s'amusaient. Toujours. Que ce soit sexuel ou non. Il y avait plein de petit jeux entre eux, pour se tester, pour s'emmerder. Siméon adorait y jouer. Teddy aussi. C'était pour ça qu'ils s'entendaient si bien. Au début, l'un des deux provoquait l'autre. L'autre réagissait soit de manière exagérée, soit, il s'en fichait. Même si la dernière option était rare. Après la réaction exagérée, il y avait des insultes qui fusaient de tout les côtés. Après, ils s'envoyaient chier. Ensuite, l'un des deux faisait mine de partir. Et l'autre le rattrapait. Et tout était de nouveau normal. C'était comme Allie et Noah dans N'oublie Jamais, sauf que là, Siméon et Teddy n'étaient pas en couple. Encore heureux. Ce serait surement pire. La jeune fille eut la bonne idée de parler de Sean. Le frère de Siméon. Et oui, elle le connaissait. Elle guetta sa réaction, mais il ne fit rien transparaître. Comme s'il s'en fichait. Peut-être qu'il s'en ficherait moins si Teddy embrassait Sean à pleine bouche devant tout le monde, devant lui. Elle eut un sourire amusé face à cette pensée. « Si tu veux, bébé. » Il dis ça d'une manière indifférente. Lui souriant, elle haussa les épaules. « J'espérais que tu dises ça. » Elle prit son téléphone et fis mine d'envoyer un message. Comme si elle allait parler à Sean par message. Comme si elle allait lui donner rendez-vous pour une partie de jambes en l'air. Malgré le fait qu'il soit très à son goût et que son côté réservé produisait une sensation nouvelle en elle, jamais elle n'irait coucher avec Sean. Elle aurait l'impression de trahir Siméon. C'était bête mais Teddy détestait coucher avec deux frères. C'était comme cette fichue histoire de vampire et de loup garou où l'humaine embrassait les deux, tiraillée par un choix qu'elle devait faire. Ici, Teddy n'avait aucun choix à faire. A vrai dire, elle ne savait pas pourquoi elle pensait à quelque chose d'aussi stupide.

Teddy était de nature boudeuse, ou elle était de nature à faire semblant de bouder. Tout le monde disait qu'elle était mignonne quand elle boudait. Enfin, Siméon et sa mère le disait. Son père, lui, disait qu'elle ressemblait à un bébé fripé. Sympathique. Il avait toujours été comme ça, avec elle. Elle tenta d'être menaçante, mais elle savait que ça ne marchait pas. Il lui fit un sourire en la regardant, face à sa remarque. Siméon était assez doué pour cacher ses émotions, mais il lui arrivait de laisser échapper beaucoup de choses qu'il aurait préféré garder pour lui. Parfois, il vaut mieux que certaines personnes ignorent la vérité. Soit qu'elle peut être blessante ou qu'elle peut donner des espoirs. C'est triste à dire mais parfois le mensonge ou le silence vaut mieux que la vérité. « T’aurais bon faire ce que tu veux, Teddy, j’aurais toujours une putain d’envie de t’embrasser. » Il y eut un silence. La concernée le dévisagea. Un sourire vit le jour sur les lèvres de la jeune fille, secouant négativement la tête, elle essayait de comprendre ce que cela voulait vraiment dire. Toujours ? Comptait-il rester toujours ? Beaucoup de questions traversèrent son esprit, toutes aussi tordues les unes que les autres. Elle finit par hausser les épaules. « Tu peux pas te passer de mes lèvres. C'est compréhensible. »

Un fan club ? Pour Siméon ? Teddy éclata de rire. C'était stupide. En fait, c'était impossible. Un fan club parce qu'il couchait avec des filles. N'importe quoi. Son fou rire dura presque deux minutes. Puis, elle se calma. « Toi ? Un fan club ? T'es pas le seul à vendre du rêve au nanas du coin, tu sais. » Il y en avait plein. Elle sortit une excuse pour l'accompagner dans la salle de bain. Enfin, elle n'avait pas besoin de cette excuse pour le suivre. Après tout, elle était chez elle. Dans sa salle de bain personnelle. La jeune fille laissa tomba la chemise le long de son corps. La scène sortait tout droit d'un film érotique, bien qu'elle n'est pas l'âge pour faire ce genre de truc, en théorie. Sauf que Teddy n'aimait pas la théorie. Elle vit le regard que lui lança Siméon. La vue qu'elle lui offrait ne le laissait pas indifférent, bien qu'il y ait déjà eu le droit à plusieurs reprises. On ne se lassait pas d'un corps. Jamais. On le redécouvrait chaque jour. Sous un nouveau jour. Avec de nouvelles choses à faire. C'était la seule chose sur cette terre dont on se lassait rarement. Dont on faisait rarement une indigestion. On pouvait toujours lui trouver quelque chose de neuf. Surtout quand un corps était jeune, frais, entretenu. Beau. C'était pareil avec Siméon. Teddy ne se lassait pas de voir son corps. Elle pourrait admirer son visage, son torse et son corps en entier pendant des heures, sans jamais penser à aller admirer un autre corps. « Mais je brûle déjà de l'intérieur. » Un sourire de plus vit le jour sur le visage de la brunette. « Ce serait dommage de ne pas profiter de toi, chaud lapin. »

Bien que le jeune homme soit au courant pour l'hypersexualité de la lycéenne, il n'était en aucun cas au courant pour son trouble bipolaire. En fait, seuls ses parents l'étaient. Même sa meilleure amie ne savait. Pas même sa chienne. Pourtant, elle disait tout à sa meilleure amie et sa chienne. Intérieurement, il y avait la Teddy heureuse qui se battait contre la Teddy déprimée qui venait tout juste de faire surface. C'était toujours un combat intérieur. A l'extérieur, il n'y avait que la dureté de son visage qui indiquait qu'elle allait mal, mais rien d'autre. Il lui arrivait de pleurer. Et ce fut le cas. Tandis que son corps tentait de ne pas défaillir, son esprit lui, ne cessait de déblatérer des paroles mauvaises et négatives, qui lui indiquait que sa vie était ratée alors qu'elle venait tout juste de commencer. Qu'elle était une ratée. Jamais tu ne réussiras. Tu finiras seule. Personne ne t'aime. Ils sont là seulement pour ton corps. C'était ce qu'elle entendait, chaque fois qu'elle faisait une crise. Chaque fois que son humeur changeait radicalement. Tes parents ne font même pas attention à toi. Et lui, lui, il partira quand il trouvera mieux, quand il trouvera que tu n'es plus assez fraîche. Fermant les yeux, elle s'excusa auprès de Siméon. Elle passait pour une folle auprès de lui. Elle savait qu'après cet incident, il ne la verrait plus de la même manière. Il la verrait fragile. Au bout de cinq minutes, elle redevint elle-même. Son côté obscur -appelons-le ainsi- avait disparut. Il s'était une fois de plus replié dans un coin de sa tête. Jusqu'à la prochaine fois. « Je suis folle. Aliénée. Carrément barge. C'est toi qui me rend folle, en fait. » Elle se pensait folle. Plus que folle. Et elle le disait à Siméon sur un ton de plaisanterie bien qu'elle aurait préférer que ce soit vraiment une blague. Et elle fit une connerie. Lui avouer qu'elle l'aimait bien. Lorsqu'elle avait dis ça, c'était à ce moment-là que son côté obscur -de la force- avait disparut. Comme s'il n'attendait qu'une chose ; qu'elle avoue qu'elle avait de l'affection pour Siméon. Saleté de cerveau. Puis, il la fit sortir de la salle de bain. « Pourquoi pas, mais après, on retourna prendre une douche torride ? » Teddy se doutait que s'était perturbant. Il avait de la chance, en quelque sorte. Les crises pouvaient durer des heures, voir des jours. Mais là, ce n'était qu'une crise minime et passagère. Faisant la moue, elle espérait que le beau blondinet ne lui accorde pas de traitement de faveur ou quelque chose comme ça. « Oh, et .. oublie ce qui vient de se passer. » Plus facile à dire qu'à faire.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMer 1 Aoû - 13:41

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Il lui arrivait de se demander ce qui l’avait fait craquer en la voyant pour la première fois. Était-ce son regard pétillant de malice ? Était-ce son sourire évocateur ? Ou bien sa façon d’être ? Il n’aurait su le dire. Tout le faisait craquer chez elle. Même quand elle râlait, qu’elle le provoquait ou qu’elle en profitait pour tester la moindre de ses réactions. Teddy était tout simplement elle-même. C’était ça qui lui plaisait. Combien de personnes faisait semblant d’être quelqu’un d’autre pour plaire ? Il n’aurait su le dire. Mais ils n’avaient pas besoin de se faire passer pour quelqu’un d’autre. Ils étaient déjà enclin dans une relation simple, qui leurs procurait uniquement du plaisir. Il n’y avait pas de prises de tête. Pas de disputes à cause de conneries. Pas de crises de jalousie ou de possessivité inutiles. Ils s’entendaient bien. Ils profitaient l’un de l’autre lorsqu’ils en avaient envie. Pourquoi chercher à tout compliqué ? Peut-être parce que la nature humaine est faite de la sorte. Mais pour l’instant, tout se passait bien. Il n’était pas encore temps de se poser des questions futiles, qui allaient le tirailler s’il se mettait à y penser.
Teddy était plus mature que la plupart des filles de son âge. C’était peut-être ça qu’il appréciait chez elle. C’était peut-être pour ça qu’il s’était laissé tenter par elle aussi facilement. Elle était différente. Il avait découvert son hypersexualité. Maintenant, ils s’amusaient à jouer des petits jeux, qui les poussaient à bout. Chacun guettait la réaction de l’autre. Chacun espérait pouvoir déchiffrer ce que voulait dire telle ou telle expression. Qu’est-ce que ça pouvait bien signifier dans leur relation ? Ils s’étaient lancés sur un terrain glissant à parler des conquêtes potentielles de l’un ou l’autre. Toute la conversation avait dérivé sur son petit frère. Sean. Sean qui était son parfait antipode. Sean ou le parfait petit garçon studieux. Il adorait son frère. Plus que tout. Ils s’entendaient à merveille tous les deux. Alors si elle voulait se le faire, il n’allait pas l’en empêcher. C’était son choix. Pas le sien. Elle était libre de tout faire, et ce, avec qui elle voulait. Il faisait bien pareil de son côté. Elle sourit et haussa les épaules. « J'espérais que tu dises ça. » Alors qu’elle prenait son portable, il la regardait commencer à tapoter sur les touches de son clavier miniature. Lui arrachant un sourire, il se leva et se dirigea vers elle. Il avait longuement hésite entre agir de la sorte ou user de sarcasmes. Mais il usait beaucoup trop souvent de la deuxième situation. Siméon lui retira son portable des mains et le balança sur son lit. « Tu lui annonceras la bonne nouvelle après. » Lâcha-t-il avant de l’embrasser avec passion.

Il l’avait observée avec son air boudeur au visage. Elle avait gardé un air enfantin, doux, mignon. Un peu comme si elle restait malgré tout une petite fille. Le blond avait une simple envie de la taquiner dans ces moments-là. Alors elle prenait un air menaçant, qui le faisait d’autant plus rire. Lâchant sa remarque, il la regarda. Un lapse de temps resta silencieux entre eux. Elle le dévisageait comme s’il venait de dire une connerie. C’était peut-être le cas d’ailleurs. Elle finit par sourire en secouant négativement la tête. Il en esquissa un à son tour. « Tu peux pas te passer de mes lèvres. C'est compréhensible. » Dit-elle en haussant les épaules. Peut-être. Ou pas. Il y arrivait très bien lorsqu’elle n’était pas dans les parages. Il pouvait y arriver s’il le désirait vraiment. Mais il n’en avait aucune envie. Il ne voulait pas résister. « Peut-être. Quoi que je pourrais très bien m’en passer si je le voulais vraiment. » Rétorqua-t-il avec un air détaché. Son regard restait planté dans le sien. C’était bien facile à dire et sûrement plus difficile à faire qu’il ne le pensait.

« Toi ? Un fan club ? T'es pas le seul à vendre du rêve aux nanas du coin, tu sais. » Elle se mit à rire. Siméon la regardait un bref instant avec un air tout à fait sérieux. Il arqua un sourcil et sourit. Il la prenait pour une folle parfois. Comme à l’instant. Il finit par hausser les épaules et passa outre sa remarque. Il préférait la laisser penser ce qu’elle voulait après tout. Combien de filles n’en redemandaient pas après avoir couchés avec lui ? La plupart le faisait. Il n’en gardait qu’une partie pour s’amuser de nouveau à l’occasion. « T’attends quoi pour aller voir ailleurs alors ? » Un soupçon de provocation s’était fait entendre dans le ton de sa voix. Il l’interrogeait du regard. Il attendait une réponse. Puis il finit par se détourner d’elle. « Ce serait dommage de ne pas profiter de toi, chaud lapin. » Il sourit sans même relever sa remarque. Ça serait dommage en effet.

L’instant d’après, ils se retrouvaient dans la salle de bain. Teddy s’était mise à pleurer. Elle semblait avoir changé. Il ne reconnaissait pas la jolie brune qu’il voyait d’habitude. Elle n’avait plus ces yeux pétillants et ce sourire divin. Non. Elle avait littéralement changé. Elle s’était mise à déblatérer des trucs, qui avaient l’air plus sérieux qu’à la normale. Elle l’aimait bien. Il l’avait alors prise dans ses bras et l’avait serré contre lui. Il ne s’était pas plus posé de questions. Il savait que quelque chose n’allait pas. Si elle voulait lui en parler, elle le ferait. Ou il la pousserait peut-être à le faire si ça le démangeait beaucoup trop. La jolie brune redevint elle-même quelques minutes plus tard. Elle avait eu une crise passagère en quelque sorte. « Je suis folle. Aliénée. Carrément barge. C'est toi qui me rend folle, en fait. » Arquant un sourcil, il la regarda avec cet air amusé. Il la rendait folle et elle l’aimait bien. Que de révélations. « Je savais déjà que t’étais folle de moi. » Il lâcha un léger rire et déposa un baiser sur sa joue. Tout ce qu’il venait de se passer le troublait. Il ne savait pas quoi en penser. Depuis quand se mettait-elle à avoir des passes comme celle-ci et qu’elle lui avouait qu’elle l’aimait bien ? C’était étrange. Plaisant mais étrange quand même. Il lui proposa d’aller boire quelque chose ou manger un bout. « Pourquoi pas, mais après, on retournera prendre une douche torride ? » Il posa un regard mi-amusé, mi-sérieux sur elle. Non. Probablement pas. Il se contenta de lui prendre la main et de la tirer vers la cuisine. « Si t’es sage... » Répondit-il. Après ce qu’elle venait de dire et faire, ça changeait un peu tout. Ca bouleversait les habitudes. « Oh, et... Oublie ce qui vient de se passer. » Plus facile à dire qu’à faire. Une fois de plus. Il se retourna alors vers elle. « Oublier quoi ? Que tu m’aimes bien ? » Il la taquinait évidemment. Comme souvent.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyVen 3 Aoû - 0:14

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

JANUARY, 2007. △ Assise sur le carrelage froid de la salle de bain, la jeune fille âgée de douze ans sentait les larmes coulées, elles ruisselaient sur ses lèvres, laissant ainsi un goût salé dans sa bouche. Sa mère ne tarda pas à la voir et posa à côté d'elle. « Qu'est-ce qu'il se passe ma chérie ? » D'un revers de la main, elle essuya ses joues, tout en reniflant. Le regard baissé, elle ne se confiait que très rarement à sa mère. Cette dernière pris son menton entre ses doigts et fit relever le visage de sa fille, lui caressant ensuite le visage. Teddy hésita. Elle regardait sa mère qui attendait une réponse, elle semblait attristée, inquiète. « Est-ce que je vous gâche la vie à toi et papa ? » Plouf. Sa mère resta figée pendant quelque secondes et finit par se reprendre. Elle prit sa fille dans ses bras. La chaleur de ses bras eut le don de réconforter la jeune fille, mais aussi de la rassurer. « Bien-sûr que non ma chérie. Dis pas de bêtises ! Qui pourrait être malheureux alors qu'il t'as dans sa vie ? » Un bisou sur le front. A douze ans seulement, la jeune fille en venait à se demander si elle ne rendait pas les gens malheureux. Par son attitude. Sa façon d'être. « Celui qui te dira le contraire est un idiot. » ; « Tu crois que quelqu'un voudra bien de moi ? » La mère ne répondit pas. Ne sachant pas quoi dire face à tant de négativité de la part de sa fille. Pourtant, elle était suivie. C'était un nouveau problème que son psychologue avait déterré. Elle aurait mieux fait de le laisser enfoui, bien au chaud, six pieds sous terre. Teddy avait déjà assez de problème pour son âge. La thérapie ne fonctionnait pas. En fait, rien ne fonctionnait avec elle. A part l'affection et l'amour. C'est tout ce qu'elle voulait. Tout ce qu'elle demandait. Et personne pour lui accorder cela.

Depuis ce jour, l'adolescente s'est mis en tête que jamais elle ne rendrait quelqu'un heureux. Comment le pourrait-elle ? Hypersexuelle, bipolaire, violée, chiante, dominante, impulsive, têtue. Qui voudrait de cela ? Oh oui, il y aurait toujours des hommes pour désirer son corps, mais était-ce suffisant à ses yeux ? Non. Elle n'avait eu que deux petits-amis dans sa vie. Et elle n'était pas sûre qu'ils l'ai aimé. En fait, elle en était presque certaine. Il était vrai qu'elle n'avait pas cherché à se contrôler, ou même à être moins embêtante, moins têtue. Pourtant, pourquoi changerait-elle qui elle étais ? Quand on aime vraiment quelqu'un, on le prend en entier. Qualité, défaut, problèmes. Tout. On ne prend pas qu'une seule partie pour ensuite essayer de conformer l'autre partie à ce que l'on désirerait. Être faux. Être un mouton. Être soumis. Être ce que veulent les autres. Quedal. Teddy ne changera pas. Elle se fichait de finir seule, au moins, elle restera à jamais elle-même. Naturelle. Authentique. Teddy, quoi. Et en présence de Siméon, c'était le cas. Elle n'avait pas à cacher son hypersexualité. Qui elle était vraiment. Il l'appréciait telle qu'elle était. Il la prenait -au sens littéral du terme- comme elle était. Pas de prise de tête, pas de problèmes. Avec lui, elle se sentait bien. En sécurité. Elle sentait qu'il l'appréciait, même s'il ne cessait de vouloir s'entêter à prouver qu'il se fichait de sa gueule. Oui, il savait cacher ses émotions, mais parfois, certaines passent au travers du masque. Pour le bonheur ou le malheur des autres. Pour Teddy, c'était agréable. Ça le réconfortait, en quelque sorte. Elle savait que quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, il l'aimait bien. Il tenait à elle. Vraiment. Pour longtemps.

Elle n'eut le temps de simuler l'envoi du message, que Siméon se jeta sur elle, lui arrachant le téléphone pour lui donner un baiser empli de passion. C'était ces baisers que Teddy appréciait. C'était plus que démonstratif. C'était à travers ses actes que les émotions du blondinet filtrait. Elle prolongea le baiser. En fait, elle ne voulait plus lâcher ses lèvres. Non. Elles étaient douces. Et incroyablement délicieuses. Elle aurait pu les manger. Finalement, le baiser s'interrompit. A bout de souffle. « Tu vas faire ça à chaque fois que je vais écrire un texto à quelqu'un d'autre que toi ? » Elle afficha un sourire malicieux et ne lui laissa pas le temps de répondre, s'emparant à nouveau de ses lèvres. Elle adorait ça. Ils adoraient ça. S'embrasser. Se caresser. Se coller. S'adonner aux plaisirs sensuels. Ça faisait parti du jeu. La provocation. La séduction. L'excitation. Tout ça faisait parti de leur jeu. C'était un baiser langoureux, digne des plus grands baisers du cinéma qu'on ai est connu. En fait, chacun de leur baisers semblaient être tout droit sortit de vieilles scènes de cinéma. C'était beau. Sexy. Leurs langues dansaient ensemble, c'était une danse endiablée. Enragée. Sensuelle. Sauvage. Comme eux. Leurs corps se confondaient l'un dans l'autre dans des mouvements sauvages, des mouvements qui marquaient leur désir. Leur amour corporel. Oui, chacun était amoureux du corps de l'autre. C'était inévitable. Et chaque fois ils redécouvraient leur corps avec un plaisir jouissif qui se sentait dans leur gestes. C'était toujours comme ça avec eux. Puis, finalement, la danse endiablée pris fin. A court de souffle, Teddy rempli ses poumons d'air pur, ce qui la soulagea grandement. « Des baisers comme ça, j'en veux tout les jours. » Sourire malicieux.

Il lui avait avoué quelque chose qu'il n'aurait pas dû. Teddy s'en amusa. Elle s'en amusait toujours. Des airs angéliques et enfantins, qui cachaient pourtant quelque fois, des petits diablotins en escarpins. Leurs yeux se rencontrèrent et ne se lâchèrent plus pendant quelques secondes. Des secondes qui auraient pu paraître incroyablement longue. S'il le voulait vraiment, il pouvait résister. Oui. Mais il ne le voulait pas. Là était son problème. Les deux amants ressentaient toujours cette envie irrépressible de goûter mutuellement leurs lèvres. C'était comme ça. Une envie parmi tant d'autres. « Oui, mais tu ne le veux pas. Comme moi je ne le veux pas. Tes lèvres sont tellement bonnes que je pourrais les bouffer, vois-tu. Et parfois, elles me manquent. » Une révélation, en veux-tu, en voilà. Elle lui servit une fois de plus une de ses moues craquantes, se mordant la lèvre. Teddy le reluqua, de haut en bas, comme si elle tentait de mémoriser les moindres parcelles de son corps. C'est ce qu'elle faisait. Pour qu'elle en rêve, encore et encore. Siméon avait une de ces gueules attachantes pour qui don aurait tout donné. Absolument tout. Une gueule qui donnait envie. Qui était attachante. Une gueule et un corps irrésistibles. C'était impossible de lui résister. De lui dire non. Impossible.

C'était ironique. Teddy avait le don pour tout casser. Pour rire de ce qu'il ne fallait pas rire. Quand il ne fallait pas rire, elle riait. Avec n'importe qui. Son rire était contagieux. Elle était rieuse. Elle n'y pouvait rien. Et pourtant, parfois, elle aimerait ne pas l'être. « Roh. Je plaisantais. Puis, sexuellement, on peut dire que tu me satisfais. Si je dois aller voir ailleurs, ce serait pour tout autre chose. » Une chose que Siméon ne pouvait pas lui offrir. Ou du moins, pas maintenant. Elle s'était retint de lui balancer qu'elle allait voir ailleurs, ce qui était faux puisqu'elle en avait marre d'avoir dix milles plans culs. Surtout qu'avec la chance qu'elle a, elle aurait pu se chopper une mst. Ce qui aurait engendré le fait de devoir avouer à ses parents qu'elle avait plusieurs relations sexuelles. Et ça, c'était tout bonnement impossible. En se détournant, il n'avait pas pu voir la lueur qui avait traversé ses yeux. Une lueur nouvelle. « Puis, si c'est pour me choper un mst, non merci quoi. Autant rester avec un mec qui baise bien. » Comme un dieu même. Mais ça, la jeune fille ne lui dirait jamais.

En quelques minutes, elle avait tout gâché. Tout changé. Il lui avait fallut pas moins de cinq minutes pour agrandir le fossé qui les séparaient. Une crise passagère. Le karma l'avait fait pour une bonne raison. Pour lui donner une leçon. Ou lui faire comprendre quelque chose, mais quoi, ça, Teddy n'en savait rien. Ce qu'elle savait, c'est que Siméon se posait des questions, qu'il l'avait pris dans ses bras et qu'elle lui avait avoué que c'était lui qui la mettait dans cet état là. Elle avait dis ça au hasard. Peut-être que oui, c'était lui qui avait déclenché sa crise. Peut-être pas. Riant légèrement, il posa un baiser sur sa joue et Teddy ne réagit pas tout de suite. C'était rare qu'il fasse ça. Du moins, qu'il fasse ça dans des moments pareils. « Je suis folle de toi, tu es fou de moi. Marions-nous, fous que nous sommes. » C'était ironique. Purement ironique. Elle sourit et secoua la tête. Il lui avait proposer d'aller boire ou manger un petit quelque chose. Elle avait répondu une connerie. Comme toujours. Pour défendre l'atmosphère nouveau qui s'était installé. Elle vit à son regard qu'ils n'allaient surement pas retourner dans la douche. Teddy avait définitivement, tout gâché. Soupirant, elle le suivit, tandis qu'il la tirait par la main et l’emmena à la cuisine. « Je suis toujours sage, moi. » Il se retourna face à sa dernière remarque et sa réponse la fit rire. Un peu. Il était con. « Non, ça je sais que tu vas me le ressortir a peu près tout le temps, je te parle de ce qui s'est passé. Pas de ce que j'ai dis. » Elle fit une pause et le regarda de haut en bas. « T'es à moitié à poil. Dans ma cuisine. C'est génial ! » La jeune fille afficha un sourire et prit place sur le plan de travail de la cuisine. Soudain, des milliers de questions traversèrent son esprit. Ses yeux scrutait les moindres faits et gestes de Siméon.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyVen 3 Aoû - 18:45

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Il se souvenait des émotions qu’il pouvait ressentir lorsqu’il n’était âgé de que sept ou huit ans. Il croisait un enfant. Une petite fille. Ils souriaient tous les deux comme timides, jusqu’à ce qu’ils ne finissent par se prendre la main. Ils se mettaient alors à courir, à jouer, à danser, à chanter, à rire, à s’amuser. Tout était relativement simple. Il n’y avait pas de question à se poser, ni de réputation à tenir. Innocence. Il lui arrivait de regretter cette douce époque enfantine. Tout avait changé. Mais peut-être qu’il avait tort d’envier son passé. Le présent n’était pas si mal que ça malgré ses quelques complications. Il n’avait d’autre choix que de se satisfaire de cette situation. Le blond avait bon détester les prises de tête, les disputes ou les situations difficiles, dans lesquelles il se fourrait, il se sentait étrangement vivant. Il en souffrait. Parfois. Ça lui arrivait d’être tiraillé et de devoir faire des choix. Des choix qui le mettaient au pied du mur. Il se sentait piégé dans une cage de fer. Il étouffait. Il se sentait oppressé. Alors il souffrait. Il avait des picotements brûlant qui lui tiraient les entrailles. Mais il surmontait toujours.
Âme d’enfant. Il l’avait délaissée et avait grandi. Il avait grandi comme tout le monde. Tout était difficile avec les filles. Maintenant. Tout l’était. Il ne pouvait pas espérer prendre la main de l’une d’entre elles et courir s’amuser. Non. Parce que s’il le faisait, elle se mettrait à penser à des projets d’avenir. Ou au fait qu’ils allaient sûrement coucher ensemble. Ineptie. Siméon avait envie d’être libre, de profiter de sa jeunesse et de tout le reste. En couchant avec Teddy, il s’amusait. Il se prêtait au jeu. Il y avait bien plus qu’une histoire de sexe. Ils jouaient. Ils se désiraient. Ils s’appréciaient mutuellement. Il retrouvait cette notion d’innocence enfantine, sans que ça le soit pour autant. Il pouvait être qui il voulait avec la jolie brune. C’était ça qui lui plaisait. Pas besoin de se faire passer pour un gars studieux, qui voulait avoir des gosses. Il n’en voulait pas de toute façon. Rien de tout ça. Il était juste lui. Spontané et idiot. Mignon et attachant. Ca dépendait des moments, des personnes. C’était tout un concours de circonstance en soi. Il n’avouerait jamais, ô grand jamais, qu’il tenait à elle. Même si ça pouvait être le cas. Même si ça l’était.

Il n’avait pas hésité une seule seconde à se jeter sur elle pour l’embrasser avec fougue. Balançant son portable sur le lit. Il collait ses lèvres aux siennes et laissait sa langue se heurter délicatement à celle de Teddy. C’était bon. Tellement bon. Il aimait ça. Peut-être même un peu trop. Ils n’arrivaient plus à se détacher l’un de l’autre. Un peu comme s’ils s’adonnaient à ce qu’ils avaient longtemps cherché tous les deux. Leurs souffles leur manquèrent. Ils firent tout arrêter. « Tu vas faire ça à chaque fois que je vais écrire un texto à quelqu'un d'autre que toi ? » Il esquissa un fin sourire espiègle. Il n’eût le temps de rien dire dans un premier tant elle se jeta de nouveau sur ses lèvres. Il le savoura d’autant plus parce qu’il venait d’elle. Il laissa glisser sa main sur sa joue et l’accentua. Oui. Il était totalement accroc à ses baisers. « Des baisers comme ça, j'en veux tous les jours. » Lorsque ça s’arrêta, il se remit à respirer. Normalement. Sa respiration retrouva un rythme anodin. Il sourit de nouveau à sa remarque. « Tu n’as qu’à venir m’en réclamer tous les jours. » Dit-il en guise de réponse. Il n’était pas sérieux. Pas le moins du monde.

Confidence pour confidence. Il lui arrivait de lâcher des petits trucs comme ça. Rien de purement dramatique. Il venait simplement de lui avouer qu’il n’avait aucune envie de chercher à lui résister. Il avait déjà cédé. À quoi bon chercher à résister de nouveau à la tentation ? Non. C’était ridicule. Il la voulait. Il la désirait. Il pensait à elle assez souvent. Alors pourquoi résister ? « Oui, mais tu ne le veux pas. Comme moi je ne le veux pas. Tes lèvres sont tellement bonnes que je pourrais les bouffer, vois-tu. Et parfois, elles me manquent. » Il retînt un sourire. Il la regarda. Bouche-bée. Pendant quelques minutes. Il cherchait une lueur dans ses yeux qui lui feraient comprendre qu’elle rigolait, que ça n’était pas vrai. Elle disait vrai. Elle lui fit alors une moue. L’une de ces fameuses moues, qui le faisait craquer. Et elle le matait. « Arrête de faire ça. » Lâcha-t-il en la regardant. De quoi parlait-il ? De cette moue. De ce regard. Ça lui donnait beaucoup trop envie d’elle que pour se maitriser.

Siméon l’avait découverte sous un autre jour, sous un autre angle. Pourquoi ? Tout simplement parce qu’il ne l’avait jamais vue dans des états pareils. Que lui arrivait-elle ? Il n’en savait rien. Est-ce que cela lui arrivait fréquemment ou non ? Il n’en savait pas plus que ça. Il se posait des tas de questions mais n’en avait pas pour autant les réponses. C’était assez frustrant. « Je suis folle de toi, tu es fou de moi. Marions-nous, fous que nous sommes. » Ironie passagère. Se marier ? Mais même pas en rêve. Une vision d’horreur. Il voulait être libre. Il n’avait pas envie de passer la bague au doigt de qui que ce soit. « Partons à Vegas et faisons des bébés. » Poursuivit-il avec ce même ton. Alors qu’ils étaient tous les deux en phase de descendre les escaliers de cette maison qu’il ne connaissait pas, il lui posa une question anodine. « Je suis toujours sage, moi. » Il haussa un sourcil et lui balança un sourire amusé. Non. Définitivement pas. « Non, ça je sais que tu vas me le ressortir à peu près tout le temps, je te parle de ce qui s'est passé. Pas de ce que j'ai dit. » Oui. Non. Il s’en servirait contre elle uniquement si elle s’amusait à le chercher, le provoquer. Mais il ne pensait pas vraiment reparler de ça. Si. Peut-être. Parce que ça le faisait réfléchir sur elle, sur lui, sur eux. Elle était fragile même si elle ne le montrait pas. « On verra, baby. » Elle continua. Elle alla s’asseoir sur le plan de travail de la cuisine et il ne cessait de la regarder. « T'es à moitié à poil. Dans ma cuisine. C'est génial ! » Il répondit aussitôt. « T’es complètement à poil dans ta cuisine. C’est mieux que génial. » Il lui lança un regard empli d’envie, tout en restant à une certaine distance d’elle.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 7 Aoû - 23:55

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Ce n'était pas facile. Non, en fait, ce n'était jamais facile. Maman travaille. Papa travaille. Teddy seule à la maison. Pas de frères, pas de sœurs, pas de famille. Pas qu'elle sache. Elle aimerait avoir une sœur ou un frère caché. Pour se divertir. Elle s'était toujours demandé ce que cela ferait si elle avait eu quelqu'un pour s'occuper avec elle, pour s'occuper d'elle. Si elle aurait été différente. Si elle n'avait pas développer tout ce qui la définissait. De nombreuses fois elle s'était imaginé jouant de mauvais tours à sa sœur ou son frère, et elle en aurait rit. Elle en aurait rit si fort que la Terre entière l'aurait entendu. « Un jour tu seras heureuse. » Lui avait un jour dis sa mère. « J'aurais pu être heureuse dès le départ si mes parents avaient été fichus de m'accorder de l'importance. » Voilà ce qu'elle lui avait répondu. Le sentiment d'être seule, abandonnée. Savez-vous ce que l'on ressent dans la solitude ? Savez-vous ce que cela fait de se sentir sans protection ? Savez-vous ce que cela fait de rentrer chez soi, de ne voir personne ? Savez-vous ce que cela fait de se faire violer par un de ses amis et de ne pas pouvoir pleurer sur l'épaule de sa mère qui travaille ? Savez-vous ce que cela fait de marcher seule dans ces grands couloirs d'hôpital après avoir tuer un être vivant ? Savez-vous seulement ce que ressent une adolescente de dix-sept ans qui n'a pas la chance de parler avec ses parents ? Non, très peu savent. Très peu comprennent. Personne n'y accorde de l'importance. Tout le monde s'en fout. Elle est seule, dans le noir, effrayée par tout ce qui l'entoure, mais elle feint. Elle feint le courage, l'assurance, la puissance. Elle feint tout. Et un jour, un homme se pointe et bouleverse tout. De l'attention, il lui en donne. De l'importance il lui en donne. Des bras pour pleurer il lui en donne. De la tendresse il lui en donne. De l'amour, il lui en donne. Il lui donne tout ça, sans le savoir, sans le voir, sans le vouloir. Mais elle s'en fiche. Ils sont deux. Ils sont eux. Sans amour. Juste eux, leur corps. Leur complicité. Leur amour corporel.

Il a fallut d'une rencontre. Une seule. Un baiser volé, devant le monde entier. Il la fait craquer. Son regard, ses lèvres, son corps. Elle est prisonnière d'un désir qui la consume, petit à petit. Il la bouffe. Rongée par l'alchimie mortelle, elle ne fait rien. Elle se laisse aller, complètement subjuguée par cette force. Elle se laisse emporter par ce torrent de baisers brûlants, de caresses enivrées, d'unions sauvages. Teddy ne lâche plus. Elle s'y accroche désespérément, de peur de tomber. Il la retient, sans le savoir. Ils ne savent pas ce qui ce passe vraiment. Ils sont dans l'ignorance totale. Pourtant, ils continuent. Un jour, il finira par partir. Reviendra-t-il ? Aucune idée. Teddy l'apprécie beaucoup trop pour le laisser partir, alors elle essaye de le retenir, par tout les moyens possibles. Même si apparemment le sexe restait le meilleur moyen. Une fois de plus, son corps lui servait sur un plateau d'argent ce qu'elle désirait. Ce n'était pas de la manipulation. Elle ne manipulait pas les personnes qu'elle aimait. Jamais. Elle n'oserait jamais. Siméon semblait lui aussi s'accrocher à elle, d'une manière ou une autre, même s'il ne se l'avouerait jamais et encore moins à Teddy. Il n'était pas du genre à exprimer ses sentiments. Il gardait tout pour lui. C'était Siméon. Pour l'instant, les danses endiablées de leur langues, les voyages sauvages de leur mains ainsi que l'exploration curieuse de leur corps leur suffisait amplement. Ils n'avaient pas besoin d'autre chose. Ils s'amusaient tout les deux. Ils étaient complices. C'était assez. Comme des sex-friends, mais en plus complices encore. C'était indescriptible. Une relation que peu de gens pourraient comprendre.

Teddy l'avait tout simplement assaillit avec ses lèvres, le laissant à peine respirer. Elle adorait faire ça. Ça l'amusait en quelque sorte. Tout ça pour vérifier s'il préférait une bouffée d'air frais plutôt que ses lèvres délicieusement sucrées. En fait, elle adorait ses lèvres. Elle les aimait. C'était un peu comme un délice qu'elle se ravissait de goûter à chaque fois. Une entrave à son régime de lèvres. Celles de Siméon était son péché mignon. C'était dangereux, mais elle s'en foutait. Face à la remarque de Teddy, le jeune homme afficha un sourire espiègle qui disparut aussitôt sous les lèvres de la jeune femme. Une fois de plus, elle avait scellé leur lèvres. Elle sentit sa main se glisser sur sa joue, puis, il intensifia leur baiser. Comme pour prouver qu'il aimait ça, qu'il en voulait encore. Qu'il ne se lassait pas. Un sourire de plus vit le jour sur le visage du blond. Cela fit sourire Teddy à son tour. Quand il souriait, elle craquait. Oui parce qu'il avait un sourire irrésistible, auquel personne ne pouvait résister. Ça le rendait si craquant, si attachant. Elle ôta ses pensées de son esprit. « Non, tu aimerais trop ça. Je veux pas te faire ce plaisir. » Un sourire aux lèvres, elle fit glisser une de ses mains sur sa joue et fit le tour de son visage, comme si elle s'amusait à la dessiner, comme si elle essayait de le retenir, d'apprendre ses traits par cœur. Ce qu'elle ne faisait pas. Elle aimait juste caresser son visage. Voilà tout.

Les confidences ne cessaient de voir le jour. Lorsque l'un faisait une révélation, l'autre ne tardait pas à suivre. Ce n'était pas plus mal. Au moins, Teddy apprenait plus de choses. Elle aimait savoir. Tout savoir. Sa curiosité était sans fin, c'était pourquoi il lui arrivait de poser énormément de questions à Siméon ou de faire en sorte qu'il se livre, sans vraiment le savoir. Elle aimait le fait qu'il ne pouvait pas se passer de ses lèvres. C'était bon signe, d'une certaine manière. Il n'avait pas l'air de vouloir se lasser ou de vouloir la laisser partir. Tant mieux. Aucun des deux ne serait heureux de cette façon. Ils trouvaient en l'autre, ce qu'ils cherchaient depuis trop longtemps pour l'abandonner. Si l'un partait, l'autre le retenait ou tentait de le faire revenir et le premier revenait toujours. Toujours. Quoi qu'il arrive. Elle lui fit sa moue qui le faisait craquer. Le matant de haut en bas, Teddy tentait de le faire craquer, une fois de plus. Sachant pertinemment qu'il résistait rarement quand elle faisait ça, elle ne se gênait jamais pour le faire. N'importe où, n'importe quand. Elle se mordit la lèvre et pris un air innocent. « De faire quoi ? » La brune n'arrêta pas, elle s'en amusa et continuait de le chercher. Elle voulait seulement qu'il craque. Pour elle. Pour son corps.

Peut-être qu'un jour, Teddy lui dirait. Peut-être. Après tout, au point où elle en était, qu'il sache qu'elle était bipolaire n'allait pas changer grand chose. Ou peut-être qu'il déciderait de partir, se sentant incapable d'assister à tout ça. Beaucoup de personnes réagissaient ainsi, c'est pourquoi la plupart des personnes atteintes d'un trouble bipolaire se taisait ou ne le rapportait qu'à leur proches. Elle songea un instant à lui avouer la vérité mais elle hésita. Elle ne voulait pas détruire encore plus leur relation. « Vegas c'est tellement beau, bébé. On vendra les gosses pour se faire de l'argent et on baisera au milieu des billets. » Elle se mit à rire, se rendant compte de la débilité qu'elle venait de sortir. Vendre des bébés. N'importe quoi. Vraiment. Son sourire amusé lui fit comprendre qu'il ne la trouvait pas sage. Loin de là, même. Haussant les épaules, elle lui renvoya son sourire. Si elle le voulait, elle pouvait être sage. Vraiment. Pourtant, il fallait qu'elle le veuille. Et ça, ce n'était pas gagné. Sa réponse la laissa perplexe. Siméon serait tout à fait capable de l'utiliser contre elle, si elle le cherchait. Elle ne prendrait pas ça pour une offense. Après tout, c'est de sa faute, en quelque sorte. Elle n'avait qu'à pas faire de crise. Maintenant, elle allait devoir s'assurer que rien de tout ça ne s'ébruite. Si on savait que Teddy avait des faiblesses, s'en était fini d'elle.« T’es complètement à poil dans ta cuisine. C’est mieux que génial. » Lui offrant un sourire charmeur et un regard qui en disait long, l'adolescente tenta de s'approcher du jeune homme mais il avait pris le soin de mettre de la distance entre eux. Elle soupira, remarquant finalement que sa crise avait bien agrandi la fosse entre eux. Une moue au visage, elle balança ses jambes dans les air. Son regard fut attiré par un fruit posé dans un panier métallique. Elle y piocha une pèche et croqua dedans, à pleine dent, tout en regardant son beau blond. « Est-ce que ce magnifique délice juteux et pulpeux te tente, beau gosse ? » Les fossettes relevées, le regard de Teddy voulait tout dire. Sa phrase était bourrée de sous-entendu. Elle était nue dans la cuisine, il l'était à moitié. On pouvait toujours arranger ce problème.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMer 8 Aoû - 13:08

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Il ignorait comment ils s’étaient liés aussi rapidement avec Teddy. Il y avait eu quelque chose. Il y avait peut-être eu un sentiment de désir qui avait été l’élément déclencheur. Une avalanche d’autres émotions, d’autres ressentis, d’autres sentiments l’avait alors pris. Siméon aimait jouer avec elle, avec son corps. Il aimait la détenir le temps d’une nuit. Ils se laissaient alors transporter par la magie de cette fusion parfaite. Il en oubliait tous les soucis qui pouvaient en découler. À commencer par l’âge de la jolie brune. Mais combien de fois ne prenait-il pas le risque de l’embrasser ouvertement en public ? Il l’avait encore démontré en l’embrassant devant la plupart des élèves du lycée. Un baiser digne des plus grands films. N’était-ce pas ce qui faisait le plus d’effet ? Certainement. Teddy était un peu comme une drogue. Il la consommait et prenait le risque d’en être accroc. De toutes les drogues qu’il avait pu tester, il n’avait jamais ressenti d’addiction. Jamais. Après l’avoir consommée et planer d’un plaisir corporel, il reprenait sa vie tout à fait normalement. Le jeune homme se mettait à penser à elle, lorsqu’elle n’était pas tout près de lui à lui lancer des regards équivoques et des moues craquantes.
Teddy était une bouffée d’air frais. Elle l’empêchait de suffoquer et de s’enfoncer dans une routine ennuyante. Il avait besoin d’elle quelque part. Lorsqu’il passait du temps avec elle, il y avait toujours un jeu de séduction, un flirt, des provocations qui fusaient dans tous les coins. L’un tentait de faire craquer l’autre pour obtenir des baisers ou plus que ça. Elle arrivait à le faire sourire, à le faire rire. Elle arrivait également à l’exaspérer à parler de ses autres conquêtes dont il n’avait absolument rien à faire. Tout ça faisait partie du jeu. Aussi bien les bons que les mauvais côtés qu’il oubliait, qu’il préférait ignorer.

Ils avaient des passes durant lesquelles ils ne se quittaient plus. Tel deux aimants attirés incontestablement l’un par l’autre, ils n’arrivaient pas à se détacher. Lorsque la distance installée était un peu trop grande, l’un des deux revenait toujours vers l’autre. Toujours. Ils n’avaient pas assez de force pour daigner se séparer. Ils n’en avaient aucunement la volonté qu’il fallait. Les risques pris ne cessaient de faire augmenter leur désir commun. C’était exactement ce qu’il se passait à l’instant. Elle emprisonnait ses lèvres dans les siennes. Elle les captait en un baiser langoureux, qui se terminait in extremis avant la suffocation. Il ne s’en détachait pas parce qu’il trouvait ça subtilement délicieux. Ils se livrèrent tous deux à un baiser représentatif de leur relation tant il semblait passionné. Une drogue. Une véritable drogue. Il s’adonnait à la déguster en s’accrochant à ses lèvres, à son corps, à son sourire, à son regard intense. Tout simplement à elle. « Non, tu aimerais trop ça. Je veux pas te faire ce plaisir. » Un sourire l’ébranla. Il frôla sensuellement chaque petite parcelle de son cou. Son souffle balayait lentement la surface. Il ne cessait de poursuivre son chemin en descendant jusqu’à son épaule. Il la couvrit de baisers. L’une de ses mains glissa le long du bras de la jeune femme. « T’es sûre que tu ne veux pas reconsidérer ta réponse ? » Lui susurra-t-il à l’oreille en redressant sa tête.

Inlassablement. Ils apprenaient à se connaître, à se découvrir l’un l’autre. Les confidences n’étaient pas toujours choses aisées, d’autant plus lorsqu’il était difficile de s’ouvrir. Il lui avait clairement dit qu’il ne pourrait se lasser de ses baisers. C’était vrai. À cet instant-même, il ne pouvait pas s’en lasser tant il trouvait ça enivrant. Peut-être finirait-il par en découdre un jour ou l’autre ? Peut-être finiraient-ils par prendre des chemins différents, par se séparer, par oublier tout ce qui les avait fait se sentir bien ? Tant de probabilités. Si peu de réponses. Siméon se contentait de profiter de l’instant présent. Teddy l’y aidait. Elle lui fit cette fameuse moue pour laquelle il craquait. Ça le faisait craquer. Il n’arrivait pas à lui résister quand elle faisait ça. Elle le savait pertinemment. Elle se mordit la lèvre inférieure, alors qu’un air angélique la secouait. « De faire quoi ? » Elle le savait très bien. Mais résister ne lui ferait pas de tort. Pour une fois. Il avait du mal. Beaucoup trop de mal. « De faire ce que tu fais pour me faire céder. » Il en avait envie. Il avait envie de son corps. Autant qu’elle avait envie du sien.

Il ne savait pas ce qui l’avait poussée à pleurer dans ses bras, ce qu’il lui avait pris. Il ne l’avait jamais vue dans un état pareil et ça l’avait touché. Il avait découvert une nouvelle facette de la jolie brune habituellement si assurée et convaincante. Elle était fragile. Même si elle s’évertuait à le cacher. Sa vision des choses allait très certainement changer dans les jours à venir. Lorsqu’il allait y penser. Ça serait différent. Encore une fois. Et ça pourrait peut-être provoquer un changement. Un changement dans leur relation. « Vegas c'est tellement beau, bébé. On vendra les gosses pour se faire de l'argent et on baisera au milieu des billets. » Il se mit à rire. Rêver. C’était tellement beau. Cette façon de voir les choses lui plaisaient. Ils seraient libres de tout faire. Pas besoin de se préoccuper de tout ce qu’il pouvait se passer autour d’eux. Ils auraient une liberté à toute épreuve. Ça serait magique. « On part quand tu veux. » Quand tu veux. Quand elle le désirait. Ils pouvaient. Non. Bien sûr que non. Ils ne pouvaient pas partir et tout planter comme ça du jour au lendemain. Siméon avait tendance à oublier qu’elle n’était pas encore ancrée dans une liberté comme il pouvait l’être.
Elle prenait place sur le plan de travail. Il prenait soin de mettre une certaine distance entre eux pour voir ce qu’elle allait faire, pour voir si elle était de nouveau elle-même. La Teddy qu’il connaissait. Elle s’attarda sur un panier à fruit et en sortit une pêche. Une pêche ? Elle croqua dans le fruit tout en le regardant. Il ne la quittait pas des yeux. « Est-ce que ce magnifique délice juteux et pulpeux te tente, beau gosse ? » Elle était incorrigible. Définitivement la Teddy qu’il connaissait. Phrase bourrée de sous-entendus. Il ne verrait plus jamais les pêches de la même façon. Il se rapprocha alors d’elle et vînt se poster juste à côté du plan de travail de la cuisine. Il se mit à caresser son corps tout entier du bout des doigts. Scrutant la moindre de ses réactions mais surtout son regard, il finit par l’embrasser avec passion.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyLun 27 Aoû - 22:37

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

FLASH-BACK.

« Alors, tu l'as baisé ? » ; « Pardon ? Mec, surveilles ton langage. On parle pas d'un beau mec comme ça. Et c'est le mec qui baise la fille, pas l'inverse. » Le verre à la main, la jeune fille souriait à son ami. Un nouvel ami. Elle l'avait rencontré dans ce bar, il y a quelques mois. Il leva les yeux au ciel et la regarda d'un air sérieux. « Fais pas ta mademoiselle je parle bien. T'as dix-sept ans et ton langage est aussi fleuri que mon jardin. » Teddy haussa un sourcil. « T'as pas de jardin, Jay. » ; « Justement. » Elle se mit à rire et but une gorgée de son verre. L'adolescente connaissait assez bien l'appartement de son ami pour savoir qu'il n'y avait pas de jardin. Pas même un balcon où ils auraient pu coucher ensemble et le faire savoir à tout le voisinage. Elle sourit à cette idée. Jay ne lui avait jamais fait d'avance, il n'avait même pas essayé de l'embrasser ou même de la plotter. Même quand il était bourré. Peut-être qu'il était un gay refoulé. « Et puis, ça te regarde pas, d'abord. Je vais pas te faire le résumé de toutes mes coucheries. » ; « Teddy. T'as pas couché depuis tu sais quand. T'as pas besoin de jouer ta pute avec moi. Je suis Jay, quoi. Jay, c'est le super pote. » Soupirant, elle lui prit la main. « Jay. Tu as presque trente ans. Ne parle pas comme un garçon de mon âge, s'il te plaît. Ça me donne des envies de meurtres. » ; « Du moment que tu veux pas me baiser, ça me va. » Il se mit à rire. Le principal intéressé de la conversation était bien évidemment Siméon. A peine l'avait-elle rencontré qu'elle avait aussitôt foncé chez Jay pour lui parler. « Je peux pas te baiser. J'ai pas ta p'tite queue, tu sais. » ; « T'as jamais vu mon sexe. Il est aussi gros qu'un concombre. » Tournant son visage vers le sien, elle eut un air dégoûté au visage et déposa finalement un baiser sur ses lèvres. « Tu sais que je t'aime bien, Jay. Alors évite-moi les visions d'horreur à propos de ton pénis. Et pour répondre à ta question, oui. » ; « T'as couché avec lui ? Il est comment ? » ; « Mec, t'es gay ou bien ? Ou t'es un genre de pervers qui se touche en repensant aux actes sexuels de tes potes ? » Elle lui fit un sourire, qu'elle perdit aussitôt. « C'est plus que ça, tu sais. Je veux dire, plus que du sexe. Je sais pas comment on appelle ça.. » ; « Des sentiments, peut-être ? » Teddy se stoppa, en le regardant. « Des sentiments ? Non. Je crois pas que c'est ça. On a pas de sentiments au bout de quelques fois. Juste, je me sens en sécurité avec, tu vois. Puis, on rigole bien ensemble, alors je sais pas. » Il haussa les sourcils, ne sachant pas quoi répondre à l'adolescente.

FIN DU FLASH-BACK.

Cette conversation lui revenait souvent en tête. De plus en plus. Comme si son cerveau tentait de lui faire comprendre quelque chose. Comme s'il lui envoyait un message. Un message codé que Teddy ne parvenait pas à déchiffrer. C'était sexuel, oui. Pourtant, quelque chose d'autre se passait, entre eux. Un lien. Une fusion. Une alchimie. Et c'était si puissant que la jeune fille en avait presque peur, elle n'y connaissant rien, à ça. Les seules choses qu'elle avait ressentie aussi intensément, était lorsqu'elle était tombée amoureuse de William et qu'elle avait craqué et couché avec Fernando. Cependant, quelque chose de plus s'ajoutait cette fois-ci. Quelque chose qu'il n'y avait pas les autre fois, avec les autres mecs. Quelque chose qui parvenait à l'effrayer et à la subjuguer en même temps. Lorsqu'elle était avec Siméon, elle se sentait pleine. Normale. Elle-même. Il n'y avait pas de mensonges entre eux, elle n'avait pas de mentir sur son âge, sur le fait qu'elle soit au lycée. Non, là, rien ne les séparait vraiment. Lui, il se fichait éperdument qu'elle n'ai que dix-sept ans, il aimait être avec elle, il aimait jouer avec elle, avec son corps. Oui, ils avaient découvert quelque chose de nouveau. De plaisant. Pour une fois, elle pourrait dire à son psychiatre qu'un homme l'acceptait comme elle était, sans rejeter une partie d'elle-même. Sans rien rejeter. Ils se confondaient tout les deux. Et ça, l'adolescente voulait le crier sur tout les toit. On a toujours du mal à trouver quelqu'un qui nous ressemble et qui nous complète aussi, grâce à ses différences. Certains appellent ça des amis, d'autres des âmes-soeurs et d'autres encore appellent ça, tout simplement, des amants. Sa mère lui avait dis qu'elle avait changé depuis quelque temps. Qu'elle semblait plus souriante, plus aimable envers les gens, plus .. mieux. Teddy avait rit. Elle ne la croyait pas. Jusqu'au moment où toute la moitié de la ville s'est mise à dire la même chose. Même les professeurs avaient remarqués une hausse, tandis qu'elle était déjà excellente au lycée. Les parents disent qu'on rencontrera beaucoup de gens mauvais, malsains et aux intentions malveillantes dans la vie, jusqu'au moment où quelqu'un s’immiscera dans ce joli bazar pour tout remettre en ordre et donner un coup de fouet à notre vie. Peut-être qu'ils ont raison, finalement.

Pourtant, tout n'était pas rose entre eux. Parfois, ils se disputaient. Comme un vieux couple, mais aussitôt, ils se rabibochaient. Que ce soit docilement ou sauvagement. Il n'y avait jamais eu de vraies disputes à proprement parlé entre eux. Jamais. Il aurait fallu que le sujet touche l'un des deux pour que cela prenne une réelle ampleur. Et pour cela, il fallait connaître les points faibles de l'autre. Ce qui n'était pas vraiment le cas, à vrai dire. Teddy se rendit compte qu'elle connaissait très peu de choses à propos de Siméon. Peut-être que c'était mieux ainsi. Cela permettait de trop s'attacher. Sauf que quelqu'un en avait décidé autrement. Plus le temps passait, plus les révélations voyaient le jour. Des révélations qui relevaient du personnel. Des sentiments. Mais pour l'instant, ils n'en prenaient pas vraiment conscience. Ils ne savaient pas. Ils n'arrivaient pas à interpréter tout ce que leur corps pouvait leur dire. Ou même leur cœur. Ils ont été habitués à coucher, à droite, à gauche, sans avoir été en couple. Ou très peu. Quelques fois seulement et ce n'était pas tout le temps sérieux. Le jeune homme avait un don pour la mettre dans tout ses états et il en était parfaitement conscient, c'était pourquoi il se donnait un malin plaisir à la rendre folle. Les baisers dans le cou, les caresses chastes qui effleurait sa peau frissonnante. Oui, Siméon connaissait chaque réaction du corps de Teddy. Il savait la tenir. « T’es sûre que tu ne veux pas reconsidérer ta réponse ? » Elle ferma les yeux, un sourire aux lèvres. Elle pesait le pour et le contre. Elle tentait de savoir si c'était une question piège. « Si j'écoutais mon corps, je t'en demanderai tout les jours. Mais si je suis ta logique, tu vas me prendre pour une accroc, une petite groupie. Mais.. » Elle ouvrit les yeux brusquement et pris sa tête entre ses deux mains afin de coller ses lèvres aux siennes, pour un baiser langoureux et passionné, une fois de plus.

Trop de questions se bousculait dans l'esprit de l'adolescente. Des questions qui resteraient surement sans réponses pendant un sacré bout de temps. Il fallait savoir patienter pour obtenir ce que l'on désirait. Teddy savait jouer. Elle savait le faire poiroter. Elle savait jouer de ses charmes sur lui. Tout comme lui savait jouer des siens sur elles. Ils ne se lassaient jamais de leur baisers, de leurs caresses. C'était toujours différents, chaque fois quelque chose de nouveau s'ajoutait à tout ça. À leur truc. Soudain, elle arbora la moue qu'elle faisait habituellement lorsqu'elle voulait le faire craquer. Moue craquante et sexy à la fois qui lui donnait un air d'ange, accompagné de son fameux mordillement de la lèvre inférieure. Jolie petite allumeuse. Elle jouait la prude, l'innocente. Celle qui ne comprenait rien. Jouant avec une de ses mèches de cheveux, elle continuait de le regarder, gardant toujours cet même air allumeur au visage. « Et ça marche là ? » Elle se rapprocha de lui. Encore plus. Parce qu'elle avait envie de lui. De son corps. Et elle savait que c'était réciproque. Ça se sentait. Une tension sexuelle régnait dans l'atmosphère de la chambre. Sa main se glissait sur son torse, ses doigts effleurait sa peau. Elle descendit vers son bas-ventre, avant de s'arrêter et de plonger son regard dans celui de son beau-gosse. « Tu vas céder, là ? » Un air provocateur au visage, Teddy ne bougeait plus, elle ne faisait rien. Leurs visages étaient proches, tout comme leurs corps.

Et il avait fallut l'espace d'une minute pour tout faire tomber à l'eau. Le fossé qui les séparait s'était amèrement agrandi et tout cela, par la faute de la jolie brune. Quelques larmes, des paroles futiles et une étreinte qui se voulait réconfortante. Voilà ce qui allait changer leur relation. D'habitude, Teddy était toujours forte, joyeuse, une attitude sûre d'elle, presque dominante, elle ne parlait pas pour rien dire. Elle disait ce qu'elle pensait, ce qu'elle voulait. Et leurs étreintes. Elles n'avaient jamais été réconfortantes. Non, ils s'étaient contentés d'étreintes tantôt douces et délicieuses, tantôt bestiales et succulentes. Il l'avait pris dans ses bras, à sa demande. C'était elle, qui avait demandé à Siméon de faire ça. Il l'avait fait. Sans broncher. Par pitié. Ou peut-être parce qu'il avait découvert une part de l'adolescente qu'il n'avait jamais vu auparavant et qu'il n'aurait jamais dû voir, d'ailleurs. Pourtant, quelqu'un en avait décidé autrement. Comme si c'était un signe. Encore une fois. Teddy et ses croyances stupides. « On part quand tu veux. » Elle lui fit un sourire. « Demain, à 8h, on est partis. Je prétexte que je vais chez ma tante. » Un sourire, de plus. En fait, toute sa famille vivait là-bas. Dans ce coin-là. Ça pouvait marcher s'il voulait vraiment qu'ils partent. Ses parents feraient n'importe quoi pour leur fille, pour se faire pardonner de leur absence constante. Compensation affective. Teddy soupira à cette pensée. D'un côté, elle aimait ça. Avoir ce qu'elle voulait, faire ce qu'elle voulait. Mais d'un autre, la présence de ses parents créait un réel manque en elle. Il prend de la distance. Sans qu'elle sache pourquoi. La jeune fille l'observe et continue de lui sourire, comme si rien n'était arrivé. Elle aimerait que rien ne soit arrivé. Et rapidement, elle lui prouve que tout va bien. C'est moi. C'est Teddy. Croquant dans la pêche, sans le quitter des yeux, elle lui fit une proposition cachée, qu'il comprendrait tout de suite, bien évidemment. Oui, c'était bien elle. C'était bien sa Teddy. Celle qu'il connaissait si bien. La jolie brune le vit se rapprocher d'elle. Le coup de la pêche avait marché. Elle affichait un air satisfait. Ses doigts se mirent à parcourir son corps, ce qui la fit frissonner, comme toujours. Les yeux fermés, elle préférait les laisser ainsi. Savourant pleinement les doigts de Siméon sur son corps. Elle sentait son regard sur elle, c'est ce qui la fit sourire encore plus. Elle ouvrit de nouveau les yeux et tourna son visage vers lui. Les pupilles dilatées, un air malicieux dans les yeux. Siméon l'embrassa alors avec passion. Un baiser auquel Teddy mit très peu de temps à répondre. Une de ses jambes tenta d'emprisonner le corps du blondinet, en le rapprochant d'elle, elle finit par nouer ses jambes à sa taille, ne le lâchant plus. Ses mains se glissèrent partout. Dans sa chevelure blonde, ensuite, elles descendirent lentement sur ses épaules pour par la suite, parvenir à son torse qui était chaud. Sous une de ses mains, elle sentit son cœur qui battait. Elle pouvait alors ressentir chaque battement de son cœur, chaque pulsation. Leurs lèvres se séparèrent l'espace de quelques secondes, histoire de reprendre leur souffle et de nouveau, leurs lèvres se scellèrent, invitant ainsi leurs langues à nouer de liens ensemble.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyLun 27 Aoû - 23:58

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❝only thing which I need is your lips on mine.❞

Teddy. Depuis qu’il l’avait rencontré, il devait avouer que ça avait changé certaines choses dans son quotidien. Il ne passait plus autant de temps à traîner pour se trouver une nouvelle conquête d’un soir. Il ne passait plus son temps à ce genre d’ineptie qui lui faisait perdre son temps, alors que la seule qu’il désirait se trouvait quelque part dans la ville. Ils avaient couché ensemble une première fois. Ils avaient remis ça. Au fur et à mesure, il avait obtenu presqu’une certaine exclusivité. Teddy. Lui qui avait toujours pensé avoir un faible pour les blondes se retrouva devant une vérité telle qu’il s’était attachés à des brunes uniquement. Ou pour la plupart. Sutton, Teddy. Elle n’avait que dix-sept ans, entamait sa dernière année dans le lycée où il avait lui-même étudié. Il s’en fichait pas mal. Le jeune homme s’était attachée à cette petite brune pleine de vie qui s’avait le tenir en laisse à proprement parler. Elle savait comment le faire céder, comment le faire venir à elle, comment obtenir ce qu’elle voulait de lui. Il cédait. Tout simplement. Même lorsqu’il essayait de résister en employant un cynisme renversant, il ne tenait jamais bien longtemps. L’appel de leurs corps le faisait tout oublier. L’envie le submergeait.

Siméon se retrouvait pris d’une envie qui le consumait. Il voulait atteindre cette synergie déroutante. Il avait besoin de ses lèvres contre les siennes, de son corps près du sien. Il voulait la caresser, lui donner du plaisir, l’embrasser, l’enivrer. L’envie se faisait tellement forte qu’elle le brûlait de l’intérieur. Il résistait, s’efforçait. Il implosait littéralement et lorsqu’il succombait à la tentation. Enfin. Enfin ! Il ressentait cette délivrance. Elle le faisait se sentir vivant. Elle lui faisait ressentir l’excitation, la tension sexuelle qui les prenait au dépourvu n’importe où, n’importe quand, dès qu’ils étaient l’un à côté de l’autre. S’il n’était pas encore arrivé au stade de l’accroc, il se la jouait à l’indifférence lorsque ça lui chantait. Elle n’était pas la seule à contrôler ce petit jeu. Une fois plus, il le prouva lorsqu’il lui procura quelques caresses sensuelles, quelques baisers doux et délicats qui visaient au frison. Il en profitait tout autant qu’elle. Siméon savait ce que ça procurait à sa jolie brune. Il en jouait fortement. Il voulait la pousser dans ses retranchements, lui faire dire ce qu’il voulait entendre. Elle ferma les yeux. Il ne cessa de la regarder faire avec un léger sourire aux lèvres. « Si j'écoutais mon corps, je t'en demanderai tous les jours. Mais si je suis ta logique, tu vas me prendre pour une accroc, une petite groupie. Mais… » Il n’eût le temps de réagir qu’elle rouvrit les yeux et lui sauta dessus pour l’embrasser. Il répondit à cette fougue envoûtante en donnant une certaine intensité à ce même baiser. Il laissa échapper toute cette chaleur qui le prenait et la libéra. Il savourait cet instant. Lorsqu’il se détacha d’elle, il obliqua. Elle avait gagné plus que le statut d’accroc ou de groupie. C’était sa Teddy, sa belle brune. « Écoute ton corps et sois accroc. J’adore ça. » Déclara-t-il sur un ton amusé. Il vînt recoller ses lèvres aux siennes, comme si ça faisait déjà trop longtemps qu’elles étaient séparées.

L’emprise qu’elle avait sur lui était parfois saisissante. Mais elle savait ce qu’elle avait à faire pour le voir craquer malgré cette tentative de résistance. La jolie brune faisait la moue. Cette moue qui, quand il la voyait, le faisait littéralement fondre. Il fallait avouer que ça lui donnait un air craquant, candide. Il retrouvait la lycéenne de dix-sept ans avec ses airs enjoués, son côté enfantin. Il aimait ça aussi. Il aimait tout chez elle. Mais lorsqu’elle l’accompagnait de son fameux mordillement de lèvre, qui donnait l’aspect excitant, il revenait vers elle. Il revenait parce qu’il la voulait. Il était pourtant flagrant qu’elle l’enjôlait, le poussait au vice. Comme un idiot, il tombait dans le panneau parce qu’il n’avait d’yeux que pour elle. « Et ça marche là ? » La brune fit un pas de plus, s’approchant. Il n’y avait plus de distance décente entre eux. Fini. Elle le chauffait du regard, l’aguichait avec ses paroles, son timbre de voix, son corps. Mais il ne répondit pas. Il inspira profondément. Il ne voulait pas succomber si facilement. Pas aujourd’hui. Pas cette fois. « Tu peux mieux faire. » Finit-elle par dire sur un murmure délicat et sensuel. Elle ne tarda pas à reprendre le dessus. Elle glissa sa main sur son torse, glissait vers le bas de son ventre en échauffant chacun de ses muscles au passage. Elle savait y faire. Peut-être même trop. Son regard verdoyant se plongea dans ses prunelles sombres. Elle était belle, tellement belle. « Tu vas céder, là ? » Oui. Il allait céder. Et puis tant pis pour sa fierté. Il plongea son visage dans son cou et la roua de baisers fiévreux, enivrants, doux. C’était la réponse à sa question. Siméon caressa doucement son dos, son ventre, sa poitrine, ses cuisses qu’il connaissait si bien.

« Demain, à 8h, on est partis. Je prétexte que je vais chez ma tante. » Il était capable de prendre ses affaires, de laisser un mot pour explication à Sutton et de s’en aller avec elle jusque-là. Il en était capable. Il pouvait le faire. Il le ferait. Il sourit. Le voulait-elle vraiment ? Il l’ignorait pour ainsi dire. Il ne savait pas ce qu’il se tramait dans l’esprit de Teddy. Il finit par lui rendre son sourire. « Prépare tes affaires ce soir. » Il arqua un sourcil, amusé. À eux Vegas, ses beaux-gosses, ses alcools, ses drogues du jeu et ses mariages foireux.
L’allusion à la pêche. Il ne l’oublierait jamais. Il y penserait quand il en verrait au supermarché. Il pensait à elle comme il le faisait déjà assez souvent. Merci Teddy. Cependant, c’est bien ce qui déclencha le déclic. Il la couvrit de baisers. De baisers passionnés. C’était beau. L’excitation montait d’un cran. Il n’oubliait pas l’autre facette qu’il avait vue d’elle pour autant. Alors qu’elle l’entourait de ses jambes à sa taille, il la souleva. Il la porta et quitta le plan de travail en l’emmenant milieu de la pièce. Il tournait parfois sur lui-même sans s’en rendre compte parce qu’il n’aspirait qu’à leurs baisers. Il alla la déposer dans le canapé, se plaça au-dessus d’elle. Lorsqu’il quitta enfin sa bouche pour découvrir à nouveau chaque parcelle de son corps, il descendit, la couvrant de baisers jusqu’à son ventre. Il allait passer à l’acte, prêt à se débarrasser de son pantalon. « Pause clope. » Lâcha-t-il en s’asseyant dans le canapé, juste à ses côtés. Il sortit un paquet de cigarettes et en sortit une qu’il alluma rapidement. Il tira un coup et en souffla la brume.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMar 18 Sep - 21:26

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- Hé, ce soir j’te fait des crêpes et après j’te saute. - On baise ensemble, on trinque ensemble, mais on va pas tomber pas amoureux quand même !

Ce n'était jamais facile d'accepter. Accepter que l'on soit différent. On aimerait juste être normal et comme tout le monde, sans pour autant être un mouton. Et pourtant, on y arrive pas. On est soit, pas assez aux normes, soit beaucoup trop, justement. Il n'existe pas de juste milieu. C'est triste. Triste de voir que finalement, toute notre vie on subirait le regard des autres, qu'on les entendrait chuchoter que nous sommes bizarres ou même qu'on les verrait nous pointer du doigt, parce que justement, on est différents d'eux. C'est la société qui veut cela. La moutonisation (remarquez comme ce mot n'est pas français du tout.). Fais ci, fais pas ça, tiens toi ainsi, ne dis pas cela. Dès notre plus jeune âge on nous impose des règles, des restrictions. La société fonctionne -quoi qu'il reste a voir s'il elle fonctionne encore- ainsi. Ce sont les politiques qui veulent ça. Comme des marionnettistes, ils agitent les doigts pour plier nos cordes, nous soumettant ainsi à leurs pouvoirs. Teddy ne s'était jamais conformé à ses règles, elle les avaient toujours haïs, et ce, depuis qu'elle était petite. Elle ne jouait pas à la poupée, non, elle, elle préférait lire et regarder les magazines de voitures avec son père, quand il était là. Au collège, elle ne portait pas d'uniforme, alors qu'il était obligatoire. Elle ignorait ce qu'on lui disait ou ce qu'on lui reprochait. Elle voulait faire ce qu'il lui semblait bien. Ce qui lui paraissait bon à son développement personnel. Bien-sûr, elle a fait des erreurs de calculs, des troubles se sont instaurés dans son esprit, dans son corps, la bousculant un peu plus sous les projecteurs des adultes. Incomprise et toujours rejetée au final, par la gente masculine, l'adolescente s'est, depuis son enfance, sentie différente. Quelque chose était différent chez elle. Quelque chose clochait, comme le disait la plupart de ses amis. Et finalement, elle en avait fait une force. Utiliser cette différence pour régner. Pour gagner. Pour réussir. C'est ce que Teddy faisait de mieux.

C'est comme ça qu'elle se retrouve ici. Avec Siméon. Si elle n'avait pas été différente, elle serait surement une simple garce parmi tant d'autres. Pourtant, ce n'était pas le cas. C'était Teddy. La Teddy de Siméon. Sans le savoir, ils se donnaient l'un à l'autre d'une manière significative. Si quelque chose devrait les séparer, ils finiraient toujours par être de nouveau impossible. Ils avaient cette alchimie, cette force qui, finalement, les réunissaient toujours. C'était ce qui était génial dans leur relation. Sans vraiment s'apercevoir de ce qu'il se passait, ils profitaient l'un de l'autre tant qu'ils pouvaient. Savourant chaque baisers, chaque caresses. Chaque fois. «  Écoutes ton corps et soit accroc, j'adore ça. » Il posa de nouveau ses lèvres contre celles de l'adolescente, provoquant ainsi de nouvelles montées d'hormones tous les plus fous les uns que les autres. Teddy prolongea ce baiser et en profita pour balader ses doigts sur son corps. Du bout des doigts, elle l'effleurait, provoquant des frissons sur toute la surface de sa peau. « C'est si gentiment demandé. » Elle aimait ça. Les baisers, les caresses, les frissons qui en résultaient. De plus, elle avait une certaine emprise sur Siméon, tout comme il en avait une sur elle. C'était une relation qui allait dans les deux sens. Pour tout. Et c'était surtout des petites moues, des gestes ou même des paroles qui déclenchaient la libération d'hormones. Et ça, tout le monde le savait. Et Teddy, plus que personne, pour l'avoir utiliser à plusieurs reprises avec son beau blond. Son Siméon. Elle le chauffa. Elle le provoquait. Elle voulait juste qu'il craque, encore, comme à chaque fois. Elle voulait le voir céder face à son corps, à tout ce qui émanait de son corps. La brune voulait le contrôle. Mais il lui arrivait qu'il lui échappe. Que ce soit le jeune homme qui reprenne le contrôle et qui s'amuse à la titiller, à la provoquer. Ils adoraient ça tout les deux. Ils étaient comme ça. « Tu peux mieux faire. » Aussitôt dis, aussitôt fais. Oui, elle savait faire mieux. Beaucoup mieux. L'adolescente connaissait chaque partie du corps de l'adulte, chacune des réactions qu'il pouvait avoir face à tel mot ou tel geste, c'était horriblement effrayant mais ce qui arrivait lorsqu'on s'attachait à quelqu'un, même si elle ne voulait pas se l'avouer, Teddy tenait à Siméon plus qu'il n'y paraissait. Finalement, elle gagna. Une fois de plus. Il enfouit son visage dans son cou pour y déposer une multitude de baisers brûlants. Ses lèvres brûlait la peau légèrement mâte de la jeune fille et ça lui plaisait, elle adorait cette sensation.

Assise sur le comptoir de la cuisine, elle le regardait, plaisantant sur un possible voyage à Las Vegas. Elle en était capable, elle en avait le droit et elle n'hésiterait pas une seule seconde à y aller, avec lui. Il lui rendit son sourire et c'est à ce moment précis, qu'elle se sentit défaillir. Pour la première fois. Pour la première fois depuis qu'elle voyait ce sourire, elle sentait que ce n'était plus pareil. Qu'il n'avait plus le même effet sur elle. « Elles sont déjà prêtes. » En fait, ce n'était pas le cas, mais elle n'était pas le genre de fille à prendre deux heures pour préparer une valise avec dix vêtements. Elle était rapide et organisée. Ne sait-on jamais, que l'envie de fuir lui prenne. Comme maintenant. Teddy désirait juste s'enfuir avec Siméon, le temps de quelques jours, juste ensemble. Pour le plaisir. Pour l'adrénaline que cela provoquerait. Ils seraient libres. Ils pourront faire ce qu'ils désirent. Seuls, ils découvriraient quelque chose de nouveau ensemble. Teddy se mit à rêver de cette excursion. Son allusion à la pêche, elle l'avait bien utilisée. Et elle avait délicieusement bien marché. Il avait réagit. On aurait pu dire que cette allusion avait comme, déclencher une réaction familière à l'érection within 10 minutes. -comme c'est beau ça, tiens.- Passant de la cuisine au salon, les deux jeunes gens se retrouvèrent sur le canapé. Comme dans les scènes érotiques de films, Teddy se retrouvait coucher sous Siméon, s'embrassant avec passion. Il parcourut le haut de son corps avec ses lèvres, faisant monter l'excitation chez l'adolescente. Et comme un mec qui verrait un vagin pustuleux, l'excitation descendit en-dessous du niveau 'non-excité' chez elle. « Pose clope. » Elle ferma les yeux et mis ses mains sur son visage. S'amusait-il avec ses nerf ? Si oui, il le faisait très bien. Les portes du paradis se refermèrent et l'adolescente se mis en position de yoga à côté de lui, l'observant, un air presque offusqué au visage. Vexée, voilà comment elle se sentait, là, maintenant. Elle lui ôta la cigarette des mains et fuma à son tour. S'il devait fumer, elle en avait autant le droit que lui. Elle vit sa chienne la regarder de loin et elle lui montra son majeur, ce qui eu pour effet, de faire partir Kiara dans la jardin. « Elle aime pas voir que tu vas m'enfourcher comme une sorcière enfourcherait un balai puis que finalement, tu le fasses pas. C'est une chienne, elle veut du X. » Elle plaisantait. Comme toujours. Elle pouvait balancer tellement de conneries à la minute qu'elle ne faisait plus attention à ce qui sortait de sa bouche.
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MessageSujet: Re: TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. "   TEDDY&SIMÉON – " Only thing which I need is your lips on mine. " EmptyMer 19 Sep - 16:39


Il ne savait pas trop ce qu’il ressentait lorsqu’elle était dans les parages. Un mélange de sentiments. Il était heureux, sans doute un peu enfantin. Il se sentait bien à ses côtés, voulait l’embrasser encore et encore. Il voulait caresser son corps, goûté au plaisir charnel avec elle. Il ne savait pas ce qu’il lui arrivait lorsqu’ils étaient tous les deux. Il ne savait pas même ce qu’elle était pour lui, et n’était pas sûr de vouloir le savoir. Teddy... Elle était à lui. Il se contrefichait pas mal du fait que sa jolie brune n’avait que dix-sept ans, et donc, par conséquent, n’était pas encore majeur.
Il ne se souvenait plus même de leur rencontre, de la première fois où il avait croisé ce regard de braise. Si certains accordaient une importance particulière aux premières rencontres, ça n’était qu’un détail futile pour lui. Non. Ça ne l’intéressait pas plus que ça. La seule chose, dont il se souciait réellement, était elle. Elle l’avait envoûtée. Il n’aurait su le dire comment. Lui, qui avait eu cette habitude de coucher avec nombreuses inconnues toutes aussi jolies les unes que les autres, il s’était rendu compte qu’il n’y avait qu’avec elle qu’il était passé de multiples fois à l’acte. Parce que, quelque part, il tenait à elle. Même s’il était trop fier pour l’avouer, pour le lui dire. Même s’il ne lui dirait sûrement jamais parce qu’il était trop introverti que pour parler de ses sentiments. Il n’en parlait pas même à la personne dont il était le plus proche, à Sutton. Oui. Elle était différente. Différente de toutes les autres filles qu’il avait rencontrées et avec qui il avait partagé son lit. C’était pour ça qu’il se retrouvait chez elle à admirer son corps qu’il redécouvrait à chaque fois qu’il posait les yeux dessus. C’était aussi pour cette raison qu’il avait du mal à lui résister et qu’il tentait quand même de le faire, parce que lui céder était comme une délivrance attendue depuis bien trop longtemps.

Le jeune homme la poussait à se livrer à lui, à lui céder, à être accroc parce qu’il aimait qu’elle le soit. Il l’aimait l’avoir pour lui, savoir qu’elle s’adonnait autant que lui. Il appréciait particulièrement la perspective de pouvoir venir l’embrasser tous les jours. Accroc ? Lui ? Bien sûr que non. Il profitait de l’instant présent, il profitait d’elle. Bon, peut-être un peu. Mais ça n’avait pas grande importance dans tous les cas. « C'est si gentiment demandé. » Obéis à ton corps et laisse-toi aller à tes pulsions. Il sourit. Un fin sourire qui lui montrait l’intérêt qu’il avait pour elle. Mais il s’obstinait à lui résister, à elle et à son corps. Il ne craquait pas, tentait de résister à la tentation qu’elle n’hésitait pas à user sur lui. Compliqué. Oh oui, ça l’était. Il avait beaucoup de mal. Mais il réussissait. Il la titillait, se retenait de l’embrasser, bien qu’il la dévorait des yeux. Avec son corps, son sublime corps. Pouvait-elle faire mieux que ce mordillage de lèvre auquel il avait l’habitude de céder ? Assurément. Et elle ne tarda pas à s’y prendre de façon beaucoup plus convaincante. Il céda, lui dévorant le cou. Il laissait son souffle se balader sur sa peau. Il laissait ses lèvres goûter à sa peau mate qui s’étendait devant lui.

Vegas bébé. La ville du jeu et de l’amour avec Presley. Qui n’avait jamais réellement rêvé d’y aller ? Tout le monde y avait déjà pensé au moins une fois. Il avait déjà pensé à retourner à Toronto. Retour dans son enfance. Retrouver ses anciens amis, dont il se souvenait encore grâce à quelques photos. Il avait déjà voulu visiter des villes européennes telles que Madrid, Venise ou Dublin. Et Vegas ? Bien sûr qu’il voulait y aller au moins une fois dans sa vie, ne serait-ce que pour pouvoir admirer les canons qu’il y avait là-bas. « Elles sont déjà prêtes. » Il esquissa un sourire. Pas besoin de voir les autres filles s’il l’avait elle. Arrowsic. Il avait toujours voulu en dégager. Il avait parfois ces périodes où il ressentait le besoin de partir parce qu’il étouffait. Partir avec elle ? C’était quand elle le voulait. Il ne releva pas. S’enfuir quelques jours, une semaine ? Peu importait. Tant qu’il était avec elle.
Ils se retrouvèrent à s’embrasser. Il fit danser sa langue avec la sienne, caressant la moindre petite partie de son corps, tant il aimait ça. Il savait qu’elle aimait ça aussi. Il lui donna un coup de bassin, faisant monter l’excitation d’un cran. De plus en plus rapidement. C’était tellement bon. Ils étaient prêts à réitérer leurs exploits passés, ceux qui leurs faisaient ressentir ce plaisir intense, somptueux. Et… Non. Il s’arrêta. Il se contenta de s’asseoir dans le canapé, sortant une clope, et l’alluma. Il tira un coup et souffla la fumée vers le plafond, se délectant de ce goût amer. Elle se contenta de se rasseoir à côté de lui, alors qu’il jeta un coup d’œil vers elle. Teddy avait un regard vexé. Il réprima un rire et conserva sa cigarette entre ses doigts. « Qu’elle est mignonne à bouder. » Finit-il par dire, amusé. Elle lui prit sa cigarette et tira un coup dessus. Il la laissa faire dans un premier temps, avant de se pencher sur elle pour la récupérer. « Eh… Pas de ça pour toi, chérie. » Alors que Kiara fit irruption dans la pièce, elle la gratifia d’un geste très peu catholique. Voire pas du tout. Il secoua légèrement la tête. « Elle aime pas voir que tu vas m'enfourcher comme une sorcière enfourcherait un balai puis que finalement, tu le fasses pas. C'est une chienne, elle veut du X. » Le chien était parti dans le jardin. « Tel chien, tel maître. » Il esquissa un sourire en coin. Elle avait toujours des réactions et des paroles inattendues. Pauvre petite chienne. Il tira une fois de plus sur sa cigarette, extirpant la fumée de sa bouche.

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