C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
Sujet: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Dim 21 Oct - 14:15
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
Depuis le désastre, quelques jours plus tôt, avec Nick et Ethan, je devais dire que j'avais peine à me concentrer sur mes cours. Je ne pouvais m'empêcher de repenser à mon sentiment vis à vis d'Ethan, aux mots de Nick. Et j'avais peur, un mauvais pressentiment se créeant au fond de mon estomac. Alors, je passais des nuits blanches mais pas parce que je planchais sérieusement sur mes cours. D'ailleurs, j'avais ce dossier à rendre pour le TD de Nick ... Je laissais mon front s'écrasait sur mon bureau, tout en poussant un long soupir de frustration. J'avais bien dit que je ne mêlais plus de leurs affaires, alors pourquoi je me torturais l'esprit, encore et encore. Pourquoi j'avais au creux de l'estomac, cette sensation non négligeable qui m'assurait que si Nick était ... Ou plutôt n'était pas ce qu'Ethan avait prétendu qu'il était. Alors je l'avais rayé de ma vie injustement, je n'avais pas pu lui faire confiance et j'avais peut être été pire qu'Ethan lui même. Oh la culpabilité n'était pas franchement une belle option à contempler, parce que j'étais à peu près certain que cela n'augurait de bien bon.
Pourquoi, je me retrouvais devant la porte de Nick, moins d'une heure plus tard, c'était un mystère, j'avais mis la capuche de mon sweat, et prenait une profonde inspiration, serrant mes mains dans ma poche latérale, et me mordillant la lèvre avant d'avoir le courage d'ouvrir. Si je voulais la vérité, ou au moins la version de Nick, je devais prendre les choses en main moi même. Enfin façon de parler. Après encore quelques secondes de prières intérieures, je levais mon poing, et le laissait s'abattre sur le pan en bois devant moi. Sois chez toi, sois chez toi. Parce que je ne sais pas si j'aurais le courage, ou plutôt la folie de revenir une seconde fois sur les lieux du crimes. Et j'étais terriblement mal à l'aise, parce que ca faisait des mois que je n'avais pas remis les pieds, ici. Et que la dernière fois, les conditions étaient nettement plus amicale.
La porte s'entrouvrait finalement, et je fermais les yeux prenant une profonde inspiration, ne lui laissant pas le temps de réagir avant de déblatérer sans prendre le temps de respirer. - Hummm je sais que tu as dit que je pouvais t'appeler si j'avais besoin d'aide pour le dossier, mais j'étais sur le chemin alors je me suis dit pourquoi pas passer. Je sais que tu m'as pas vraiment invité et si je dérange, je peux partir. Et peut être que je devrais partir mais je suis là, alors je sais pas, tu pourrais être sympa et m'accorder cinq minutes. Enfin pas que tu sois obligé, mais si tu le faisais ce serait ... sympa. Et ouh, je prenais une profonde bouffée d'air, parce que mes poumons étaient en feu et je finissais par ouvrir les yeux pour poser mon regard sur Nick, une légère grimace d'appréhension, peinte sur le visage, à l'idée de me prendre la porte en pleine figure. Et oui, bien sur que ce n'était pas facile pour moi, cela faisait plusieurs mois que j'évitais ce genre de situation autant que possible. Mais peu importe, il était temps de grandir une paire.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Dim 21 Oct - 15:37
Je n'arrivais pas à me faire sortir de la tête les paroles de Jaxon, j'avais beau les tourner dans tous les sens rien à faire. J'étais fatigué car pas moyen de fermer l'oeil de la nuit, cependant j'aurais pas dû me prendre la tête pour si peu et pourtant. Je n'avais pas revu Jaxon ni même Ethan depuis mais je comptais bien avoir quelques explications. Debout devant ma porte fenêtre, alors que je portais pour simple vêtement une serviette autour de mes reins. J'étais perdu dans mes pensées, Jax ne m'avait pas appelé pour son dossier mais bon je savais déjà qu'il n'aurait pas besoin de le faire. J'avais confiance en lui, il était doué malgré le fait qu'il semble douter de lui. Bref, j'étais revenu dans la réalité quand j'avais entendu quelqu'un frapper à ma porte. Un léger froncement de sourcil marquait le fait que je n'attendais personne. Faut dire que peu de personne savait où je vivais. javais jeté ma serviette pour pouvoir enflé le jeans qui traînait dans mon appart ainsi qu'un tee shirt. Je me cachais du moins je cachais les marques de mon passé, personne n'avait besoin de savoir surtout s'il s'agissait de parfaits inconnus. Je mettais avancé vers la porte d'un pas lent avant de finir par ouvrir alors que je sentais que la patience n'était pas forcément de mise aujourd'hui. Avec un peu de chance ça serait qu'un vulgaire démarcheur et je n'en aurais pas pour longtemps avant de refermer cette porte. Découvrant l'opportun, j'avais eu un léger mouvement de recul en voyant qu'il s'agissait de Jaxon. Sans dire un mot je le laissais débiter un flot de parole assez impressionnant, avant de finir par croiser son regard.
_ Tu es là alors tu peux rentrer même si ça n'a rien d'un geste de sympathie...
J'avais jeté un regard à Jaxon avant de finalement laissé la porte ouverte et de repartir vers mon salon pour m'allumer une cigarette. Bien évidemment, je me demandais ce qu'il pouvait bien faire chez moi. Enfin il me l'avait exposé en fait il était là pour le dossier mais c'est pas comme ci il ne pouvait pas me croiser à l'université demain. Allumant ma cigarette, je reposais mon regard sur lui alors qu'il était à présent rentré dans l'appartement. De toute façon, il connaissait déjà les lieux alors j'avais pas besoin de lui faire une visite guidée et ça m'arrangeait. Y avait un bordel monstre mais bon pour le coup je m'en contre foutais totalement. Mon regard s'était reposé sur Jaxon attendant qu'il reprenne la parole enfin il était là pour quelque chose donc j'étais juste entrain d'attendre qu'il m'explique sur quoi il butait. J'étais conscient de ne pas le mettre forcément à l'aise vu mon attitude pas franchement cordiale mais ce n'est pas comme si il ne me connaissait pas déjà. J'avais poussé un léger soupir avant de finir par me diriger vers la cuisine ouverte.
_ Tu veux quelque chose ? J'ai de la bière, du coca ou de l'eau....
J'avais pris ma bière et l'avait ouverte avant de me retourner vers Jaxon pour attendre sa réponse. Je ne sais pas pourquoi mais le voir dans mon appart me rendait quelque peu nerveux. En même temps le fait qu'il ne soit pas sorti vraiment avec Ethan me trottait dans la tête seulement je ne comprends pas comment il avait fait pour accepter de faire semblant de sortir avec lui. Il me manquait des données et je devais avouer que je n'aimais pas resté dans le flou.
_ Je me trompe ou tu n'es pas vraiment là pour ce foutu dossier ?
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Dim 21 Oct - 16:02
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
- Tu es là alors tu peux rentrer même si ça n'a rien d'un geste de sympathie... Oh dur! Mais bon franchement, ce n'était pas comme ci, je ne m'y attendais pas réellement. On était pas vraiment dans les meilleurs termes du monde, et malgré tout, on était resté sur un énorme amas de choses pleines de confusion lors de notre dernière conversation. Je passais une main sur ma nuque, geste complètement nerveux. Avant de le suivre dans l'appartement, je n'avais pas vraiment envie de regarder la déco ambiante, je la connaissais déjà, et je supposais que cela n'avait pas du changer des masses. Mais regardait les murs d'un air distrait, c'était peut être mieux que de fixer mon regard sur Nick. Je me mordais la lèvre, mon pied s'agitant nerveusement. - Tu veux quelque chose ? J'ai de la bière, du coca ou de l'eau.... Je relevais mon regard subitement, et haussait l'épaule - Un coca ira ... Ma voix était un murmure presque inaudible, mais ce n'était pas comme ci nous étions parasités par les bruits ambiants. Je n'avais que dix neuf ans et pas vraiment l'autorisation de boire de l'alcool légalement, mais ce n'était pas vraiment le pourquoi de mon choix. Je ne risquais pas de me faire arrêter dans cet appartement mais j'avais tendance à m'enivrer assez facilement, et je préférais gardé les idées clairs. Même si une bière me permettrait probablement de me détendre, quelque peu. J'étais un paquet de nerfs, en temps habituel, je frisais la crise d'anxiété sans le moindre doute à cet instant précis. Et j'avais besoin de tout, sauf de faire une de mes crises sur le sofa de Nick, plus que tout autre personne. - Je me trompe ou tu n'es pas vraiment là pour ce foutu dossier ? Grillé mon pauvre Jax. En même temps, j'avais pas vraiment le profil idéal du menteur, et je savais que tout mon comportement me trahissait un peu, voir même beaucoup.
- Non, pas vraiment ... Encore avec la petite voix pathétique, qu'est-ce que je pouvais me détester par moment de ne pas être un peu plus sur de moi, comme le type en face de moi, ou comme Teddy, Sutton, ou vraiment n'importe quel personne dans mon entourage. J'étais souvent rongé par les doutes, et ma place dans le monde. J'étais totalement lucide, sur qui j'étais mais cette conscience de moi venait avec son lot d'inconvénient. Je me râclais la gorge, me donnant un peu de courage. - Tu ne devrais pas fumer autant ... Et c'était totalement, ce que j'avais prévu de dire, si si, je vous assures ... Bon d'accord, ce n'était pas vraiment le plan, mais je vous défie de devoir avoir le genre de conversation, ou vous demandez " Bon, Ethan m'a dit que tu le battais, vrai ou faux ? J'ai besoin de savoir ... Et aussi je suis désolé, si c'est pas vrai. Je suis désolé de l'avoir cru, et pitié ne m'en veux pas ... " Vous voyez ou je veux en venir. Je ne savais pas du tout comment aborder un tel sujet sans me jeter moi même dans la gueule du loup.
- So ... Une fois de plus je triturais ma nuque nerveusement, évitant son regard à tout prix. - Je suppose que tu as compris que ... Ethan et moi ... Que y a jamais eu d'Ethan et moi. Et je suis désolé d'avoir menti, et tout et tout mais je tiens à souligner pour ma défense, que c'était totalement idiot de ta part de croire que moi, non mais regarde moi, pouvait avoir un petit ami du calibre d'Ethan ... Physiquement parlant, je veux dire parce que je sais pas le type donne plus des creepys vibes récemment. Et humm ... Ce que je veux dire, c'était que c'était pas crédible une seconde ... Enfin tu vois ce que je veux dire ? Ou pas. Mais c'est pas grave. Mais j'insiste quand même, c'est ton ex petit ami, TON ex et c'est évident que toi et moi ... Je faisais un vague geste entre nous deux, pour nous désigner. - On ne joue pas du tout dans la même ligue. Donc mon point tient, idée ridicule.
Et je me taisais, en maltraitant ma lèvre parce que au moins, c'était clair, et peut être que Nick ne me maltraiterait plus en croyant que je fricote avec son ex, pour qui ... Hum. Non, Nick ne semblait pas encore terriblement accro à Ethan au vues de nos dernières rencontres mais il était clair que son égo, en avait pris un coup. Ou alors, il cachait son coeur brisé, derrière toute cette colère. Mais encore une fois, la théorie de l'homme violent ne tenait pas la route si il avait vraiment le coeur brisé. Ha fuck, trop de truc dont je n'avais aucune réponse.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Dim 21 Oct - 17:07
Apparemment il n'avait pas perdu sa langue, pourtant je l'aurais cru un court instant. J'avais posé ma bière sur le comptoir pour lui prendre une canette de coca et la poser face à moi. Je mettais pas trompé car il venait de m'avouer qu'il n'était pas là pour son dossier. Alors j'attendais qu'il me révèle pourquoi il était debout droit comme un i dans mon appartement. Je savais que ça ne saurait tarder, Jaxon n'était pas le genre de type à garder trop longtemps sa langue dans sa poche. C'était pas du tout un reproche car à vrai dire j'aimais assez ce côté de sa personnalité. Il n'avait pas peur de parler de ce qui lui trottait dans la tête à l'inverse de moi. J'avais relevé mon regard sur lui alors qu'il parlait de mon addiction pour la clope, mon regard se faisait plus dur que je ne l'aurais voulu mais en même temps ça ne le regardait pas. J'avais attrapé ma bière fermement avant de faire le tour du comptoir pour aller ouvrir la porte fenêtre alors que mes lèvres étaient restées scellé. Je ne voulais pas être encore plus désagréable et tout ce qui me venait en tête n'était pas forcément agréable à entendre. Je laissais mon regard dériver sur le paysage que m'offrait la baie vitrée avant que la voix de Jax s'élève de nouveau dans l'appart. Je me retrouvais de nouveau face à lui quand j'entendis le prénom d'Ethan sortir de sa bouche. J'avais beau vouloir garder mon calme j'avais dû mal à le faire en sachant qu'il lui manquait des pièces du puzzle pour comprendre ce qui avait pu se passer. Je l'écoutais silencieusement mon regard ne déviant pas une seule seconde de Jaxon alors que lui semblait vouloir fuir mon regard. J'y comprenais rien à vrai dire, d'accord je savai qu'ils avaient fait semblant mais pourquoi ? Et pourquoi j'avais senti qu'il m'en voulait alors que finalement javais rien fait à part me faire larguer. Cependant je n'étais pas d'accord avec certains points qu'il venait d'exposer et j'avais beau me la jouer silencieux par moment maintenant c'était à moi de parler. Je m'étais avancé vers le comptoir pour prendre la canette dans ma main avant de me dresser devant Jaxon en lui tendant.
_ Tu veux que je te dise j'en ai rien à foutre d'Ethan, je ne sais même pas pourquoi vous avez pris le temps de jouer au faux petit couple. L'idiot c'est toi Jaxon de croire que ce n'était pas crédible après tout pourquoi j'aurais du douter, douter de toi... Et je te regarde Jaxon seulement je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je savais pas qu'on était répertorié par calibre.
Mon regard était encré dans le sien avant que je finisse par me reculer et par tirer une latte sur ma cigarette. Je ne comprenais pas pourquoi il ne portait aussi peu d'estime pour lui. Moi en tout cas je le voyais différemment mais bon impossible pour moi que de le dire à voix haute. J'avais fini par récupérer ma bière et par m'installer dans un des fauteuils du salon avant de lui faire signe pour ne pas qu'il reste dans l'entrée. Après tout il avait peut être fini de parler et voulait peut être s'en aller cependant moi j'avais des questions. Je passais une main sur mon visage fatigué avant de reposer mon regard sur le visage de Jaxon.
_ Alors tu es sorti avec le merdeux... autant pour moi tu es faussement sorti avec le merdeux pour ? Non parce que je comprends pas bien le but de la manœuvre. Soit c'est parce que je suis trop crevé soit parce que je suis trop con pour arriver à comprendre toute cette foutu histoire. Je ne sais pas ce qu'il t'a dit pour que tu acceptes mais en vérité ça m'a foutu en rogne. Lui j'en avais rien à foutre mais...
Je n'étais pas doué pour parler j'en étais conscient car lui dire qu'en fait il avait perdu bien plus qu'un glandu qui au final n'avait jamais compté été un peu trop explicite pour moi. La confiance était une chose que j'accordais que très rarement et pourtant je l'avais donné entièrement à Jax. J'avalais une gorgée de ma bière avant de finalement me relever pour aller m'en chercher une autre. J'en ressentais le besoin même si y avait pas de souci à se faire car j'encaissais assez bien. Le seul problème c'était que dans ses cas là je me détestais car j'avais l'impression de ressembler de plus en plus à celui que j'avais essayé de fuir étant môme.
_ Je crois qu'en réalité j'étais jaloux d'Ethan...
Voilà je l'avais dit de toute façon qu'est-ce qui pourrait se passer maintenant au pire il partirait de cet appartement et nos vies reprendraient leurs chemins respectifs. Ma main passait nerveusement sur ma nuque alors que je reposais mon regard froid et distant sur Jaxon. Je ne pouvais pas faire ça, en fait tout ce que je voulais c'était savoir pourquoi Jaxon m'avait tourné le dos. J'étais sûr qu'il y avait une bonne raison mais laquelle...
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Lun 22 Oct - 14:26
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
J'acceptais la canette ( c'est un peu comme une sorte de calumet de la paix ? Oui peut être pas ! ) pour écouter ma sentence. On aurait presque dit un condamné à mort mais malgré tout ce que m'avait dit Ethan, et bon sang, je commençais vraiment à sentir cette histoire trop bizarre. J'avais plus peur d'une sentence rempli de mauvais humeur, que de voir mon petit minois adorable se retrouvait démoli façon puzzle. Et c'est que ça clochait, non ? Comme ci inconsciemment mon cerveau était plus apte que moi à se dire, que l'idée que Nick tape quelqu'un était ridicule. Parce que j'avais beau avoir trouvé son visage peu amène lors de nos premières rencontres. J'avais jamais eu peur de lui. - Tu veux que je te dise j'en ai rien à foutre d'Ethan, je ne sais même pas pourquoi vous avez pris le temps de jouer au faux petit couple. L'idiot c'est toi Jaxon de croire que ce n'était pas crédible après tout pourquoi j'aurais du douter, douter de toi... Et je te regarde Jaxon seulement je ne vois pas du tout de quoi tu parles, je savais pas qu'on était répertorié par calibre. Oh ... Euh ... oui, comment ? Merde, là c'était pas vraiment le genre de réplique que j'attendais. Mais je roulais des yeux, parce que visiblement j'avais un cerveau de rechange et que celui ci était prêt à tous les tics sarcastiques en entendant ce genre d'âneries. Oui, genre comme ci le physique ca entrait pas en ligne de compte, y avait bien que les mecs, façon modèle comme Nick, pour croire à ce genre d'idioties. Mais, pour une fois, je sauvais ma cause, en feignant le silence, malgré les pensées qui fusaient dans ma tête, et je le suivais pour m'asseoir. - Alors tu es sorti avec le merdeux... autant pour moi tu es faussement sorti avec le merdeux pour ? Non parce que je comprends pas bien le but de la manœuvre. Soit c'est parce que je suis trop crevé soit parce que je suis trop con pour arriver à comprendre toute cette foutu histoire. Je ne sais pas ce qu'il t'a dit pour que tu acceptes mais en vérité ça m'a foutu en rogne. Lui j'en avais rien à foutre mais... Oh, je sentais la grimace sur mon visage, c'est pas comme ci, je pouvais la renier, je veux dire, je sentais d'avance la véritable partie de plaisir qui allait se déroulait quand je délierais ma langue pour lui dire ce qu'Ethan avait raconté sur lui. Je connaissais Ethan depuis plus longtemps, c'était logique que je crois sa version, qui plus est, j'avais vu les bleus sur son corps mais ... Mais, honnêtement, j'avais été plus amis avec Nick dans ce court laps de temps que je ne l'avais jamais été avec Ethan. - Je crois qu'en réalité j'étais jaloux d'Ethan...Jaloux d'Ethan ? Je laissais un large rire franchir mes lèvres, c'était peut être plus une traduction de ma nervosité, que par réel sens de l'humour.
- Jaloux ? Mais de quoi tu parles ? Je fronçais les sourcils, mes lèvres se plissant dans une moue de réflexion, avant que je ne claque des doigts, pensant avoir trouver la solution. Oui, parce que c'était évident que ce n'était pas ce que je pouvais pensé à première vue. Parce qu'il avait beau dire, on ne jouait définitivement pas dans la même catégorie. - Oh, c'est comme ces histoires de garde dans les divorces ... Ben ouais, c'était logique après tout, j'avais finir par devenir amis avec les deux, durant leur relation et à la fin, j'avais pris un parti même si je n'avais eu aucune intention de le faire, je l'avais fait parce que ... Parce que j'avais été déçu, trompé, et peut être parce que mon égo avait été froissé par quelques phrases qu'Ethan avait stratégiquement placé, et en y repensant fortement, peut être qu'il avait toujours su que je nourrissais des sentiments plus qu'amicaux envers Nick, et l'avait usé contre moi. Je me sentais stupide d'un coup. Et je savais que pour aller de l'avant, je devais chercher le fin mot de cette histoire, et pour avoir une seconde version, il me fallait la version de Nick.
- La vérité ? Ethan est venu se plaindre à moi que tu étais un peu ... Que tu n'étais pas très tendre avec lui ... Je grimaçais cherchant à formuler les choses de manière à ne pas m'attirer ses foudres immédiatement. - Et tu sais, je me suis dit, oh c'est Ethan, il dramatise encore les choses. Je lui ai dit la même ... Je lui ai dit, tu connais Nick, il joue les gros durs, mais au fond on sait que c'est un gros nounours en peluche ... Okay, là je ne m'aidais pas vraiment, mais encore une fois, filtre entre la bouche et le cerveau = non existent. - Bref ... C'est pas le point. Et un soir, il est venu en pleurant se réfugier dans ma chambre, le corps meurtri, et du sang plein le visage ... Je m'arrêtais et je plongeais mon regard dans celui de Nick, le suppliant silencieusement de comprendre parce que je n'avais pas forcément envie de dire à haute voix, et de répéter les mots de cette soirée, de laquelle je frissonnais encore. Je passais une main sur mon visage et me mordait la lèvre - Ensuite, il m'a annoncé qu'il allait rompre avec toi mais qu'il avait peur de retomber sous ton emprise si il n'avait personne dans sa vie ... Et il a suggéré que je lui serve de petit ami, qu'ainsi tu comprendrais le message et n'essaierait pas de l'approcher ... Je soufflais bruyamment, et je jouais avec mon bracelet en plastique, visiblement nerveux. Parce que je savais que si Ethan avait menti, Nick ne serait pas furieux seulement contre lui ... mais aussi contre moi de l'avoir cru. Parce que l'idée que Nick fasse du mal à une mouche, autre que par ses mots, oui l'idée était un peu risible en y repensant maintenant.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Lun 22 Oct - 15:18
Mon regard toujours posé sur Jaxon, j'avais légèrement haussé les sourcils en l'entendant rire. Faut dire que je ne voyais pas ce que j'avais bien pu dire de drôle. Bref, j'essayais même pas de chercher même si il aurait pu faire un effort pour comprendre ce que je cherchais à lui dire. Déjà que j'étais pas un grand bavard alors si Jax ne mettait pas du sien on était pas sorti de l'auberge. Un divorce ? J'avais laissé un soupir franchir mes lèvres avant de poser mes mains sur le rebord du comptoir de la cuisine pour prendre appui. En fait, il pensait que j'étais jaloux du fait que Jaxon avait choisi de couper les ponts avec moi pour choisir Ethan. Bon c'est vrai y avait un peu de ça mais la vérité c'est que j'enviais le fait qu'Ethan puisse avoir la chance de sortir avec Jax alors que moi je restais tout simplement sur la touche. Mon regard posait toujours sur Jaxon, je savais à présent que j'allais avoir le fin mot de l'histoire. Cependant, je n'étais pas sûr à présent de vouloir la connaître. Il reprenait la parole, alors que je reprenais une gorgée de ma bière. Je l'écoutais attentivement en me disant que c'est vrai que je n'étais pas forcément le plus tendre des petits amis, j'avais dû mal avec tout ce qui était les gestes attentionnés et tout c'est truc sur le romantisme. Seulement, je ne voyais toujours pas ce qu'il y avait de mal là dedans, il aurait très pu venir m'en parler et alors peut être que j'aurais fait un effort. Une grimace était venu tout naturellement sur mon visage en l'entendant me comparer à un foutu ours en peluche. J'aurais bien rétorqué une remarque sanglante sur cette comparaison cependant je n'avais pas eu le temps de le faire parce qu'il reprenait à nouveau la parole. J'avais senti mon coeur faire un bon alors que mon rythme cardiaque s'était considérablement accéléré.
_ QUOI ? Mais qui lui a....
Non en fait j'avais mal compris, il ne s'était pas fait attaqué par un quelconque inconnu. La bouteille de bière qui se trouvait dans ma main venait d'exploser littéralement. Mon regard se reposait sur les bouts de verre éparpillés sur le comptoir. Un sentiment de colère s'était emparé de moi mais en même temps je pouvais encaisser bien des choses mais pas qu'on me dise violent. Je ne voulais pas devenir comme lui et je ne le deviendrai jamais. Ma main s'était reposé violemment sur le comptoir alors que je reposais mon regard sur Jaxon. Alors il avait cru à ses mensonges en même temps quelque part je pouvais le comprendre mon attitude me rendait automatiquement coupable. J'avais attrapé une clope dans mon paquet de cigarette alors que ma main se faisait plutôt tremblante. je n'avais qu'une idée en tête c'était d'aller exposer mon point de vue à Ethan. je savais que c'était pas une bonne idée car j'avais beau essayer de contrôler ma colère je n'étais pas sur d'y arriver devant lui. Les paroles de Jaxon tournaient en boucle dans ma tête, je voyais bien qu'il attendait une réponse surement pour que je le rassure à moins que ce soit le contraire. Il avait peut être déjà une opinion sur ce qui s'était réellement passé. Après tout, il était pas venu me demander la vérité quand ça s'était produit.
_ Qui te dit que je ne l'ai pas vraiment fait ? Qui te dit que je ne lui ai pas fracassé sa petite gueule d'enfoiré ? Et tu dis que tu n'as pas peur de moi, pourtant tu devrais après tout tu ne me connais pas vraiment.
Mon ton était froid et distant alors qu'une pointe de colère pointait le bout de son nez. J'avais fait le tour du comptoir alors que j'avais coincé la cigarette entre mes lèvres. Je ne sentais même pas la coupure dans la paume de ma main. Je crois que ce qui me déstabilisé le plus c'est qu'en fin de compte Jaxon l'avait cru, il avait cru possible que je pose la main sur Ethan. Je posais ma main sur ma nuque avant de crisper les mâchoires, j'avais envie de taper dans quelque chose pour pouvoir me défouler alors que des flashs de mon enfance voulait apparemment se faire une place dans mon esprit.
_ Tu veux que je te dise quoi ? Que je n'ai jamais levé la main sur Ethan et que je ne l'aurais jamais fait. Qu'il t'a menti pour je ne sais qu'elle raison et qu'au final c'est quand même lui que tu as cru. Je pensais pas que toi tu serais tombé dans le panneau.
Je m'étais dirigé vers la baie vitré alors que je croisais les bras sur mon torse. Je n'avais rien à rajouter, j'étais complètement déboussolé alors que je fermais les yeux pour essayer de me calmer.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Lun 22 Oct - 19:33
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
- QUOI ? Mais qui lui a.... Et voilà, je n'avais pas besoin de plus, sa simple réaction spontané à la mention de l'incident, était tout ce qui me fallait pour savoir que Ethan avait bel et bien menti. Et merde, merde, merde. Je me sentais terriblement minable, et j'avais même pas besoin de le regarder pour voir son cerveau transcrire l'information, ou plutôt ce que j'avais essayé de lui dire. Il allait me détester, c'était sur mais quelque part, je me sentais soulagé, parce que j'avais enfin une réponse, et je savais enfin que mon instinct m'avait jamais trompé sur lui. Oh, et j'avais aussi une furieuse envie de régler mes comptes avec Ethan, et savoir à quoi rimer son manège mais ce serait pour plus tard. L'explosion me fit grimacer légèrement, pas par peur mais parce que je savais la réaction justifiait. Et il était ou j'avais été quelques mois plus tôt. La déception, la trahison. Et la seule chose que je parvenais à me dire c'était que le prendre dans mes bras, c'était une option inenvisageable et que je méritais ce qui allait probablement venir. La haine, le dégoût à mon égard. Oui quel bel ami, j'avais fait. Pourquoi, j'avais pas cherché à savoir, pourquoi j'avais laissé mes sentiments m'aveuglaient. - Qui te dit que je ne l'ai pas vraiment fait ? Qui te dit que je ne lui ai pas fracassé sa petite gueule d'enfoiré ? Et tu dis que tu n'as pas peur de moi, pourtant tu devrais après tout tu ne me connais pas vraiment. Je prenais enfin mon courage à deux mains, ou plutôt la violence du choc de ses mots me faisaient relever mon regard sur lui. Il était sérieux là ? Il pensait vraiment que j'allais le croire après avoir ... Je secouais ma tête avec tristesse. Après tout, c'était amplement mérité. - Tu veux que je te dise quoi ? Que je n'ai jamais levé la main sur Ethan et que je ne l'aurais jamais fait. Qu'il t'a menti pour je ne sais qu'elle raison et qu'au final c'est quand même lui que tu as cru. Je pensais pas que toi tu serais tombé dans le panneau. Et bordel, ça avait beau être vrai,ca faisait mal. Un bon coup de poignard au milieu de mes tripes. Je l'avais plus que blessé, et je me retrouvais comme un con, les bras ballants à le regarder s'éloigner. Il avait apparemment tout dit mais est-ce que ça voulait dire qu'il voulait que je fiche le camp sans demander mon reste ? Est-ce que c'était la vraie fin de notre amitié ? J'avais merdé, et il n'y avait pas moyen que je reste sans rien faire, sans essayer de me rattraper un minimum.
- Désolé ... Ma voix était faible, indistincte, et m'irritait alors je reprenais avec un peu plus de conviction. - Je suis désolé, je sais que tout ce que je pourrais dire maintenant ... Je cherche pas à ce que tu m'excuses mais je voulais m'expliquer ... vraiment. Je posais mon regard sur son dos, et je me mordais la lèvre. J'allais pas chialer comme une gonzesse, parce que je pleurais pas, c'était pas le genre d'émotion que je montrais. Mais j'avais la certitude que ce n'était pas non plus le moment, de sortir mon clown de service, servant à dédramatiser la tension ambiante.
- Pour ce que ca vaut ... Je ne l'ai pas cru directement. J'ai eu ma part de doute mais il est apparu sur le seuil de ma porte dans un tel état ... Je ... Ma gorge se serrait et était douloureuse parce que la vérité, c'était que même si j'avais refusé de croire au début, j'avais fini par le croire. J'avais fini par accepter de l'aider dans son petit jeu stupide. Oh mon dieu, quel idiot, je pouvais faire par moment. Je me vantais d'être plus malin que ce que les gens me donnaient crédit pour mais la vérité, c'était que j'étais encore immature, malléable et quelque peu naïf. Je ne savais même pas pourquoi Ethan avait fait tout ce cirque. C'était incompréhensible mais je n'allais pas probablement quémander des réponses à Nick, pas à ce moment précis, et peut être jamais. J'étais pas certain de pouvoir réparer, le fossé qui venait de se creuser, d'oublier la lueur douloureuse au fond de ses yeux. Le goût de trahison au fond de sa voix.
- J'aurais du le savoir mais que veux tu, je suis un crétin, c'est pas un fait nouveau ... Et j'étais un peu confus. Et ... Il devrait changer de filière pour faire théâtre si tu veux mon avis ... Je grimaçais de plus bel, merde, c'était comme une seconde nature pour moi que de me défiler derrière mes imbécillités. Je passais une main sur ma nuque - Je peux rien dire d'autre que je suis désolé et je suppose que tu préfère que je m'en ailles ? Oui, tu as raison, je voudrais pas de moi non plus à cet instant précis pour être totalement honnête.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Lun 22 Oct - 20:40
Mon poing était crispé comme ci j'avais besoin de ressentir la douleur physique plutôt que morale. J'étais complètement perdu, comment ça pouvait m'arriver à moi. J'avais en horreur ce qui osait se défendre avec les poings mais je ne pouvais pas lui expliquer pourquoi. J'étais pas près à en parler et peut être que je ne le serais jamais. J'avais gardé tout ce qui s'était passé avec mon père pour moi quelque part je ressentais une honte maladive de mettre laissé faire si longtemps sans oser faire quoi que ce soit. Seulement à l'époque je n'étais qu'un gamin et un père n'était pas censé se défouler sur son fils. Ma mâchoire était crispé alors que j'osais même pas soutenir le regard de Jaxon. Bien sûr, j'avais entendu son désolé presque silencieux et je n'aurais pas dû lui en vouloir cependant je n'étais pas sûr d'être capable de réfléchir convenablement. J'avais juste envie de revenir en arrière, après tout toute vérité n'était pas forcément à entendre. Mais pour qui je me prenais après tout c'est peut être cet Ethan qui avait raison je finirais sans doute comme mon paternel. J'avais juste envie qu'il s'en aille de ma tête ne plus entendre ses ricanements après avoir fait sa besogne comme il disait si bien. Mes plus vifs cauchemars s'étaient évanoui en entendant le son de la voix de Jax à nouveau. Il était sincère je pouvais le sentir au fond de mes tripes mais j'étais pas apte à lui dire que ce n'était rien qu'on passait l'éponge. Cependant, je pouvais aisément me mettre à sa place si j'avais ouvert cette porte sur un Ethan en sang je savais très bien comment j'aurais réagi. Je passais à nouveau ma main sur ma nuque alors que mon regard était toujours perdu sur la rue. Je ne regardais rien de spécial mais je savais que si je le laissais partir maintenant alors ça serait terminé. En même temps, est ce que c'était pas la meilleure des solutions. Pas besoin d'explication et puis faire le vide autour de moi n'était-il pas préférable après tout... Je mettais retourné pour poser mon regard sur Jaxon alors qu'aucun mot ne voulait franchir mes lèvres. A vrai dire, je ne pouvais pas le laisser si facilement sortir de ma vie bien qu'en réalité je le reverrais forcément dans mes cours. Je mettais avancé de nouveau vers le frigo pour prendre une nouvelle bière avant de la décapsuler et de l'amener à mes lèvres. Cependant, mon geste se stoppa à distance avant de que je regarde la bouteille et la repose sur le comptoir.
_ C'est bizarre quand même comme certaines personnes sont capables de changer de visage à ce point. Ils peuvent montrer leur meilleur comme leur pire sans la moindre difficulté. Ne jamais s'arrêter aux apparences car elles sont souvent trompeuses.
J'étais légèrement perdu dans mes pensées avant de reposer mon regard sur Jaxon. Bien sûr je ne parlais plus du tout d'Ethan mais c'était toujours assez déstabilisant car mon père se comportait comme le parfait voisin toujours près à rendre service alors que moi j'avais une toute autre image de celui qu'il était réellement. J'avais secoué la tête car je me battais avec mes propres démons d'ailleurs j'en avais presque des sueurs froides. Pourtant, ça faisait des années mais je me réveillais encore certaines nuits comme un petit garçon apeuré que j'étais à l'époque. C'était assez ironique quand même car moi le grand gaillard qui jouait les fortes têtes avait même peur de rester trop longtemps dans le noir. Le regard baissé sur le comptoir je ressentais la peur m'envahir et je me sentais minable pour ça.
_ Je n'ai jamais levé la main sur personne et je ne le ferais jamais. Tu entends ? Jamais. C'est tellement facile de se servir de sa force physique pour rabaisser quelqu'un qui n'a pas les moyens de se défendre. Seul les lâches font ça, parce qu'ils n'ont que ça pour garder le pouvoir sur les plus faibles seulement ça ne dure pas éternellement. Je suis tellement en colère, ça me met hors de moi tu comprends ?
Je relevais mon regard vers Jaxon pour trouver... je ne sais pas en faite ce que je cherchais mais je voulais juste qu'il me dise que je n'étais pas comme lui pas comme ce salaud qui avait fait de ma vie un enfer. Il devait me le dire car j'étais proche de toucher le fond. J'avais un caractère à la con c'est vrai mais j'avais du m'endurcir car je mettais promis de ne jamais plus me laisser faire. Je menais ma vie comme je le voulais sans me soucier de ce qui m'entourait enfin je le pensais jusqu'à aujourd'hui.
_ Il ne faut pas que tu es peur de moi... Jamais je ne te ferais du mal...
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Lun 22 Oct - 21:25
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
J'attendais qu'il me confirme qu'il ne voulait plus de moi, ici apparemment j'avais pas la force de suivre mes propres dires. Mes tendances masochistes dont je n'arrête pas de parler ? Définitivement là. Alors, je le regarde, et malgré le silence qui s'installe, son regard vide, j'attends. Je contrôle mes tics nerveux, et j'attends. - C'est bizarre quand même comme certaines personnes sont capables de changer de visage à ce point. Ils peuvent montrer leur meilleur comme leur pire sans la moindre difficulté. Ne jamais s'arrêter aux apparences car elles sont souvent trompeuses. Et il n'avait pas tort, et honnêtement, je n'étais certainement pas du genre à m'arrêter aux apparences, en temps habituel. Ce n'était pas pour rien que j'avais réussi à percer la façade de mes plus proches amis, malgré leur volonté de cacher le coeur énorme qu'il avait mais je n'avais rien à dire pour ma défense, avec Nick, j'avais fini par le faire, m'arrêter à des faux semblants, et je m'en voulais terriblement. - Je n'ai jamais levé la main sur personne et je ne le ferais jamais. Tu entends ? Jamais. C'est tellement facile de se servir de sa force physique pour rabaisser quelqu'un qui n'a pas les moyens de se défendre. Seul les lâches font ça, parce qu'ils n'ont que ça pour garder le pouvoir sur les plus faibles seulement ça ne dure pas éternellement. Je suis tellement en colère, ça me met hors de moi tu comprends ? Je hochais la tête dans un signe vaguement approbatif, mais la vérité ? Je ne comprenais pas vraiment tout, sa réaction, bien que compréhensible, semblait atteindre une autre partie de son être. Mais je pouvais comprendre son raisonnement, j'avais subi quelques secousses dans ma jeunesse, ne faisant pas partie de l'élite sportive au lycée. J'étais un fervent croyant, du faite l'amour pas la guerre, alors oui je savais que c'était surement révoltant de se retrouver dans la position du jerkface de service. - Il ne faut pas que tu es peur de moi... Jamais je ne te ferais du mal... J'ouvrais la bouche, aucun son ne sortait, et c'était pas rien que de me couper le sifflet, moi je vous le garantis. Mais il semblait désemparé et surtout l'idée était totalement inconcevable ... Je n'avais jamais eu peur de lui, pas une seule seconde, ce qui prouvait bien qu'au fond de moi, même inconsciemment je n'avais jamais donné crédit à cette histoire, mais j'étais un peu crétin même pour m'écouter moi même. Oui, parce que soyons lucide dans un combat à la loyale contre lui, j'aurais jamais fait le poids, une minute.
- Nick ... Je finissais par murmurer, secouant les bras dans un mouvement d'impuissance, j'arrivais pas à trouver mes mots. C'était incroyable, j'étais jamais à court d'arguments, mais c'était la première fois, que je le voyais si ... désemparé, et honnêtement ça m'ébranlait un maximum. Je me déposais la canette que je tenais dans mes mains sur la surface, la plus proche avant de combler la distance entre nous. - Oh mon dieu ... Aussi stupide que ça peut paraître à présent ... J'ai bien prouvé plus d'une fois que je n'avais pas peur de toi, ni de ton numéro de grand méchant loup ... Je penchais la tête sur le côté, cherchant à créer un contact visuel, et le rassurer de la sincérité de mes mots. Même si ils étaient en complète contradiction avec le faite d'avoir cru Ethan. Mon père avait raison, j'étais vraiment un idiot par moment.
Et ce serait le moment, si il était n'importe qui, où il aurait goûté aux joies de la machine à câlin que je suis, mais avec Nick, c'était pas simple. Même avant tous ses drames, j'avais jamais osé être trop tactile avec lui, pas par peur, enfin pas par peur de lui, en tous les cas. Mais j'avais toujours eu peur de trahir mes débuts de sentiments à son égard, et même si aujourd'hui, nous étions tous les deux libres, j'étais assez lucide pour savoir que je n'avais aucune chance, et que peut être que nous pourrions retrouver les bases de notre amitié et que j'allais pas tout gâcher parce que ... Oui, il m'était arrivé d'avoir des rêves pas catholiques à son égard. Nope, messieurs, dames. Je ne suis pas idiot à ce point là. Alors, je me contentais juste de poser une main timide autour de son poignet, tentant de faire passer le message par ce geste discret.
- Et tu sais, je me rends compte que j'ai été vraiment stupide ... Parce que comment j'ai pu croire un mensonge pareil, et savoir que je n'avais pas avoir peur de toi. Je veux dire, je suis assez homme pour dire que tu es beaucoup plus musclé que moi ... Oh mon dieu, je ne sais vraiment pas quoi penser de moi même alors j'imagines même pas ce que tu dois penser, tu dois te dire que je suis le dernier des crétins, je suppose ? Mais en même temps, je comprends pas pourquoi Ethan a raconté ce genre de trucs, vous auriez rompu, ça n'aurait rien changé sauf que ... Toi et moi on aurait jamais pris nos distances, je rajoutais mentalement.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mar 23 Oct - 12:36
Je ne l'avais pas vu se lever et encore moins s'approcher de moi comme si je n'étais pas vraiment dans la pièce avec lui. C'est seulement quand il m'avait attrapé le poignet que j'avais relevé mon regard vers le sien. Je ne pouvais pas remettre sa parole en doute et j'en avais pas l'intention. C'est ce que je voulais entendre et silencieusement je l'en remerciais. Je n'avais pas de mal avec le fait que les gens peuvent me voir comme un type à qui il ne fallait pas se mesurer après tout ainsi j'avais la paix. Il fallait que je me reprenne parce que je ne pouvais pas paraître aussi faible car Jax finirait par se poser des questions. Je n'avais pas envie que ce soit le cas car je n'étais pas près à étaler ma vie surtout parce que je savais que son regard changerait sur moi à ce moment là. Je mettais redressé alors que je libérais mon poignet pour pouvoir m'éloigner quelque peu du comptoir. Je ne comprenais pas vraiment ce qu'il voulait dire, je ne le considérais pas comme le dernier des crétins. Je regardais ma main coupé avant de finir par aller la passer sous l'eau pour enlever les traces de sang. Je savais que j'aurais dû lui répondre mais je voulais juste prendre le temps de me concentrer à nouveau et de finir par laisser de côté tout ce qui me traversait à l'esprit.
_ Tu es loin d'être un crétin, je te l'ai dis si j'avais été à ta place je ne sais pas comment j'aurais réagi. L'auto flagellation c'est pas mon truc alors arrêtes de te dévaloriser. Après tout, tu le connais depuis plus longtemps que moi. Je ne sais pas comment j'ai fait pour sortir avec un type pareil, il cache bien son jeux. Je ne suis pas complètement con et je sais qu'on cache tous plus ou moins quelque chose mais ça... Il a fait très fort...
Le ton de ma voix était froid et distant mais bon j'avais retrouvé mon calme et c'était à vrai dire une attitude que j'avais bien souvent. Heureusement, Jaxon ne semblait pas m'en tenir rigueur. J'avais fermé le robinet avant de finir par sécher ma plaie avec un simple morceau de papier. J'avais vu bien pire que cette simple petite coupure et ce n'est pas ce qui allait m'arrêter. Par contre, je n'étais pas sûr que d'aller voir Ethan était l'idée du siècle. Je n'étais pas violent mais là je ferais peut être une exception et il aurait une bonne raison d'aller voir Jaxon en pleurant cette fois-ci. De nouveau face à Jax, je me sentais con car je ne savais pas vraiment ce qu'il pensait de moi à présent. En même temps, je ne l'avais jamais su même quand on se voyait avant que l'histoire n'éclate. Je n'étais pas forcément le gars le plus sociable qu'il est connu et pourtant je savais qu'on avait été réellement proche. Peut être que c'était juste de la curiosité au tout autre chose mais je me voyais mal lui demander après ce qui venait de se passer. J'avais fait le tour du comptoir pour aller attraper un de mes paquets de cigarette qui se trouvait sur la table basse avant de m'en allumer une.
_ Oh au fait, ne me fait jamais de leçon de morale je fume et c'est mon problème pas le tiens. Et encore une chose, les critères c'est une truc complètement débile. Enfin pour ma part, Le fait que tu sortes avec Ethan tenait parfaitement la route...
Je mettais avancé vers lui et alors que je me penchais pour me retrouver près de son visage j'attrapais le cendrier qui se trouvait derrière le comptoir. Je me redressais me trouvant juste devant lui avant de tirer une latte sur ma cigarette.
_ Tu peux sortir avec qui tu veux Jaxon du moment que tu es sûr de toi et que tu le veux vraiment...
Mon regard n'avait pas quitté le sien pendant mes paroles avant que je finisse par aller reprendre place dans un des fauteuils du salon posant le cendrier sur un des accoudoirs. J'étais juste honnête avec lui même si j'étais déjà persuadé qu'il allait avoir du mal à me croire. Pourtant, j'étais persuadé qu'il se trouverait quelqu'un de très bien en tout cas il le méritait vraiment.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mar 23 Oct - 19:08
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
Le silence devenait pesant, et je scrutais ses moindres gestes, incertain. J'avais pas noté la coupure à sa main, et cela me rajoutait une couche à la bonne dose de culpabilité qui me servait de couverture à cet instant précis. - Tu es loin d'être un crétin, je te l'ai dis si j'avais été à ta place je ne sais pas comment j'aurais réagi. L'auto flagellation c'est pas mon truc alors arrêtes de te dévaloriser. Après tout, tu le connais depuis plus longtemps que moi. Je ne sais pas comment j'ai fait pour sortir avec un type pareil, il cache bien son jeux. Je ne suis pas complètement con et je sais qu'on cache tous plus ou moins quelque chose mais ça... Il a fait très fort...Je ne pouvais qu’acquiescer en silence, alors que je m'interrogeais moi même sur le pourquoi de tout cela, et si Ethan avait noté, mon béguin pour Nick, si c'était de ma faute, qu'il avait voulu se venger à sa façon de ma presque trahison. Ouais presque parce que c'était pas comme ci, j'avais fait un geste déplacé ... J'avais trop de respects pour eux en tant que couple, et puis je n'étais pas vraiment la menace la plus terrifiante de la planète terre. Soyons lucide ... Je sursautais légèrement, encore en proie à mes pensées quand il reprit la parole. - Oh au fait, ne me fait jamais de leçon de morale je fume et c'est mon problème pas le tiens. Et encore une chose, les critères c'est une truc complètement débile. Enfin pour ma part, Le fait que tu sortes avec Ethan tenait parfaitement la route... Je me mordais la lèvre à ses premières paroles, et émettait un petit rire dépréciatif à ses seconds mots. J'aurais probablement argumenter si il n'avait pas d'un coup envahi, mon espace personnel. Et à quoi, je pensais déjà là ... Oh crap, il était trop près, il fait quoi là ... Oh le cendrier, ouais je suis con moi aussi. Je laisse s'échapper un petit rire nerveux. Et je fuis ce regard, un peu trop perçant à mon goût. - Tu peux sortir avec qui tu veux Jaxon du moment que tu es sûr de toi et que tu le veux vraiment... Je roulais des yeux, sarcastique. Pourquoi, tous mes pseudos amis croyaient que leurs mensonges étaient une meilleure chose que la vérité. Ce n'était pas comme ci j'étais au bord du suicide, j'avais accepté depuis longtemps d'être le type qui avait plus le profil du bon copain, que du fantasme ambulant. Et puis, c'est pas comme ci, j'avais été totalement dépourvu d'expérience, j'avais eu deux petites amies différentes, et j'avais même eu un petit ami, au tout début de ma première année d'université. Et d'accord, j'avais peut être pas été all the way avec un homme mais je ne désespérais pas, je restais juste réaliste sur les objectifs à ma portée.
- Yeah, right ... On sait bien que la beauté intérieure prime sur le reste et blah blah ... Ouais, non mais Nick, c'est bon t'as pas besoin de te la jouer magnanime avec moi ... Merde, tu vas pas me dire que tu t'es tapé le cul d'Ethan pour sa spiritualité ... Même avant tout ce qui s'est passé, il a jamais été le futur prix Nobel de la compassion et l'humanité, et encore moins celui de l'intelligence. Et peut être que ma voix était un peu amère, mais j'en avais marre des gens qui tentait de me rassurer. Je passais une main dans mes cheveux, et détourner le regard, de toute façon, c'était pas le sujet. Et j'avais rien à lui prouver ... Puis, j'avais peur de trop en dire si je continuais alors je décidais de changer le sujet pour ma propre sauvegarde.
- Bref, la question n'est pas là ... Je vais te laisser digérer tout ce qui vient de se passer, mais j'ai besoin de savoir si on peut ... Je relevais mon regard sur lui, un peu effrayé par la réponse qu'il me donnerait. - être de nouveau ami comme avant. Je veux dire, je compte pas te brosser dans le sens du poil, ou t'épargner si tu sors des âneries en cours, comme je compte sur toi pour rester impartial et égal à toi même mais ... On pourrait peut être aller boire un verre à l'occasion ... J'ai toujours ma fausse carte d'identité ... Je tentais un début de sourire, en espérant que je ne précipite pas un peu les choses, il avait surement besoin de temps pour réfléchir mais j'étais prêt à lui donner, ce n'était pas pour autant que je comptais baisser les bras. Et que je ne comptais pas régler mes comptes avec Ethan, aussi vite que possible.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mar 23 Oct - 21:11
J'avais froncé les sourcils en l'entendant me répondre de cette manière. Je ne comprenais pas pourquoi il ne voyait pas à quel point il pouvait plaire. D'accord, certains pourraient dire qu'il était plutôt quelconque cependant pour moi il était bien plus que ça. j'en étais conscient cependant avec ce qui s'était passé, c'était délicat de lui dire qu'en réalité j'aurais très bien pu sortir avec un mec comme lui. Il était spirituel, drôle bien souvent malgré lui et puis surtout il n'avait pas peur d'exprimer ce qu'il ressentait que ce soit bon ou mauvais. Peu de personne avait le courage de m'affronter comme il le faisait et je devait avouer qu'à chaque fois ça me surprenait mais aussi ça me montrait qu'il était entier avec moi et qu'il ne jouait pas à un jeux juste pour me plaire. Cependant, il marquait un point car il avait raison pour Ethan seulement ce qu'il ne savait pas c'est que je l'avais pris pour passer le temps. D'accord, ce n'était surement pas une chose à dire mais je me voyais mal continuer avec lui sur le long terme. J'avais bien remarqué l'attitude de Jaxon mais il n'avait pas l'air de vouloir s'étendre sur ce sujet. J'écrasais mon mégot dans le cendrier avant de relever mon regard de nouveau sur lui à sa demande. Devenir de noveau proche de lui ? Je l'avais espéré car malgré tout on avait vraiment été proche et quelque part il semblait mieux me connaître que n'importe qui.
_ Je suis ok juste parce que tu comptes pas m'épargner. Je n'ai pas envie d'avoir une groupie de plus, j'en ai déjà assez comme ça dans mes cours. Je sais pas comment je fais pour garder mon calme des fois j'ai juste envie de leur dire de se la fermer... d'ailleurs c'est ce que je fais...
J'avais fait un léger sourire en coin alors qu'une idée me venait en tête. Je savais qu'il devait bosser sur son dossier mais ça attendrait bien le temps d'une soirée. J'avais fini par me lever pour aller dans l'entrée avant d'attraper ma veste et d'en sortir deux billets. Je les faisais glisser machinalement entre mes doigts avant de finir par m'approcher à nouveau de Jaxon. Je ne savais pas si il était partant mais bon en même temps qui ne tente rien n'a rien.
_ Ce soir, je dois aller à cette soirée, c'est un pote à moi qui l'organise dans un des pubs de la ville. Tu pourras même laissé ta fausse carte d'identité au placard car tu seras accompagné d'un adulte... ça promet d'être ennuyeux à mourir comme chaque année d'ailleurs. Je sais pas pourquoi certains font tout un foin pour pouvoir accéder à cette soirée. Enfin tu fais comme tu le sens j'ai un billet en trop de toute manière.
J'avais posé le billet en trop sur le comptoir à côté de Jaxon avant de jeter ma veste en cuir sur le dossier du sofa. C'était peut être un peu tôt pour ça mais bon après tout ça lui permettrait de rencontrer du monde. Je pouvais aisément me l'imaginer plongé son nez dans un bouquin jusqu'à pas d'heure. Alors que là au moins il pourrait se détendre à moins qu'il ne soit pas à l'aise de sortir en ma compagnie. Même si en y réfléchissant on l'avait déjà fait auparavant enfin pas dans ce genre d'évènement mais bon on était déjà sorti boire un verre ensemble. Bref, la balle était dans son camps à présent. Il avait eu une réponse à sa question qui pour moi était plutôt clair. Je ne comptait pas lui en vouloir pour avoir était fidèle à une amitié qui était bien plus vieille que notre propre rencontre.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mar 23 Oct - 21:48
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
C'est pas comme ci j'étais suspendu à ses lèvres, littéralement mais de manière métaphorique ? Totalement. J'espérais qu'il dirait oui ... Parce que maintenant que les choses étaient clairs, j'avais envie de retrouver l'amitié que nous avions. Même si nous étions tous les deux de parfaits opposés, on s'entendaient vraiment bien. - Je suis ok juste parce que tu comptes pas m'épargner. Je n'ai pas envie d'avoir une groupie de plus, j'en ai déjà assez comme ça dans mes cours. Je sais pas comment je fais pour garder mon calme des fois j'ai juste envie de leur dire de se la fermer... d'ailleurs c'est ce que je fais... Je laissais un rire s'échapper de mes lèvres, expression à la fois de mon soulagement de son acquiescement aussi bien que d'amusement à sa mine presque déconfite. Mais je ne pouvais pas le dénier, il avait sa part de groupie, mais je ne les blâmais pas. La vérité, c'était que je l'étais un peu moi même. Sauf que j'avais une manière très tordu de le montrer, ou peut être personnel ? Je préfère le terme personnel. Je hochais la tête en accord avec moi même alors qu'il se levait, et j'arquais un sourcil intrigué, alors qu'il sortait des tickets de sa veste. Mon incompréhension devait être visible, puisqu'il ouvrit la bouche pour m'expliquer de quoi il retournait. -Ce soir, je dois aller à cette soirée, c'est un pote à moi qui l'organise dans un des pubs de la ville. Tu pourras même laissé ta fausse carte d'identité au placard car tu seras accompagné d'un adulte... ça promet d'être ennuyeux à mourir comme chaque année d'ailleurs. Je sais pas pourquoi certains font tout un foin pour pouvoir accéder à cette soirée. Enfin tu fais comme tu le sens j'ai un billet en trop de toute manière. Je roulais un peu des yeux, en l'entendant dire le mot adulte. D'accord, j'avais que dix neuf ans, et j'étais pas autorisé à boire, mais il n'était pas beaucoup plus vieux que moi, et qui plus est, l'idée qu'il me considère comme un gosse m'énervait quelque peu, j'avais envie d'être son égal, pas le chiot qu'on traine un peu partout avec un degré de paternalisme évident. Mais je ne m'attardais pas sur ce genre de choses triviales parce qu'il y avait beaucoup, beaucoup plus important ...
- Oui ... C'est la réponse qui vient du coeur, où je m'y connais pas. Et je suis sincère, je vais pas cracher sur une tentative de renouer notre amitié. Cependant alors que je bondis légèrement sur mes pieds, excité comme bien souvent. Une pensée me traverse l'esprit, et je me stoppes net dans mon enthousiaste. Mon visage se défait quelque peu, et je soupire avec un râle frustré.
- Merdeuhhh ... J'ai pas franchement entendu parler de cette soirée, mais j'aurais adoré venir passé la soirée avec toi. T'sais fumer le calumet de la paix, façon de parler parce que contrairement à certains dont je ne nommerais pas le nom, je peux me passer d'infliger des dommages irréversibles à mes poumons. Je lui adressais mon plus beau sourire innocent, avant de me mordre la lèvre, montrant tout mon regret à devoir décliner cette invitation, qui était un peu comme le ticket d'or pour visiter l'usine de chocolat de Willy Wonka, enfin à mes yeux. Oui, il représentait bien trop, et c'était dangereux, mais dès fois, fallait bien l'avouer j'étais assez stupide pour m'embarquer dans une amitié avec un type qui me faisait battre le coeur, un peu trop vite.
- Enfin, le souci, c'est que je peux pas ... Attends, laisse moi t'expliquer et te méprends pas ... J'insiste, j'aurais adoré t'accompagner ... Mais, j'ai ce dossier à rendre ... Je le regarde avec une petite mine de chien battu. - Et je t'entends tu vas me dire, c'est pas un drame, une soirée de détente va pas te tuer mais, j'aurais déjà du m'y mettre au lieu de passer ici. Parce que ce prof, c'est vraiment une crapule ... Il m'a collé le dossier à moi seul ... Alors que tout le monde a le droit à un partenaire. Qui plus est, il accorde des délais totalement ridicules. Je le soupçonne d'avoir des penchants sadiques très appuyés ... Et il m'a plutôt dans le collimateur, alors si je me plante, je risque d'en prendre pour mon grade. Un vrai p'tit con, ce professeur assistant ... Tsssk c'est même pas un vrai prof ... Et je laissais mon visage sérieux se fendre d'un large sourire, heureux de ma connerie, et de pouvoir retrouver ce genre de dialogue avec Nick. Oui, je ne comptais pas l'épargner, ou taire mon opinion, mais le faire tourner un peu en bourrique, c'était si drôle, et une telle évidence dans la relation que nous avions. Avons, avons, je me répétais. Fini, les conneries, on va tout oublier et aller de l'avant.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mer 24 Oct - 14:27
Un léger sourire était présent sur mon visage en même temps il venait d'accepter ma proposition avec plus d'entrain que je ne l'aurais cru d'ailleurs. Cependant, ça ne dura pas longtemps car visiblement il venait de se rappeler de quelque chose. J'avais simplement levé un sourcil en l'entendant parler de nouveau de ma dépendance à la cigarette. Apparemment, il n'allait pas me lâcher avec ça enfin bon ce que je retenais surtout c'est qu'au final il avait déjà des plans de prévus. J'avais détourné le regard car après tout il ne me devait pas d'explication, il avait bien le droit de faire ce qu'il voulait de sa soirée. Bon ok après un début d'explication j'aurais dû me douter qu'il s'agirait du boulot même si un court instant je m'étais demandé si en fait il ne voyait pas quelqu'un. Je m'étais légèrement tourné vers lui avant de croiser les bras sur mon torse en l'entendant parler de ce fameux prof assistant qui avait l'air d'être une vraie peau de vache. Je mettais relevé pour aller me servir un café avant de faire une fausse moue de réflexion. Bien évidemment, le tableau qu'il avait décrit était plutôt proche de la vérité et j'étais assez amusé par son comportement. Bizarrement, c'est comme si il ne s'était jamais rien passé entre nous. Cette façon de me mettre en boîte m'avait manqué bon il l'avait toujours plus ou moins fait mais pour le coup c'était tout de même assez différent.
_ Je crois que je vois parfaitement de qui tu parles, je peux pas l'encadrer ce gars là. Toujours à pousser encore plus ses élèves qui sont plus que prometteur en plus il a des manières assez limite. Enfin si tu veux je lui glisserais un mot pour qu'il soit un peu moins sadique même si je doute qu'il m'écoute à vrai dire. Je lui aurais bien demandé de te laisser un délai pour ton dossier seulement je suis sûr que tu ne veux pas de traitement de faveur je me trompe ?
Un sourire en coin sur les lèvres, j'avais récupéré ma tasse avant de faire le tour du comptoir et de m'installer sur un des tabourets. Je comprenais qu'il mette ses études en avant moi même j'avais été dans le même cas enfin les premières années. Bon je ne dis pas que j'avais pas de boulot aujourd'hui car entre mes cours et les cours que je donnais parfois javais un peu de mal à voir le bout seulement je savais aussi qu'il fallait s'accorder des temps de pause. J'avais pris une gorgée de mon café enfin de lui faire un léger signe de tête pour lui faire comprendre que s'il en voulait il n'avait qu'à se servir. Après tout, dès la première fois ou il avait passé la porte de mon appartement je lui avais fait comprendre qu'il avait des mains s'était fait pour s'en servir. Bref, revenons à nos moutons...
_ Prends le quand même au cas où tu changerais d'avis on sait jamais. De toute façon, ce billet sera perdu alors même si tu ne viens pas ce n'est pas grave. Une prochaine fois peut être... Mais tu sais pas ce que tu rates car je deviens... au moins 2 % plus sociable qu'à l'habitude.
Le ton de ma voix était tout ce qu'il y avait de plus sérieux même si le léger sourire sur mes lèvres me trahissait assurément. La vérité ? C'était que dans ce genre de soirée y avait beaucoup trop de monde mais au moins vu que je connaissais l'organisateur j'avais les conso gratos. J'avais reposé mon regard sur Jaxon alors qu'avec ma main je poussais le billet vers lui.
_ Tu es beaucoup trop sérieux Jaxon et tu ne te mets jamais en danger. Qu'est ce que tu risques en changeant tes plans à la dernière minute même si en réalité je pense pas que tu en sois capable. Je crois qu'en faite tu pourrais pas profiter de cette soirée car tu ne penserais qu'à ton fichu dossier...
Ok d'accord, Nick sur le retour !! Je ne pensais pas que ça pourrait fonctionner quoi que ? Fallait le tenter après tout de toute façon pour moi il ne viendrait pas...
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Mer 24 Oct - 15:51
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
- Je crois que je vois parfaitement de qui tu parles, je peux pas l'encadrer ce gars là. Toujours à pousser encore plus ses élèves qui sont plus que prometteur en plus il a des manières assez limite. Enfin si tu veux je lui glisserais un mot pour qu'il soit un peu moins sadique même si je doute qu'il m'écoute à vrai dire. Je lui aurais bien demandé de te laisser un délai pour ton dossier seulement je suis sûr que tu ne veux pas de traitement de faveur je me trompe ? Et même si j'avais plaisanté, je ne pouvais qu'hocher la tête de manière affirmative. Parce que même si nous remettions notre amitié sur les rails, ce n'était pas pour autant que j'en attendais une contre partie. Et j'aimais être traité comme n'importe quel élève. Sinon comment je pourrais savoir si je vaux réellement quelque chose ? - Prends le quand même au cas où tu changerais d'avis on sait jamais. De toute façon, ce billet sera perdu alors même si tu ne viens pas ce n'est pas grave. Une prochaine fois peut être... Mais tu sais pas ce que tu rates car je deviens... au moins 2 % plus sociable qu'à l'habitude.Tu es beaucoup trop sérieux Jaxon et tu ne te mets jamais en danger. Qu'est ce que tu risques en changeant tes plans à la dernière minute même si en réalité je pense pas que tu en sois capable. Je crois qu'en faite tu pourrais pas profiter de cette soirée car tu ne penserais qu'à ton fichu dossier... Et si je n'étais pas d'accord sur tout, il marquait un point, je me mettais constamment la pression pour garder un contrôle parfait de ma vie. Depuis la mort de ma mère, je n'aimais pas beaucoup les surprises. Et cela me permettait aussi d'avoir la main mise sur mes crises d'angoisses et mon hyperactivité. Cependant malgré tout cela, j'étais bien incapable de lui donner raison, surtout quand il me défiait de la sorte. J'étais certain qu'il me manipulait car il me connaissait mais je ne pouvais pas y résister même si j'avais parfaitement conscience des raisons de ses actions.
- Oh Gosh, t'es pas possible, Hodges ... Je grognais, frustré en lui arrachant presque le billet des mains. Et j'étais certain d'avoir le droit à un sourire qui ne cacherait pas sa supériorité passagère. Il gagnait haut la main, et je ne pouvais même pas trouver en moi de lui en vouloir, d'avoir jouer à la psychologie inversé si manifeste.
- Et pour information, je suis totalement capable de m'amuser, je suis le roi de l'amusement ... Et je ne peux pas passer une occasion de te voir, 2% de plus sociable qu'à l'ordinaire ... Ce qui si mes calculs sont juste te rendra 98 % moins sociable que la majorité de la population, mais ... C'est déjà ça. Parce qu'il avait beau avoir réussi son coup, j'allais pas non plus le laisser s'en sortir si facilement. Je posais mes yeux sur le ticket, et me demandait un instant si Teddy avait entendu parler de cette soirée et si elle y serait. Elle faisait partie des étudiants qui étaient sur tous les bons coups quand ils s'agissaient de sortir. Mais en même temps, j'avais beau adoré ma colocataire, et lui proposer de m'épouser tous les jours juste pour le fun, je n'avais pas spécialement envie de la retrouver à cette soirée. J'avais envie de consacrer la soirée à Nick, aussi pathétique que celui puisse me rendre. Mais je cachais mes pensées idiotes, derrière un sourire machiavélique à son encontre.
- Qui plus est, il faut bien quelqu'un pour te soutenir moralement dans une foule de gens qui pourrait te toucher, ou dieu nous en préserve, te faire du rentre dedans ... Oh et que je n'aimais pas l'idée. D'un coup, la perspective de le voir se faire draguer irritait mon estomac, et je détournais le regard pour ne pas trahir mes sentiments. - Par contre, je te préviens si je bois, j'ai tendance à devenir un peu ... pot de colle. Tu pourras pas dire que je t'ai pas prévenu. Et peut être qu'il faudrait que je rayes de ma liste, ingurgiter tout breuvage désinhibant qui risquerait de me faire faire une gaffe magistrale. - Je veux dire ... Fais pas attention à moi, si soudain, je me mets à ... Ouh mon dieu, j'ai les joues en feu, et je sais même pas pourquoi. - Devenir tactile ... un peu trop ... Autant prévenir que guérir.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Jeu 25 Oct - 11:20
Voilà je sortais vainqueur, bon en même temps il aurait très bien pu ne pas marcher et rester camper sur ses positions. Cependant, moi ça m'arrangeait je préférais le voir changer ses plans plutôt que de l'imaginer plancher sur un dossier que je lui avais donné. Un petit sourire sur les lèvres j'avais quelque peu hausser les épaules sans même prendre le temps de répondre à ses mots. C'était vrai que j'étais impossible mais bon ça n'avait pas l'air de le déranger temps que ça vu qu'il se trouvait toujours dans mon salon. Enfin moi tout ce que j'en retenais c'est que ses défenses commençaient à se fissurer. D'ailleurs, je n'avais pas pu empêcher un léger rire franchir mes lèvres. Il était le roi de l'amusement rien que ça, je n'en doutais pas le moins du monde cependant sa façon de me l'affirmer était plutôt comique à voir. J'avais fini par me relever avant de reposer ma tasse vide dans l'évier alors que je prêtais tout de même attention à ce que me disait Jaxon. J'avais laissé un soupir franchir mes lèvres, c'est vrai que j'avais omis le faite que y avait des objections à aller à ce genre de soirée. Jaxon avait tapé juste c'était tout à fait le genre de chose qui avait tendance à me faire perdre patience. Je mettais retourné cependant avec une petite moue sur le visage.
_ Tactile vraiment ?
J'avais attrapé le chiffon pour m'essuyer les mains avant de le poser sur le comptoir et de poser mes mains sur le rebord alors que mon regard se reposait sur Jaxon. Je ne voulais pas le gêner encore plus qu'il était en ce moment visiblement mais en même temps il m'avait tendu une perche alors... J'avais fini par faire le tour du comptoir pour me rasseoir sur le tabouret qui se trouvait le plus proche de Jaxon. À vrai dire, je n'avais jamais vu Jaxon imbibé d'alcool et javais du mal à l'imaginer même si j'était persuadé que c'était déjà arrivé. J'avais croisé les bras sur mon torse avant de faire un petit sourire en coin. Je ne savais pas bien si je voulais qu'il me donne de plus ample détail. J'avais bien évidemment remarqué le rouge sur ses joues même si il tentait de le cacher. Quelque part, ça titillait ma curiosité enfin j'allais lui fiche la paix pour cette fois. Je ne voulais pas le braquer et c'était d'ailleurs surement pas le jour pour ça.
_ Bon alors puisque maintenant je suis prévenu, je n'ai pas d'excuse cependant je prends le risque. J'aime vivre dangereusement enfin si on est d'accord alors je passerais te prendre vers 21 heures. A moins que tu préfères venir par tes propres moyens, l'adresse est sur le billet.
J'avais jeté un oeil à ma montre avant de me redresser, il fallait peut être que je me bouge parce que je voulais faire un saut à la salle de boxe avant de revenir pour me préparer pour ce soir. Je mettait relevé pour aller chercher mon sac de sport dans l'entrée, histoire de préparer mes affaires. Je ne le mettais pas à la porte seulement même moi j'avais du mal à rester en place par moment. C'est juste que je me demandais à présent ce que ça faisait de moi. Je venais de l'inviter à sortir avec moi tout naturellement enfin ça arrivait entre potes. Seulement dans ma tête ça sonnait comme un rencard en quelque sorte. Je mettais stoppé une minute dans mes gestes avant de secouer légèrement la tête.
_ Faut juste que tu saches qu'en général je sais quand je pars mais je ne sais pas quand je rentre...
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute. Jeu 25 Oct - 17:13
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
- Tactile vraiment ? Je fais une petite grimace montrant que ce n'est pas franchement un sujet que j'ai envie d'élargir. Oui, tactile est l'euphémisme idéal pour dire que je suis complètement amoureux quand je suis ivre. Je fais une note mentale de ne pas trop boire, ce soir. Je ne peux pas prendre de risque, mais en même temps ... J'ai déjà l'excuse idéale. Mais quand il me regardait comme il me regardait à ce moment, je savais que je risquais de faire de belles conneries si je m'enivrais et qu'il me souriait de la manière dont il me souriait maintenant, à mi chemin entre la moquerie et la tendresse. God, ce type allait me tuer. - Bon alors puisque maintenant je suis prévenu, je n'ai pas d'excuse cependant je prends le risque. J'aime vivre dangereusement enfin si on est d'accord alors je passerais te prendre vers 21 heures. A moins que tu préfères venir par tes propres moyens, l'adresse est sur le billet. Faut juste que tu saches qu'en général je sais quand je pars mais je ne sais pas quand je rentre... J'avais bien vu qu'il se préparait à sortir alors qu'il me parlait, et c'était probablement l'heure pour moi que de lever les voiles, et le laisser un peu tranquille. Je pourrais calé quelques heures d'études entre les deux, et être prêt à temps si je ne perdais pas une fois de plus la notion du temps.
- Pas de souci ... Pas de souci. Et je peux prendre un taxi si jamais tu as besoin ... Je passe une main dans mes cheveux, parce que je sais pas comment dire, sans laisser l'amertume se découvrir. Si tu as besoin de raccompagner quelqu'un d'autre chez lui ou elle. Oui, parce que ce n'est pas parce qu'on a laissé la distance entre nous que je ne suis pas au courant des nombreuses aventures qui ont traversé sa vie depuis sa rupture avec Ethan.
Faut juste que je me débarasses de Teddy avant 21h, parce que je suis sur que sinon j'aurais le droit à un interrogatoire en bonne et due forme, si elle voit Nick débarquait. Elle n'a jamais rien dit à voix haute, mais je suis presque sur que ma colocataire et meilleure amie à noter mon béguin pour le brun ténébreux. Et je me perds moi, je devais pas faire gentiment mes adieux et me casser au lieu de rester à le reluquer comme un pervers.
- Bref, je veux bien que tu passes me prendre, après tout si j'ai pas à m’inquiéter de la voiture ... Enfin, 21h, c'est parfait. C'est un rendez vous ... Enfin pas un rendez vous, rendez vous ... Je m'exclame stupidement, aggravant mon cas probablement. - Erm ... Je veux dire ... Tu sais ce que je veux dire quoi. Je me mords la lèvre. Belle sortie, mon p'tit Jax, un peu plus idiot encore s'il te plait. Je hoche la tête mollement, avant de décider que le meilleur moyen de me sortir du traquenard dans lequel je me suis empêtré c'est de partir presto, comme y a cinq minutes déjà.
- Sur ceux, je vais te laisser ... et voir ailleurs si je trouve pas une corde pour me pendre ... Je laisse un rire nerveux m'échapper alors que je passe ma main sur ma nuque, avant de relever le regard sur lui, et de lui adresser un léger sourire intimidé. - En tous les cas ... Je suis content qu'on est pu mettre les choses à plat.
Et maintenant, tu te casses, Jax, parce que plus ça va, plus tu continue de creuser ta tombe. Je secoue une dernière fois la tête, avant de me diriger vers la porte sans le regarder, parce que je suis à peu près sur qu'il doit bien rigoler de mes imbécillités.
Sujet: Re: C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.
C’est comme d’être dans un train qui roule à 300 km/h. Ce serait vraiment, vraiment très chouette de descendre et de rester sur le quai une petite minute.