Sujet: (+) kiss me like you wanna be loved Sam 17 Nov - 12:40
Stanley Fawkes-Browning
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Fawkes est le nom de sa famille biologique, et Browning, de sa famille adoptive. ⊰PRÉNOM: Stanley (ou Stan pour les intimes). ⊰ÂGE: Dix neuf ans. ⊰ORIGINES: Anglais de sa famille biologique et australien de sa famille adoptive. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Etudiant. ⊰STATUT CIVIL: Célibataire. ⊰CRÉDITS: Tumblr.⊰AVATAR: Liam Payne.
La voiture de ses rêves serait une Audi R8 gris métallisés. ☍ Stanley est un garçon fêtard, mais ne vous fiez pas aux apparences. Il est l'un des garçons les plus studieux et bosseurs de sa classe. ☍ Il boit et fume depuis l'âge de onze ans. ☍ Sa première relation sexuelle a été un véritable désastre (à l'âge de 14 ans) mais depuis, il s'est bien rattraper. ☍ Il est un très grand fan de vieux groupes tel que les Beatles ou les Rolling Stones. ☍ Il a la fâcheuse manie de se toucher les cheveux ou la nuque lorsqu'il est mal à l'aise. ☍ Le rangement n'est réellement pas fait pour lui. Bordélique, il laisse traîner ses affaires un peu partout. ☍ Stanley est incapable de garder un téléphone plus de quelques mois. Il en a, en tout, perdu plus d'une dizaine (dont plusieurs Iphone). ☍ Il a composé sa première chanson à l'âge de 10 ans. Depuis, il ne cesse d'écrire. ☍ Sa chanson de prédilection est Fix You, du groupe Coldplay.
welcome to our world.
nice to meet you.
Vanessa et j'ai dix-huit ans. Je suis là grâce à Jimmy (alias Danael, l'infidèle ) J'aime beaucoup l'ambiance qui règne sur le forum et l'apparence en général. Bon, je suis un peu taré, mais promis, juste un tout petit peu et je suis une adepte des smileys, si si je vous jure. Impossible de poster un message sans smileys Et je serais présente sur le forum au moins cinq fois par semaine - si ce n'est plus
Dernière édition par Stanley Fawkes-Browning le Sam 17 Nov - 17:08, édité 4 fois
Sujet: Re: (+) kiss me like you wanna be loved Sam 17 Nov - 12:41
please, tell me your story.
i’m listening.
“ PARTIE I ” La nuit tombait peu à peu sur Londres. Le soleil fit place à la lune, et les nuages aux étoiles. Posé contre le rebord de la fenêtre, j'observais les gens se dépêcher de rentrer chez eux. Pour certains, tenant des sacs remplis de courses a la main, pour d'autres, les mains vident. Des enfants se hâtaient d'accueillir leur père, rentrant du travail alors que leur mère était cloîtrée dans la cuisine. Moi aussi, j'aurais aimé vivre ce genre de truc lorsque j'étais encore avec mes parents biologiques. Maintenant âgé de quatorze ans, il m'arrivait parfois d'imaginer ce qu'aurait pu être ma vie si mes parents ne m'avaient pas abandonné à la naissance. Je laissais échapper un léger sourire avant de m'allonger sur mon lit, le regard fixé sur mon plafond blanc. J'avais tout ce que j'avais toujours voulu. Des amis, une nouvelle famille, un frère, une petite soeur. Alors pourquoi ? Pourquoi est ce que je ressens un manque ? « Tu penses encore à eux, pas vrai ? » J'aurais aimer lui répond non, lui dire que leur existence m'importait peu, mais ce serait un mensonge. Je baissais les yeux timidement et sentit un poids se poser a mes côtés. Kenael aussi, avait été adopté. Il était sans doute le seul a savoir ce que je ressentais. A ressentir ce déchirement a chaque fois qu'on pense a nos mères respectives. « Tu penses que je la verrais un jour ? » Question idiote. Mais j'attendais une réponse honnête. Mes parents adoptifs étaient géniaux, je ne pouvais rêver mieux comme parents, mais quelque chose me poussait a vouloir connaitre l'identité de ma mère, ma véritable mère. « Si c'est vraiment c'que tu veut, tu la rencontrera un jour. » J'esquissais un sourire. Au moins, j'avais la chance d'avoir un frère sur lequel je pouvais compter. Et vis-versa. Il pouvait compter sur moi. C'est à peine si on se sépare l'un de l'autre. Je sursautais en entendant la porte claquer a nouveau et n'eut pas le temps de dire ouf, que je sentais trois poids s'écraser sur mon frère et moi. « Allez les siamois, on va se balader, s'il vous plaiiiit... » Comment résister au sourire d'ange du petit blond ? On as souvent lutter, mais c'est quasiment impossible de lui dire non a celui-là. « Putain les mecs, vous m'avez foutu la trouille »« Ohh pauvre petite chose.. Allez bouge tes fesses Stanou ! » Foutu surnom. Il savait pourtant que je détestais être appeler comme ça. Mais c'est surement sa façon a lui de se venger des gentilles vacheries que je lui faisais endurer depuis toutes ces années. J'esquissais un sourire a cette pensée et me lever d'un bond. Pas une minute a perdre. « C'est parti les mecs » Vous avez dis tarés ? Nooon, juste un petit peu.
“ PARTIE II ” La porte claqua brutalement contre le mur. Les patients se bousculaient, les infirmières se pressaient. Tout ça n'était qu'un cauchemar. Un simple cauchemar et j'allais sûrement me réveiller d'ici quelques minutes. Par pitié, dites moi que ce n'est pas réel. J'allais ouvrir la porte de sa chambre lorsque plusieurs mains se posèrent sur mes épaules. « Lâchez- moi bon sang, laissez- moi la voir ! » hurlais-je en sentant ses foutues mains m'agripper. Je ne pouvais pas la laisser. Pas maintenant. Je me débattais, repoussa un infirmier et tenta une nouvelle fois de rentrer dans la pièce. « Calmez vous jeune homme ! » Me calmer ? Facile à dire pour cet abruti. « Où est-elle ? Est-ce qu'elle va bien ? Répondez-moi putain... » Je séchais d'un coup de manche la fine larme qui coulait le long de ma joue. Rester fort, ne surtout pas craquer. S'il lui arrivait quoi que ce soit, je ne m'en remettrais pas. Je reculai de quelques pas avant de m'asseoir sur l'un des fauteuils de la salle d'attente. Cet endroit porte bien son nom. Je me rongeais nerveusement les ongles avant d'entendre la voix du médecin. « Monsieur Fawkes ? » Nom de dieu, il leur en aura fallu du temps pour sortir de ce foutu bloc opératoire. Je sentais mon estomac se contracter à l'entente de mon nom. Je me levais doucement, par peur de devoir affronter la vérité, qu'elle soit bonne ou mauvaise, et me dirigeait vers le médecin. « Je vous en supplie docteur, dites-moi qu'elle va bien. » murmurais-je, ne supportant pas de savoir qu'elle était encore là, à quelques mètres et que j'avais l'interdiction d'aller la voir. « Votre amie a perdu beaucoup trop de sang. Nous n'avons rien pu faire... Je suis désolé » Tous ces mois passés avec elle, son sourire, sa joie de vivre, son visage. Je ne pouvais me résigner à une telle fin. J'hochais la tête négativement. C'est pas possible. Elle ne pouvait pas m'abandonner. Jamais. On s'était promis de vivre ensemble, de continuer à deux. Toutes ces promesses ne pouvaient pas se réduire à néant. Je me précipitais vers sa chambre, et ne trouvai qu'un lit vide. Le silence. Je sentais mes yeux s'embuer de larmes avant de littéralement fondre en larmes. « C'est pas possible putain... » Je restais là, adosser contre le mur, sur le sol froid de la chambre 425. Je laissais échapper quelques jurons. Loin des regards, loin de tout, loin d'elle, je me laissais aller aux larmes. Moi, Stan, le mec chieur et emmerdant dont la plupart des gens connaissent comme étant un gars drole et sans problèmes. Je refusais catégoriquement cette vérité. Je ne pouvais pas l'abandonner. Et inversement pour elle. Un an de bonheur qui vole en éclat. Elle avait disparu, emportant mon coeur avec elle. A l'extérieur de cette chambre, les gens continuaient a vivre, sans se préoccuper du malheur des autres. Comme si tout allait bien, et que malgré tout, la terre continuait de tourner. Faux. Tout n'allait pas bien, et mon monde a moi ne tournera jamais plus comme avant. Je me recroquevilla sur moi même et ferma les yeux, oubliant un instant, ce putain de monde dans lequel j'allais devoir survivre, sans elle.
Dernière édition par Stanley Fawkes-Browning le Sam 17 Nov - 14:05, édité 2 fois