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 ¤ Le poids de la culture ¤

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MessageSujet: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptySam 17 Nov - 21:05

Lyssandra et Nathanaël


CRÉDIT - CSS


    Je me demande ce qui m'a prise de ne pas me faire livrer à la maison mais à un point relais. Tous ces livres sont excessivement lourds et le poids de la culture me fait plier l'échine plus que je le désirais. Vu la taille de Arrowsic, on aurait pu croire que les gens étaient un peu plus serviables, question d'honneur, loin s'en fallait. Ils me passaient tous devant sans s'arrêter ces égoïstes ! Bon, peut-être ne suis-je pas la personne la mieux qualifier pour en vouloir aux autres puisque j'ai quand même atterri ici après avoir couché avec mon beau-frère... Néanmoins, cela, personne ne le sait, ou si peu de gens que c'est négligeable. Aux yeux du commun, je ne suis qu'une nouvelle arrivée dans les environs, une historienne encore jeune et inexpérimentée qui bosse dans ce trou pour se faire une place dans le monde universitaire. Ce dernier point étant à mettre au futur finalement, car je ne pense pas parvenir à gravir les échelons avant quelques années de dur labeur. Mon patron est loin d'être la plus sympathique des personnes... qui se ressemble s'assemble au fond. Il est talentueux, il y a des jours où je me dis que c'est la seule raison pour laquelle je le supporte... cet ours mal léché m'en fait vraiment voir de toutes les couleurs !

    La preuve, si je suis là, dans la rue, à ployer sous le poids des livres c'est parce qu'il m'a demandé de faire de nouvelles recherches et il me manquait des ouvrages de référence sur le sujet. Une copie de la tablette à traduire puis à développer, ce n'est pas franchement une base suffisante. Je n'ai pas vingt ans d'étude derrière moi, eh !

    Lasse et peu certaine de parvenir jusque chez moi ainsi, j'interpelle le premier visage connu. « Nathanaël ! Eh ! » Mes connaissances de la ville se limitent au bar où je vais de temps en temps pour me détendre et la bibliothèque. J'ai connu le jeune homme en question au bar puisqu'il y est barman.On a vaguement parlé, assez pour que je connaisse son prénom, mais sans plus. Je ne suis pas la personne la plus sociale du monde, j'essaie de faire des efforts parce que la solitude finit par me fatiguer... Le fait que je connaisse son prénom intègre le vaste projet de sortir de ma caverne. Quatre mois presque toute seule à ne sortir que pour faire deux ou trois courses et boire un verre, ça vous use la pire des garces. Non que j'ai fondamentalement changé, seulement, à quoi bon être de mauvaise constitution s'il n'y a personne à martyriser ? Puis, même moi j'ai besoin d'amis, de conversation, toutes les petites choses qui font que l'être humain n'est pas que le jouet du destin.

    « Dis-moi, tu peux m'aider s'il te plaît ? Ces livres vont me casser le dos ! » Je fais mon plus joli sourire. J'ignore si cela aura son effet, cela vaut cependant le coup d'essayer. Dans mon pays, c'était le jackpot assuré. Autrefois j'avais un homme différent dans mon lit chaque semaine, j'ai fini par me dire que ce n'était plus aussi marrant quand ma sœur m'a fichu dehors. Normal. Elle était la seule personne que j'aimais plus que moi-même. Je l'ai perdue. Bellaque matribus detestata, la guerre détestée des mères, la nôtre se retournerait dans sa tombe si elle savait. Enfin, pour peu que cela l'intéresse, après tout, elle nous a abandonné pour ne pas souffrir.

    Mais laissons ça de côté et concentrons-nous sur le sourire. Ce n'est pas en laissant les doutes hanter mon regard que j'obtiendrais quoi que ce soit. La pitié n'engendre que la pitié, je n'en voulais pas à treize ans, je n'en désire pas plus aujourd'hui, quand bien même un peu d'aide ne fût pas de refus !
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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptyDim 18 Nov - 18:19


Lys & Nate

Fumer, Boire, Avaler des cachets puis depuis quelques temps aller travailler, voilà à quoi se résume ma vie pas très glorieux n'est ce pas en même temps mon histoire ne l'est pas vraiment. Du moins elle se résumait à ça depuis plusieurs semaines, j'avais plongé dedans quand j'me suis sentie flanché, quand j'ai tout perdu. Ma famille, une partie, mais pas des moindres, ma soeur dont j'étais responsable et qui est sans doute morte par ma faute, du moins c'est ce que je pense. Ma mère qui avait fini par se suicider ne supportant plus sa vie ni la perte de sa fille, y'a pas à dire j'ai une famille franchement magnifique et équilibré manquerait plus qu'il arrive quelque chose à mon père et là je crois que je commencerais à penser que je suis l'élément provocateur, le vers de la pomme. J'ai tout perdu tout, et bien plus encore, j'ai quitté Arrowsic il y a trois ans, alors que j'aurais pu avoir la vie que tout le monde désire un métier, une femme qui vous aiment et qui vous comprend plus que n'importe qui. Il a fallut que j'ai ce caractère merdique et ses peurs liées à la séparation de mes parents quelques années plus tôt, l'amour ce sentiment qui vous transperce et qui vous transporte, ce que je ressens pour Harlow encore maintenant mais ne vous détrompez pas je ne lui dirais pas. Qui suis je pour me revenir dans ma ville natale tel un fantôme errant et vouloir retrouver mon ancienne vie, quelle stupide idée, comme si tout allez s'effacer comme si je récupèrerais ma soeur, ma mère. Non c'est impossible, ce qui est passé comme je le dis si bien est passé ... il faut se tourner vers l'avenir désormais mais l'avenir est si incertain et encore plus pour moi. Je préfère me détruire, vivre au jour le jour c'est plus efficace, en tout cas pour moi ça l'est, je terre mes angoisses et ma tristesse dans tout ça.
J'ai quelque part de la chance d'avoir trouvé du travail très vite de cette manière je ne reste pas forcement enfermer chez moi enfin si j'y reste souvent, quand je ne travaille pas, quand je travaille c'est un combat sur humain pour que je sorte de mon appartement récemment loué suite à cet emploi qui me permet d'avoir un toit. Je serais retourné chez mon père sinon, ou me serait débrouiller comme je l'ai toujours fait et encore plus pendant ses deniers mois. Avoir un emploi permet de faire des connaissances et c'est ce qui m'a fait rencontré une jeune femme qui se prénomme Lyssandra, on a parlé légèrement mais assez pour que je connaisse son prénom et qu'elle me confie elle aussi avoir perdu sa soeur. D’une certaine manière j'ai l'impression qu'elle me comprend, qu'elle comprend ce que je peux endurer tout comme elle peut le vivre. Elle ne pose pas trop de question, elle s'assoit juste au bar me regarde faire, je me demande parfois à quoi elle pense, et je me force à sourire, je sers ses clients trop joyeux à mon gout, je travaille alors forcement l'envie de me servir un verre est interdit et quel idée d'avoir pris un travail avec notre tentation. En même temps j'aurai fait quoi? C’est le seul emploi ou j'ai plein de référence sur mon CV.
Je suis dans ma tanière, je me sers le dernier verre que la bouteille veut bien me donner, le dernier rail de coke bordel j'ai plus rien, ni à boire ni à fumer avaler ou sniffer, c'est un peu la mort, les bouteilles jonc le sol, si quelqu'un venait ici il prendrait l'endroit pour un squat ce n’est pas vraiment faut en même temps. Sauf qu'il n'y a pas de tag, je m'en sers seulement pour foutre mon bordel, je me dirige vers le frigo il est vide, il ne reste à l'intérieur qu'un yaourt, je regarde la date il est périmé quel idée d'acheter des yaourts aussi j'en mange très rarement. J’ouvre les placards et mise à part des sachets vides de chips ou de pain de mie je n'ai rien. J'ouvre mon téléphone et appel mon dealer lui indiquant que je passerais d'ici une heure qu'il me fallait de quoi fumer et de quoi avaler pour 300$ cette saleté me tuera c'est certain mais la vie, la mort tout ça à présent n'a plus vraiment d'importance à mes yeux. Je sors un sac poubelle et essaye un peu d'arranger la cuisine et le salon ma chambre ce n’est pas important pas pour le moment en tout cas. 30 minutes sont déjà passé, je me dirige dans la douche pour enlever cette odeur, je ne vais pas négliger mon hygiène tout de même. Je m'habille et prend la direction du centre ville, je me rends à l'endroit où se trouve celui qui m'est d'une grande aide. Je le paye et récupère ce don j'ai besoin, au passage j'ai acheté un paquet de cigarette. Je me roule un petit bedo pour la route et range le reste dans ma poche, je l'allume et tire des lattes dessus traversant les rues d’Arrowsic. L'effet du joins commence petit à petit à prendre son effet, j'ai le visage pale depuis quelque jour et tiré, pourquoi pas aller faire les courses si j'ai le temps, je hausse les épaules et retire des lattes, quelqu'un prononce ma voix mais vu l'état je met le double du temps pour comprendre que c'est la jeune femme que j'ai connu au bar, qui m'interpelle.
« Nathanaël ! Eh ! » Je m'arrête et vois la jeune femme pleine de livre, mais elle est franchement folle celle ci, et pourquoi elle a besoin d'autant de livre elle s'apprête à se construire un abri en livre ¤ Le poids de la culture ¤ 759523 non mais franchement y'a des personnes qui ont des centres d'intérêt vraiment spéciale ... je lui souris bêtement et elle finit par me dire.
« Dis-moi, tu peux m'aider s'il te plaît ? Ces livres vont me casser le dos ! » Je tire les quelques lattes qui reste de la cigarette (a) et écrase tout ça au sol avant de lui répondre doucement. "Euh oui bien sur, donne moi ça" j'aime aider les gens bien que ses derniers temps je ne sois pas sociable ça dépend de la personne mais tout de même je ne vais pas détruire le dos d'une jeune femme ça se fait pas. Je prends les livres, le poids ce n’est pas un problème étant barmaid j'ai porté et porté des cartons de bouteille qui était assez encombrantes et lourdes. Elle me guide jusqu'à l'endroit où elle veut que je les emmène et je la suis, pendant notre chemin je lui demande. "Tu peux me dire ce que tu fous avec autant de livre? Ce n’est pas humain quoi."





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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptyMer 21 Nov - 18:28

    Qu'il est gentil ! Non, non, sans dec' , j'éprouve une sincère reconnaissance envers lui sur ce coup là ! Je n'ai pas un gabarit suffisant pour porter des kilos de livres sur plusieurs mètres, même avec de la bonne volonté. Encore une fois, je me demande ce qui m'est passé par la tête lorsque j'ai cliqué sur cette livraison en point relais. Je suppose que c'était un acte manqué destiné à m'obliger à sortir un peu de chez moi... Bref, peu importe, le poids maintenant divisé par deux était nettement plus supportable. Je devrais peut-être me remettre au sport quand même... même pas capable de soulever des livres... cela en dit beaucoup sur ma forme physique.

    Observant un court instant le jeune homme avant de lui répondre, je remarque à la lumière du jour qu'il n'a pas bonne mine. D'habitude, nous nous voyons sous les lumières tamisées d'un bar à des heures relativement tardives (tout dépendait de ses horaires à lui et de mes sorties à moi), je n'avais donc jamais vraiment remarqué qu'il eût ce teint. Le côté superficiel de ma personne songea que c'était dommage, il était assez joli garçon après tout, ça gâchait un peu le tableau. Cela dit, ce genre de réflexion ne me menait jamais bien loin, depuis mon ex-beau-frère, j'essayais de me calmer sur les hommes, j'y parvenais plutôt bien puisque c'était à cause de ça que j'avais perdu – définitivement peut-être – ma sœur.

    On me critique souvent sur mon côté glacial, si ce n'est méchant, ces gens là ne savent pas à quel point je peux avoir mal sans elle. Même moi je ne le ressens pas exactement comme une souffrance très vive, c'est plutôt comme si, de l'extérieur, je constatais qu'il me manquait désormais une part de moi-même... Si j'avais su... Non, ce sont des sottises. Si j'avais su, j'aurais fait exactement la même chose.

    Mon regard passa des livres à mon compagnon porteur, puis de nouveau aux livres. Nul compagnie ne saurait remplacer Thalia, cependant, j'étais assez civilisée pour savoir que si je faisais durer trop longtemps mon silence, cela semblerait suspect. J'ai perdu l'habitude d'être avec des vrais personnes, du coup, parfois, je me perds dans mes pensées.

    « Pardon, je rêvassais... C'est pour mon travail, je suis chercheuse. Mon patron m'a demandé de bosser sur un sujet mais les livres n'étaient pas disponibles dans le coin donc je les ai commandé à la bibliothèque centrale de l'université. » Je ne voyais pas l'intérêt d'en dire plus, de l'avis général, je fais un boulot chiant et sous-payé. Mais la culture est la nourriture de l'esprit même si elle me casse parfois les reins.

    « Et toi, que faisais-tu dans le coin ? Tu n'étais pas pressé j'espère ? » Je ne ressentais pas spécialement de culpabilité par rapport au fait de l'avoir dérangé car j'avais toujours pensé que si on dérangeait vraiment quelqu'un, il vous le disait, ou il assumait son choix. Pour autant, se renseigner ne paye pas de mine, et comme nous ne nous étions jamais parlé en dehors de son lieu de travail, il fallait bien lancer la conversation vers un domaine quelconque.
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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptyMer 21 Nov - 21:49


Lys & Nate



A peine avais je mis les pieds à Arrowsic, ou plutôt avais remis parce qu'il faut dire que c'est ma ville natale celle ou j'y ai vécut plus de 20 ans mais je l'avais quitté pendant trois longues années, découvrant du pays, traversant les états unis comme la France pour finir en Australie. Je ne suis pas vraiment aventurier dans l'âme mais il fallait que je sois le plus loin possible de ma ville et notamment de Harlow je savais que sur un coup de tête si j'étais trop près d'ici je reviendrais et il fallait donc que je mette de la distance. Qu'importe comment j'y parvenais, et c'est ce que j'ai fais, jusqu'à ce fameux jour ou mon père ma demandait de rentrer, après le suicide de ma mère notamment je n'ai pas vraiment réfléchi il était temps de rentrer à la maison, d'assumer mes erreurs, et de retrouver les personnes qui me sont chère. Parce que c'est beau d'être loin, de voyager, il y a toujours ce manque au fond de nous même qui ne peux être comblé que par ses personnes.

J'ai eut la chance et l'opportunité de retrouver très vite du travail en rentrant en tant que barmaid/ serveur je travaillais souvent la nuit et les weeks end comme les jours fériés ce qui ne me dérangeait absolument pas je dois dire, je n'avais ni femme, ni copine, donc forcement pas d'enfant et ma famille se résumait maintenant qu'à mon père. Que je voyais ou appelais souvent, il m'avait proposer de vivre avec lui avec sa nouvelle femme, mais je n'avais pu accepté j'avais besoin d'indépendance, après y avoir gouter on ne peut pas retourner chez ses parents après tout. Qu'importe et étant donné que j'ai mon propre appartement il était temps que je fasse les courses je n'avais plus rien à manger et encore moins à boire, ce qui était contraignant je dois avouer.

J'étais donc sorti en ville, afin de me réapprovisionner, pour le moment je n'avais acheté que ma came, il ne me restait qu'à essayer de remplir le bar et le frigo, c'est ce que je m'apprêtais à faire quand Lyssandra m'interpella me demandant de l'aider avec un peu trop de livre à mon gout, elle les mangeait ou quoi, et trop gentil je n'avais pu refuser sa requête. J'imaginais bien que ça ne prendrais pas trop de temps, enfin j'espérais histoire que je puisse me retrouver avec de quoi manger ce soir ou demain, au pire heureusement qu'il existe des pizzérias même dans la plus petite ville qui puisse exister. Nous marchions et je ne pu m'empêcher de lui demander pourquoi elle avait besoin de tout ses livres, elle mit un temps qui me paraissait interminable avant de me répondre.

« Pardon, je rêvassais... C'est pour mon travail, je suis chercheuse. Mon patron m'a demandé de bosser sur un sujet mais les livres n'étaient pas disponibles dans le coin donc je les ai commandé à la bibliothèque centrale de l'université. » Elle était donc chercheuse voilà que j'en apprenais de plus en plus sur la jeune femme, chercheuse n'était pas vraiment un métier payé de nos jours, et souvent traité comme des esclaves fin c'est ce que les personnes avec qui j'ai eut l'occasion de parler m'ont déclaré c'est peux être faux après tout ou tout simplement elle fait peux être ça parce que ça lui plait. Et tant que ça lui plait c'est le plus important combien de personne sur cette Terre se force à se lever pour aller le travail le matin, combien d'entre eux n'ont pas eut le courage de faire ce qu'ils voulaient vraiment tout simplement parce que le salaire n'était pas assez élevé pour se faire plaisir.

"T'aurai du les faire livrer, t'imagine si je n'étais pas sorti aujourd'hui tu te serais trouver le cul par terre avec tout ses bouquins." lui répondis je tout en avançant doucement, je ne sais pas et n'ose imaginer comment la jeune femme aurait pu porter tout ses livres toutes seules. La soif de savoir, fallait vraiment en avoir envie sérieusement, j'ai beau être intelligent je m'intéresse seulement aux domaines que je veux, pas à des recherches scientifiques ou ce que peux intéresser Lyssandra.

« Et toi, que faisais-tu dans le coin ? Tu n'étais pas pressé j'espère ? »
Me demanda-t-elle, ce qui me fit sourire, elle me posait la question après m'avoir demandé de l'aider, j'aurais pu refuser c'est certains mais depuis quand on laisse une femme en détresse? je ne fais pas partie de ses hommes qui pensent qu'à eux, et qui ne connaissent pas la solidarité. Lui répondre en disant la vérité, non ce n'était pas possible, une partie serait moins grave. " J'allais essayer de remplir mon frigo, qui est complètement vide, j'ignorais qu'un homme pouvait se retrouver à sec niveau nourriture mais comme quoi. Donc c'est pressé mais pas pressé à la fois si tu te fais pardonner pour l'aide." lui lançais je dans un petit rire, un service n'est jamais gratuit après tout, je suis bien généreux j'espère qu'elle pourra m'offrir quelque chose, un verre, un sandwich ou quelque chose parce que mon dernier repas dater quand même à un jour.

" Au fait tu connais beaucoup de gens ici à Arrowsic?" lui demandais-je d'avantage.

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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptySam 24 Nov - 9:29

    La remarque de Nathanaël était pleine de bon sens, je me faisais la même depuis que j'étais sorti de la boutique qui servait aussi de point relais aux livreurs de ce service postal. J'ignorais vraiment ce qui m'avais pris, une folie passagère probablement.

    « J'imagine très bien, mais tu crois vraiment que tous les hommes de ce village auraient laissé une jolie fille comme moi s'écrouler sous le poids des livres ? » Je souris. C'était une plaisanterie. Entendons-nous bien, je ne crois pas une seule seconde que l'homme soit bon ou gentil ou serviable. Au mieux, je comptais sur mes charmes, mais cela restait une boutade de ma part. S'il n'était pas passé, j'aurais en effet eu quelques soucis d'ordre technique. Sûrement aurais-je demandé de l'aide à une personne m'étant encore plus inconnue que Nate lui-même, sûrement aurais-je finis par enrager et laisser éclater mon mauvais caractère. Quoique, pour ce dernier point, peut-être pas. Je me sens rarement hargneuse dernièrement, je m'ennuie, je me sens seule aussi parfois, mais je ne suis presque jamais en colère. J'ai pourtant quelques sautes d'humeur se traduisant par une colère aussi froide que dévastatrice... accaparée par mon travail, je n'ai presque pas eu d'occasion de m'énerver. Sauf contre mes livres, mais eux, ils s'en moquent que je me lève du pieds gauche.

    « Ne t'en fais pas, je me ferais pardonner, contrairement à toi, j'ai un frigo plein. Je crois même que l'essentiel de mes sorties se résume à aller chercher de la nourriture lorsqu'elles ne consistent pas à me rendre au bar. » Je ne suis pas une grosse buveuse, d'ailleurs, je ne buvais que de la bière et des diabolo-menthe passé une certaine heure. Pourtant, c'était vrai que je ne sortais que pour faire mes courses ou aller au bar. N'ayant pas d'amis dans cette ville et n'ayant pas beaucoup d'amis tout court, je ne sortais que pour m'aérer ou me réapprovisionner en fournitures de première nécessité. Là, j'avais fait un gros effort, sortir pour aller chercher mes livres, whaou, ça tenait presque de l'exploit ! D'autant plus que Nate et moi étions d'accord, ce n'était même pas l'idée du siècle vu que les ouvrages en question étaient plus volumineux que ce que je m'étais imaginé. Tout compte fait, ils ne seraient pas rentrés dans ma boite à lettre, j'aurais eu une chance sur deux d'être obligé d'aller les chercher quand même. Quant à la voiture, je n'en avais pas, donc c'était à oublier d'emblée, sinon, je ne serais pas à pieds au moment où je parlais avec le jeune homme à mes côtés.

    « Non, pour ainsi dire personne, je suis européenne donc ceci explique cela. J'ai atterri ici un peu par hasard. Et toi, tu es du coin ? » J'avais un peu menti, ma sœur vivait dans le coin donc je connaissais au moins une personne, mais elle ne savait pas que je me trouvais dans le même endroit qu'elle... c'était mieux ainsi. Nous n'avions plus rien à nous dire, et c'était vraiment le hasard qui m'avait conduite à Arrowsic... le hasard ou le destin, allait savoir, l'univers a un drôle de sens de l'humour après tout. Mais assez parlé de moi, puisque la promesse de nourriture nous conduisait vers chez moi, la conversation n'avait pas lieu de cesser et c'était au tour de Nate de tout me dire de sa vie sociale. Comment ça j'en fais des tonnes ? Bah, ça ne paye pas de mine et ça m'amuse. Quoi qu'il en soit, je suis à peu près certaine qu'il n'a aucune difficulté à connaître plus de monde que moi.
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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptyDim 25 Nov - 14:55


Lys & Nate



J’avais fait remarqué à Lyssandra qu’elle aurait pu se faire livrer chez elle au lieu d’un point relais après tout c’était plus facile le mec venait sonné à ta porte avec un carton qui pèse peux être 10 kg mais au moins c’est lui qui se démerde avec ça :P. Et elle n’aurait pas eut à quitté son appartement mais bon elle avait décidé tout autrement et me lança.
« J'imagine très bien, mais tu crois vraiment que tous les hommes de ce village auraient laissé une jolie fille comme moi s'écrouler sous le poids des livres ? » je rigolais, bien que je pense qu’il s’agissait d’une blague, j’étais persuadé qu’elle pensait que les hommes ne servait à rien incapable d’aider qui que ce soit, préférant s’occuper eux même à leur propre centre d’intérêt et quelque part ce n’était pas vraiment faux. Je sors du lot (a) j’aimais être serviable c’était dans mon code génétique sans doute, je ne pu m’empêcher de lui répondre « Malheureusement oui tu connais les hommes … fin sauf moi je suis une exception, peux être que si tu leur aurais promis un supplément pour la course à ce moment t’aurais eut toute une queue devant toi !!! » sans jeu de mot bien sur (a) qu’est ce que je pouvais dire de la merde parfois. J’avançais sur le chemin menant à chez elle quand elle me demanda ce que je faisais dans le quartier je lui expliquais donc que je n’avais plus rien dans mon frigo, ce qui était vrai, il allait falloir que je m’organise différemment afin de ne pas mourir de faim. Déjà que je n’ai pas vraiment un corps normal plutôt maigre même, ça risquait de faire peur si je perdais du poids, fallait même que j’en prenne un peu quand même.
« Ne t'en fais pas, je me ferais pardonner, contrairement à toi, j'ai un frigo plein. Je crois même que l'essentiel de mes sorties se résume à aller chercher de la nourriture lorsqu'elles ne consistent pas à me rendre au bar. » Finit elle par me dire, et pour le coup mon visage s’étire d’un magnifique sourire, ça faisait un peu clochard de demander l’aumône quelque part mais si je ne mangeais pas je sens que mon corps allait céder sous mes pieds. Fin quand j’avais dit les courses je n’avais pas précisé que mon bar était vide, et qu’il fallait que je le remplisse, au pire j’irais en repartant de chez la jeune femme s’il ne se fait pas tard. « T’es un amour tu le sais, tu sais que si tu veux sortir ou quoi, tu m’appelles ça sera avec plaisir ! » lui expliquais je tandis qu’elle venait de me dire :
« Non, pour ainsi dire personne, je suis européenne donc ceci explique cela. J'ai atterri ici un peu par hasard. Et toi, tu es du coin ? » Comment atterrissons à Arrowsic par hasard, et comment décide-t-on d’y rester ? Pour moi c’est différent j’ai toujours vécu ici, c’est comme si j’avais des racines qui m’empêchais de bouger, enfin j’étais partie pendant trois ans, j’aurai pu ne jamais revenir mais parfois y’a des circonstances qui font qu’on est obligé, qui font qu’il est temps de rentrer à la maison. La présence de personne cher à notre cœur manque, on a beau avoir vu des paysages magnifique, rien ne remplace la chaleur humaine, celle qu’on veut avoir … je ne regrette pas mon petit road trip j’ai fais la connaissance de personne magnifique là bas … mais un seul être vous manque et tout est dépeuplé c’était le cas pour moi. Cette personne se nomme Harlow. Je ne sais toujours pas comment j’allais faire pour la reconquérir, et pour ça fallait que je trouve le courage donc autant dire que ce n’était pas encore le cas.
« Ah bon tu viens d’où ? » lui demandais-je avant de reprendre « Moi j’ai vécu ici toute ma vie je dois dire, fin je viens d’y retourner après un voyage autour de la terre pendant 3 ans … j’suis un peu comme toi désormais je ne connais plus personne. » finis je par lui dire, d’un air un peu dépité. C’était la vie après tout c’est moi qui avais fait des choix, je les assumais très bien, quand je pense que j’ai peux être gâché une chance d’être heureux mais bon, ça je ne le serai jamais. « Ta demeure est encore loin ? » lui demandais je alors, sa pèse quand même un âne mort ses bouquins, je veux bien avoir du muscle mais d’habitude je porte pour poser et range je ne porte pas sur des kilomètres… j’avais sauf aussi, j’aurai peux être du éviter de fumer, en même temps quelle était la probabilité que je rencontre la jeune femme et qu’elle me propose de lui rendre service ? Tant pis.


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MessageSujet: Re: ¤ Le poids de la culture ¤   ¤ Le poids de la culture ¤ EmptyDim 9 Déc - 9:57

    Un supplément pour la course, hein ? Ma foi, je ne pouvais pas dire que je n'y avais pas pensé, et, entendons-nous bien, il ne s'agissait pas là de parler d'un sandwich. Cependant, j'aimais autant offrir du pain et du vin – comme le christ, si, si -, plutôt que mon corps. Je tenais ma résolution depuis quatre mois, ce n'était pas si mal pour une fille qui avait eu des amants bien avant d'avoir des petits amis. J'avais toujours trouvé très drôle de rivaliser avec les autres filles, d'être la plus belle, la plus désirable, de leur voler leur petit ami, de leur briser le cœur... c'est mon mauvais fond, mon côté garce. Je devais prendre aux autres ce à quoi ils tenaient le plus. Après tout, n'avaient-ils pas une mère, un père présent, bref, une famille ? Je me sentais dans mon bon droit et forte de ces convictions j'avais vieillie jusqu'à faire une bêtise. Luca était le garçon de trop, celui que je n'aurais pas dû séduire... Mais cela avait été si facile... si simple...

    Depuis j'avais dit non au sexe si c'était l'orgueil qui m'y poussait. Je ne prétendais pas devenir une sainte, cependant, je crois que chaque visage de femme blessée que je rencontrerais... comment dire ? Et bien... maintenant, il serait superposé à celui de Thalia. Par le fait, je ne pouvais plus être exactement comme avant, non par regret ou mauvaise conscience (débarrasser ma sœur d'un pauvre type pareil était presque un acte de charité chrétienne), mais plutôt par piété filiale.

    J'évitais donc de répondre, un sourire énigmatique sur mes lèvres recouvertes de gloss transparent. J'étais presque certaine qu'il comprendrait à cette expression ce que je pensais des hommes et du supplément évoqué, après tout, il bossait dans un bar, il en avait vu d'autres.

    « Cool, il faudra que tu me passes ton numéro quand nous serons moins... encombrés. » Je grimace, le poids des livres commence à peser sur mes bras frêles. J'espère au moins qu'ils contiennent ce que je cherche ! Et pour la proposition de sortie, croyez-moi, ce n'était pas tombé dans l'oreille d'une soude, loin s'en fallait ! Car, vraiment, qu'est-ce que je m'ennuyais depuis que je faisais la nonne dans une ville inconnue !

    « De Grèce, mais j'ai pas mal bourlingué pour mes études. » En plus, je n'étais pas complètement grecque, j'étais plutôt un mélange, une métis, mais en Europe, tant que l'on reste dans la méditerranée, cela ne se voit pas vraiment. J'étais même un peu pâlotte pour mes origines, mais ça, c'est surtout parce que je préférais les boites de nuit et les bibliothèques aux plages.

    « Ah, tu as voyagé ? Tu as été à Athènes ? C'est ma ville préférée. » Je souris, repensant aux lieux touristiques qui étaient les plus beaux du monde. Ils avaient motivé mon choix de carrière. Petite, ils m'inspiraient des mystères enfouis, j'avais voulu les découvrir, et enfant encore, j'allais près des monuments et je leur murmurais mes chagrins. Après la mort de maman, j'ai cessé de venir à leurs côtés, rien ne pouvait changer le fait que j'étais seule avec Thalia désormais. Je n'en voulais pas à maman, je n'étais même pas triste (après tout, quelle fille voulait voir sa mère souffrir?), pourtant, je ne pouvais plus être l'enfant émerveillé des premières années. Ma vie s'est transformé quand j'avais treize ans... même si cela n'excuse rien, je suis née avec un caractère froid.

    Tandis que des images d'Athènes défilaient dans mon esprit, nous approchions de ma maison. « Oui, regarde, c'est là ! Tu vas bientôt avoir le droit à ta récompense. » Je lui fais un clin d’œil, me demandant au passage dans quel poche j'ai mis mes clefs.
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