Sujet: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 13:37
Leonie Romy Chatterton
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: chatterton. Du nom de ses parents adoptifs qui ont fini par la jeter à la porte. Un héritage un peu lourd parfois, et quand elle pense que c'est ce nom que sa fille va se traîner, l'idée a de quoi déprimer Léonie. ⊰PRÉNOM: écrire ici. ⊰ÂGE: écrire ici. ⊰ORIGINES: Léonie. Un prénom qu'elle apprécie, qu'elle a façonné à son image, à moins que ce ne soit le contraire. La douceur du prénom, et le lion en filigrane, une duplicité qui lui colle à la peau. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Elle a repris ses études il y a peu, et doit cette année valider sa licence de philosophie et de droit. ⊰STATUT CIVIL: célibataire.⊰CRÉDITS: à voir. ⊰AVATAR: gemma arterton pour l'instant, mais en négociations avec mademoiselle Forzwood (a)
welcome to our world.
nice to meet you.
Appelez-moi Lu si vous voulez m'appeler. J'ai un an de plus que Leonie et je n'y connais rien en droit (en philosophie un peu plus). Je viens de Paris mais je me suis exilée depuis le début de l'année à Nantes, ville de la pluie, de la culture et des étudiants. J'ai arrêté le rp il y a quelques temps, mais j'ai eu envie de recommencer, et THUB me semble juste parfait pour moi : y a plein de gens, et en même temps le contexe est pas trop lourd à ingurgiter, riche en possibilités... Et puis j'suis tombée sur le scénario de Teddy-Rose, et j'espère vraiment le faire enfin vivre parce qu'il vaut le coup *.* vous savez tout.
Dernière édition par Leonie Chatterton le Ven 23 Nov - 18:01, édité 2 fois
Sujet: Re: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 13:37
please, tell me your story.
i’m listening.
Ce matin là, Leonie n'a pas bien compris ce qui lui arrivait. Le visage sévère de ses parents, la position stricte de leurs bras, leurs dos raidis contre les deux chaises du salon. La maison extrêmement propre et la petite valise posée devant eux. La valise de Léonie, rouge vif, avec une poignée marron. Pleine à craquer. Le regard de sa mère qui se pose sur elle, puis qui se tourne vers son père, cherchant un soutien. Mais il est en retrait, et regarde le bout de ses chaussures. Alors c'est à sa mère de se jeter à l'eau. « Tu as remarqué que c'était difficile en ce moment Léonie, et je pense que tu as très bien compris ce qu'il se passait. (un temps) Tu as été adoptée Léonie, et aujourd'hui nous ne sommes plus en mesure d'assumer ce choix. Quand tu étais bébé encore, Marcus gagnait bien sa vie, et je m'occupais de toi. Aujourd'hui, c'est la crise Léonie. Les choses ne peuvent plus continuer comme avant et tu ne peux plus faire partie de ce foyer. » Elle a continué à parler, encore quelques temps. Mais Léonie n'entendit plus un mot de ce que sa mère pouvait bien raconter. C'était la crise. Sans savoir pourquoi, c'était cette phrase qui avait retenu son attention. Peut-être que toutes les autres faisaient trop de mal. Celle-ci résumait tout, mais n'en disait pas trop. C'était la crise, et Léonie devait trouver une autre maison. Ce n'était pas plus grave que ça. D'autant que Teddy n'habitait pas loin, et Teddy était sa meilleure amie.
Revoir Teddy. Elle allait la revoir, incessamment sous peu. Elle allait la croiser dans la rue, ou à la boulangerie. Et elle ne pourrait pas se défiler.
Léonie, cette fois, avait elle même fait sa valise, en toute discrétion. La nuit avait été longue. Elle n'avait pas dormie. Repliée en boule sur son lit, elle avait écouté la respiration énervée de Teddy s'estomper, pour la sentir sombrer dans les bras de Morphée. De quoi pouvait-elle rêver ? Était-elle déjà loin, quelque part sur des plages azur et des nuages texture barbe à papa ? Ou bien cauchemardait-elle de l'instant présent, pensait-elle à Léonie et à sa trahison ? Léonie avait réfléchi toute la nuit. Grimacé, pleuré. Comment pourrait-elle affronter le regard apeuré et réprobateur de son amie ? Comment pourrait-elle faire comme si de rien n'était ? Léonie aimait Teddy, et elle l'avait embrassé. Pourquoi les choses se devaient-elle d'être si compliquées ? Depuis plusieurs mois, Léonie savait bien qu'elle aimerait aussi bien les garçons que les filles. Parce qu'elle avait été amoureuse d'un garçon. Férocement. Passionnément. Un premier amour qui avait duré quelques temps. Et puis elle avait rencontré Teddy, et elle avait voulu dormir avec elle, être constamment à ses côtés, et ne jamais la quitter. Mais si elle ne la quittait pas ce matin-là, elle allait la voir s'éloigner, la voir partir. C'était à Léonie de bouger. Elle était debout, près de la porte d'entrée, quand la mère de Teddy apparut, réveillée par le bruit. Ou peut-être venait-elle de rentrer, elle qui avait parfois des horaires étonnants. Les deux femmes se regardèrent, et semblèrent se comprendre d'un seul coup d'oeil. Mais quelque chose empêchait Léonie de partir. Quelque chose dans le regard brûlant de son interlocutrice. Elle hésitait à s'excuser, à dire quelque chose, mais les mots lui semblaient trop fades. Ce ne fut pas elle qui parla en premier. « Léonie. Tes parents t'ont mise à la porte il y a quelques mois, aujourd'hui tu t'exiles de toi-même. Je... Je ne sais pas ce qu'il s'est passé entre vous deux, mais je suppose que ta résolution est ferme. Je ne veux pas t'en empêcher Léonie, tu... tu es drôlement mature pour ton âge. Simplement... il ne sera pas dit que ta mère t'abandonne une seconde fois. » Elle lui tendit un papier, que Léonie prit sans regarder, suspicieuse. « C'est l'adresse de mon bureau et mes différents numéros de téléphone. Tu es ma fille Léonie. Tes parents t'ont adopté à ta naissance, je n'avais pas assez d'argent pour te garder. Aujourd'hui tu m'es revenue, et tu décides de nous quitter. (un temps) Je suis désolée Léonie. Tellement. (un temps) Mais sache que je serai toujours là pour toi. Moi, et Teddy. Ta soeur. » Léonie faillit s'effondrer. S'asseoir, là, sur le carrelage froid de l'entrée, et ne plus jamais bouger. Mais c'était impossible, car alors elle aurait du affronter la compassion de la mère, la surprise et la peur de Teddy. Léonie partit en courant, pour ne plus jamais revenir.
Revoir Teddy. En était-elle seulement capable ? Léonie n'avait jamais été lâche, jamais depuis ce jour où elle avait fui le foyer qui l'avait accueilli. Mais face à Teddy, elle partirait encore en courant, elle le savait. La blessure était béante, même trois ans après.
Peut-être suffisait-il de se focaliser sur autre chose ? Après tout Teddy n'était qu'une partie de sa vie. Une soeur, un amour, peut-être. Mais une partie. Un morceau de l'équation. Léonie, depuis, avait avancé. Sans jamais regarder derrière, ce qui était malheureusement signe que oui, le passé était toujours à vif, mais elle avait fait du chemin. Elle avait son appartement, ses habitudes, ses ambitions, ses forces. Et sa fille. Lucy. Trois ans. Brune comme sa mère. Brune comme Teddy. Des yeux verts comme ceux de son père. Léonie s'était accrochée au père de Lucy, comme on s'accroche à une mauvaise habitude, juste pour ne pas se retrouver perdue. Mais il avait fini par partir, et cela avait fait un bien fou à Léonie, cela l'avait fait grandir d'un coup. Elle n'avait pas d'argent pour s'occuper de sa fille, elle n'avait pas d'expérience maternelle autre que celle de deux femmes l'ayant abandonné, elle n'avait pas l'âge requis, mais elle savait que jamais elle ne ferait subir à Lucy le vide qui s'était creusé dans son coeur le soir où elle avait vu sa valise l'attendre toute prête. Léonie ne se laissant jamais marcher sur les pieds, et apprenant vite, en autodidacte, elle se fit rapidement sa place. Et la bouille adorable de Lucy suffit à lui attirer certaines sympathiques que son franc-parler aurait pu lui faire manquer. Notamment avec ses voisins, dont certains aujourd'hui ne manquent pas une occasion de l'aider. Oui, Lucy avait un visage charmant. Mais depuis quelques jours, Léonie ne pouvait s'empêcher d'y penser : il y avait quelque chose de Teddy, en Lucy. Quelque chose dans les traits de la bouche, dans son sourire fin. Et serrant sa fille contre elle, tapant d'une main un rapport pour la patronne qui l'employait à l'heure actuelle, Léonie savait qu'elle n'avait pas le droit de fuir. Pas cette fois ci. Parce que la génétique avait l'art de lui rappeler que la fuite était impossible.
Dernière édition par Leonie Chatterton le Sam 24 Nov - 14:42, édité 7 fois
Sujet: Re: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 13:47
Gemma est si belle j'adore cette nana Et puis GOSH, je suis fan du prénom, il est tellement joli et ce scénario, whaa, hyper méga bon choix bienvenue sur thub
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 15:34
Ooiooh trop cool que tu tentes ce scénario j'espère que c'est la bonne cette fois bienvenue a toi j'aime le prénom Léonie bonne chance pour la fiche sinon !
Sujet: Re: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 15:48
l'avatar et le prénom = Nantes c'est pas si pluvieux ! J'habite pas loin, Rennes et... *regarde dehors* ah si, il pleut... MDR Bienvenue parmi nous et bon courage pour ta fiche
Sujet: Re: the rise and fall of leonie Ven 23 Nov - 17:58
merci beaucoup à vous tous, pour les bienvenue, ou l'avatar qui vous plaît, ou le pseudo qui vous plaît Vous êtes tous beaux aussi (a) aedan : j'ai presque l'impression qu'il pleut plus à Nantes qu'en Bretagne figure-toi. Incroyable mais vrai ahah.