Trois ans que j’avais quitté Arrowsic, déjà j’ai envie de dire, le temps passe tellement vite, trop même. Je sis tombé sous le charme de la sœur de mon meilleur ami il y a plusieurs années déjà, à l’époque ce n’était qu’une enfance c’est assez bizarre en y repensant, de trouver une enfant jolie, de la voir grandir et à ce moment la craquer sur elle une fois devenue femme on peut passer aux choses sérieuses. Non pas que j’avais pensé à l’avoir dans mon lit quand elle avait seulement 12 ans quand même je ne suis pas comme ça, disons qu’il y avait quelque chose qui m’attirait en elle, il a fallut du temps pour qu’elle succombe à mon charme, et ce jour là fut le plus beau pour moi. J’ai toujours eut du mal avec ça vous savez, l’amour, ce genre de connerie faut dire je n’ai pas vraiment eut de bon exemple mais que voulez vous, parfois on essaye de surpasser sa peur mais pour ce qui est de mon cas j’ai réussi un temps jusqu’à retrouver mes esprits ou du moins ma peur.
Trois ans que j’avais fuit la jolie blonde, cette fameuse blonde qui m’avait bouleversé, qui avait su trouver mon cœur pourtant si bien caché derrière sa carapace, je l’aimais et j’ai aimé chaque instant passé auprès d’elle, j’avais l’impression de me retrouver dans ce film « Roméo et Juliette » l’aimer en secret, affrontant chaque jour comme une chance d’être avec elle. On ne pouvait se montrer en public que peur que Liam l’apprenne, je ne sais pas ce qu’il me serait arrivé à ce moment là, peux être un nez cassé ou pire. Je ne sais pas pourquoi il ne voulait pas que je sorte avec Harlow enfin si je sais il m’a toujours connu coureur et utilisant les filles pour mon propre besoin personnel rien d’autre, c’est normal qu’il ne souhaitait pas que sa sœur soit l’une de mes conquêtes mais si il savait à quel point je l’aimais sa sœur et comme je l’aime encore. Parfois je me dis que je ferai tout pour revenir en arrière pour revivre ses instants en cachète, l’embrasse au détour d’un mur, sentir son doux parfum qui me transperce de tout mon corps. La douceur de ses mains parcourant les moindres traits de mon torse, de mon dos, de mon visage, de tout mon corps. J’étais un esclave de l’amour du moins je le devenais et tout ça, ça m’a fait prendre la fuite. Tel un lâche je me suis ramené un jour devant elle avec un simple « c’est fini » en ayant comme explication j’ai trouvé un boulot ailleurs.
Dés le jour ou j’ai franchis le seuil de ma ville j’ai su que je faisais une erreur, je savais pertinemment que j’allais lui brisé le cœur, mais que pouvais je bien y faire à l’époque j’étais ce jeune gars qui voulait profiter de la vie, qui ne voulait pas s’entêter avec des conneries tel que l’amour. J’ai erré de ville en ville, comme un fantôme pris au piège dans son ancienne vie sauf que moi je n’avais pas ma famille à mes côtés, je n’avais rien seulement mon corps et ses filles toutes différentes de soir en soir avec qui je finissais au lit. On va sauter le passage de comment j’ai survécu dans chaque endroit, ce n’est pas très flatteur et surtout pas pour moi. Il y a un an de ça j’ai débarqué en Australie, un pays magnifique dut surtout à son climat et à ses merveilleux paysages, c’est la seule fois ou je suis resté plus de 2 mois au même endroit. J’ai trouvé un job voir deux. Puis j’ai perdu ma sœur, et ma mère je me retrouver pratiquement orphelin bien qu’il me restait mon père c’était la seule personne qui me restait après en et j’avais l’impression d’être encore plus seul que jamais. J’ai beau être revenu d’Australie j’ai gardé mes addictions qui me maintienne la tête au dessus de l’eau ou plutôt me la plonge, coke, ecstasy, joins, alcool un merveilleux mélange qui ne me plonge pas dans la tristesse et dans les souvenirs trop éprouvant pour le moment.
J’avais enterré ma mère aujourd’hui même, c’était une belle cérémonie mais je n’avais pas le gout à rester dans cet endroit, j’aurai voulu aller sur la tombe de ma sœur mais j’avais eut l’impression d’étouffer une sensation horrible. J’ai fini le reste de la journée chez moi enfermer dans ma chambre, musique à fond et le merveilleux cocktail dont je raffolé ses derniers temps drogue+alcool. J’m’étais endormi comme une merde dans des affaires en vrac à peine enlevé du sac, ce sac qui m’avait suivi pendant 3 ans. Lorsque je me suis réveillé j’ai pris une douche mangé un morceau vite fait, avalé un cachton et prit la direction de la ville.
Quelques minutes de marche et j’arrivais devant le pub, voilà comment j’allais passé ma soirée à boire, à draguer et qu’importe le reste, fallait oublier que j’existe, fallait oublier que ma sœur ne serait jamais morte si elle ne m’avait jamais rejoins ou si je n’avais pas travaillé ce soir là … mais avec des si on refait le monde qu’importe je suis ce pauvre mec qui a perdu sa mère et sa sœur, qui a brisé des cœurs , le reste on s’en fou. Trouvant vite une place a une table je pris commande d’un mètre de tequila histoire de commencer comme il faut. Avalant les shoots l’un après l’autre jusqu’à ce que ma tête fut attiré prés de la porte du pub qui venait de sonnait. Elle était là, la femme la plus belle de la ville et voilà qu’elle venait de me voir « eh merde ». J’avais pas forcement une bonne mine et rien n’arrangeait les choses je pense, un simple pull enfilé à la va vite avec un jean et une veste ça avait suffit pour franchir les quelques rues qui me séparait d’ici. Je pris de nouveau un autre shoot que je bu aussi vite, et un autre jusqu’à entendre un raclement de gorge, elle était là devant moi, je n’avais pas eut le courage d’aller la voir et puis même pour quoi faire ? Relevant la tête vers elle « Oui ? tu veux quelque chose ? » lui demandais je doucement me montrant un peu distant, c’était peux être pas la meilleur soirée que j’avais prévu pour la revoir ou lui parler. Je ne voulais pas qu’on monte dans les décibels mais quelque chose me faisait sentir que ça allait être le cas.

Lorsque l'on est jeune, on ne se rend pas forcément compte à quel point notre vie est précieuse. Après tout, c'est vrai. A dix-huit ans, ce qui nous préoccupe le plus c'est de savoir ce qu'on fera de notre soirée, de savoir qui couche avec qui au Lycée ou encore de savoir quel est le dernier truc à la mode. A dix-huit, on ne pense pas au lendemain. On vit au jour le jour et je dois avouer que cette période de ma vie me manque. J'ai actuellement vingt sept ans, je sais, ça commence à faire beaucoup, mais depuis quelques mois, j'ai l'impression d'être entré brutalement dans la vraie vie. Celle qui est belle et bien réelle. Celle qui fait mal, qui blesse, qui vous ôte les choses essentielles. Celle qui vous fait prendre conscience que la vie est un combat constant. Parce que j'ai perdu ma sœur un soir de fête. Depuis ma vie ne ressemble plus vraiment à ce qu'elle était ou aurait pu être. Je me suis enfermé dans ma tristesse. La drogue et l’alcool sont devenus mes meilleurs amis. Dieu seul sait comment je peux encore être en vie avec tout ce que j’ai englouti en quelques mois. J'ai souvent voulu abandonner, mais pour Charlotte, pour ma petite sœur à qui on a enlevé la vie trop vite, je ne me suis pas laissé abattre. Non loin de là. Chaque jour, je tente tant bien que mal de continuer ma vie comme si c’était tout a fait envisageable. Alors qu’en réalité, chaque matin je rêve de rester enfermer chez moi, de laisser la tristesse m’envahir. Le trou béant qui a pris la place de mon cœur me bouffe de l’intérieur, mais j’essaye... Ou tout du moins, j'ai essayé.
Je vois bien depuis que je suis entré ici qu’on parle dans mon dos qu’on me fixe, on parle de ma sœur ou peux être de ma mère tout juste enterrer que peuvent ils bien penser que je suis un fils honteux venir se souler quelques heures après l’avoir mis en terre, et alors je les emmerde, ils peuvent bien dire ce qui veulent. J’entends leurs murmures, mais j’essaye de ne pas y prêter attention après tout c’est ma vie et pas la leur. Boire est devenu ma nouvelle échappatoire et je crois que pour le moment, je serais tout simplement incapable de m’en séparer. Même s’il est très tôt, je suis déjà bien alcoolisé qu’importe.
Quand je suis parti y’a 3 ans de ça j’ai rompu tout contact avec mon ancienne vie avec mes amis, je ne voulais pas entendre parler de la jolie blonde, je ne voulais pas savoir les détails les plus alléchant peux être concernant ses conquêtes ou ses copains après tout de ce que je me rappel elle n’était pas vraiment branché plan cul. J’aurai peux être su de cette manière si elle allait bien mais c’était quelque peu malsain de ma part je l’avais quitté alors depuis 3 ans elle avait sans doute avancé, j’espère pour elle du moins. Je me fais violence avec mon cerveau là, déjà légèrement endormi mais lorsque je pense à la jeune femme c’est comme si mon cerveau redevenait lucide. Du moins pour un instant.
Je regarde autour de moi, enchainant la téquila et observe un groupe d’ami assez bien habillé en train de rire au éclat à parler, le genre de personne que je ne supporte pas style bcbg qui doivent avoir des liasses de billet dans le pantalon. Et puis soudain 22 heures sonne et la porte s’ouvre, instinctivement je lève la tête et tombe né à né avec le visage de mes nombreuses insomnies. J’ai l’impression d’halluciné tout simplement, quelqu’un prononça son prénom l’un de la bande des bcbg d’ailleurs ce qui m’énerve légèrement et me fait avaler de nouveau un shot. J’ai l’impression de me sentir faillir quand celle-ci vient s’assoir en face de moi, je ne peux que me montrer fois c’est comme ça que je me protège maintenant c’est comme ça que je suis devenu une personne rongé par la tristesse et les remords, plus vraiment souriant." Je ne savais pas que tu étais de retour." Me déclara-t-elle pour ce qui est de Harlow je dois dire qu’elle n’a pas changé enfin si elle a un peu plus vieilli, ses traits ont l’air marqué comme si la fatigue la submergé depuis plusieurs jours. Elle prit un de mes shots, le dernier qui me rester sur les 10 verres que j’avais commandais, je ne sais pas combien de temps sont passé d’ici là. " Tu permets ? " me demanda-t-elle et n’attendit pas ma réponse pour le déverser dans son gosier, je ne pu que répondre « mais je t’en pris, et oui j’suis de retour disons qu’y’a des circonstances exceptionnels. » je n’ajoutais rien et appelais le barmaid pour lui commandait un whisky cette fois ci, je me retourne de nouveau vers la jeune femme. « Regardez moi ça la petite Galloway trainant dans un bar, j’aurai tout vu. Y’a ton copain qui t’attend de l’autre coté néanmoins je crois. » lui dis je alors doucement.

Elle reposa le shot, grimaça en sentant la tequila descendre dans son estomac et posa son regard sur moi : " Tu repars alors ? " me demanda-t-elle soudainement je fini par penser que c’est peux être ce qu’elle voulait que je reparte, sa change quoi que je sois là pour elle ou pas, pas comme si j’allais venir l’harceler ou autrement. Je revenais ici pour mon père principalement, pour être prêt de ma vie, retrouver ma vie d’avant, ma famille était là autant c’est bien de voyager mais à un moment on retrouve un manque. J’aurai peux être aimer repartir mais certaines raison m’en empêcher, j’avais assez fuit Arrowsic comme ça il était tant que je fasse face à mon destin, et que je pense à mon avenir, je fini par lui répondre « non je repars pas mais t’en fait pas c’est pas comme si on allait se croiser tout les jours si ça peut te rassuré je vois bien comme ça t’emmerde déjà » lui dis je légèrement méchant, j’avais pris sa question comme une attaque personnel, puis avec mon mélange de tout les jours c’est pas si j’avais un raisonnement logique. " Je suis désolée pour ta mère j'ai entendu ... Je voulais venir à l'enterrement mais on ne m'a pas laissée ma journée." Me dit elle ce qui en soit et presque touchant mais c’est pas forcement le moment pour qu’on me parle de ça, on m’a assez emmerder aujourd’hui avec les condoléances comme si c’était sincère sortant de la bouche de 300 personnes, il devait bien pensé encore du suicide de ma mére qu’importe moi je ne lui en voulais pas, pas vraiment, je n’étais plus un gamin mais quand bien même elle s’était suicidé par ma faute quelque part après avoir enterrer sa fille. Elle n’avait plus retrouver personne depuis des années sans doute tout ça à jouer dans la balance je ne sais pas et je préfere pas y penser je réponds un simple « c’est pas grave » pas besoin de dire autre chose , je me demande cependant si elle est allé à l’enterrement de ma sœur, je ne peux lui demandait alors j’intercepte un serveur qui passe prés de ma table et commande un whisky tandis que la sœur Galloway commande un cocktail Cosmopolitan, comme si elle allait prendre séjour à ma table. Bah voyons. « Regardez moi ça la petite Galloway trainant dans un bar, j’aurai tout vu. Y’a ton copain qui t’attend de l’autre coté néanmoins je crois. » Je la regardais faire se tourner pour les observer, comment avait elle pu changer à ce point, trainer avec ce genre de personne j’en croyais pas mes yeux. Elle haussa les épaules et plongea de nouveau son regard dans le mien, je le soutenais le mieux que je pouvais même si quelque part la regarder dans les yeux n’était pas évident avec tout ce que j’avais pu faire, avec mon comportement de lâche comment pouvait elle encore aujourd’hui se tenir en face de moi comme si rien était, ou cachant sa douleur du moins. " J'ai l'âge de traîner dans les bars maintenant. Et puis, j'avais envie de me changer les idées. Un peu comme toi ce soir, non ? " Me dit elle sèchement, j’haussais les épaules, qu’est ce que ça pouvait bien lui faire ce que je pouvais faire de mes soirées, maintenant ou avant. Aujourd’hui ou demain, heureusement qu’elle n’était jamais venu avec ma sœur, une chance pour moi que l’avoir quitté est eut l’effet rechercher pour qu’elle me laisse continuer. « Exactement, et j’ai de compte à rendre à personne pour ta gouverne. » lui dis je simplement me mordant la langue pour ne pas dire de mot qui dépasserait ma pensée. Elle passa une main dans ses cheveux et reprit sur un ton plus doux : " C'est pas mon mec, ça pourrait mais ça l'est pas. Pas encore." Le pas encore pouvait tout et rien dire à la fois, j’étais certains que c’était un moyen de me tester, de me déstabilisé mais vu l’état dans lequel j’étais elle aurait bien pu me dire qu’elle était lesbienne ça aurait fait le même résultat étant donné que demain je me réveillerais sans doute avec un mal de crane affreux et aucun souvenir de la soirée enfin tout dépend de mon débit. « Je pensais que t’avais meilleur gout mais bon les choses changent. » lui lançais je, il se pourrait bien que ca soit son mec, ou son futur, qu’elle n’avait pas passé les trois ans passé à rien faire à m’attendre ou à devenir comme moi lorsque je trainais avec son frère toutes les possibilités étaient là dans ma tête je prônais plus pour le fait qu’elle est avancé quand bien même je n’en saurai rien. Je la connaissais Harlow, peux être plus que je ne l’avais jamais pensé, qu’importe ce que je dirais elle ferait tout pour me prouver le contraire et j’avais envie de la tester de la pousser à bout. « Va donc l’embrasser regarde comme il en meurt d’envie on dirait un chien attendant sa pâté journalière. » la métaphore que j’utilisais me fit mourir de rire c’était tellement con mais mon visage resta sans expression, le cosmopolitan et mon whisky arrivera enfin au bout de plusieurs minutes. « Et comment va donc le cher Liam ? » finis je par lui demander après tout elle s’était quelque peu incrusté à ma table j’avais le droit à poser toutes questions qui me traversait l’esprit.

« non je repars pas mais t’en fait pas c’est pas comme si on allait se croiser tout les jours si ça peut te rassuré je vois bien comme ça t’emmerde déjà » lui lançais avec un regard assez mauvais, je ne le faisais pas exprès mais j’avais toujours agis ainsi et encore plus désormais tout simplement pour me protéger, pour ne pas me faire souffrir. Il est très rare que j’accorde ma confiance parce que mes relations ou celles que j’ai pu voir m’ont montré qu’on se faisait toujours avoir et souffrait au fond. Bien que les hommes le montrait moins voir pas du tout on est quand même humain on garde tout à l’intérieur de nous, mais ce n’est pas pour autant qu’on est invisible et que la souffrance ne fait pas partie de notre vie. " Ca m'emmerde pas, arrête de croire que le monde entier est après toi Nath. C'était juste une question. De toute façon, que tu sois là ou pas, ça change pas grand chose à ma vie, tu sais ... " finit elle par me dire, j’avais du mal à croire la fin de sa phrase tout simplement parce que je savais que j’avais toujours réussi à toucher la jeune femme avec mes actes ou paroles, qu’elles soient positif ou au contraire négatif au plus haut point. Je ne sais pas pourquoi ni comment mais j’avais toujours eut ce pouvoir sur elle, bien sur je m’en voulais souvent quand je la faisais pleurer ou que son visage trahissait sa tristesse. J’étais qu’un con je l’avais toujours été peux être arriverais je à changer ça, pas pour le moment en tout cas. Quant à la jeune femme était il possible qu’elle avait changer depuis ses 3 ans au point de m’oublier que je ne l’atteigne plus et que je sois là ou non lui fasse ni chaud ni froid. « C’est le cas … tant mieux si ça change pas grand-chose à ta vie je ne voudrais pas te forcer à rester enfermer parce que je suis de retour. » finis je par lui dire simplement, se croiser ? C’est évident que ça arriverait arrowsic n’est pas une très grande ville, on en faisait vite le tour, il était donc autant probable que je finirai par la croiser au détour d’une ruelle. Enfin quand je sortirais de chez moi. Elle haussa les épaules et soupira de nouveau : " Passons..." J’apprécier le fait qu’elle s’arrête sur ce sujet là je n’avais pas vraiment envie de me prendre le chou avec elle, pour des retrouvailles sacré retrouvaille quand même puis je n’avais pas vraiment envie de trop parler en fait, ce que je voulais c’était boire boire, noyer mon chagrin, ne plus penser à rien. " Je suis désolée pour ta mère j'ai entendu ... Je voulais venir à l'enterrement mais on ne m'a pas laissée ma journée." Elle essayait sans doute de détendre l’atmosphère mais j’en avais que faire, je voulais simplement qu’elle me laisse tranquille avec mon verre, ce n’est pas comme si je l’avais invité après tout. Puis parler que ce soit de ma mère ou de ma sœur ce n’était pas mon sujet en moins que vous voulez me faire pêter un plomb. Elle avait sans doute était au courant par des on dit ou par un réseau de personne, parce qu’après tout ici ce n’est pas comme si il était facile de garder une vie privée ou un secret. Elle avait sans doute de bonne intention mais je m’en moquais, l’air indifférent je lui répondis juste « c’est pas grave » par politesse quoi. Interpellant alors le serveur qui passe au même moment et lui commanda un whisky tandis que Harlow s'empressa de commander un Cosmo. « Je pensais que t’avais meilleur gout mais bon les choses changent. » finis je par lui dire tandis que je voyais bien un homme à quelques mètre de ma table jetais des regards insistant à Harlow, je me sentais bouillir en moi, mais ne fit rien mis à part revendiquer ses gouts en homme. Elle me sourit et secoue la tête : " Oui les choses changent Nath. Paul est quelqu'un de bien, lui." Je sens le sang me monter quand elle évoque le lui, qui me vise tout particulièrement, elle a toujours de la rancœur sur notre histoire passé sa se sent, mais j’ai bien envie de la piqué au vif elle aussi, comme si elle me connaissait, comme si elle savait quoi que ce soit de ce que j’ai pu ressentir à chaque instant passé auprès d’elle, elle ne sait que ce que j’ai voulu lui dire après tout. Il est certain que je n’ai pas fait les choses comme il fallait à l’époque mais bon. C’était avant. « Je vois ça, prendre du cassoulet à du caviar c’est sur y’a une grande différence. Mais il ne sera jamais moi, t’aura pas ce gout d’excitation ni de danger quand tu seras avec. Et je suis sur que t’y repense souvent pour juger que je ne suis pas quelqu’un de bien, après tout sur quoi te bases tu ? tu ne me connais plus Galloway » lui lançais je en pleine poire, elle comptait pas que je me laisse faire avec ses accusations. Quelques instants après le serveur vint enfin nous apporter notre commande.

« Va donc l’embrasser regarde comme il en meurt d’envie on dirait un chien attendant sa pâté journalière. » Elle jette un oeil discret à l’homme qui continue de la regarder comme si il avait peur de la voir se faire manger par moi, ce qui m’amusa sincèrement je dois dire. " J'irais plus tard, j'ai toute la soirée, toute la nuit devant moi." Me dit elle alors, voyant que le jeune homme regardait toujours je ne pu m’empêcher de glisser ma main sur celle d’Harlow et lui dire sensuellement « Ou peux être pas qui sait. » j’aimais toujours autant jouer à ce jeu là qui m’avait si souvent brulé les ailes, je n’avais rien perdu, moi qui avait souvent joué de mes charmes pour avoir ce que je voulais, je sais bien qu’elle allait péter un plomb et puis quoi alors. Je n’allais pas passer ma soirée à déprimer, un instant de plaisir était toujours bon. " A ton retour alors." Dit-elle après que j’ai retiré ma main et tendant son cocktail, je prend mon verre et le claque doucement au sien. « A la notre alors. » lui dis-je dans un sourire largement charmeur. Elle boit une longue gorgée de son Cosmo et le repose pendant que je savoure une gorgée de mon whisky et repose à mon tour mon verre avant de lui demander comment aller son frère, mon ancien meilleur ami. « Et comment va donc le cher Liam ? » c’était un sujet simple auquel on ne risquait pas de s’engueuler, et j’avoue avoir cette curiosité qui me ronge, savoir ce qu’il est devenu, si il s’est marié lui et ses relations sérieuses, cette idée me fait sourire et elle finit par me répondre " Il va bien. Comme toujours. Tu le connais, heureux de vivre, heureux d'aimer. Il est avec une nana depuis quelques temps, ça a l'air de marcher." Elle se stoppe un instant et me regarde comme si elle s’attendait à ce que je réagisse étrangement mais non je ne fais rien, je l’écoute juste et c’est amplement suffisant " Il serait content de te voir, tu sais." Me dit elle alors ce qui me fit légèrement rire, je laisse un échappé un léger rire et très court avant de lui dire. « Tu parles, je pense qu’il est au courant que j’ai couché avec sa sœur alors à part un poing dans ma gueule je ne pense pas qu’il est grand-chose à me dire. Tu lui passeras le bonjour de son ancien acolyte ceci étant. »

« C’est le cas … tant mieux si ça change pas grand-chose à ta vie je ne voudrais pas te forcer à rester enfermer parce que je suis de retour. » Lui avais je alors répondu, la jeune femme se mit alors à hausser les épaules et secoua la tête en répliquant : « T’en fais pas, je ne changerais pas mes habitudes pour toi. » ce qui m'amusait assez je dois dire, elle utilisait un ton froid avec moi ce qui n'était pas vraiment dans ses habitudes enfin j'avais toujours tout fait pour la pousser à bout depuis quelques années que je comprenais un peu sa réaction. Je ne répondis rien à sa réponse en même temps que pouvais je bien dire d'autre, je n'étais pas le centre du monde, ni celui de la ville, encore heureux qu'elle ne reste pas enfermer chez elle pour ne pas me croiser, surtout que je pense que désormais elle devait avoir un travail. Fallait bien subvenir à ses besoins. Elle s'était retrouvé à ma table à peine rentrer dans le bar, apparemment elle avait un rendez vous avec des collègues de travail ou des amis je n'en savais strictement rien, je ne connaissais plus sa vie ni ses passes temps. Un jeune homme ne faisait que de la regarder, comme si il avait peur qu'elle ne le rejoigne pas et qu'elle demeure en ma présence, ce n’était pas vraiment le genre de mec avec qui je voyais Harlow du moins avant que je parte et avant qu'on se mette ensemble ce n'était pas ce genre d'homme qui attirait son regard.

« Je vois ça, prendre du cassoulet à du caviar c’est sur y’a une grande différence. Mais il ne sera jamais moi, t’aura pas ce gout d’excitation ni de danger quand tu seras avec. Et je suis sur que t’y repense souvent pour juger que je ne suis pas quelqu’un de bien, après tout sur quoi te bases tu ? Tu ne me connais plus Galloway » lui avais je répliqué alors qu'elle me faisait comprendre que lui était un homme bien, j'avais été piqué au vif, depuis le temps elle ne pouvait pas savoir je pouvais m'être rangé devenu quelque de bien après tout j'avais désormais atteint l'âge de 27 ans j'étais censé être devenu quelqu'un de responsable ... je dis bien censé parce que malgré tout j'ai gardé mes instincts primaire durant tout mes voyages. Le fait qu'elle me compare avec ce jeune homme, envisageai beaucoup de chose, notamment le fait qu'elle ne m'est pas vraiment oublié. Je ne savais pas la vérité à ce sujet et si vous voulez mon avis je ne pense pas qu'elle me le livre non plus. Après tout j'avais sans doute été la seule personne qui lui ai fait si mal, qu'elle a dut mettre du temps pour s'en remettre si elle s'en est remis. Donc forcement quand on a été blessé par une personne on ne va pas lui dire qu'on ne l'a pas oublié, ne serais ce que par fierté. Les traits de son visage me confirmèrent que j'avais touché dans le mil, et elle paraissait même blessée par mes propos. Elle finit cependant par esquisser un sourire et répliqua : « Peut-être que justement, l’intérêt est là. Qu’il ne soit pas toi. J’en ai peut-être marre du danger et de l’excitation. Rajoutons à la liste, les déceptions aussi. Je ne te connais peut-être plus Nath mais je t’ai connu, et j’étais sûrement une des personnes qui te connaissait le mieux. » Elle me fixa du regard, me défiant elle n'allait pas être déçu du voyage, d'un sourire narquois je répondis " Ta besoin d'un amour qui te transporte, ta pas envie de t'ennuyais à mourir qu'est ce tu crois qu'il va t'apporter celui là? à part de la solitude, c'est le genre de personne qui pense à son métier avant sa copine, qui prolongera ses heures au boulot au lieu de venir passer du temps avec toi par exemple. Mais nie toi l'évidence, t'es peux être une des personnes qui me connaissait le mieux, mais je suis aussi cette personne qui te connait par coeur". Tandis que je lui disais d'aller embrasser ce mec, qui en mourrait d'envie, il aurait été transformé en chien qu'il aurait une langue pendante de bave, urk degeu quoi. Elle c'était mise à sourire haussant les épaules en m'expliquait qu'elle irait plus tard, elle avait toute la nuit devant elle. J'avais posé ma main sur la sienne, et au simple contact de celle ci, j'avais vu la jeune femme changer de couleur rougissant, comme quoi j'avais toujours le même effet sur elle même si elle s'entêtait à prouver le contraire, ce qui me fait plaisir je dois dire. « Ou peux être pas qui sait. » lui avais je fais comprendre en utilisant mon meilleur sourire, elle avait retiré sa main tout en me déclarant « Arrête ça Nath, ça marche plus ton petit jeu.» ça ne marche pas tiens donc, je sentais son coeur battre d'ici, à d'autre elle pouvait jouer le jeu de l'indifférence et que Nathanaël Lockwood n'est qu'un morceau de passé dans sa vie. "Ça marche plus t'es si sur que ça? Joue pas à ça tu vas perdre." lui avais je déclarais tandis qu'elle avait porté son verre à sa bouche pour essayer d'enlever les émotions du moment je pense. Puis la conversation se mit à tourner sur Liam, son frère, elle m'avoua qu'il serait content de me voir et je lui avais répondu cash que ça m'étonnerait fort après tout il devait certainement être au courant désormais que ça soeur et moi avions eut une histoire. j'avais utilisé le mot envoyer en l'air pour toucher la jeune femme, mais ce n'était pas le mot approprié à ce que je ressentais à l'époque et à ce que je peux toujours ressentir.

« Effectivement … Il n’a pas été ravi de savoir que son meilleur pote s’est tapé sa sœur avant de se barrer. Mais, le temps a passé. Il n’est pas du genre rancunier tu sais bien. Bon, il te ferait sans doute une de ces leçons de morale dont il a l’habitude mais un coup de poing, je ne pense pas. » Finit elle par dire, ce en quoi je doutais de ses paroles je connaissais Liam , il avait eut le rôle de frère pour moi durant toute ma vie si je puis dire, je le connaissais peux être mieux que sa soeur, sa soeur justement c'était la personne la plus chère à ses yeux, il m'avait toujours dit qu'il briserait la personne qui ferait du mal à sa soeur, allait savoir pourquoi à l'époque j'étais certains que ses paroles m'étaient adressé donc forcement je pense que même après 3 ans Liam serait prêt à me foutre son poing dans la tête pour avoir fait autant de mal à sa soeur. Elle haussa les épaules et reprit : « Enfin, je lui dirais bonjour de ta part. » Finit elle par me dire "Merci" avais je simplement répondu, j'avais envie de savoir ce qu'étais devenu la jeune femme, sa vie tout si tout ça, passant ma main dans mes cheveux je finis par lui demander. " Et sinon toi tu deviens quoi?"

Depuis que nous étions assis à la même table on ne faisait que de se chercher, et le fait qu'elle avait rendez vous avec un homme à la table d'à côté me faisait légèrement réagir de manière incontrôlable, bien que je ne le montrais pas je me comportais avec la jeune femme pas de manière très courtoise. Pas comme j'aurai voulu le faire, j'avais décidé de rentrer aussi pour la jeune femme pas seulement pour l'enterrement de ma mère ni quoi que ce soit, j'aurai très bien pu retourner d'où je venais. Fuir, c'est ce que j'avais fait pendant trois longue année il était temps de faire face à mes actes, faire façe à ce que je ressentais pour la jeune femme et qui ne m'avait jamais lâché pas même lorsque je passais la nuit avec une autre jeune femme. C'était son visage que j'avais dans la tête ... parfois ça m'était utile, souvent même. Je me montrais donc froid et distant avec elle, Harlow, petit bout de femme qu'on devrait protéger au lieu de la faire souffrir à croire que je suis bon qu'à ça faire souffrir les gens que j'aime. Au fond qu'elle sorte avec ce jeune homme est peux être la meilleure solution pour elle, mais quand bien même je ne pense pas que je me mettrais en retrait que je ne retenterais pas ma chance. Cette chance là l'avais je encore d'ailleurs? bien que ses réactions là trahissait on pouvait mettre ça sur le dos de la colère, la colère qu'elle peut ressentir à mon égard l'ayant lâché, l'ayant quitté comme le pire des salaud je suis sur que son entourage pense désormais ça de moi mais qu'importe je m'en moque pas mal du regard des gens. Je n’aurai pas fait tout ce que j'ai fait si ça me touchait. J'avais critiqué cet homme qu'elle était censé rejoindre, jugeait ses goûts et j'avais tapé dans le mille avec ce que je lui avais répondu, elle m'avait de nouveau défié du regard, et ce n'est pas encore aujourd'hui que je baisserais les yeux devant quiconque ou ne chercherait pas à avoir raison le dernier.

« Ta besoin d'un amour qui te transporte, ta pas envie de t'ennuyais à mourir qu'est ce tu crois qu'il va t'apporter celui là? À part de la solitude, c'est le genre de personne qui pense à son métier avant sa copine, qui prolongera ses heures au boulot au lieu de venir passer du temps avec toi par exemple. Mais nie toi l'évidence, t'es peux être une des personnes qui me connaissait le mieux, mais je suis aussi cette personne qui te connait par cœur ». Esquissant un sourire narquois je venais de lui balancer ce qu'il en était pour elle, du moins j'en étais persuadé, j'avais comme un lien invisible qui me relié avec elle, ce lien invisible qui faisait que je connaissais la moindre de ses réactions, je prévoyais déjà la réponse suivante, et pour le coup elle ne répondit rien preuve que j'avais raison. Elle baissa même la tête et resta silencieuse quelque temps avant de relever la tête et me dire " Tu n'es pas le seul qui a changé Nath, j'ai changé aussi. Peut-être que tu me connaissais par coeur avant mais c'est fini ce temps-là. J'ai juste envie d'un mec stable, un mec qui soit capable de me rendre heureuse et de m'aimer sans condition. J'ai compris avec toi que l'amour qui transporte, ça monte haut mais quand on redescend, la chute est douloureuse. Je veux plus de ça." Pour le coup je fus toucher par ses paroles et bu mon verre cul sec pour ne pas me trahir en recommandant un en faisant signe au barmaid. Je rigolais légèrement avant d'essayer de ré appuyer sur la corde sensible. « T'as changé, peux être physiquement, mais tu restes là même au fond de toi, tu resteras toujours la fille fragile, douce, têtue, passionnée par ce que tu fais. T'as beau me détester à mort, je sais qui j'ai en face de moi, MOI, alors tu peux me détester autant que tu voudras pour le passé, t'as beau dire qu'avec moi ça finit toujours par un coeur en lambeau. Soit franche tu penses vraiment que la stabilité et tout ce que tu recherches soit avec ce mec là bas, si c'est le cas alors définitivement tout comme ma soeur, j'ai perdu celle que je connaissais. »


La conversation fait des yoyo en ce qui concerne les émotions, et bientôt je vais me perdre à mon propre jeu, m'amusant du jeune homme qui la dévore des yeux et de Harlow pour connaitre et voir si je ne suis qu'un inconnu ou si je la touche toujours en plein coeur, je posa ma main sur la sienne, et ses joues deviennent cramoisie. Etonnant je dois dire, mais réjouissant, un espoir est peux être permis. Elle ôte vite ma main, et finit par me dire qu'elle ne jouait plus à ce jeu, je prend ça pour un pari et elle me réplique du tac au tac " Je suis pas sûre que ça moi qui perde Nath." Elle me provoquait sans aucun doute, et quand bien même j'aurai plutôt été du genre à ressasser mon passé avec ma mère et ma soeur, elle me faisait penser totalement à autre chose et faisait ressortir mon côté tordue. Souriant de plus belle je m'étais levé, m'était positionné derrière la jeune femme et avait glissé mes lèvres dans son cou quelque instant avec de lui chuchoter « T'en meurs d'envie, me l'a fait pas » bon dieu que je suis cruel, marchant vers le bar où j'allais récupérer mon verre et payait déjà pour la première tournée, je repris ma place. On avait finit par parler de son frère, puis j'avais repris la conversation là ou je voulais qu'elle aille, sur ce qu'étais devenu la jeune femme
" Je finis ma dernière année de journalisme. Je fais un stage au journal local de la ville avec la bande là-bas." m'expliqua-t-elle avant de me désigner le groupe du garçon, d'un signe de tête et reprit : " Je fais aussi quelques services dans ce bar de temps en temps pour me faire un peu d'argent. Sinon, pas grand chose. Je ne vis plus chez papa maman ça y est, Marley non plus." Elle but une gorgée de son cocktail, Marley, sa soeur, voilà une qui devait peux être autant me détester que sa propre soeur ... pourtant les deux jeunes femmes étaient et faisaient partie de ma vie, une grande part de ma vie. Plus maintenant.

« Journalisme hein, intéressant. L'indépendance y'a que ça de vrai. » lui avais je répondu alors qu'elle me retourner cette maudite question. " Et toi ? Qu'est ce que tu vas faire ici maintenant ? Qu'est ce que tu as fait ces dernières années ? "
Ce que j'avais fait, je souriais bêtement en réfléchissant à toutes ses années qui étaient passé, à mes voyages, et surtout les circonstances qui m'avait mené d'une ville à une autre, j'avais joué de mes charmes, j'avais travaillé, et fait d'autres choses dont je ne suis pas fier et qu'il ne sortira jamais de ma bouche. En l'espace d'une minute j'avais fait défilé toutes les journées que j'avais traversé en trois ans, les lieux différents tout comme les personnes. je ne regrettais pas vraiment, j'avais pu voyager, vu de nouvelle personne qui ignorait qui j'étais, pourquoi je fuyais et qu'est ce que je fuyais j'ai fini par ouvrir la bouche.
« Je vais chercher un poste de barmaid, vu l'expérience que j'ai accumulé durant ses trois ans. J'ai voyagé, j'ai vu défilé des villes, des kilomètres aussi, mais quand on fini par atteindre une destination merveilleuse tout le reste passe par dessus. J'ai travaillé comme barmaid et parfois serveur dans des bars ou des boites de nuits, des branchés quand j'en avais la chance. Fin rien d'extraordinaire. Maintenant je vais tout recommencer à zéro, ici je veux dire. » Finis je par lui dire avant de replonger mes lèvres dans ma besoin, mon regard légèrement absent pour la première fois depuis la soirée.

Voilà que je revoyais la personne que j'avais peux être le moins envie de voir enfin du moins pour aujourd'hui, ça fait vraiment dégueulasse de dire ça , mais comme je le disais avant je voulais pas des retrouvailles comme ça, vite fait bien fait, j'aurai voulu allez la voir chez elle ou se donner rendez vous là ou on avait l'habitude de se retrouver il y a très longtemps , afin de discuter mieux que là mais en y réfléchissant ça aurait peux être donner les mêmes réaction que maintenant à se chercher, essayant de se blesser mutuellement. Nous parlions de l'un de ses collègues qui avait le béguin sur elle, et de ce qu'elle pouvait m'en dire il y a de forte chance que ça soit réciproque, je n'arrivais cependant pas à le croire et chaque geste ou parole que je lui adressais je la voyais touché, faillir, comme quoi même au bout de trois ans elle n'avait pas oublié Nate Lockwood, et de savoir ça, c'était plaisant.

" Je crois qu'il me rendrait pas heureuse. Peut-être que tu as raison, peut-être que j'ai besoin de quelqu'un qui me transporte et ce n'est pas lui qui pourra faire ça. De toute façon, je ne sais pas vraiment ce que je recherche alors. Je suis sûre qu'il peut me faire passer des moments agréables quand même." Me balança-t-elle alors, me défiant encore du regard, avec ce foutu sourire charmeur sur son visage d'ange. Elle finit par m'avouer que j'avais raison mais que ça ne l'empêchait pas de coucher avec lui en gros, je sentais une veine au niveau de cou palpiter plus qu'il ne fallait pas, non fallait pas que je m'énerve non fallait pas rentrer dans son jeu. Trempant de nouveau mes lèvres dans mon verre je finis par lui demander. « Harlow couchait avec un homme comme ça ? Tu t'es transformer en Nathanaël Lockwood ou quoi? » lui demandais je, non je n'étais pas du tout narcissique et parlait de moi à la troisième personne ne voulait rien dire, je n'étais pas fou ni skyzophrène j'vous rassure. Je glissais ma main sur la sienne, et elle réagit automatiquement, je la connaissais trop bien, je savais exactement ou appuyé pour l'exciter comme pour la gêner, ou bien encore pour lui faire du bien, comme ce qu'elle déteste. Ce qui est bien même si les gens changent, ils ont les mêmes reflexe et ne perde pas les sensations d'avant, comme si elle était intégrer au fond de leur corps. D'ailleurs, je balançais le risque plus loin tout en récupérant mon verre au bar, j'm'étais glisser derrière la demoiselle et avait glisser mes lèvres sur son cou, je dois dire que l'envie d'aller plus loin était forte, plus forcement pour le jeu mais par envie, elle avait toujours un effet sur moi et d'ailleurs je commençais a sentir que justement elle me faisait trop d'effet. Il était temps de penser à autre chose pour ne pas me faire avoir et pour pas qu'elle le remarque. « T'en meurs d'envie, me l'a fait pas » Elle soupira doucement et haussa les épaules, incapable de nier, répondant alors. " Que j'en meure d'envie ne signifie pas que je vais retomber dans tes bras Nath. Désolée de te décevoir." Je souris et posa ma tête dans son cou, mon souffle chaud atterrissant sur sa peau, son parfum qui me faisait tourner déjà la tête. « Non tu as raison ... excuse moi. » finis je par dire simplement. J'avais pas envie de la pousser à bout, je n'avais pas la tête à ça non surtout pas, on finit par passer du sujet à son frère comme à ses études de journalisme.

" Oui, je suis pressée de finir ma dernière année. J'ai hâte d'être enfin journaliste pour de vrai, de pouvoir écrire ce que je veux." Avoua la jeune femme, elle paraissait si passionnée par ce qu'elle faisait ce qui ne m'étonnait guère de toute manière, j'avais repris une posture normal lorsqu'elle m'avait retourné la question et avait réfléchis à quoi lui répondre, j'avais finis par lui raconter la moitié, à quoi bon le reste n'était pas très palpitant de toute manière. « Je vais chercher un poste de barmaid, vu l'expérience que j'ai accumulé durant ses trois ans. J'ai voyagé, j'ai vu défilé des villes, des kilomètres aussi, mais quand on fini par atteindre une destination merveilleuse tout le reste passe par dessus. J'ai travaillé comme barmaid et parfois serveur dans des bars ou des boites de nuits, des branchés quand j'en avais la chance. Fin rien d'extraordinaire. Maintenant je vais tout recommencer à zéro, ici je veux dire. » Elle hocha la tête, et je finis par de nouveau vider mon verre avant d'en recommandant un, elle finit par me dire " Si tu bosses ici, on sera collègues. Ca serait bizarre." Elle esquissa une moue perplexe et laissa échapper un petit rire à cette idée. Y'avais pas quinze mille bar à Arrowsic donc forcement si il y a un poste je risquais de me retrouvais un jour à être collègue avec mon ex quelle drôle de pensée, et de situation, enfin peux être plus dur pour elle que pour moi, je ne répondis rien et elle finit par me dire " Tu as du voir des choses magnifiques en trois ans. Je t'envie un peu... Moi qui ne suis jamais partie d'ici." dit elle avec sa voix légèrement triste, lorsque nous étions ensemble je lui avais promis qu'on s'en irait un jour, que nous voyageront ensemble, visitant les plus belles villes qu'elle souhait, mais je l'avais fait sans elle ... je jouais avec les doigts de celle ci, le regard sur nos mains avant de lui répliquais. « Oui j'en ai vu pas mal, de belles villes, surtout en Australie je dois dire ... un jour t'aura peux être l'occasion d'y aller, fin de voyager. » lui dis-je dans un sourire avant de reprendre « J'pourrais te servir de guide si l'envie te dis. »

« Harlow couchait avec un homme comme ça ? Tu t'es transformer en Nathanaël Lockwood ou quoi? » Lui avais je répliquais qu'en elle m'avait soumis l'idée qu'elle ne se mettrait pas avec le jeune homme de son boulot mais qu'elle était pas contre s'amuser un peu, ce qui m'étonna. Je ne devais sans doute plus connaitre la jeune femme depuis le temps qui était après tout, 3 ans c'est très long, beaucoup de chose se passe dans ce laps de temps. Je n'avais jamais vu Harlow comme ça, avec cette pensée, je ne pu pensée si ça avait un rapport avec moi, le fait que je lui avais sans doute brisé le coeur, ce qui était fort probable on était tellement proche tous les deux. J'me le suis lacéré moi même mon coeur quand je l'ai quitté de manière aussi dur ... et je sais par expérience qu'une personne qui à souffert agit totalement différemment de ses propres idées, de ses propres valeurs en temps normal. Ma réplique la fit rire et me répondit: " Je n’irais pas jusque là mais disons que je sais profiter de la vie quand il le faut. C'est mieux que de rester à pleurer sur mon sort, tu ne crois pas ? " Me demanda-t-elle alors, pour le coup je ne savais pas vraiment quoi lui répondre à ça, mon moi intérieur aurait dit qu'elle avait raison, mais mon moi qui l'aimait et ne souhaitait pas qu'elle donne son corps à n'importe qui n'était donc pas d'accord. Un combat de titan s'exécuta dans ma tête et je finis par répondre « C'est mieux que de rester à pleurer sur son sort, mais donner son corps comme ça, pleure pas si une réputation se fait dans la ville. Et tu sais comme ça va vite dans Arrowsic. » lui dis je alors tout doucement, je ne savais pas comment avait vécu notre rupture la jolie blonde, et je ne me sentais pas de lui demander du moins pas aujourd'hui. Mine de rien elle me remontait le morale et me faisait pas penser à toutes ses merdes qui s'était accumulé sur mon dos ses derniers temps. J'avais alors entrepris de la charmais juste pour voir comment elle réagirait, et je fus plus qu'heureux de voir que le moindre toucher sur sa peau, le moindre souffle la faisait frissonner, une chance de plus pour moi, ça signifiait que j'avais toujours une empreinte sur son corps, sur elle. Bien évidemment j'avais décidé d'arrêter mon jeu malsain qui me donnait désormais envie de lui sauté dessus, je changeais de sujet parlant de son frère. Elle m'apprit que celui ci était désormais en couple et heureux, ce qui ne m'étonnait guère Liam était tout l'opposé de moi, il était fidèle et apte des relations sérieuses, moi c'était tout le contraire, j'aimais séduire, j'aimais profiter de la vie, j'aimais les femmes pas seulement une seule. Enfin non c'est faux, J'ai aimé, je suis tombé amoureux d'Harlow depuis la première fois que mes yeux sont tombé dans le sien, ça m'a pris du temps pour ouvrir les yeux. Et j'avais si peur de ce que je ressentais, que j'ai appris à être un parfait connard, couchant à droite et à gauche pour ne pas vivre la même chose que mes parents. Pour ne pas souffrir, quand je me suis avec Harlow, ça m'a terrorisée parce que ... parce qu'elle est devenue la seule personne qui aurait pu détruire ma vie. Alors je l'ai repoussé, je l'ai quitté, et je suis partie mais en réalité j'étais juste torturée de douleur. Cette douleur qui n'est pas partie ... Je ne voulait pas être un esclave de mes sentiments pour elle. Sans elle je suis perdue pourtant, je serais prêt à donné ma vie pour elle, si seulement elle pouvait le savoir, si seulement j'avais le courage de lui dire ... je ne veux pas lui gâcher sa nouvelle vie, elle a l'air plutôt épanouie désormais, je n'y ai plus vraiment ou plus du tout ma place. Elle me parle de son stage, de ses études et je vois bien comme ça lui plait, comme elle est pétillante quand elle en parle, à quoi je m'attendais en rentrant à ce qu'elle soit devenue une loque pendant 3 ans tout ça parce que j'étais parti, naïf que je suis. Elle finit par me poser des questions qui doivent la titiller et je réponds volontiers je n’ai pas grand chose à cacher, j'aurais aimé avoir ses souvenirs avec elle, enfin pas tous, mais too late ... peux être un jour.

" J'aimerais bien. L'Australie, ça me fait rêver. Enfin, tellement d'endroits me donnent envie de partir, tu sais bien." me dit elle et je ne peux qu'approuver, je connaissais ses rêves, ses envies de voyage, enfin ceux de l'époque en tout cas, je lui souris avant de lui répondre : « J'pourrais te servir de guide si l'envie te dis. » Elle laissa échapper un petit rire en secouant doucement la tête. " Partir avec toi ? " Elle paraissait stupéfaite, comme si j'avais dit une connerie, c'est vrai que s'imaginer tout les deux partir en voyage c'était étrange, dans les circonstances actuelles, je ne dis rien et elle enchaina. " Remarque tu serais un bon guide. Mais, je ne suis pas sûre que partir tous les deux seraient l'idée du siècle." Elle me lança un regard qui voulait tout dire et je ris malgré moi. « T'aurais peur d'être tenté? »lui lançais-je avant de me lever ... « Je vais fumer tu veux venir? » lui demandais je, j'avais finit d'un trait mon verre et attendait sa réponse. Puis sortie du bar, sortant une cigarette de mon jean, j'allumais celle ci avec le briquet et tira dessus quelques taffes.

« C'est mieux que de rester à pleurer sur son sort, mais donner son corps comme ça, pleure pas si une réputation se fait dans la ville. Et tu sais comme ça va vite dans Arrowsic. » Lui avais je déclarais tandis qu'elle me disait que de sortir et de profiter était mieux que de rester enfermer chez elle, elle n'avait pas tord mais je connaissais moi même ce que faisais une réputation encore plus quand on est une fille je pense. Bien sur que je m'inquiétais pour elle ce n'était pas parce que j'étais partie, parce que je ne faisais plus partie intégrante de sa vie que ça changeait quoi que ce soit, elle avait esquissait un sourire et haussait les épaules tout en me répondant " T'en fais pas, ma réputation est sauve. Je ne me donne pas au premier venu non plus. Je n’ai pas changé à ce point. Puis, comme tu dis, les rumeurs ici vont vite. Tu le sais mieux que personne hein ? " Elle m'avait lancé un regard quelque peu provocateur sur la fin de sa phrase, c'était toujours ainsi entre nous on se cherchait, j'aimais ce genre de relation, plus que celle qui sont plate et sans intérêt au moins on ne s'ennuie jamais à jouer à ce jeu ... enfin ce n'est pas un jeu pour moi... ça ne l'a jamais été. Je souris avant de lui répondre : " J'espère bien je ne voudrais pas que tu gâches ton corps à n'importe quel type dans un bar ou dans la ville. Mais si tu as tout en contrôle tant mieux." Je lui souris avant de répliquer "Et oui je sais mieux que personnes comment vont les rumeurs, comme si ça me dérangeait après tout si les gens parlent de moi c'est qu'ils sont jaloux. Être autour des conversations de la ville me satisfait beaucoup je dois dire." finis je par lui dire d'un sourire charmeur.

Je ne savais pas comment avait su Liam de notre histoire, si c'était elle qui lui avait annoncé les larmes dans les yeux ou non, ou si des rumeurs étaient parvenus jusqu'à ses oreilles, on avait beau être prudent on n'est jamais à l’abri de rien. Je ne passais pas mon temps à regarder derrière mon épaule si il n'y avait personne que je connaissais ou non, que ce soit des petites villes ou des grandes villes au final tous le monde connait la vie de tout le monde peux être pas dans les moindres détails, vous trouverez toujours une personne qu'on pense de confiance qui livrera des propos à une autre personne de confiance. En soit parfois c'est un peu comme le téléphone arabe, on dit une phrase à une personne, qui le dit à une autre en modifiant un peu les propos et vous vous retrouvez avec une histoire abracadabrante.

Je n'avais pas imaginé croisé Harlow ce soir, peux être aurait valu que je ne la rencontre pas je ne sais pas, je savais que je l'aimais toujours, je n'en ai jamais douté, au fil de mes voyages et mêmes de mes coucheries je n'ai jamais oublié la jeune femme. Ni son odeur, ni son rire, rien d'elle, mais entre des souvenirs et l'avoir sous les yeux, retoucher sa peau, reposer mes lèvres sur une partie de son corps, ressentir son parfum. Faisait ressentir puissante 10 ce que je savais déjà ... je jouais un peu avec le feu, bien qu'elle m'avouait que je lui faisais toujours de l'effet rien ne montrait qu'elle avait toujours ce quelque chose que nous avions à l'époque. Le gens changent, le temps passe ... j'aurais aimé partir du bar, l'emmener avec moi mais à quoi bon? une sauterie et on en reste là, j'en avais considérablement marre de ce genre de relation. J'avais 27 ans bordel, il était temps que je me calme, que je me pose, et la seule personne avec qui j'avais envie de faire ça, de franchir ce pas, c'était elle. Aurais je enfin ma chance alors que tant d'année on passé désormais, est elle toujours la même? je n'en sais strictement rien. Elle a l'air de ne pas avoir tellement changé que ça au final.


Alors que la situation devenait un peu ambigüe sans trop l'être je décidais d'arrêter mes conneries et de prendre des nouvelles de son frère, de m'intéressait à ce que faisait désormais la jeune femme, elle me demanda ce que j'avais fait durant ses trois années passé loin d'Arrowsic, et en quelques phrases je lui fis le résumais de ma vie passé loin d'ici. Je lui avais dit la vérité, j'avais travaillé, bien sur j'avais couché à droite et à gauche rencontrait des filles qui m'avait permis de quitté le territoire mais ça elle n'était pas obligé de le savoir, elle s'en douté forcement j'en étais persuadé. Mais comme si j'allais lui dire ça à elle, avec tout le mal que j'ai pu lui faire je n'allais pas lui raconter ma vie privé. On parla alors voyage et elle me dit que je pourrais lui faire bon guide mais que au final ça ne serait peux être pas une si bonne idée que ça, charmeur je ne pu m'empêcher de lui lancé: « T'aurais peur d'être tenté? » Elle fit une petite moue et haussa les épaules avant que je me lève et lui propose: « Je vais fumer tu veux venir? » Elle hocha la tête et se leva, le suivant jusqu'à la sortie du bar, faisant au passage un signe à ses collègues. Elle avait décidé de me suivre mais aussi d'occulté ma question concernant les voyages, qu'importe.

Ouvrant mon paquet dans une poche de mon jean, j'en sorti une cigarette, et l'alluma, elle me piqua une cigarette comme on le faisait avant, je tirais quelque bouffé et elle fit pareil ... elle n'était pas une fumeuse en général et je savais que c'était moi qui la poussé quelque part, elle fumait toujours quand elle était avec moi.
" J'ai encore du mal à réaliser que tu sois là, Nath." finit elle par m'avouer, plongeant son regard dans le mien comme moi d'ailleurs, je finis très vite la cigarette avant de lui répondre. "Tu sais je ne suis pas uniquement rentré pour l'enterrement et tout ça." j'osais à peine la regardait, je ne savais pas si c'était vraiment une bonne idée de lui avouer qu'elle en était la raison mais qu'importe autant être franche avec la jeune femme. Devant son regard inquisiteur je finis par laisser les mots sortir de ma bouche " Toi, c'est toi la raison." lui dis je alors avant de me rapprocher un peu plus d'elle, nous étions désormais plus que nous deux, dehors devant le bar sans aucun regard autour de nous, posant ma main sur sa joue j'ajoutais alors. "Je sais que je t'ai fait terriblement mal ... et si tu savais comme je m'en veux." J’haussais les épaules, et retira ma main avant de céder à mes pulsions et de l'embrasser, ce qui n'était pas forcement une bonne idée, je ne voulais pas accélérer les choses. Je ne voulais pas lui faire mal. Et de toute manière je ne pense pas qu'elle soit de nouveau prête à me faire confiance et à se lancer là dedans. Moi même je ne savais pas si j'étais prêt après l'enterrement de ma mère à faire face aux responsabilités d'être ensemble. Je rallumais une cigarette avant de lui dire: "Tu devrais rejoindre tes collègues ... Et ton futur je ne sais pas quoi." lui dis je alors, jaloux? Oui c'était certain que je l'étais et qu'importe j'assumais totalement.