Sujet: The truth is rarely pure and never simple~Erin [FINIT] Sam 16 Mar - 18:47
Erin Leaticia Weiss
«AND THE DANGER IS THAT IN THIS MOVE TOWARD NEW HORIZONS AND FAR DIRECTIONS, THAT I MAY LOSE WHAT I HAVE NOW, AND NOT FIND ANYTHING EXCEPT LONELINESS »
identity, please
nom : Weiss. Ҩ prénom : Erin Leaticia Ҩ âge : 19 Ans Ҩ origines Anglaise. Ҩ statut civil : célibataire. Ҩ occupation : Sans emploi. Ҩ avatar : Emma Stone Ҩ crédits : tumblr.
◮ ◮ ◮ honesty is all i need
I.
C’était l’automne. Les feuilles se libéraient des arbres, virevoltant avant de se poser délicatement sur le sol humide. Rousse, jaunes, brunes... La valse mélancolique battait son plein et je n'avais pas envie de rentrer. Je voulais danser avec elles, me sentir aussi légère aussi fragile qu'elles. Et puis je savais qu'il se passerait quelque chose quand je rentrerai. Car oui, à sept ans, je me fiais toujours à mon instinct qui, jusque-là, ne m'avait pas trompé. Le vent vint jouer avec des mèches rebelles et je sus que maman allait encore me gronder pour mes cheveux en bataille. Et pourtant ! C’était bien le cadet de mes soucis. Tournoyant une dernière fois avec ces fines fées de l'automne, je me résignai à rentrer, passant une main timide dans mon épaisse chevelure pour y défaire quelques nœuds. Ce jour-là, maman ne me gronda pas pour mes cheveux en bataille. Ni pour ma nouvelle chemise trouée d'ailleurs. Elle n'était pas là. Il n'y avait que papa, avachit sur le vieux fauteuil que j'ai toujours détesté, un verre de whisky à la main. Son regard était vide, vide tout comme l'immense dressing de maman. Ses cheveux aussi étaient décoiffés, lui qui était si soigné d'habitude. Je n'ai pas fait un pas. Je me suis contentée de le regarder, me focalisant sur lui plutôt que sur les meubles et les affaires renversées dans la maison. Il faudra faire le ménage... C'est maman qui fait le ménage.
"Où est maman?"
Je connaissais très bien la réponse, mais c'était une façon pour moi de chasser ce silence pesant qui s'était abattu sur ma maison d'origine si gaie. Il était vrai que dernièrement, ça n'allait pas fort à la maison. Et je me souviens encore de ces disputes incessantes quelques soirs. Pourtant, j'avais toujours voulu croire qu'ils surmonteraient tous les obstacles ! Au lieu de ça, papa leva vers moi un regard qui m'interloqua. Ce ne fût pas de la tristesse que je lus à cet instant dans ses yeux. Ce sentiment, c'était du soulagement.
II.
Assise sur le perron de l'énorme manoir ou j'habitai comme tant d'autres, j'attendai. John n'allait pas tarder à revenir. Je le savais. J'avais tout lâchée pour lui, pour ses doux yeux chocolatés et rien que l'idée de le perdre me trouait le coeur. Inquiète, je jouai nerveusement avec le médaillon que John m'avait offert quand je l'avais rejointe dans la secte dont il me parlait tant depuis que nous nous étions rencontrés. Je n'avais jamais essayée de le tirer de là, car pour moi, il aurait été malheureux sans elle. D'ailleurs, ce n'était pas vraiment une secte; cette organisation nous protégeaient du monde extérieur et de ses dangers. Bien sur, nous n'avions pas le droit de sortir la nuit, de partir voir des films d'action ou de rébellion... Mais c'est uniquement pour notre bien. Pour que nous restions purs et que notre vie soit heureuse. C'est pour cela que John tenait tant à ce que je le rejoigne. Pour que nous puissions vivre heureux, ensembles, sans que rien ne nous atteignent.
Je détestait quand il devait partir le soir, même si ce n'était que très rarement. Le monde extérieur était dangereux, mauvais. Le froid mordant glaça mes doigts et sécha mes lèvres, mais je m'en fichais. Le soleil lui même semblait abandonner à le veiller et s'en allait se coucher derrière les arbres. Moi pourtant, je restai, je l'attendait et tant que ne reviendrai pas le jour, je resterai là à l'attendre. Après le lever du soleil, je partirai à sa recherche et nous partirions, loin de l'organisation qui l'obligeait à sortir la nuit, loin de ce monde impur, et loin de tout les dangers que nous aurions pût rencontrer.
Crissements de pneu, bruit de moteur et et me voila debout, l'espoir scintillant dans mes yeux et mes mains crispées autour de la petite aile encerclée dans une étoile, symbole de notre "secte", médaillon que j'avais toujours sur moi. Un gros 4x4 noir blindé déboula dans la cour, et je reconnut sans peine la silhouette de John à l'intérieur. Cependant, une petite voix, me hurlait de ne rien faire, de rester ou j'étais. De ne pas retrouver John. Bien sur, je ne l'écouta pas. Je ne l'écouta pas, comme celle qui m'avait défendue d'entrer dans la secte, ou celle encore qui m'avait interdite de revoir John. J'aurais pourtant dût voir les lacérations sur le flanc de la voiture ou même sentir ce liquide poisseux recouvrant la poignée de la porte. Euphorique, j'ouvris la portière à toute volée.
Sang. Hurlements. Mort. Noir.
Quand je me réveillai enfin, j'étais dans mon grand lit blanc, comme si rien ne s'était passé. D'ailleurs, il ne c'était peut-être rien passé, ce n'était peut-être qu'un cauchemar. Tournant la tête vers la place que John occupait d'habitude, mon coeur se tordit en la découvrant vide. Affolée, je descendit les marches à toute volée, et sortit pieds nus sur les graviers tranchants. Rien. Aucune trace du 4x4 blindé, aucune trace de John. Une main se posa sur mon épaule.
"Erin... John est mort."
Poussant un hurlement, je me retourna et gifla notre chef, qui ne cilla pourtant pas. Tombant à genoux, mes souvenirs de la veille affluèrent dans mon esprit. John me regardant une dernière fois, le sang maculant chaque partie de son corps. Quatre balles étaient fichées dans son torse et le sang, le sang affluait, coulait, je ne pouvait pas l'arrêter, je ne pouvait pas regarder, je voulais le sauver... Il ne mourrait pas! ça ne devait pas ce finir comme ça! l'organisation nous avait promis! elle nous avait promis de nous écarter du danger. Que nous serions en sécurité! John était mort! Mort par leur faute! il avait suivit les ordres et était mort!
Je m'étouffais dans mes sanglots et m'en fichai. Je voulais mourir, tuée par mon chagrin et ces graviers, comme autant de petits bout de verres, me trouant la peau.
III.
Il y avait cette fille, blonde, grande, jolie. Il y avait cette chose dans ses yeux. Cette lueur qui brille, celle si spéciale qui montre qu' elle à quelque chose à raconter de sa vie, qu'elle à subit des épreuves , qu'elle a vécut. Quand cette fille est partie, qu'elle a réussit à s'enfuir sans même que je n'ai réussie à l'aborder, à lui parler, j'ai sût que John me l'avait envoyée pour me montrer le chemin, pour que je m'enfui à mon tour. J'avais déjà projetée de m'échapper de cet enfer, de m'enfuir loin, mais quelque chose m'y retenait, sans doute les souvenirs de John, ou la sensation de la trahir si je partais... Mais maintenant qu'elle était partie, quelque chose s'était déclenché en moi. Une révolte, et ma voix intérieure s'est remise à me parler. Et je me suis remise à l'écouter.
Dehors, seule, isolée, je me sentais perdue dans ce monde de technologie qui avait tant changé en 3 ans. J'avais volée de l'argent dans la trésorerie de la secte, et je comptais bien m'en servir. Mais d’abord, il fallait que je retrouve cette fille, dont je ne connaissais que le nom et le prénom. Phoebe... Je te retrouverais Phoebe. Je ne savais pas pourquoi je m'accrochais tant à cette fille, mais mon intuition me poussait à la suivre, à la rattraper, elle m'intimait que nous étions liées d'une certaine manière.
6 mois de fuite et cinq détectives privés plus tard, j'obtint enfin la trace de Phoebe, avec tout juste assez d'argent pour un vol jusque Arrowsic, une minuscule ville dont personne ne connaissait l'existence. Plus rien ne me retenais à Londres. Plus rien que les souvenirs d'un passé lugubre et fade que je comptais bien laisser là-bas. C'est pourtant avec un certain déchirement que je m'envola loin de ma ville natale, loin de mon ancienne vie, alors que je ne savais même pas ce que ma nouvelle vie me réservait.
be yourself.
Alors, alors. Moi je suis Laura, j'ai 16 ans, et j'en aurais 17 le 28 octobre (retenez bien cette date hein! :p). Je suis une sportive extrêmement demandée et n'aillant pas de place dans son emplois du temps... //PAN// Nan sérieux je nage à un haut niveau et je m’entraîne assez fréquemment (2 heures tout les soirs et deux matins par semaines), assez fréquemment d'ailleurs pour me faire traiter de folle de la piscine par mes amies (charmant oO) et je fais du dada une fois par semaine (oui, oui, je fais sauter la natation un soir de la semaine pour faire joujou avec mes chevaux xD) je suis en première littéraire et je m'y éclate :3. J'ai connue THUB par un top site et je ne regrette pas du tout de m'y être inscrite! :D Ce magnifique sénario à éclot de l'esprit de Phoebe P. Peaks à qui je demande l'approbation de ma fiche :3
Dernière édition par Erin L. Weiss le Mer 27 Mar - 16:52, édité 6 fois
Sujet: Re: The truth is rarely pure and never simple~Erin [FINIT] Mer 27 Mar - 14:22
oh pardon pardon! :O
Je suis toujours là et j'ai besoin d'un petit délai ^^ en fait j'allais poster avant la maintenance mais quand j'ai voulût poster le reste de mon histoire, celle-ci s'est effacée avec le message de la maintenance xD donc bon j'ai plus trop eût le temps de la refaire mais je m'y met dès maintenant parce que j'ai vraiment hâte de jouer ce scénario ^^
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: The truth is rarely pure and never simple~Erin [FINIT] Mer 27 Mar - 23:46
Puisqu'on a l'aval de Phoebe d'amour, je te valide jolie rousse J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous N'oublies pas que tu as dix jours pour poster ton premier rp et puis recenses ton avatar aussi Bon jeu