Sujet: Dee ∞ You can't control the wind but you can direct the sail Mar 30 Juil - 20:54
DEEBA "DEE" SATI SINGH
Identity, please.
Nom : I'm going to singh you a song. Singh comme 1/4 de la population indienne à travers le monde. + Prénom(s) : Deeba parce que je suis douce comme de la soie ( mais surtout aussi rêche qu'une spontex, le côté vert ), Sati je dirai que mes parents n'auraient pas pu faire un choix aussi visionnaire + Âge : Vingt quatre ans. Vous savez ce que ça signifie ? - Ma fille, à ton âge, j'étais mariée depuis plusieurs années, j'habitais ma propre maison. J'avais mes propres responsabilités, j'étais enceinte de toi. Blablabla + Origines : Indiennes, lointaines pakistanaises et irlandaises + Statut Civil : Une véritable déception pour celle qui me sert de mère. Autrement dit : célibataire depuis beaucoup trop longtemps + Occupation : Bosseuse en free-lance. Tout le monde sait que c'est la feinte privilégiée de ceux ou celles qui ne savent toujours pas quoi faire de leur existence et qui commencent même à douter qu'un jour ils puissent faire quoique ce soit de lucratif + Avatar : Sonam Kapoor + Crédits : sonamkapoor| tumblr.
Be yourself.
Wesh wesh la canne à pêche My name is Nora , j'ai passé l'âge de dire mon âge Blague à part : je suis un peu obnubilée par tout ce qui touche à la nourriture de près comme de loin. La lecture du mot "corne" me renverrait aux précieux gâteaux du même nom "cornes de gazelle" par exemple. Je sais, c'est dur. Je ship tout et n'importe quoi. C'est bizarre, je sais. Un peu tête en l'air, j'ai parfois une flemme chronique qui fait que je prends vingt piges pour répondre à un RP mais, je finis par y répondre ( c'est tout ce qui compte, hein ? ) Sinon, je sais pas pourquoi mais jovozem déjà. On va s'faire une masala de fifou. Voilà, pour le côté spirituel : je vous autorise à m'aimer aussi
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[size=10][b]Sonam Kapoor[/b][/size] ― Deeba S. Singh (inventé)
Dernière édition par Deeba S. Singh le Jeu 1 Aoû - 22:15, édité 4 fois
Sujet: Re: Dee ∞ You can't control the wind but you can direct the sail Mar 30 Juil - 20:54
« I know, when I compliment her she won't believe me, and it's so sad to think that she does not see what I see... »
Southall, Londres, 2 years ago.
« Sab tik hay, ma » (Tout va bien, maman) souffla Deeba, embrassant du regard l’immense salle des fêtes fastueusement décorée de fleurs, de banderoles et où l’explosion des couleurs aurait vivement pu déclencher une crise à un épileptique. Un sourire fendit ses lèvres malgré la brûlure que lui conférait le regard de sa mère. Avec une emphase lui étant propre, Deepika Singh parée de son plus beau sari, s’appliquait à accueillir les invités lorsqu’elle ne hurlait pas à la figure de sa progéniture les paroles qui avec le temps faisaient office de maîtres-mots : « Atcha nehi lagta hay ! Maim samajh nahm pa raha hum ! » ( Je n’aime pas du tout. Je ne comprends pas…) et avant même que sa fureur puisse la réduire en cendre, furtive, Deeba s’éloigna d’elle, rejoignant sa cadette qui en ce jour-là célébrait ses fiançailles. Si Deeba était particulièrement heureuse de pouvoir se débarrasser de la présence enquiquinante de sa petite sœur Nirmala, Deepika, elle, ne pouvait oublier qu’il s’agissait là de la cadette et que l’ainée, récalcitrante prenait racine : « BEDHAI HO, ma belle. Tu n’imagines pas l’enfer. Maman est ulcérée, elle vient d’apprendre que la dernière des filles Bhatt vient tout juste de se fiancer »« Bilkul nahi » lança la jolie brunette, surprise : « J’te jure, elle est verte »« Et toi ? »« Quoi, moi ? Moi, rien. Je suis bien toute seule, didi. Puis les indiens, les indiens sont si…exubérants ». Dire qu’elle commençait à en avoir marre des tentatives agaçantes de sa mère pour lui dégoter l’homme idéal qui se devait d’être ingénieur ou médecin, d’origine indienne et obligatoirement conduire une Mercedes ! « Daddy kaha hè? » (Où est papa ?) Question inutile, Javeen Singh était en grande conversation avec son futur gendre à quelques mètres de là où elles se tenaient toutes deux : « Toute cette timidité déployée alors qu’il n’y a pas pire moulin à parole que toi »« Chup, Dee » Elle enlaça alors celle qui depuis toujours avait partagé sa chambre : « Je devrai profiter de ta présence parce qu’arrivera un jour où le cortège t’emmènera ». Et ce jour vint, bien trop vite, sans lendemain.
« C'est la seule solution, avancer pas à pas. Et quand on s'obstine à mettre un pied devant l"autre, on finit toujours par arriver quelque part. »
Mumbai, PART 1
« Je suis arrivée saine et sauve. Oui, oui, je passerai au temple si j’ai du temps. Zarour (évidemment), ma. Haaaaaaa moudjé hinndoustan passandd hè ( oui, l’inde me plait). Souno (ecoute), passe-moi Anjali » levant les yeux au ciel, à l’autre bout du fil, elle entendit sa mère appeler Anjali, la troisième des sœurs, tout juste âgée de dix-sept ans et qui commençait à avoir un certain succès auprès des garçons. « Konn hai ? » ( Qui ?) « C’est Deeba, andouille. J’ai besoin de ton aide. J’suis dans la merde. Figure-toi que mon voyage ne s’est pas aussi bien passé. Ils ont perdu mes valises… » un cri de surprise retentit qui intrigua maman Singh assise à quelques mètres de sa fille et qui tendait l’oreille. Anjali, solidaire, se leva alors et entreprit d’arpenter le couloir qui menait à la cuisine : « Matlob ? La valise où il y avait les bijoux, l’argent d’ankal dji ? »« Tu as bien résumé »« Maman va te tuer ». Non, Deepika Singh était capable d’à peu près toutes les tortures : de l’intimidation au chantage émotionnel passant par les invectives mais pas le meurtre, si ? « Je vais trouver une solution »« A moins de chier 40 colliers en or, Dee »« J’savais que je n’aurai pas dû t’appeler, tu ne m’es jamais d’aucune aide »« Tout de suite les grands mots » « Parfaitement, Anjali. Contente-toi de te peinturlurer la face et rater tous tes contrôles de maths. J’me débrouillerai toute seule. Ne le dis pas à maman, c’est tout ». Evidemment, la première chose qu’Anjali fit en raccrochant le combiné fut de tout balancer à sa mère qui, comme à son habitude vit là un signe. Oui, le signe criard que Deeba était une malédiction.
Quartier Colaba.
« Namasté dji. Kripa karké, Shelleys laadj kaha hè? » (Bonjour, monsieur. S’il vous plait, où se trouve le Shelleys hotel ?) lança-t-elle, minable, au bord de la crise existentielle. Deeba était d’une maladresse surnaturelle. Il n’y avait rien de plus anodin que perdre des valises, non ? Non. Pas lorsque vous vous appeliez Deeba Sati Singh, que vous aviez une mère telle que Deepika Singh toujours prête à vous jeter la première pierre. Et les conneries, Dee les enchainait depuis l’enfance à un point tel que les surnoms ridicules lui étaient distribués sans peine. Cela faisait une bonne heure qu’elle trainait derrière elle son bagage à main à travers les rues de Bombay sans arriver à mettre la main sur un seul rickshaw à croire qu’elle avait la poisse. Pas qu’il n’y en avait pas, non mais à chaque fois qu’elle arrivait à en héler un, un bougre plus rapide lui soufflait sa trouvaille et elle avait beau hurler, gesticuler ça ne lui était pas d’une grande aide. Les journées s’amoncelèrent avec célérité. Sa détresse ne fut guère apaisée par les remontrances maternelles. Oncle Aftab ne lui pardonna qu’à moitié la perte de ses bijoux et décida par « charité » de l’engager au sein de sa petite affaire, de manière à ce qu’elle rembourse les 3241572 roupies qu’elle lui devait. De toute évidence, Deeba savait pertinemment qu’il lui faudrait des années de dur labeur pour arriver à couvrir sa dette. Le séjour qui n’aurait dû durer qu’un seul mois se prolongea à douze.
« But when you're attracted to people, it's because of the details. Their kindness. Their eyes. Their smile. The fact they can get you to laugh when you need it the most. »
Mumbai, PART 2
« TROIS MOIS ? NIRMALA. FELICITATION » hurla-t-elle, manquant de renverser l’un des miroirs exposés sur la vitrine. La bijouterie était bondée : « Moudjé maaf kijiyé » ( veuillez me pardonner) souffla-t-elle à une cliente avant de poursuivre : « Je vais devenir tata. J’y crois pas. Qu’est-ce qu’en dit maman ? Babaudji ? »« Papa s’est découvert des talents de menuisier et maman a ressorti ses baguettes de tricot. Et toi, comment ça s’passe avec oncle Aftab, il ne te mène pas la vie dure ? »« Non, non, c’est Disneyland. Bien sûr qu’il me mène la vie dur. Il est radin. J’suis payée un salaire de misère pour une quantité d’travail d’esclave ». L’image de l’indienne qu’elle était, travaillant clandestinement dans une fabrique de tissu lui vint en tête : « D’ailleurs… »Elle s’éloigna du présentoir et se mit à chuchoter : « si maman pouvait intervenir, tu sais, pour mettre fin à mon exil, je lui en serai hautement reconnaissante. Pas que l’Inde commence à m’courir sur le haricot mais, comment te dire…porter des kamiz et faire semblant d’être une enfant du pays pour faire taire les mauvaises langues. Puis, l’Angleterre me manque »« L’Angleterre te manque, sale ingrate. Nous on ne te manque pas ? » s’offusqua Nirmala : « Improvise-toi avocat du diable, didi. Interfère en ma faveur, je t’en supplie. Je n’ai plus que la peau sur les os »« NAN MAIS ECOUTEZ-LA » intervint une troisième voix. Il n’y avait pas de doute possible, il s’agissait de maman Singh qui suivait la conversation depuis le début : « Maman ! »« Tu aurais dû y réfléchir avant de perdre les valises ! »« M’enfin, ma. C’est la compagnie, pas moi ». De fait, ce n’était pas de sa faute mais bel et bien celle d’India Airlines qui n’avait d’ailleurs jamais retrouvé lesdites valises. « Tu resteras en Inde tant que tu n’auras pas appris de tes erreurs, samdjé? (compris) »« Tu sais, je ne te dois rien, ma ? Si je reste à Mumbai, je ne vais rien faire de ma vie »« Commence d’abord par te trouver un bon mari, ton oncle m’a parlé de très très bon partis qui sont à la recherche de belle-fille » « Chavach ! »(super !) « Tu es incontrôlable et dévergondée ! » Deeba ricana, elle ne ressemblait plus du tout à une dévergondée, à présent, noyée dans une tunique et un pantalon XXL. « Pitié ».
Diwali, fête des lumières.
« Tu comprends, Deeba, il faut que tu apprennes à garder ta bouche fermée » lui lança Nalinee, la femme d’oncle Aftab dans un anglais très approximatif : « …les hommes craignent les femmes qui n’en font qu’à leur tête » non, non, Deeba n’était pas d’accord, en Angleterre, il lui était arrivé de refouler des tas de prétendants qui appréciaient un peu trop la verve qui la caractérisait. Depuis qu’elle avait mis les pieds dans ce bled, elle essayait de contenir le dédain et la répartie qui lui avaient valu au sein de la communauté une réputation de « pourrie gâtée ». Ce qu’elle n’était pas, bien entendu. « Des femmes n’ont pas défilé à poil à travers le monde pour obtenir des droits pour qu’au final j’me retrouve une centaine d’années plus tard à obéir alors que… » L’arrivée de Madame Chopra fut une bénédiction. Madame Chopra avait la quarantaine frappée, une silhouette qui pouvait encore faire des envieuses et une sagesse remarquable. Madame Chopra avait un neveu, fils d’un grand entrepreneur. Son père possédait la moitié d’Bombay. Argent. Argent. Argent et Réputation faisaient office d’objectifs à atteindre. La triste condition physique du prétendant (petit ou grand, gros ou mince, beau ou laid) importait peu, finalement. Deeba malgré son éducation très traditionnelle enviait les occidentaux dans leur façon de faire. Notamment lorsque cela touchait la grande institution que constituait le mariage. Pourquoi donc les femmes étaient-elles demandeuses et non le contraire ? Elle n’aurait jamais eu à se rabaisser à faire circuler des demandes comme si elle était désespérée : « Ap kèssé hè ? » (Comment allez-vous ?) interrogea poliment Deeba, un sourire de circonstance fendant ses lèvres : « Mè atcha hou, choukriya, aur ap kèssé hè? » (Bien, merci, et vous, comment allez-vous ?) Après cet échange de politesse s’en suivit un véritable contrôle d’identité. Une épreuve de patience qui rappela à Deeba pourquoi elle détestait tant certaines coutumes. Elle secouait la tête, jouait la timidité et lorsqu’elle eut atteint son seuil de tolérance, elle prit ses jambes à son cou, parcourant les couloirs, slalomant entre les invités qui appréciaient la décoration florale, les pâtisseries …les ladoo lui faisaient du charme depuis son arrivée, d’ailleurs. C’est en direction du buffet que le drame eut lieu. Entre les escaliers et la table où était dressée la pyramide sucrée. Pour résumer : son sari, les chaussures d’un abruti et la rampe. Point. Elle faillit se retrouver en petite culotte. Ce fut à la fois un pur moment d’embarras et son salut. Madame Chopra la trouva bien rafraîchissante et lui proposa un emploi au sein de sa boutique à « Arrowquoi ? » Arrowisc, un coin oublié des dieux dans le Maine, aux états Unis. « Il parait que tu lui as fait bonne impression. Ici tout le monde raconte qu’elle te veut pour son neveu » « Tu veux que je te dise ? Rien à foutre. J’vais aller dans ce trou paumé, me refaire et dès que j’aurai assez de pécules : bye-bye tout ça et retour au Pays » « En Inde ? » « J’ai dit au pays, en Angleterre quoi. D'ailleurs, dis à maman que je n'oublie pas sa dureté ».
Arrowisc
Message 1 « Tu sais, j’ai l’impression d’être dans un film d’horreur. Un endroit vraiment charmant, avec des maisons charmantes, des habitants charmants et souriants qui cachent des cadavres dans leurs placards. Madame Chopra m’a confié la direction de sa bijouterie de « luxe ». Tu m’crois si je te dis qu’il y a au moins 10 caméras de sécurité, trois présentoirs et pas un seul bijou en plaqué or. Démentiel. On est loin du taudis dans lequel je travaillais pour oncle Aftab. Tue-moi, cette ville est tellement propre, j’ai l’impression d’avoir vécu dans une poubelle ces 12 derniers mois » Deeba fit une pause succincte pour reprendre sa respiration « Je n’ai pas encore eu le temps d’être escortée jusqu’à la résidence de ma patronne, j’ai l’impression d’être sur le point d’bosser pour la mafia Indienne.Hahaha. Sinon, quand tu auras écouté c’message, appelle-moi, o-k ? ».
Message 2« Nirmala. Je tiens à préciser que Madame Chopra est une sainte. UNE SAINTE. La chambre qu’elle m’a attribué fait deux fois notre ancienne chambre et 40 fois celle que j’avais à Bombay. OH PUTAIN. La vue est magnifique. »
Message 3 « Rectification, Madame Chopra est une chèvre anémique. Elle vient de me nommer « bonne à tout faire ». Moi, Nirma, moi : femme de ménage ? ».
Message 4« Je retire ce que j’ai dit. Énorme quiproquo, elle m’a affecté une femme de ménage. On va ranger ma chambre à ma place. Délire, non ? »
To be continued
Dernière édition par Deeba S. Singh le Sam 3 Aoû - 5:48, édité 24 fois
DOUBLE-COMPTE : fernando & louis. MESSAGES : 1576 ARRIVÉE : 10/06/2012 LOCALISATION : arrowsic, le p'tit trou.
Sujet: Re: Dee ∞ You can't control the wind but you can direct the sail Mer 31 Juil - 11:52
Puisque tu nous autorises à t'aimer ben.... COOOOOL, je t'aime déjà alors J'aime bien les gens originaux qui prennent des avatars originaux Genre... Pas comme moi Enfin à l'époque quand j'ai pris Julian Morris, presque personne savait qui c'était ce bg Bref. Donc tu l'auras compris je suis aussi Fernando et Louis Je te souhaite la bienvenue sur notre beau forum Si tu as besoin de quoi que ce soit, j'aime être harcelée par mp
Sujet: Re: Dee ∞ You can't control the wind but you can direct the sail Mer 31 Juil - 17:41
Merci , mes beaux et belles, vous êtes fantastiques :abbey: :abbey: :abbey: :loni2: :loni2: :loni2:
Sid O. Prakash a écrit:
J'ai hate, mais j'ai hate de lire ton histoire Officiellement bienvenue, Dee !
Chup ! Chup ! Tu vas me mettre la pression. Et je foire tout sous pression
Jona Coppola-Zane a écrit:
Puisque tu nous autorises à t'aimer ben.... COOOOOL, je t'aime déjà alors J'aime bien les gens originaux qui prennent des avatars originaux :15:Genre... Pas comme moi Enfin à l'époque quand j'ai pris Julian Morris, presque personne savait qui c'était ce bg Bref. Donc tu l'auras compris je suis aussi Fernando et Louis Je te souhaite la bienvenue sur notre beau forum :12:Si tu as besoin de quoi que ce soit, j'aime être harcelée par mp
Julian Morris j'étais complètement in love de lui à l'époque de urgence déjà Tu as du flaire
Je viendrai te harceler si besoin est ( même en cas contraire )