Marlon Valdez

Identity, please.

Nom : Valdez. + Prénom(s) : Marlon. + Âge : 24 ans. + Origines : Espagnole. + Statut Civil : Célibataire. + Occupation : Homme d'affaire. +  Avatar : Tyler Hoechlin. + Crédits : Livejournal, @fytylerhoechlin.

« You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful.  »

1995. L'immensité de Séville le prit à la gorge et lui coupa le souffle. La ville semblait se moquer éperdument des contraintes géographiques que lui imposaient les frontières. Elle s'étalait par monts et par vaux, enjambait les cours d'eau avec quelques ponts en pierre et continuait à s'étirer à perte de vue. Rues et ruelles zigzaguaient sans rime ni raison dans un patchwork de quartiers. La cathédrale se dressait à côté d'une colonnade espagnole. Un stade de football moderne contrastait parfaitement le côté antique de la ville. Dans certains quartiers, de vieilles villas aux façades ornées de stucs et aux toits de tuiles rouges se serraient dans des rues pavées, et si Marlon se concentrait du haut de ses cinq ans, il pouvait se croire transporter dans les vieilles histoires de son grand-père. Il y avait de vastes places et des rues embouteillées. Des jardins publics émaillaient la ville, plantés d'un assortiment d'arbres tels que des palmiers, des pins, des cyprès et des oliviers. Marlon était émerveillé par la beauté sauvage de sa ville natale.

2006. La mélodie silencieuse de sa solitude l'avait bordé durant trop longtemps. Il s'était enfermé dans le cœur même d'une noirceur érodée par les supplices d'une fine lumière. Elle boisait son esprit. Elle cherchait à pénétrer ce cercle solennel qui s'était formé d'année en année. Elle désirait éclairer ses pensées les plus sombres, là où les teintes dorées d'un éclair apprivoiseraient ses sens. Valdez ! L'éphèbe grec à la peau mordorée se laissa envoûter par le ton placide de la déesse espagnole qu'il avait retrouvée dans le melting-pot. Un demi-sourire se dessina au coin de l'embrasure de ses lèvres, laissant son visage se marquer par ses délicieuses fossettes. Le regard dur, Celesta perdit toute crédibilité en enroulant une mèche autour de son doigt. Ses prunelles couleur merle croisèrent les siennes pour une joute emplie de provocations. La chaleur de leur échange l'enivra ardemment. Elle se retourna d'un geste brutal. Elle balaya sa crinière caramel d'un revers de la main. La robe noire qu'elle portait saillait ses courbes à la perfection ; et Marlon ne put s'empêcher d'admirer ses longues jambes élancées. Elle disparut dans l'obscurité du hangar et il s'élança d'un pas las à sa poursuite.
Une vieille porte en fer s'érigea devant lui. De multiples écorchures de rouille transcendaient le métal. Elle semblait avoir survécu à plusieurs tempêtes. S'il y prêtait davantage attention, il pouvait remarquer des impacts de balle. Marlon frappa plusieurs fois contre le fer froid qui lui glaça la main. Un homme vêtu d'un costume noir la lui ouvrit. L'endroit lui semblait vide. Morne. Une faible lumière illumina le fond de la salle. Un homme blafard était adossé à son bureau de bois. Il avait un faible sourire sournois. Celesta se tenait à ses côtés, un air mutin au visage. Il s'approcha en dégageant toute la méfiance qu'il présentait. Monsieur Valdez ! Lui dit-il en ouvrant les bras. Il lui fit signe de prendre place sur le siège qui n'attendait que sa présence. Marlon lança un regard froid à la poupée de porcelaine, se contentant d'obéir à l'ordre implicite du père de celle-ci. Avez-vous l'argent ? Il sortit une enveloppe aux abords singulières et la déposa devant le cinquantenaire. Mon père vous fera le dernier versement d'ici une semaine. Le jeune homme n'avait jamais compris pourquoi son géniteur avait fait affaire avec le chef de ce gang espagnol. Il refusait de répondre aux questions qui le taraudaient. Que lui donnait-il en échange ? Il l'ignorait mais c'était lui qui devait jouer les entremetteur. Il avait dix-sept ans. Ils discutèrent courtoisement par politesse jusqu'à son départ.

Marlon ! Il se retourna à la simple entente de son prénom. Elle courrait en sa direction, haletante, laissant sa voix saccadée faire écho à leur simple rapprochement physique. T'as fini de te cacher derrière papa ? Il peaufina sa remarque d'un sourire moqueur mais carnassier. Elle le bombarda d'un regard destructeur ; ses pupilles se dilatèrent comme si elle cherchait à le dévorer. Elle arriva à sa hauteur et le frappa à l'épaule. Le brun ténébreux ne put s'empêcher de réprimer un rire. Tais-toi et embrasse-moi. Elle se muta en un murmure abrupte mais chaud. Ses phalanges se coulèrent sous ses vêtements pour glisser sur sa peau. Il marqua son ventre de quelques spirales sensuelles, laissant son souffle choir contre sa joue rosie. Ils se languissaient de ce moment à deux. Ils ne disposaient que d'un temps restreint, car quiconque apprenait leur relation les mettait en danger. Ils se rendaient vulnérables. Leur amour naissant était interdit. Marlon n'était qu'un gosse de riche, alors que Celesta était la fille d'un homme qui faisait fortune par les meurtres. Il posa ses lèvres sur les siennes avec une intensité telle que son corps s'électrisa. Sa langue ne tarda pas à rejoindre la sienne dans une danse effrénée qui ne pouvait s'arrêter. Ils se sentaient invincibles. Mais ils savaient que ce n'était qu'une pensée naïve.

2007. Elle était allongée sur le sol, dans une marre de sang. Personne ne semblait s'apercevoir ou s'inquiéter de son état. Elle était devenue invisible aux yeux des tous ces assaillants qui se vouaient une haine explosive. Il ne la quittait pas de ses iris céladon. Était-elle morte ? Marlon serait incapable d'encaisser le coup et le choc de la réalité. Il sentit quelqu'un le tirer hors de ce sentier et l'emmener. Ça n'avait plus d'importance. Rien n'avait plus d'importance. Il conservait le moindre détail de la scène qui s'était déroulée sous ses yeux. Il entendait encore ses cris et apercevait son regard apeuré sous les tirs. L'instant d'après, le corps de Celesta jonchait le sol gris de la route. Son cœur s'emballait. Une larme perla mais il la rejeta. Il était incapable de pleurer. Il avait peur. Il était paralysé. Marlon avait cette étrange sensation qui lui dictait de fuir New-York. Il ne la reverrait plus. Non. Plus jamais.

2013. Six ans. Six longues années s'étaient écoulées depuis le drame. Il n'avait oublié et n'oublierait jamais ce qu'il s'était passé. La douleur avait été si forte qu'il avait rejeté toutes ces images dans un coin, dans un vieux tiroir qu'il n'était pas prêt à rouvrir. Il avait été envoyé loin de la mégapole à sa demande et était tombé dans une ville charmante, bien qu'inconnue, du Maine : Arrowsic. Les quartiers en damier à la mode américaine l'avaient séduit. Il s'était laissé bercer par le quotidien de ces personnes normales. Il s'agissait d'un bel endroit où les voisins se saluaient et discutaient sur les trottoirs. Les verdures entouraient la métropole et il y faisait bon vivre. Marlon s'adapta au rythme de la ville, conservant toujours cet accent espagnol qui l'aidait à charmer quelques jeunes filles. Il suivit des cours en économie durant trois ans. Il ne les termina pas mais ses compétences en la matière lui suffirent à endosser le rôle d'héritier. Il était devenu l'héritier de l'empire des Valdez. Le beau brun retrouva un équilibre sentimental et émotionnel avec le temps, se tuant au travail. Sa récompense n'en fut que plus appréciée lorsque son géniteur lui demanda de gérer les entreprises américaines à sa place, car il rentrait au pays.

Be yourself.

C'est moi.  

Code:

[size=10][b]TYLER HOECHLIN[/b][/size] ― marlon valdez. (inventé)

C'est quiiii ? Bienvenue en tout cas, ou peut-être rebienvenue
Super choix d'avatar

Bienvenue
Le pseudo Rien que pour ça je t'aime.
Et l'avatar... n'en parlons pas.  

*va mourir d'admiration un peu plus loin *

Bienvenue   

Comment ça c'est moi ?

C'est toi c'est toi quiii
Bienvenue en tout cas et bon courage pour ta fiche
edit : en fait si, je sais  

J'aime pas du tout le mystère moi, si on a même pas d'indice c'est pas juste

Ah bah oué Tsss

( )

J'sais pas si ce brun aura l'attention de ma Jona, son truc c'est plus les blonds je crois que tu en sais quelque chose

J'adore le petit air satisfait de Jona

J'avoue, un peu.

LE COME BACK pour de vrai hein ?

      
Sous ce Dave Franco se cache une fille qui adore ton avatar et te quémande un lien déjà d'avance  
Bienvenue et bonne chance pour la suite de ta fiche