Sujet: (zoe) language buries, but does not resurrect. Jeu 22 Aoû - 20:51
Zoella (Clara) Edenshaw
Identity, please.
Nom : Edenshaw, comme sa maman. Normalement, Zoella aurait dû prendre le nom de famille de son beau-père lors du remariage de sa mère, il y a quelques mois, mais celle-ci a tout simplement refusé de le faire. + Prénoms : Zoella Clara. Cependant, la rouquine préfère être simplement appelée Zoe. Trois lettres. Trois lettres beaucoup plus simples. + Âge : Dix-huit ans. La demoiselle les a fêté durant l'été, le seize juillet pour être exact. + Origines : Américaines, et inconnues. Ne sachant rien de son père, Zoe ne connait pas une grande partie de son arbre généalogique. + Statut Civil : Célibataire. + Occupation : Jeune fille sans aucun avenir. En terminale l'année passée, Zoella a passé ses examens et les a obtenu haut la main. Cependant, elle n'a manifesté aucun intérêt pour s'inscrire dans une université, et va donc passer l'année qui arrive à ne rien faire de sa vie. Sa mère est en rage à propos de cela, tandis que son beau-père calme le jeu en assurant que cette année sabbatique ne pourrait lui être que bénéfique. + Avatar : Holland Roden. + Crédits : unknown | tumblr.
Be yourself.
Eh bien, moi c'est Jilly, dix-neuf ans et demi, ancienne étudiante en droit qui a tout laissé tomber sur un coup de tête il y a quelques mois pour finalement se réorienter en littérature anglaise à la rentrée. J'ai été loooongtemps inscrite sous le pseudo de Quinn Hepburn-Wilde ici, et j'avoue que je suis un peu partie comme une voleuse et je m'en veux terriblement. Je n'avais pas prévu que cela se passe de cette manière mais avec tout ce qu'il se passait dans ma vie à ce moment-là, je n'ai pas eu le choix, et je suis arrivée trop tard pour faire mes adieux. Je m'étais promis de revenir et... Je suis là. Autrement, l'écriture, c'est ma vie. La lecture également. L'art aussi. Je voue un culte à Game of Thrones et Hunger Games, et j'ai été une sorcière dans l'univers d'Harry Potter dans une autre vie.
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[size=10][b]HOLLAND RODEN[/b][/size] ― zoella c. edenshaw. (inventé)
Dernière édition par Zoella C. Edenshaw le Sam 24 Aoû - 21:29, édité 5 fois
Sujet: Re: (zoe) language buries, but does not resurrect. Jeu 22 Aoû - 20:51
« You gave me a forever within the numbered days, and I’m grateful. »
Il parait que, quand je suis née, j’étais un petit bébé. Un tout petit bébé, aussi léger qu’une plume, placé dans des bras frêles à la peau douce. Ceux de ma mère. Je ne sais pas si les larmes qui coulaient sur ses joues étaient causés par de la joie ou de la peine, mais ma grand-mère m’a bien souvent répété qu’elle avait pleuré durant des heures en m’observant. Je pense que c'était plus de la peine. La vérité, c'était que je n'avais pas été voulue. Ni ce jour-là ni un autre. Je n'étais qu'un parasite, une mauvaise surprise destinée à ruiner la misérable vie de ma mère, un nourrisson qui aurait mieux fait de trouver refuge ailleurs. Je ne sais même pas si mon père est au courant de mon existence, même encore aujourd'hui. Mais, une chose est sûre, c'est que, moi, je ne suis pas au courant de la sienne. Il pourrait être le voisin. Il pourrait être le président de la république. Il pourrait être un des rares sans-abri hantant encore Arrowsic. Il pourrait être un grand professeur de l'université voisine. Le pire, dans tout cela, est que je ne suis même pas sûre que ma mère soit au courant elle-même de son identité. Je ne suis même pas sûre que son visage lui paraisse encore familier, qu'elle puisse le reconnaître en le croisant dans la rue. Après tout, ils avaient été beaucoup trop nombreux à lui passer dessus. Tellement que leurs yeux, leurs traits et leurs corps se brouillaient dans son esprit sans qu'elle ne fasse la part des choses. À vrai dire, ma mère était certainement la pire catin de notre village, et mon arrivée n'avait été qu'une punition du ciel pour tous ses pêchés. Mais moi, je n'avais rien fait dans tout cela. Moi, je n'avais même pas demandé à naître. Pourtant, je m'étais retrouvée là, dans ses bras, condamnée à appeler maman ce bourreau de mon existence. Je n'avais pas de père. Je n'étais même pas sur de pouvoir la qualifier de mère. Pourtant, j'étais là. Pourtant, j'allais rester là.
Tartes au citron. Poupées de chiffons. Robes aux tons clairs et petits souliers cirés. Je pourrais résumer mon enfance avec ces simples mots. Ce sont les seuls à me venir à l’esprit lorsque je repense à tout cela, d’ailleurs. Les souvenirs ne sont que des photographies floues, après tout. Les souvenirs ne sont que des photographies ratées que l’on oublie au fond d’un tiroir qu’on préfère ne jamais rouvrir. J’étais simplement une petite fille parmi tant d’autres, une petite fille à la chevelure de feu et insouciante, si insouciante qu’elle se fichait de tout et d’elle-même. Ma mère ne s’est pas occupée de moi, dans mes plus tendres années. Elle n’était tout simplement pas là. Elle était tout simplement trop occupée à se faire baiser aux quatre coins de la ville pour se souvenir qu’elle avait un bébé qui l’attendait à la maison. Parfois, elle ne rentrait même pas le soir, et je dormais chez ma grand-mère. Parfois, elle me laissait là-bas durant des semaines entières sans jamais prendre de mes nouvelles. J’étais oubliée. Je m’oubliais moi-même, à vrai dire. On disait souvent de moi, à l’école, que j’étais une élève effacée et rêveuse ; mais à quoi pouvais-je bien rêver ? Savais-je seulement ce qu’étaient les rêves ? Je devais sans doute penser à ce que pouvait bien être une vie de famille. Je devais sans doute espérer qu’un jour ma mère veuille bien de ma présence. Car, malgré cet abandon, malgré cet oubli qu’elle avait de moi, je continuai à la dessiner sur des papiers blancs avec mes plus beaux crayons. Je continuais d’écrire en grand je t’aime maman de mon écriture peut habile. Mais j’étais chez ma grand-mère. J’ai passé mon enfance à attendre chez elle. J’ai continué de dessiner sans jamais avoir une personne à qui offrir mes petits chefs-d’œuvre. Ce qui est bien, lorsque nous sommes enfants, c’est que nous pensons que tout est possible. Nous croyons encore à l’impossible malgré les jours qui pouvaient se transformer en semaines, malgré les semaines qui pouvaient se transformer en mois, et les mois en années. J’avais cru à l’impossible. Et l’impossible ne s’était jamais réellement produit. Lorsque ma mère s’était finalement souvenue de moi, c’était l’enfant que j’avais été qui était partie.
Réapparaître. Cela était presque comme de la magie. Cependant, à douze ans, je n’y croyais plus, à la magie. J’avais essayé d’y croire un peu plus, pourtant. Mais je n’avais pas réussi. Ma mère était revenue vers moi, et je n’avais plus voulu de ce miracle. J’aurais aimé lui faire aussi mal qu’elle m’avait blessé en la rejetant, mais elle fût plus forte que moi. Elle revint à la charge. Encore et encore. Je n’eus pas le choix que de céder, de toute façon. Après tout, j’étais sa fille. Cependant, j’avais appris à grandir sans elle, et ce que je continuai à faire. J’allais à l’école. Je rentrais toute seule. Je mangeais sans l’attendre. Je faisais comme si elle n’existait pas, ignorant ses commentaires, l’ignorant tout court. Elle n’avait jamais existé, dans ma vie. Je ne voyais pas pourquoi cela serait le cas maintenant que tout allait mieux pour elle, maintenant qu’elle avait fini par gagner en maturité et se reprendre en main. Elle tenta de prendre le rôle de mère, mais je ne l’acceptais jamais en tant que telle. Ma mère n’existait pas. Elle n’existait pas plus que mon père. Si je réussissais à l’école, cela n’était pas pour elle mais pour moi. Si je cherchais à toujours mieux réussir, cela n’était pas pour elle mais pour moi. Au fil du temps, je devins sarcastique, légèrement hautaine, incroyablement obsessive avec tout ce que je pouvais entreprendre. Cela était comme si je cherchais toujours à impressionner les autres en dégageant autour de moi une aura de confiance. Une putain d’aura de confiance alors qu’au fond, je n’étais qu’une petite fille perdue qui n’avait pas encore été retrouvée. Ma mère avait créé un monstre, sans le vouloir, sans s’en rendre compte. Un monstre qui continuait de grandir en élisant le lycée comme étant son royaume. Le royaume qu’elle n’avait jamais eu. Après tout, j’étais une princesse déchue. J’avais rêvé au prince charmant et aux contes de fée ; j’avais simplement été ramenée sur Terre trop rapidement, et je comblais ce manque. Je comblais ce manque en tentant de me prouver que je pouvais quand même régner.
J’avais un jour rêvé de famille, mais je n’eus pas celle que j’avais désirée. Je ne m’y étais pas attendu. Je n’avais pas imaginé que ma mère puisse un jour réussir quelque chose dans son existence. Je n’avais même pas pris la peine de m’intéresser à sa vie personnelle durant des années, et j’étais tombée de haut le jour où elle m’avait annoncé qu’elle s’était fiancée. Qu’elle allait se marier. Qu’elle allait construire quelque chose avec un autre homme. Après tout, elle n’avait que trente-sept ans. Elle avait encore la vie devant elle. Je n’avais cependant pas suspecté qu’elle s’en soit elle-même rendue compte. Les évènements s’étaient vite déroulés, suite à cette annonce. J’avais rencontré mon futur beau-père. J’avais entendu les rumeurs. Le nombre incroyables de rumeurs ; ma mère, cette pute, avec cet homme d’affaire riche. Ma mère, cette pute, avec cet homme respectable. Pour la première fois de ma vie, j’avais ressenti de la pitié pour cette génitrice qui ne méritait peut-être pas tout cet acharnement. Mais elle eut quand même le droit à un mariage blanc. Elle eut le droit à ma personne en guise de demoiselle d’honneur. Elle eut le droit à la belle maison aux bords d’Arrowsic. Elle eut le droit aux photos de famille. Elle eut le droit à un fils par alliance, mon demi-frère. Mais la seule chose qui était restée dans mon esprit devant ce théâtre de ma vie était les mots mais quelle famille ? Cela n’avait été que des faux-semblants. Mon beau-père ne serait jamais réellement de ma famille, tout comme ma mère pouvait ne pas en faire partie dans mon esprit. J’avais beau déménager, changer de niveau de vie, me retrouver projeter dans l’aisance, je ne considérais pas ces personnes comme étant de la même famille que moi. Je n’avais pas besoin d’eux pour avancer. Je n’avais pas besoin d’eux pour briller. Pourtant, ils semblaient avoir besoin de moi. Pourtant, ils semblaient vouloir de moi. Règles. Couvre-feu. Vacances familiales. Je me mis à connaître tout cela. Je n’avais pas eu le choix, après tout.
La fin du lycée arriva bien trop vite. Bien trop tôt. Je n’étais pas prête à me détacher de cet empire que j’avais réussi à construire ; je n’étais pas prête à tout abandonner. J’avais eu l’impression que ma vie était en train de me filer entre les doigts ; j’avais perdu tous mes repères. Le remariage. Le demi-frère. Le beau-père toujours d’accord avec moi et bienveillant. Les critiques, toujours les critiques, les rumeurs et encore les rumeurs. J’étais perdue. Perdue. Perdue. Perdue au point de ne plus savoir quoi faire, perdue au point de ne pas postuler dans les universités pour penser au futur. Mais comment aurais-je pu penser à mon avenir alors que je me sentais bloquée dans ma propre existence ? Je faisais du surplace. J’étais passée de cette petite fille oubliée à l’adolescente tyrannique, et je subissais les conséquences de ces changements. Alors, j’avais perdu le fil. J’avais perdu fil, aussi simplement que cela. Ma mère ne l’accepta pas. Mon beau-père me comprit, à moitié. Mon demi-frère se contenta de lever les yeux au ciel avant de penser à son propre futur sans se soucier de moi. Mais après tout, qu’en avais-je réellement à faire, de leurs avis ? J’étais seule, seule avec moi-même, seule jusqu’au bout. J’avais toujours été seule. Je n’avais besoin de personne. J’avais simplement besoin de temps pour réaliser, pour faire le point puis recommencer. Cela m’avait simplement fait trop mal de voir tout ce que j’avais pu construire disparaître. Disparaître comme ma mère. Disparaître comme si cela n’avait pas d’importance. Disparaître sans que je puisse rien n’y faire. Cependant, je restai cette fille détachée. Cette fille rancunière. Cette fille sarcastique, cette fille à toujours voir les choses en grand. Je restai fidèle à moi-même. Fidèle à moi-même alors que je n’avais aucun avenir. Peu importait réellement. J’étais trop perdue pour me rendre compte de la réelle importance de certaines choses. J’étais trop perdue pour me rendre compte qu’au final j’avais sans doute besoin d’aide.
Dernière édition par Zoella C. Edenshaw le Lun 9 Sep - 23:31, édité 12 fois
Sujet: Re: (zoe) language buries, but does not resurrect. Mer 4 Sep - 11:10
Fernando Gautier-Perez a écrit:
J'me suis doutée que tu avais tes raisons et puis de toute façon je ne suis pas rancunière
Il n'empêche que je suis quand même réellement désolée.
Marlon Valdez a écrit:
P'TIT TROLL DES BOIS.
STRANGULOT EN SUCRE.
E. Skyler Mcquillan-Rhett a écrit:
Rebienvenue et bonne chance pour ta fiche Excellent choix d'avatar
Merci beaucoup. J'adore ton pseudo, btw.
Alaric Lockhart a écrit:
Oooooh Quinn, re-bienvenue J'adore le gif que t'as mis :5:Et Holland aussi ** Bref, hâte de voir ce que tu vas nous en faire :P
MOI AUSSI. Ils me font teeeellement rire. Mon personnage est déjà tout prêt dans ma tête, il n'y a plus qu'à rédiger.
S. Ayanna Banerjee a écrit:
Holland Bienvenue !
Merci beaucoup Ayanna.
Carlie Moorgate-Owens a écrit:
HOLLAND LA MAGNIFIQUE. Bienvenue parmi nous, et bonne chance pour la suite de ta fiche.
QUEEN HOLLAND OUI. Merci, je vais en avoir besoin.
Mattia Jarvis a écrit:
QUINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN <3<3<3.
Rebienvenue parmi nousssssssssssssss =D
MATTIAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA. Tu m'as manqué toi aussi. Merciiiii.
Ella B. Clarke a écrit:
QUINNY !!!!! :plop:Y'a mon Kavi sur ton gif Rebienvenue à toiiiiiiiiii !!!!
OUUUI. J'adore ce gif. Merci beaucouuuuuuup.
Blake I. Fawkes a écrit:
Bienvenue !
Merci.
Punaise, je sais que j'abuse mais j'aimerais vraiment un délai supplémentaire pour ma fiche. Je peux expliquer mes raisons via MP, mais je tiens pas réellement à étaler ma vie privée comme ça dans un message. Je vais essayer de faire vite cependant. Mais ça ne sera pas du grand art.