"Message in a bottle"


Liberté ! Franchement, il fallait que je me trouve un autre job, un travail qui m’intéresserait et qui me ferait vivre. Mais bon, c’était pas gagné étant donné que les seules perspectives d’avenir intéressantes pour moi étaient la musique ou la photographie. Et ça avant d’être connu et de gagner sa vie… Or c’était maintenant que j’avais besoin de l’argent et pas dans quelques mois ou pire ! Années. Je resongeai alors a ma petite sœur, a qui je pensais souvent surtout depuis qu’elle m’avait appelée pour me dire qu’elle se fiançait, qui elle faisait des études qui lui plaisaient et qui lui permettrait surement bientôt d’avoir un travail des plus intéressant. Je n’étais pas jaloux, mais content pour elle, vraiment nous étions le jour et la nuit, mais je l’aimais beaucoup, je voulais la protéger, comme toujours et ce même si elle se trouvait a 1000 km d’ici ! D’ailleurs il faudrait que je l’appelle pour savoir quand est-ce que je pouvais aller la voir, puisque je le lui avais promis lorsqu’elle m’avait annoncé ses fiançailles. Puis il faudrait que je lui dise que Muse viendrait, elle me demanderait alors surement qui était Muse.. Je l’imaginais déjà sauter de joie de savoir que son grand frère avait ENFIN trouver quelqu’un pour plus de deux semaines ou un mois. Oui je n’étais pas le champion des longues relations, franchement pas même !
Bref, je songeais donc à tout ça tandis que j’avançais tranquillement en direction du parc, sortant une cigarette de mon paquet je la coinçai entre mes lèvres pour ensuite l’allumer et en tirer une bouffée salvatrice après ses heures de travaille. J’avais fini à 17h aujourd’hui, le soleil commençait déjà à se coucher et les températures baissaient sensiblement, heureusement je portais une veste qui me tenait au chaud, même si mes mains restaient plutôt fraiches. J’entrai alors dans le petit par cet vint m’asseoir sur le dossier d’un banc, posant mes pieds là ou, normalement, on posait ses fesses. Mais je m’asseyais toujours comme ça sur un banc, peut être pour rester grand même assis, j’en sais rien, je l’avais juste toujours fait !