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 leandro&jenna . are you a liar ?

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MessageSujet: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyJeu 16 Déc - 0:49

leandro&jenna . are you a liar ? 901121Jessicas_Ic6leandro&jenna . are you a liar ? Mark7
Il est l’heure de réveiller la petite. Nous devons rendre visite à mes parents et il est donc temps de préparer ma petite chérie. Pourquoi est-ce que c’est moi qui le fais et pas sa mère ? Tout simplement parce qu’elle n’est pas présente. Elle nous attend chez ma sœur, Graziella. Et puis, ça ne me dérange pas de le faire non plus. Jamie est ma fille, quand même.
J’arrive près de son petit berceau et parle d’une voix douce. « Jamie, ma chérie, réveille-toi. » Quelqu’un peut me dire pourquoi j’ai décidé de la réveiller de cette manière là, en sachant très bien que ça n’aurait aucun effet ? Cette fois-ci, je parle d’une voix plus forte (mais pas trop non plus, je ne voudrais pas la faire sursauter), tout en la prenant dans mes bras (ce qui, je pense, sera plus efficace). « Allez Jamie, on va rejoindre maman, puis on va voir mamie et papi. » Jamie ouvre alors lentement ses yeux et me regarde. Ma fille me sourit et ça me réchauffe le cœur.

« LEANDRO BOUGE TOIIIIII ! » Que se passe-t-il ? Comment suis-je passé de l’image de ma fille, tellement douce, belle et autres adjectifs positifs, à l’image de cette tarée qui me sert de sœur et qui me hurle dessus. Que fait-elle là ? Et où est passé ma Jamie ? « T’ES SOURD OU QUOI ?! ON EST EN RETARD ! » Je regarde autour de moi et je me rends compte que tout ceci n’était qu’un rêve. Je ne suis pas le père de Jamie et je ne suis même pas chez Jenna. Je suis dans mon lit et ma sœur cours partout à la recherche de je-ne-sais-quoi. « Je ne travaille pas aujourd’hui et je ne dois voir Jenna que cet/ » Elle me coupe en secouant sa main devant mes yeux. Cette fille est folle. « DIOS MIO ! Tu le fais exprès ? Ma voiture étant en panne, tu as promis de m’amener à mon audition ce matin ? Elle commence dans une heure et demi ! » Je passe ma main sur mon visage, j’avais complètement oublié. « Oui bon, j’ai oublié. Mais si c’est dans une heure et demi, on a largement le temps. Pourquoi tu cours partout ? » Elle me regarde comme si j’étais un fou échappé de l’asile. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. « J’ai perdu ma seule paire de Louboutin et je suis presque sûre qu’elle est dans ta chambre. ET BORDEL LEVE-TOI, tu sais que tu mets beaucoup de temps à te préparer. » J’ai déjà dis qu’elle était folle ? « Okay, alors primo, tes Loubouchose sont chez Jenna, tu les lui as prêtés. Soit tu changes d’avis pour les chaussures, soit on passe les chercher sur le chemin. Deuxio, arrête de crier ou tu te débrouilles pour aller à ton audition. Et tertio, je ne mets pas beaucoup de temps, tu dois confondre avec toi, ou avec Alex, tiens ! Allez, bouge tes fesses d’ici et va passer tes nerfs sur autre chose. Ah ! Et c’est où ton audition déjà ? » Elle me regarde pendant quelques secondes puis éclate de rire. Je n’ai jamais compris elle faisait ça, mais bon, j’ai l’habitude. Elle sort de ma chambre sans répondre à ma question.

Je suis désormais prêt et il reste une heure avant l’audition de ma sœur. Je l’avais dis que je ne mettais pas beaucoup de temps ! Nous sommes maintenant dans la voiture et en jetant un regard aux pieds de Graziella, j’avais compris que nous ne passerons pas chez Jenna, puisqu’elle avait changé d’avis pour des escarpins rouges. Bref, avant de démarrer, je lui redemandais où se passait cette audition. « A Georgetown, p’tite tête. T’as déjà oublié ? » Je ne lui réponds même pas. Sinon, ça finirait en conversation complètement bizarre entre frère et sœur. Comme d’habitude. « Hermanito, je peux te poser une question ? » Je la regarde furtivement et repose mes yeux sur la route. Elle doit prendre ça pour un oui, puisqu’elle continue. « Tu rêvais de quoi pour avoir un sourire comme ça ? De Jenna, je parie. » « Non, de Jamie, figure toi. » « Dios mio ! Encore ? Et je parie que tu étais son père dans ce rêve et tout ça, quoi ? » « Ouais… Hermanita, je deviens fou. Cette idée ne me lâche pas. Je le sens au fond de moi, je suis le père de Jamie. Mais Jenna m’a assuré que je ne le suis pas… » J’entends ma petite sœur soupirer et pendant l’espace d’un instant, j’ai l’impression qu’elle est ma grande sœur. « Elle est gentille Jenna, vraiment. Et je suis heureuse que tu te sois enfin rendu compte que tu l’aimais plus que bien. Ca en devenait lassant. Bref, je disais. Elle est gentille, mais c’est une vraie menteuse. » Je lève mon sourcil droit, ce qui veut dire que je veux plus d’explications sur ce qu’elle me dit. « Querido, y’a pas besoin d’avoir inventé le pop-corn au four à micro-ondes pour voir que cette petite est ton portrait craché. Elle ne peut être que de toi ! » « Et pourquoi Jenna me dit le contraire, alors ? Il n’y a aucune raison pour mentir sur ça. Non, je suis juste parano. » « Et moi ? Je suis parano aussi ?! Elle a menti parce qu’au moment où elle était enceinte, c’est tout ce qu’elle a réussi à te dire, je ne sais pas moi ! C’est toi qui la connais, pas moi. » « Oui, mais tu es une fille et/ » « Alors là ! Je tiens à te dire que cette remarque était totalement machiste ! Ce n’est pas parce qu’on est toute les deux du sexe féminin, qu’automatiquement, on est les même et/ » « La féministe, on se calme. On parlait de moi. » Je la voyais déjà faire des grands signes avec ses mains et j’ai préféré la stopper, il valait mieux pour moi, en fait. « Prétentieux. Bref, tu n’auras qu’à, pour une fois, demander à Jenna au lieu de te faire des films. MONTRE-NOUS QUE TU AS DES CORONES ! » Et elle éclate de rire à sa remarque. Ca ne fait rire qu’elle, mais il faut dire que son rire est assez communicatif, vu que je suis en train de rire avec elle. « Et tu veux que je lui dise ça comment ? Hey Jenna, je suis le père de Jamie ? » Ma sœur me donne une tape sur la tête en soupirant. « C’est fou comme vous, les mecs, vous avez un manque de tact incroyable ! » Je lui fais un grand sourire. « Alors là ! Je tiens à te dire cette remarque était totalement machiste ! Ce n’est pas parce qu’on est du sexe masculin, qu’automatiquement, on est les mêmes et/ » Elle m’interrompt en rigolant. « C’est de bonne guerre, j’avoue. Bref, ne sois pas aussi direct. Amène le sujet en douceur, je ne sais pas moi. Dis-lui que tu trouves que Jamie te ressemble beaucoup ! Enfin, ce n’est qu’un exemple. Tourne à droite, c’est par là-bas. » Je lui obéis et tourne à droit. On arrive devant un grand bâtiment et ma sœur sort en vitesse, comme si elle était en retard (alors qu’on était arrivés avec plus d’une demi-heure d’avance). Elle ferma la portière et se retourne vers moi. « Je ne sais pas comment tu vas te débrouiller, mais tu me racontes tout plus tard, de acuerdo ? Et puis, ne reviens pas me chercher, Alex va venir. Hasta pronto, hermanitoooo ! » Et elle s’en alla sans demander son reste.

Je repris la route vers mon appartement en repensant à tout ce que Graziella m’avait dit. Elle n’avait pas tord. Peut-être que si j’en parlais avec Jenna, je serais fixé et ça arrêteras de ma hanter comme ça. Je la vois cet après-midi, peut-être que j’oserais enfin aborder le sujet avec elle. Je verrais bien sur le moment. En attendant, je rentre chez moi et je termine ma nuit. En réalité, je n’ai dormi qu’une heure et demi, voire deux heures. Il est déjà midi et j’ai rendez-vous avec Jenna dans une heure au parc, et je n’ai pas encore mangé. Ce que je fais d’ailleurs rapidement. Je remonte dans ma voiture et direction le parc. J’aurais pu aller chercher Jenna, mais elle m’avait dit que ce n’était pas la peine pour je ne sais plus quelle raison (oui, je l’avoue, je n’ai pas de mémoire, c’est l’un de mes défauts). Lorsque j’arrive au parc, à l’endroit habituel (à côté de l’aire de jeu), elle n’est pas encore arrivée. Je me demande si elle viendra avec Jamie. J’aimerais bien, elle est tellement adorable ! Ma petite chérie, quoi.

Une dizaine de minutes plus tard, ma petite amie s’avance vers moi, en tenant sa fille dans ses bras. Elles sont belles. Lorsqu’elles arrivent près de moi, je me lève afin de les accueillir. Jamie tend ses petits bras vers moi et je la prends alors dans mes bras en souriant. Je lui fais un bisou sur le front, ce qui la fait sourire. J’ai déjà dis qu’elle était adorable ? J’embrasse alors Jenna (Oui, sur la bouche. Oui, comme les amoureux. Parce qu’on est amoureux.) Tout ça me semble encore un peu bizarre, mais pas désagréable. J’adore ça, et c’est donc pour ça que je réitère l’opération. Je l’embrasse encore. Rien ne vaut le goût de ses lèvres. Pas même un mole poblano, qui est mon plat préféré. « Tu vas bien ? » lui demandais-je après que nous nous soyons assis sur le banc. La petite jouait dans le peu de cheveux que j’avais sur la tête (enfin, dans ma crête).


Dernière édition par Leandro Dos Santos le Sam 18 Déc - 22:46, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptySam 18 Déc - 20:15

LEANDRO & JENNA
leandro&jenna . are you a liar ? 1zewggn leandro&jenna . are you a liar ? 2n01w0k
« M'ÉNERVE PAS AVEC ÇA EFFIE! » Ma meilleure amie est avec moi depuis ce matin et elle ne cesse de me dire d'avouer tout mensonges que j'ai pu raconter à Leandro. Elle ne comprends pas ce que je vis. Elle n'arrête pas de me dire de lui avouer tout comme si elle pensait qu'il allait le prendre en rigolant. Lui avouer qu'il était le père de Jamie n'était pas chose facile et je devais prendre le temps de réfléchir à comment lui dire mais aussi prendre mon courage à deux mains pour être capable de lui dire. Si Effie était dans ma situation elle agirait de la même façon que moi même si elle refuse de l'avouer. « Bon sang Jenna mais quand vas-tu enfin prendre tes responsabilités ? » « Je suis désolée Effie mais mes responsabilités sont plutôt difficile à prendre ! » « Bah t'avais qu'à y penser avant de coucher avec ton meilleur ami ! » « On voit comment tu me soutiens toi c'est fou ! » Moi qui avait toujours cru avoir le soutien de ma meilleure amie dans toute cette histoire-là, faut croire que j'avais vraiment tout faux sur la ligne. Effie n'arrivais apparemment pas à comprendre comment c'était de vivre comme je vit présentement. Je viens tout juste de commencer à sortir officiellement avec Leandro et il faudrait que je gâche tout en lui disant " Oh et au fait Jamie est ta fille. " entre une bouchée de sandwich et une gorgée d'eau ? « Tu comprends pas Jenna. Si ça continue comme ça, Leandro va venir me poser des questions à moi et à ce moment-là. je vais être incapable de lui mentir. J'suis pas une menteuse et je le deviendrais jamais ! » AAARGH! ce qu'elle peut m'énerver parfois celle-là ! Effie est peut-être comme ma soeur mais elle a beaucoup de défaut que je déteste par dessus tout. Je sais qu'elle déteste mentir et qu'elle n'est pas douée du tout pour ça mais elle devait faire ça pour moi, pour sa meilleure amie. « D'abord je vois pas pourquoi Leandro viendrais te voir alors qu'il ne t'aime pas et ensuite, je comprends pas pourquoi ça te dérange de lui mentir puisque toi non plus tu ne l'aimes pas ! » Elle savait que j'avais entièremment raison sur ce point mais apparemment elle ne voulais pas l'avouer. Je sais que je ne suis pas vraiment l'exemple de la meilleure amie parfaite mais il me semble que dans des moments comme cela on fait tout pour aider sa meilleure amie n'est-ce pas ? « Si Jamie continue à lui ressembler comme ça c'est certain qu'il va continuer à se poser des questions et n'aura pas d'autres choix que de venir me voir puisque sa meilleure amie et petite amie lui ment en pleine figure ! Et ensuite, tu sais aussi bien que moi que je suis une piètre menteuse ! » Merde ! Pourquoi elle avait toujours le don de la réparti ? Elle m'énerve de toujours avoir raison, de toujours savoir quoi dire au bon moment mais en même temps, elle possède une qualité que j'ai toujours voulue avoir et que je n'ai jamais eu et j'aime ce côté-là chez elle. « Ça va j'ai compris. On se reparle plus tard, j'ai envie d'être seule un moment. » Effie ne dit plus rien et quitta mon loft sans broncher. Elle savait très bien que je n'avais plus envie de parler et encore moins avec elle du moins pour l'instant. Ce qui était bien entre nous c'est qu'on se connaissaient tellement bien qu'on avaient même plus besoin de se parler pour se comprendre.

Je devais maintenant me préparer pour aller rejoindre Leandro au parc. Il avait proposer de passer me chercher mais je lui avais dit qu'Effie viendrais me déposer. Seulement, avec ce qui s'est produit je vais devoir marcher jusqu'au parc ce qui me fera le plus grand bien. Je prends ensuite le risque d'apporter Jamie avec moi. Et quand je dis risque je parle évidemment de mon mensonge qui pourrait encore plus se révéler puisque Jamie ressemble de plus en plus à Leandro. Effie avait totalement raison en disant qu'il se poserait de plus en plus de question mais j'avais envie d'emmener ma fille avec moi au parc et je savais que Leandro serait content de l'a voir. J'enfile une veste et en mets une à ma jolie petite chérie. Elle n'arrête pas de sourire depuis tout à l'heure et je n'ai toujours pas compris pourquoi mais je veut lui donner une raison de sourire encore plus. « Viens ma chérie, on va rejoindre pa.. Leandro. » dis-je en lui prenant la main. J'ai faillit dire papa et je sais que ma fille ne s'en ai pas rendue compte sauf que pour l'instant, je préfère ne pas lui dire ça. Elle doit savoir qu'il est son père puisque c'est la seule présence masculine dans sa vie mais je n'aime mieux rien dire avant de le dire à Leandro. Je sais, c'est idiot mais je suis comme ça; idiote. Nous sortons de la maison et nous dirigeons vers le parc. Je suis déjà en retard mais je sais que Leandro ne m'en voudra pas enfin, je l'espère. Je le vois déjà au loin assis sur le banc juste en avant des jeux pour enfants. Dès qu'il me voit avec Jamie il sourit tout de suite et je sourit à mon tour. Je m'approche de lui et il prends Jamie dans ses bras lui faisant un bisou sur le front puis il m'embrasse à plusieurs reprise. Je sourie comme un enfant qui voit ses cadeaux de noel en dessous du sapin et je me trouve à ce moment-là encore plus idiote. La sensation de sortir avec Leandro me fait plaisir mais en même temps, je trouve cela encore un peu étrange. On prend alors place sur le banc et il me dit ; « Tu vas bien ? » Je vais bien parce que je suis avec lui mais je ne vais pas bien à cause d'Effie qui a semé la confusion dans ma tête. Je sais que je dois le dire à Leandro mais la crainte de ce qui pourrait arriver m'empêche de le lui dire. « Je vais bien et toi ? » dis-je en lui souriant. Sourire à moitié vrai et à moitié faux mais à quoi bon tenter de mentir sur un sourire ? « Qu'à tu fais de ton avant-midi ? » Je regardais ma fille jouer dans la crête de Leandro et ça m'amusait. Elle est tellement mignonne et puis elle me fait vraiment penser à Leandro. C'est certain qu'il l'a remarquer lui aussi. C'est beaucoup trop évident pour que personne ne le remarque. Je m'attends à des questions de sa part du genre " T'es certaine que c'est pas ma fille " et j'ai peur mais en même temps je dois me tenir prête à répondre. Je dois lui dire la vérité et ce, quoi qu'il arrive après.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptySam 18 Déc - 22:44

Je venais de m’asseoir sur ce banc, avec Jamie debout sur mes jambes. Elle jouait dans ma crête, ce qui la faisait sourire et rire toute seule. C’est fou ce que cette petite est attendrissante. Comme sa mère. Je demande à Jenna comment elle va, bien que je n’aie pas besoin de lui demander pour le savoir. Elle allait bien mais quelque chose la tracassait. Je me demandais bien quoi, mais je le saurais plus tard, si elle veut bien me le dire. Alors que j’attendais une réponse venant de ma petite-amie, la jolie petite fille qui était sur mes genoux avait décidé que mes cheveux ne l’intéressaient plus. Oh non, elle s’attaquait maintenant à mon visage. Mes joues, ma bouche, mes yeux, elle touchait à tout en rigolant. J’en profitais pour la regarder attentivement. J’ai toujours dis qu’elle avait les mêmes yeux de Jenna, mais en y regardant de plus près, ses yeux sont identiques aux miens. C'est-à-dire qu’elle a les yeux verts (comme moi), mais la forme de ses yeux est la même que celle de Jenna. C’est troublant. Je n’ai pas le temps d’y penser plus longtemps puisque Jenna répond à ma question. « Je vais bien et toi ? » Elle me sourit (et je le lui rends, évidemment), mais je sais qu’elle ment. Ou qu’elle ne dit pas toute la vérité. Quelque chose la tracasse, j’en suis persuadé. Je m’apprêtais à lui répondre, mais elle continua. « Qu’as-tu fais de ton avant-midi ? » Et là, c’est à mon tour d’être un peu gêné. Je ne vais quand même pas lui raconter que j’ai rêvé que j’étais le père de Jamie ? C’est la honte !

Dans tous les cas, je ne vais pas mentir pour autant. « J’ai accompagné Grazy à son audition. D’ailleurs, je pense qu’elle viendra chercher ses Louboutruc, bientôt. Et puis voila, quoi. Rien de très exaltant. Je suis content de te voir. » Et c’était plus que sincère. Je m’apprêtais à lui retourner la question, et surtout, à lui demander pourquoi je la sentais tracassée comme ça. Mais c’est sans compter sur Jamie qui ne voulait apparemment pas que j’ouvre la bouche. Dès que je le faisais, elle posait sa petite main sur mes lèvres. Je fis semblant de lui mordre les doigts et elle éclata de rire : trop choute. Elle retourna s’occuper de mes cheveux et je pus donc reprendre la parole. « Et toi, qu’est-ce que tu as fais ? » Je la regardais, mais pas elle. Elle avait le regard loin devant et je voyais qu’elle n’était pas tout à fait présente avec nous. Je ne sais pas à quoi elle pensait, mais ça n’avait pas l’air réjouissant. Elle ne me répondait toujours pas, et je suis pratiquement certain qu’elle ne m’avait même pas entendu. « Jenna ? » Soit je n’avais pas parlé assez fort, soit elle était vraiment concentrée sur ses pensées, puisqu’elle n’avait même pas réagit. J’allais réitérer l’opération lorsque Jamie se fit entendre. Elle commença à me donner de légères tapes sur les joues. De légères tapes qui devinrent de plus en plus fortes. Evidemment, ça ne me faisait pas mal, mais je n’avais pas non plus envie qu’elle le fasse. « Jamie, arrêtes. » Elle me regarda une ou deux secondes, puis elle recommença. Cette petite est têtue. Comme moi. Coïncidence ? « Jamie ! Stop. Arrêtes ça. » Elle s’arrêta net, et me regarda dans les yeux pendant quelques secondes. Elle me testait, je le savais. J’ai même cru qu’elle allait se mettre à pleurer, mais non, elle finit par me sourire et elle s’assied sur moi. Elle joue avec ses doigts, ou le bout de mon T’shirt, je ne sais pas.

Je reporte mon attention sur Jenna qui me regardait enfin. C’est sûrement quand j’ai parlé à Jamie qui l’a fait réagir, mais dans tous les cas, j’avais désormais toute son attention. « Jenna…Tu es sûre que ça va ? Tu m’as l’air… préoccupée, tracassée… Tu peux tout me dire, tu sais… »

Hj; c'est plutôt court et je le trouve nul aussi, comme post, mais je me rattrape la prochaine fois, c'est promis.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyDim 19 Déc - 0:48

Effie avait réussi à m'accaparer toute mon esprit avec ses reproches, ses morales sur les responsabilités que je devrais prendre ou sur le fait que je devrais arrêter de mentir aux gens que j'aime et même mentir tout simplement. Je détestais l'admettre mais elle avait totalement raison et ça, je n'allais certainement pas lui avouer. Pendant un bref instant je l'ai détester. Détester pour tout ce qu'elle avait pu me dire, détester parce qu'elle avait raison et détester parce qu'il était clair que Leandro avait remarquer mon absence. Mais comment le cacher de toute façon ? Comment cacher que j'étais tracassée et que je ne pensais qu'à tout les foutus mensonges que j'avais pu lui raconter, à lui, mon meilleur ami et l'homme que j'aime. L'homme le plus important pour moi. Comment avais-je pu lui faire cela ? Comment avais-je pu être aussi sans coeur ? Je savais très bien qu'il était temps pour moi de lui avouer tout et je savais très bien que mon geste aurait des conséquences sérieuse sur ma relation avec Leandro et après toutes les disputes que nous avions eu, je m'attendais évidemment au pire. Je savais que notre relation amoureuse comme amicale prendrais un sal coup si ce n'est pas qu'elles termineraient toute les deux maintenant, juste après lui avoir avouer ma gaffe, mon mensonge ou plutôt mes mensonges. Mais je devais arrêter de reculer et d'échapper à ce jour, de me sauver de mes obligations. Je savais que cela arriverais mais je ne savais pas que ce serais juste après avoir eu ce que je désirais le plus au monde ; être avec Leandro. Être celle qu'il appel sa petite amie.

J'entendais des mots provenant de sa bouche mais à vrai dire, je me concentrais plus sur comment j'allais lui annoncer qu'il était le père de la petite fille debout sur ses genoux que sur les paroles qu'il me disait. Je voyait du coin de l'oeil ma fille bouger dans tous les sens sur les cuisses de son papa et j'avais mal. Je ressentais une douleur au coeur rien qu'en pensant qu'il ne voudrait peut-être plus jamais l'a revoir après. Ma fille était heureuse à chaque fois qu'elle le voyais. Elle souriais toujours, elle l'aimais à la folie son papa et en même temps je comprends pourquoi. Leandro est un garçon extraordinaire. Ses défauts complètent son charme. Je savais depuis le début qu'il serais un bon père et ça me brise le coeur de penser qu'il y a une possibilité qu'il ne veule plus voir Jamie après mon annonce.

Mes pensés me hantait la tête. Je ne pensais qu'à ça et je ne me concentrais même plus sur ce qui se passais autour de moi. Leandro était à mes côtés et je voyais encore ma petite bouger de partout sur ses genoux. Je me demandais ce qu'elle faisais mais cela ne fît qu'effleurer mon esprit pendant une dizaine de secondes. « Jamie, arrêtes. » c'est lorsque j'entendit ça provenir de sa bouche que je stoppais mes pensées. Jamie avait l'air de l'embêter et je ne voulais pas qu'elle l'embête. Je la voyais lui donner des petites claques sur le visage et je détestais lorsqu'elle faisais cela. « Jamie ! Stop. Arrêtes ça. » Apparemment Leandro était habituer avec elle et cela me fît rappeler comment il était bon avec elle et comment il pourrais être un père merveilleux. Je le regardais toujours en me tracassant l'esprit. Et comme je m'y attendais, il me dit ; « Jenna…Tu es sûre que ça va ? Tu m’as l’air… préoccupée, tracassée… Tu peux tout me dire, tu sais… » Ah oui ? Je peux tout lui dire même que c'est lui le père de Jamie et pas mon ex ? Je retira Jamie de ses genoux et l'a mis sur les miens. Elle avait l'air de vouloir crier mais elle ne le fît pas. « Je suis désolée Leandro. Elle est toujours énervée de te voir. » J'essayais encore d'échapper à sa question mais il fallait que je reprenne vite mes esprits. Mes yeux se plongèrent dans les siens. Je tentais de lui faire comprendre que j'avais quelque chose de sérieux à lui dire. « Je sais que tu t'y attends sûrement mais je t'ai menti. J'aimerais que tu me laisse finir avant de parler ou de partir ok ? » Je pris une grande bouffée d'air frais et replongea mes yeux à nouveau dans les siens. « Mon ... mon ex n'est pas le père de Jamie. C'est toi. Je suis vraiment désolée, je n'aurais pas du te mentir .. » Mes yeux brillaient à cause des larmes qui s'apprêtaient à couler. Cependant, je tentais de me retenir pour ne pas parraître pour la pleurnichade de service. Je posa les yeux une dernière fois sur Leandro puis me leva, prête à partir.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyDim 19 Déc - 2:35

Une petite scène venait de se passer avec Jamie, pendant que Jenna ne nous accordait aucune attention. J’avais très légèrement réprimandé la petite, alors qu’elle me donnait de petites claques. Bien sur, elle ne me faisait pas mal, et au fond, ça ne me dérangeait pas. Mais ce n’était pas bien, si je la laissais faire, elle prendra ça comme une habitude, et alors, elle continuerait. Et elle pourrait finir par le faire à d’autres enfants, qui eux, auraient mal. C’était donc pour cela que je lui avais dis d’arrêter, ce qu’elle avait fait sans rechigner. Tout de suite après, Jenna avait reporté toute son attention sur nous. Enfin. Elle était tellement dans ses pensées qu’elle ne m’avait même pas entendu l’appeler, et en fait, ça me préoccupait. Qu’est-ce qu’il se passait pour qu’elle soit ailleurs, comme ça ?

Pour avoir des réponses, il n’y a rien de mieux que de poser des questions. Je lui demandais si elle était sûre qu’elle allait bien. Question qui en cachait une autre, je lui demandais en fait ce qui n’allait pas. Au lieu de me répondre, elle baissa la tête, puis elle la releva pour attraper sa fille et la prendre sur ses genoux. Pourquoi faisait-elle ça ? Jamie ne me dérangeait pas. « Je suis désolée Leandro. Elle est toujours énervée de te voir. » Et maintenant, elle évite ma question. Il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond. A sa manière de bouger sur le banc, j’ai vite compris qu’elle avait repris Jamie pour pouvoir partir plus vite. S’enfuir. Encore. Soudain, elle planta son regard dans le mien. Elle allait me parler et ça avait l’air sérieux. Je le voyais dans ses magnifiques yeux bleus. « Je sais que tu t’y attends sûrement mais je t’ai menti. J’aimerais que tu me laisse finir avant de parler ou de partir, ok ? » Et là, je me posais des questions. Ce qui la préoccupait me concernait. Elle m’avait menti. Mais sur quoi ? La première idée qui me vint en tête était le fait que je sois peut-être le père de Jamie. J’y pensais beaucoup ces derniers temps, mais je pensais également que j’étais paranoïaque. A vrai dire, je m’étais persuadé tout seul (et avec l’aide de Graziella) que j’étais son père, mais je n’en savais rien. Au fond de moi, je ne croyais pas à ce que je disais. Et puis, comme je l’avais dis à ma petite sœur ce matin-même, je ne voyais pas l’intérêt de mentir sur une telle chose. A quoi ça servirait ? Dans ces cas-là, sur quoi a-t-elle bien pu mentir ? J’ai l’impression que les secondes deviennent des heures avant qu’elle ne se remettre à parler. Je ne sais pas ce qu’elle va me dire mais j’appréhende. Ca m’a l’air vraiment sérieux. Tellement sérieux que ça fait peur. Elle prend une grande bouffée d’air et replonge son regard dans le mien. C’est parti. « Mon… Mon ex n’est pas le père de Jamie. C’est toi. Je suis vraiment désolée, je n’aurais pas du te mentir… »

Je ne sais pas quoi dire, ni quoi faire. Je suis le père de Jamie. Son père. Son vrai père, le biologique. Son père. Je n’arrive pas à y croire. Je ne regarde même pas Jenna, je n’ai pas envie. Ca fait de longues semaines, voire même quelques mois que pense sans arrêt que je suis le père de Jamie. J’ai fais part de mes doutes à ma petite sœur, Graziella, et même à Jenna, une seule fois. Je me rappelle encore de sa réponse.

FLASH BACK
« Jenna… Ne prends pas mal ce que je vais te dire, surtout. »
« Tu me fais peur, mais vas-y, dis-moi. »
« Je trouve que Jamie me ressemble beaucoup. Graziella est d’accord avec moi et d’ailleurs, elle pense que tu es une menteuse. Elle dit qu’elle est persuadée que je suis le vrai père de Jamie. Je ne la crois pas, mais ça me tracasse un peu à dire. »
« Leandro… Regarde-moi dans les yeux. Je ne te mens pas et je ne t’ai jamais menti. Tu sais tout ce que je ressens et tout ce que je pense de toi, c’est bien la preuve. Tu n’es pas le père de Jamie. »
FLASH BACK
Et je l’avais cru. Elle avait tout fait pour que je la croie. Je n’arrive pas à y croire. Ma meilleure amie, la femme que j’aime m’a manipulé. Elle me ment effrontément et je lui en veux comme pas possible. A ce moment-là, je pensais vraiment être le père de Jenna (et ma sœur avait réussi à me convaincre), mais comme elle m’avait assuré que je ne l’étais pas, je l’avais cru. Depuis, à chaque fois que j’avais des doutes, je terminais toujours par me dire que j’étais paranoïaque. Ca fait des semaines et des semaines que je me torture l’esprit avec ça, j’en fais même des rêves. Mais tant pis, puisque Jenna m’avait dit que j’avais tord, alors je la croyais : j’avais tord. Elle m’a manipulé, putain. Je prends ma tête dans mes mains. Ca fait mal. Ca fait mal d’apprendre que celle qu’on aime nous ment sur quelque chose d’aussi sérieux qu’une paternité. Mais quel intérêt avait-elle à faire ça ?! Elle avait si peu confiance en moi qu’elle avait préféré me cacher ça ? Et après, elle osait venir me dire qu’elle m’aimait ? Si elle m’aimait vraiment, elle ne m’aurait pas caché ça, et pendant aussi longtemps. C’est qu’elle ne voulait pas de moi comme père pour sa fille, voila tout.

Je relevais enfin la tête, il fallait que je l’affronte et que je lui dise tout ce que je pense. Je soupirais, puis je la regardais. Elle avait les larmes aux yeux, elle se retenait de pleurer, par fierté. Mais je la connais, elle ne va pas tenir longtemps. Elle me regarda une dernière fois, puis elle se leva, voulant partir. Alors là, ça ne va pas se passer comme ça. Elle ne va pas fuir alors qu’elle vient de m’avouer ça. Il en est hors de question. Si quelqu’un doit partir, c’est moi, mais je n’en ai pas la moindre envie. « Ne pars pas. » Je commençais d’une voix froide qui montrait que mon taux d’énervement était élevé. Elle s’assied. « Tu restes là, c’est à mon tour de parler, et il est hors de question que tu fuis encore une fois. » Je la regardais maintenant dans les yeux. J’étais énervé, mais je faisais tout pour me calmer. Jamie était là, et je ne voulais pas lui faire peur. « Pourquoi… Pourquoi t’as fais ça ? Pourquoi tu m’as menti ? Sur ça en plus ! Jenna, merde ! Je… Tu… Tu ne voulais pas de moi comme père pour ta fille, c’est ça ?! T’as tellement peu confiance en moi que tu préfères mentir ? » Dans son regard, je vois qu’elle voudrait parler. Mais elle ne le fera pas (même si je lui laissais le temps de parler, elle ne le ferait pas). Je ne sais pas ce qu’elle aurait envie de dire, et là, je m’en fiche carrément. Elle pourrait me dire n’importe quoi, je ne la croirais pas. C’est une menteuse. Elle se met alors à pleurer et en temps normal, elle m’aurait attendri, voire attristé, mais là, je suis tellement énervé, que ça ne me fait ni chaud ni froid. Enfin si, ça m’énerve. Pourquoi c’est elle qui pleure, alors que c’est elle qui m’a menti ? « Soit, t’es une égoïste et tu ne voulais me garder que pour toi, tu ne veux même pas me partager avec Jamie. Soit, tu ne m’as pas menti seulement sur ça et tu ne m’aimes pas… MAIS MERDE, JENNA, PUTAIN ! POURQUOI T’AS FAIS CA ? » Plus je parlais et plus je m’énervais. Je me rendais bien compte que mes mots étaient durs et que ça lui ferait mal, mais à vrai dire, je voulais lui faire autant mal qu’elle m’en avait fait.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyDim 19 Déc - 6:21

Aux dernières nouvelles, je ne me rappelle pas avoir ne serais-ce qu'une fois fais tu mal à Leandro. C'était toujours moi qui réussissais à souffrir pour des conneries du genre "il ne m'aime pas" ou "on s'est encore disputés pour rien". Je n'ai jamais voulu lui faire du mal, je n'ai jamais voulu le voir souffrir par ma faute mais pourtant, durant toutes ces années j'avais réussi à le faire souffrir sans m'en rendre compte, sans le vouloir. Je comptais mensonges par dessus mensonges et je m'enfonçais encore plus en le faisant. Il était certain qu'avec toutes les années il c'était au moins un peu rendu compte des mensonges que je lui racontais et à vrai dire je ne m'étais jamais culpabiliser pour ça. Jamais jusqu'à ce qu'Effie me remette ça sur le dos à tous les jours depuis plus de quatre mois. Et plus elle me le disait plus je me sentais mal d'avoir fait ça à mon meilleur ami, à mon Leandro. Mais ce n'est que maintenant que je m'en rends compte. Maintenant que je le vois souffrir à cause de moi, à cause qu'il est le père de Jamie et surtout, à cause que je lui ai mentie et que je n'aurais pas dû. Je suis une meilleure amie pourrite et une petite amie abominable et en plus, rien que pour parraîte encore plus idiote, je pleurniche depuis tout à l'heure alors que ça ne devrais pas être moi qui pleure. Ce n'est pas lui qui m'a menti pendant trop longtemps, c'est moi. C'est moi l'idiote meilleure amie. C'est moi la grande menteuse et j'ai l'impression que c'est le nom qui va me rester coller à la peau pendant bien longtemps. Je sais que même si un jour il réussi à me pardonner, il ne me fera plus confiance comme avant. Il ne sera plus ce qui est mensonge et ce qui ne l'est pas et ça, j'aurais dû y penser bien avant. J'aurais dû réussir à lui dire toute la vérité lorsqu'il me l'a demander la première fois. Et je savais que maintenant, toute son entourage m'en voudrait y compris lui, y compris Garzy qui était une bonne amie à moi.

Une part de moi regrettais de lui avoir tout dit alors que l'autre assumait entièremment le geste posée. Il était temps que je lui dise mais en même temps, il aurait été tout aussi temps avant la naissance de Jamie. Lorsque j'ai appris que j'était enceinte et que j'étais déjà à ce moment-là persuadée que Leandro était le papa de mon futur bébé, de ma future Jamie. J'avais plus que honte de moi-même et je n'ai jamais eu cette sentation. La sensation de me détester, de détester qui je suis, de détester la menteuse que je suis et la personne entière que je suis. Je n'aurais pas dû lui cacher tout ça mais je sais que maintenant il est beaucoup trop tard. En plus, Leandro est beaucoup trop rancunnier et je ne sais même pas s'il arrivera à me pardonner. Ça lui a pris du temps admettre qu'il m'aimait et j'ai tout gâcher en une seconde à peine. J'ai tout gâcher et je suis persuadée que je lui ai brisé le coeur, qu'il est anéanti et qu'il est en colère contre moi. J'ai l'impression qu'il ne veut même plus me regarder (et ce n'est pas seulement une impression, c'est la totale vérité). Mais je suis censée faire quoi maintenant ? De simples excuses ne suffirait à rien, ke m'en doutais parfaitement et de toute façon, j'avais déjà assez de pleurnicher comme une gamine, il n'avait pas besoin de m'entendre m'excuser des millions de fois en plus. J'ai même voulu partir, j'ai voulu encore une fois agir en lâche et partir sans avoir de conversation sérieuse avec Leandro. Il avait besoin de se vider le coeur et je le comprenais. C'est pourquoi il m'avais presque ordonner de rester avec lui. Pas pour être avec moi, simplement pour me dire ce qu'il pensait de tout ça ou plus tôt me le faire comprendre d'une froideur si intense que ça me faisait mal. « Ne pars pas. » Ses mots me glaçait le dos mais je fît tout de même ce qu'il me dit de faire en prenant place à nouveau à ses côtés sans savoir quoi dire. De toute façon, je devais le laisser parler. « Tu restes là, c’est à mon tour de parler, et il est hors de question que tu fuis encore une fois. »

Il me regardais dans les yeux mais ce n'était pas d'une manière romantique. C'était d'une manière furieuse, énervé et très certainement un regard dégoût tout au fond de cette haine envers moi. « Pourquoi… Pourquoi t’as fais ça ? Pourquoi tu m’as menti ? Sur ça en plus ! Jenna, merde ! Je… Tu… Tu ne voulais pas de moi comme père pour ta fille, c’est ça ?! T’as tellement peu confiance en moi que tu préfères mentir ? » Il tentait d'abord de parler calmement mais je savais que c'était surtout à cause de Jamie et de toute façon, je savais qu'il était quand même énervé et qu'il allait se mettre à parler de plus en plus fort. Il avait tort. Je n'ai jamais voulu lui faire de mal et j'ai toujours eu confiance en lui. J'avais seulement peur mais ça, il doit s'en foutre pas mal. C'est lui qui souffre dans cette histoire et ma peur, il va s'en balancer carrément. Il ne comprendra pas que j'avais peur de le perdre et je comprends tout ça. Il est en colère, il est plus qu'énervé et il faudrait qu'il comprenne que j'avais peur de le perdre ? Non je ne crois pas. « Soit, t’es une égoïste et tu ne voulais me garder que pour toi, tu ne veux même pas me partager avec Jamie. Soit, tu ne m’as pas menti seulement sur ça et tu ne m’aimes pas… MAIS MERDE, JENNA, PUTAIN ! POURQUOI T’AS FAIS CA ? » Je n'arrivais pas à comprendre comment il pouvais penser que j'étais égoiste à ce point. Il me connait et il pense que je suis comme ça. Il pense que je suis ce genre de fille-là et ça m'énerve plus que tout mais je tente de ne pas lui montrer. Je vais essayer de rester calme. Je n'ai pas envie que toutes les personnes du parc entendent ce qu'on se dit.

Je gardais silence sans lever les yeux vers lui. Il me faisait mal, il m'avais transpercer le coeur avec ses paroles plus que blessante mais même si c'était difficile à faire, je le comprenais. Je comprenais ce qu'il ressentais, enfin, j'essayais de le comprendre le plus possible pour ne pas dire de bétises. Je tentais aussi tant bien que mal d'arrêter de pleurer comme une gamine et de relever ma tête vers lui pour garder au moins un peu de fierté ce qui ne me ferais pas de mal vu ce à quoi j'était étiqueter à présent; la menteuse. Puis je pris à nouveau mon courage à deux mains et parlait sans pour autant savoir si il se foutrais de mes paroles ou écouterais au moins les conneries que j'ai à lui dire. « Leandro c'est tout le contraire .. Tu es la personne en qui j'ai le plus confiance et le seul garçon que je voyais être le père de mes enfants. Mais j'avais peur de te perdre, j'avais peur d'avoir mal et j'ai vraiment été la pire meilleure amie du monde et la pire idiote de la terre. » Il devait sûrement penser que ce n'était que des paroles en l'air et devais croire que je lui mentais encore une fois. Que mes excuses n'étais pas sincère. J'avais arrêter de pleurer mais je souffrais encore. Sauf que pour l'instant, je ne m'en souciais pas. Je me souciais plus de la souffrance que Leandro ressentais en lui. « Et je sais que tu m'en veux et je comprends mais tu ne peux pas croire que mes sentiments ne sont pas réel. Je sais que lorsqu'on aiment quelqu'un on n'est pas censé lui faire du mal et je suis désolée de t'en faire. Je sais que mes excuses ne te serve à rien parce que je vois que tu es énervé et c'est comprenable. Je n'aurais pas dû agir comme ça .. » Je regardais toujours le sol encore incapable de le regarder dans les yeux. Je sentais qu'il voulait que j'ai autant mal que lui et tout ça me transperçait encore plus le coeur mais même si c'est difficile à croire, je le comprenais. « J'ai pas envie de te perdre Leandro mais tu souffres et tu sais très bien que je déteste plus que tout te voir souffrir. Je ne te demande pas de me pardonner puisque ce que j'ai fait c'est impardonnable. Mais s'il-te-plaît, arrête de penser que je suis égoiste et que je voulais te garder pour moi. Je ne suis pas comme ça. J'ai peut-être des centaines de défaut mais celui-là n'en fait pas parti .. »
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyDim 19 Déc - 20:28

Je me rendais parfaitement compte que les mots que j’employais étaient dur, voire blessants, mais il m’était impossible d’en utiliser d’autres et ce, pour plusieurs raisons. La première, je suis énervé et lorsque je suis énervé, je n’arrive pas à contrôler mes paroles. La deuxième, et bien à vrai dire, la deuxième, je ne sais pas. Je suis énervé, je souffre et je veux qu’elle ressente la même chose que moi. C’est égoïste, mais c’est comme ça. C’est elle qui me fait mal, c’est moi qui vais le lui rendre. Le pire ? Je savais que la plupart des choses que je disais n’étaient pas vraies, mais je le disais quand même. Plus je parlais, plus je m’énervais et j’avais même terminé par crier, ce qui avait fait peur à la petite Jamie. Ma fille.

Je voyais de l’incompréhension dans les yeux de Jenna et je n’arrivais pas à savoir si elle ne comprenait pas pourquoi j’étais énervé ou si elle ne comprenait pourquoi je lui disais qu’elle était égoïste et qu’elle ne m’aimait pas. Dans les cas, elle aurait dû comprendre. Ce n’était pas un petit mensonge, et j’avais le droit d’être dans cet état là. Je voyais qu’elle se retenait pour ne pas s’énerver elle aussi. Je ne vois pas pourquoi elle s’énerverait, d’ailleurs. C’est elle qui est en tord. Elle regarde autour d’elle, sûrement pour voir si des gens nous entendent, mais moi, c’est le cadet de mes soucis. Qu’ils nous entendent, ce n’est pas mon problème.

Elle baissa la tête, de honte, de gêne, peu importe. Et quand elle releva la tête, je vis dans ses yeux premièrement de la fierté. Elle essayait de se montrer forte face à moi, de me convaincre qu’elle ne voulait pas me faire mal : peine perdue. Je vis aussi qu’elle me comprenait, qu’elle comprenait pourquoi j’étais en colère contre elle. Encore heureux ! Manquerait plus qu’elle ne comprenne pas et que pour elle, ce soit normal qu’elle m’ait menti. Elle prit une respiration avant de parler. J’ai beau être rancunier, je veux entendre ce qu’elle a à dire pour sa défense (bien que rien ne puisse me faire changer d’avis, je pense). « Leandro, c’est tout le contraire… Tu es la personne en qui j’ai le plus confiance et le seul garçon que je voyais être le père de mes enfants. Mais j’avais peur de te perdre, j’avais peur d’avoir mal et j’ai vraiment été la pire meilleure amie du monde et le pire idiote de la terre. » Foutaises ! Si j’étais le seul garçon qu’elle voyait être le père de ses enfants, pourquoi nous en sommes là ? Si c’était vrai, nous ne serions pas assis sur ce banc à se disputer. Si c’était vrai, elle n’aurait pas menti. Elle ment pour que je lui pardonne. « Et je sais que tu m’en veux et je comprends mais tu ne peux pas croire que mes sentiments ne sont pas réels. Je sais que lorsqu’on aime quelqu’un, on n’est pas censé lui faire du mal et je suis désolée de t’en faire. Je sais que mes excuses ne te servent à rien parce que je vois que tu es énervé et c’est compréhensible. Je n’aurais pas dû agir comme ça… » Elle a trouvé ça toute seule ? En plus, elle dit ça sans même me regarder dans les yeux. Comment veut-elle que je ne puisse que penser à la croire, si elle n’a pas l’air de se croire elle-même ? Comment pourrais-je essayer de la comprendre, alors que je ne vois pas l’intérêt de mentir pour une telle chose ? « J’ai pas envie de te perdre, Leandro. Mais tu souffres et tu sais très bien que je déteste plus que tout te voir souffrir. Je ne te demande pas de me pardonner puisque ce que j’ai fait est impardonnable. Mais s’il te plaît, arrête de penser que je égoïste et que je voulais te garder pour moi. Je ne suis pas comme ça. J’ai peut-être des centaines de défauts mais celui-là n’en fait pas parti… » Ca, je ne peux que lui accorder. Elle a raison, elle n’est pas égoïste. Je l’ai seulement dis par colère, tout en sachant très bien que j’avais tord. Mais elle n’a pas raison seulement sur ça, ce qu’elle a fait est tout bonnement impardonnable et je ne lui pardonnerais pas de si tôt.

Un ange passe. Puis deux. Puis tout le paradis. Un silence lourd, pesant s’est installé et je ne me décide pas à le rompre. Je regarde les gens passer devant nous. Certains nous regardent et ils n’ont pas besoin de parler pour savoir ce qu’ils pensent. Rien qu’en voyant Jenna pleurer, ils comprennent qu’on est un couple qui se dispute. Mais ils ne se doutent certainement pas que l’on se dispute pour un sujet aussi sérieux qu’une paternité cachée. Je me demande soudain : depuis quand le sait-elle ? Elle a toujours su que j’étais le père de Jamie ou elle vient de l’apprendre ? Ca ferait certainement toute la différence pour moi. Si elle le sait depuis longtemps, ce sera plus grave que si elle vient de l’apprendre. Bien que si elle me dit que ce n’est que récemment qu’elle l’a appris, je ne la croirais pas. Ma confiance en elle s’est évanouie au moment où elle m’a dit qu’elle m’a menti. Avant de prendre la parole, je tourne la tête vers elle pour la regarder, je ne veux pas la fuir comme elle me fuit depuis tout à l’heure. « Je pense que ça ne t’étonnera pas si je te dis que je ne crois pas un seul mot de tout ce que tu viens de me dire. Jamie ne va pas tarder à avoir deux ans et c’est seulement maintenant que tu me dis que je suis son père, alors ne me parle pas de confiance, s’il te plaît. Si tu avais réellement confiance en moi, tu aurais su que quels que soient mes sentiments envers toi, j’aurais été là pour Jamie, pour ma fille. Si tu me connaissais aussi bien que tu le dis, tu aurais su que je ne suis pas l’un de ses connards qui abandonnent la mère de son enfant. Alors non, si tu me l’avais dis quand tu l’as su, tu ne m’aurais pas perdu. Maintenant, tu as perdu ma confiance, mon amitié, mon amour et moi. Je ne peux pas te pardonner, je ne pourrais pas te regarder sans penser à ce mensonge. Mais rassure-toi, je ne changerais pas d’attitude avec Jamie. C’est ma fille, je serais là pour elle et je ne l’abandonnerais pas. » Avant que j’ouvre la bouche, je ne pensais pas que j’allais dire tout ça, mais les mots ont été plus vite que ma pensée. J’avais dis tout ça calmement, si bien qu’on aurait dit que je n’étais même pas énervé. Je n’avais plus envie de crier (je ne voulais pas refaire peur à Jamie, surtout). Après la colère, c’est la tristesse qui prenait le dessus. J’étais triste qu’elle m’ait caché tout ça depuis tout ce temps. J’avais une dernière question (pour le moment) à lui poser. « Tu le sais depuis quand ? Tu viens de t’en rendre compte, tu le sais depuis que t’as appris ta grossesse, depuis que tu as accouché ? Depuis quand tu me mens ? »
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyDim 19 Déc - 22:14

Je savais que c'était difficile pour lui de prendre bien cette nouvelle mais il me faisais terriblement mal. Je savais que c'était également une sorte de vengeance envers moi, qu'il voulais me faire souffrir autant si ce n'est pas plus que lui parce qu'il détestais être le seul à souffrir, il détestais aussi les mensonges et j'avais tout de même trouver le moyen de le faire souffrir et de lui mentir par la même occasion. Je ne me rappelle pas m'avoir un jour trouver aussi conne que maintenant, aussi idiote, stupide, imbécile et tout les autres mots qui existe pour qualifier comment je me trouvais présentement. J'étais arriver au point ou je m'en voulais terriblement et ou je me dénigrais comme pour tenter de me sentir mieux face à cette situation sauf que ça ne fonctionnais clairement pas et je le savais très bien. Il n'avais plus aucune confiance en moi. Il doutais de chaque mots que je disais et croyais que toutes mes phrases n'était que foutaise. Que mes sentiments étaient mensonges, que mes justifications ainsi que mes excuses n'était que des mensonges pour qu'il me pardonne et ça je le savais juste en le regardant du coin de l'oeil. J'aurais dû le regarder dans les yeux en me justifiant. Il aurait peut-être vu à ce moment-là que je ne suis pas une menteuse sur tout ce que je dis et que pour au moins ça, je lui dit la vérité. Car la vérité c'est que je l'aime plus que tout au monde et que je n'aurais jamais dû lui mentir. Je m'en veux, je n'ai même plus la force de continuer à me justifier. Je sais que de toute façon cela ne sers à rien. Leandro s'énerve à rien et je le comprends un peu mais ce côté-là m'énerve tout de même un peu.

Jamie bougeait de tout les sens. Elle savais pourtant très bien ce qui se passais. Elle n'est pas idiote ma petite fille, elle sais ce que c'est une dispute et elle comprends parfaitement que je n'ai pas envie de jouer avec elle pour l'instant. Tout le monde autour de nous comprenais que nous nous disputions et cela me mettais un peu mal à l'aise mais en même temps, ils n'avaient qu'à pas écoutés s'ils n'étaient pas contents. Je tente toujours de retenir mes larmes mais j'ai si mal que je sais qu'elles ne tarderont pas à revenir. Je comprends, il a mal, il souffre, il ne veut peut-être plus jamais me voir mais il n'est pas obligé d'être aussi direct que présentement. Ses mots sont cruels, ils me transpercent le coeur un peu plus à chaque fois. J'ai mal mais je me dit que ce n'est rien comparer à ce que je lui ai fait et comparer à tous les mensonges que je lui ai racontés. Je ne m'attends pas au pardon tout de suite mais je l'espère très profondément. J'espère qu'un jour il réussira à me pardonner. Ça peut bien être dans des années mais je veux au moins qu'un jour il soit capable de me pardonner. Même si ce n'est que dans plusieurs années, même si ce n'est qu'à moitié, même s'il ne fait que penser à l'éventualité de peut-être un jour réussir à me pardonner. Je garde cette lueur d'espoir bien encré en moi. Je suis pratiquement certaine qu'il n'oubliera jamais ce que je lui ai fait endurer et je me trouve encore plus idiote à chaque fois que j'y repense. Comment peut-t-on être capable de se dénigrer autant soi-même et ce seulement dans sa tête ? J'ai presque envie de me détester en ce moment. J'ai envie de me frapper et de me demander ce qui se passe avec moi mais j'aurais l'air d'une totale cruche. D'une fille qui se fait mal pour un rien.

J'eut enfin le courage de le regarder droit dans les yeux et d'écouter ce qu'il avait à me dire mais si je savais pertinemment que tout ça ne me ferais que du mal. Je savais que ces paroles me transperceraient une nouvelle fois le coeur mais je tentais de m'y faire puisque je n'étais pas la seule à souffrir dans cette histoire-là. D'ailleurs, c'était lui qui souffrait probablement le plus en ce moment. Après un long silence qui étrangement me faisait plus de bien que d'habitude et qui ne me rendais en aucun cas mal à l'aise, il prit une nouvelle fois la parole. « Je pense que ça ne t’étonnera pas si je te dis que je ne crois pas un seul mot de tout ce que tu viens de me dire. Jamie ne va pas tarder à avoir deux ans et c’est seulement maintenant que tu me dis que je suis son père, alors ne me parle pas de confiance, s’il te plaît. Si tu avais réellement confiance en moi, tu aurais su que quels que soient mes sentiments envers toi, j’aurais été là pour Jamie, pour ma fille. Si tu me connaissais aussi bien que tu le dis, tu aurais su que je ne suis pas l’un de ses connards qui abandonnent la mère de son enfant. Alors non, si tu me l’avais dis quand tu l’as su, tu ne m’aurais pas perdu. Maintenant, tu as perdu ma confiance, mon amitié, mon amour et moi. Je ne peux pas te pardonner, je ne pourrais pas te regarder sans penser à ce mensonge. Mais rassure-toi, je ne changerais pas d’attitude avec Jamie. C’est ma fille, je serais là pour elle et je ne l’abandonnerais pas. » Rassure-toi ? Il n'a pas vraiment dit ça ? Il me dit que j'ai perdu sa confiance, son amitié, son amour et lui et il me dit rassure-toi ! Nan mais je rêve. Je savais très bien qu'il s'occuperais de Jamie mais je ne comprends pas comment il arrive à placer "rassure-toi" après avoir dit que j'avais tout perdu maintenant. La seule personne qui me reste c'est Jamie. Franchement je ne sais pas ce qui est pire. Le fait que j'ai eu peur de lui dire la vérité pour ne pas le perdre ou le fait que je lui ai menti et que maintenant je l'ai perdu. Je ne suis qu'une cruche et j'ai ma leçon. Les mensonges c'est terminé pour moi mais peut-être est-il trop tard pour y penser. « Tu le sais depuis quand ? Tu viens de t’en rendre compte, tu le sais depuis que t’as appris ta grossesse, depuis que tu as accouché ? Depuis quand tu me mens ? » Ma nouvelle résolution, lui dire la vérité. Mais reste qu'il ne me croiras pas forcément.

Je prends une nouvelle fois une grande respiration et plonge mes yeux directement dans les siens. Je fais tout pour qu'il me croit ou du mois qu'il fasse semblant de me croire. « Je ne vois pas pourquoi je continuerais à me justifier puisque de toute façon tu ne me crois pas et c'est comprenable sauf que je vais quand même prendre le temps de le faire. Je ne comprends pas comment tu peut faire ça Leandro. Comment tu peux me dire que je viens de tout perdre et ensuite me dire de me rassurer parce que tu vas continuer à t'occuper de Jamie. Je sais que tu vas t'occuper de Jamie, tu l'as toujours fait et ça même quand tu pensais que ce n'étais pas toi le père. Mais ne crois-pas que je vais être là quand tu seras avec elle car je vais être incapable de te voir après tout ça et de toute façon tu vas être tout autant incapable de me voir après ce que je t'ai fait endurer et ça je le sais juste en voyant comment tu me regardes avec dégout .. » Je le regarde encore dans les yeux mais je n'ai plus envie de pleurer. J'ai envie de m'auto-détruire, de me traiter de tous les noms. Je me déteste, je me déteste, je me déteste merde ! Je dois arrêter de me justifier ça ne sers à rien. Jamie nous regarde sans broncher, sans bouger. Je vois qu'elle a peur mais je tente de rester calme depuis tout à l'heure et pourtant je ne devrais pas. Ce que Leandro me dit me fait mal et j'ai pas l'habitude de rester les bras croisé quand quelqu'un me fait mal mais dans cette situation, il est mieux pour moi de rester bien calme. « J'trouve pas que ça sers à quelque chose de te répondre mais comme tu veux le savoir, je le sais depuis le début de ma grossesse. Je sais je suis lâche et menteuse et tout ce que tu voudras d'autre mais merde je savais pas quoi penser sur le coup. » dis-je sur un ton un peu plus énervé. « Et puis je sais pas ce que je fais encore ici. Tu ne veux plus rien savoir de moi et je sais que tu ne changeras pas d'idée. Alors tu m'appelleras si tu veux voir la petite. Et surtout ne dit pas que je fuis encore mes responsabilités, je veux juste te rendre service en partant. »
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyLun 20 Déc - 1:00


C’est le monde à l’envers. Littéralement. C’est elle qui me ment depuis maintenant à peu près deux ans tout en sachant très bien que ce que je déteste le plus c’est le mensonge et que je suis très rancunier, mais c’est elle qui s’énerve ? Oui, bon, c’est vrai, je n’ai pas été très tendre dans mes paroles mais j’estime que j’avais le droit. Ce que j’avais dis n’était rien comparé à deux ans de mensonges, je pense. Il y a tellement de « froideur » dans le ton que j’employais que j’avais tout de même réussi à faire peut à Jamie. Elle me regardait comme si j’étais un étranger, comme si elle ne me reconnaissait pas. Et c’est exactement ce que je ne voulais pas. Maintenant qu’elle s’énervait, moi je l’étais moins. En effet, c’est la tristesse qui prenait place dans toutes les cellules de mon corps. J’avais l’impression d’avoir été trahit.

Si je n’étais pas quelqu’un qui a une énorme fierté, j’aurais déjà éclaté en sanglots depuis longtemps, mais j’avais appris (de par mon père) qu’il ne fallait jamais montrer ses faiblesses et ses peurs aux autres. J’avais déjà montré mes peurs (ma peur d’être en couple) à Jenna, et voila où on en est. Si je pleurais maintenant, j’aurais honte de moi (et je suis sur que mon père, mon grand-père et les autres avant auraient honte aussi). « Je ne vois pas pourquoi je continuerais à me justifier puisque de toute façon, tu ne me crois pas et c’est compréhensible sauf que je vais quand même prendre le temps de le faire. Je ne comprends pas comment tu peux faire ça, Leandro. Comment tu peux me dire que je viens de tout perdre et ensuite, me dire de me rassurer parce que tu vas continuer à t’occuper de Jamie. Je sais que tu vas t’occuper de Jamie, tu l’as toujours fait et ça, même quand tu pensais que ce n’était pas toi le père. Mais ne crois pas que je vais être là quand tu seras avec elle, car je vais être incapable de te voir après tout ça et de toute façon, tu vas être tout autant incapable de me voir après ce que je t’ai fait endurer. Et ça, je le sais juste en voyant comment tu me regardes avec dégoût… » Elle me regarde droit dans les yeux, et là, je ne peux pas douter de sa sincérité. Rien qu’en la regardant dans les yeux, je sais si elle ment ou pas. Quoique, je l’ai regardée dans les yeux quand elle m’a assuré que je n’étais pas le père de Jamie. A chaque fois que j’essaye de la comprendre, il y a toujours quelque chose qui me rappelle qu’elle m’a trahit. Comment pourrais-je lui pardonner quoique ce soit dans ces conditions ? En plus, ce qu’elle dit me… perturbe. Elle se contredit elle-même. « J’trouve pas que ça sers à quelque chose de te répondre, mais comme tu veux le savoir, je le sais depuis le début de ma grossesse. Je sais, je suis lâche, menteuse et tout ce que tu voudras d’autre, mais merde ! Je ne savais pas quoi penser sur le coup. » Elle s’arrêta une ou deux secondes et c’est vraiment à ce moment-là que j’ai compris qu’elle était énervée. Ce que je ne comprenais pas, elle n’avait aucune raison d’être en colère. Ce n’est pas comme si je lui avais menti sur quelque chose d’aussi grave pendant deux ans. « Et puis, je ne sais pas ce que je fais encore ici. Tu ne veux plus rien savoir de moi et je sais que tu ne changeras pas d’idée. Alors tu m’appelleras si tu veux voir la petite. Et surtout, ne dis pas que je fuis encore mes responsabilités, je veux juste te rendre service en partant. » Ou comment me faire culpabilisé en quelques paroles. Mais ça ne marchera pas, oh que non, je ne suis coupable de rien.

Elle s’apprête encore se lever afin de partir, mais j’ai envie qu’elle reste. Pas parce que je veux la sentir près de moi et autres choses romantiques mais parce que j’ai envie de parler et que je ne vais pas certainement pas parler dans le vide. Elle ne s’est pas encore levée que je prends la parole. Je sais que je la retiendrais plus facilement avec des mots, qu’avec des gestes. « Tu sais que je vais m’occuper d’elle, alors dans ces cas-là, pourquoi tu dis que tu avais peur de me perdre en m’avouant que j’étais son père ? Je n’arrive même pas à comprendre ce que tu as pu penser à ce moment-là. Tu as peur de me perdre, tout en sachant très bien que je ne partirais pas. Eclaire-moi, je ne comprends pas. Et détrompes-toi, il n’y a aucun dégoût dans mon regard, juste de la colère, de la tristesse et de l’incompréhension si tu veux tout savoir. » Aux premiers mots que j’avais prononcés, j’avais détourné le regard, mais bien vite, mes yeux étaient revenus sur ses yeux bleus. Je n’étais même plus aussi en colère que tout à l’heure, j’essayais de comprendre, ce que je n’arrivais pas du tout. Cependant, ce n’est pas parce que j’avais un ton plus calme que tout à l’heure que j’allais forcément lui pardonner, et elle le savait. « Tu ne vois pas l’intérêt de me dire depuis combien de temps tu le sais, mais moi je ne vois pas quel était l’intérêt de me mentir. Ironique, n’est-ce pas ? Je peux comprendre que sur le coup, tu ne savais pas quoi dire, mais ça fait deux ans ! Deux ans que tu me prends pour un abruti ! T’as largement eu le temps de tout avouer depuis, surtout lorsque je te l’ai demandé ! Qu’est-ce qui a fais que tu me l’avoues maintenant ? » Vu de l’extérieur, nous devions ressembler à un couple divorcé qui se dispute la garde de leurs enfants. Sauf que là, on ne se disputait pas la garde Jamie, on se disputait pour un mensonge. Un mensonge qui nous pourrissait la vie, maintenant qu’on avait réussi à l’embellir. Je venais de lui avouer que je l’aimais et voila que maintenant, je ne pourrais même plus la voir pour cause de non confiance. Et pourtant, au fond de moi, j’ai envie de tout lui pardonner maintenant, sans hésitation. Mais c’est encore une histoire de fierté (et de rancune). Je ne peux pas lui pardonner une chose pareille, en tout cas, pas maintenant.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyLun 20 Déc - 1:42

Merde ! Comment j'ai pu être aussi stupide ? Je me répète je sais mais je ne comprends toujours pas comment j'ai pu agir de la sorte. Mes parents ne m'ont pas élever de la sorte. Il ne m'ont pas élever pour que je raconte des mensonges à mon meilleur ami qui est par le même fait l'homme de ma vie. En fait, je ne me rappelle pas qu'il m'ait élever de la sorte mais en même temps, mes parents étaient des gens biens, ils avaient la capacité de me faire sourire à chaque fois que je n'allais pas bien, capacité que seul Leandro et Jamie sont capables de faire. Pour l'instant, je me voyais complètement perdue sans Leandro. Sans une partie de moi-même, sans ma moitié, mon meilleur ami depuis tellement longtemps. Il avait totalement raison et je comprenais parfaitement son incompréhension. J'avais encore voulu partir comme une vulgaire lâche mais c'était peut-être pour ne pas m'énerver contre lui. M'énerver pour une raison à la con en plus. Une raison qui ne valait même pas la peine que je m'énerve mais je l'avais fait. Je l'avais fait pour parraître plus fière ou je ne sais quoi. Je ne contrôle pas vraiment mes gestes en ce moment et je crois que ça parraît ... Je tente tant bien que mal de me contrôler mais j'en reste incapable.

Leandro réussi à me retenir sans geste physique. Il ne fait que recommencer à parler et ça me pousse à rester avec lui. Pourquoi ? Je ne sais pas. J'ai peut-être encore envie de l'entendre me détruire petit à petit encore une fois. Tout ce que je sais c'est que je n'ai pas pu m'empêcher de rester là. Assise, sans bouger, tenant toujours Jamie dans mes bras, regardant Leandro qui semblait profondément déçu de moi. Il voulait pleurer, je le sentais mais il était beaucoup trop fièr pour ça ou peut-être pas. Peut-être que je ne le connaissais pas tant que ça finalement. « Tu sais que je vais m’occuper d’elle, alors dans ces cas-là, pourquoi tu dis que tu avais peur de me perdre en m’avouant que j’étais son père ? Je n’arrive même pas à comprendre ce que tu as pu penser à ce moment-là. Tu as peur de me perdre, tout en sachant très bien que je ne partirais pas. Eclaire-moi, je ne comprends pas. Et détrompes-toi, il n’y a aucun dégoût dans mon regard, juste de la colère, de la tristesse et de l’incompréhension si tu veux tout savoir. » Vu comme ça je me trouve encore plus stupide mais je tente de ne pas le démontrer. Je continue à croire qu'il est dégouter par moi même s'il viens tout juste de me dire le contraire. Je ne sais même pas pourquoi je pense, je ne sais même pas pourquoi j'ai continuer à parler. J'aurais dû me taire, j'aurais dû le laisser partir de lui même, j'aurais dû le laisser continuer à se vider le coeur. Et là tout de suite, je sens qu'il n'a pas terminé de parler. Qu'il a autre chose à dire et qu'il ne vas pas tarder à le faire. « Tu ne vois pas l’intérêt de me dire depuis combien de temps tu le sais, mais moi je ne vois pas quel était l’intérêt de me mentir. Ironique, n’est-ce pas ? Je peux comprendre que sur le coup, tu ne savais pas quoi dire, mais ça fait deux ans ! Deux ans que tu me prends pour un abruti ! T’as largement eu le temps de tout avouer depuis, surtout lorsque je te l’ai demandé ! Qu’est-ce qui a fais que tu me l’avoues maintenant ? » Et là, quoi répondre à tout ça ? Quoi répondre à tout ce qu'il a dit ? Surtout quand je me rends compte que tout ce qu'il dit est parfaitement véridique et que c'est finalement moi qui encaisse toute la faute. Parce que oui, c'est entièrement de ma faute. C'est moi qui ai menti, c'est moi qui n'as pas eu le courage de lui avouer la vérité même après lui avoir menti sur le coup.

« J'avais peur de te perdre dans le sens comme meilleur ami Leandro. Que la situation soit comme maintenant et que tu veuilles t'occuper de Jamie sans me parler à moi. Je me rends compte que la situation aurait été cent fois moins pire en te racontant la vérité dès le début. » Ouais, pas trop trop intelligent comme première réplique parce que ça il le savait déjà mais bon, à quoi bon passer par quatre cent chemins pour arriver à la même chose stupide que maintenant. J'aurais dû m'en rendre compte dès le début, je ne l'ai pas fait on peut passer à autre chose maintenant ? Je ne crois pas que ce soit aussi facile que ça et je n'oserais certainement pas lui dire ça. Il trouverais encore le moyen d'avoir raison (comme il le faisait toujours) et me dirait encore ces paroles blessantes que je mérites amplement. « Je ne te prends pas pour un abruti Leandro .. Ça fait deux ans que je pense à comment te le dire, que je culpabilise parce que je ne t'ai rien dit et que j'ai encore plus peur de jour en jour de t'avouer la vérité. Simplement parce que je savais que ce serais beaucoup plus pire en te cachant la vérité mais que j'ai quand même trouver le moyen de te l'a cacher parce que je suis stupide et que je n'ai plus penser à toutes les conséquences qui suivrait après. À chaque fois qu'on se voyaient je voulais te le dire mais je ne trouvais pas le courage de le faire. Je ne trouvais pas les mots pour te le dire. Et je ne les aient toujours pas trouvés parce que franchement, comment annoncer à quelqu'un qu'il est père ? Je te le dit aujourd'hui parce que je ne veux plus vivre dans le mensonge et parce que j'en fait même des cauchemards. J'ai trouver le courage de le faire aujourd'hui mais pas les mots pour me faire pardonner et certainement pas une bonne façon de te le dire non plus. » Je baisse la tête et l'a relève aussi tôt pour le regarder dans les yeux. Pour tenter de le déchiffrer. Comprendre finalement ce qui se passe dans sa tête en ce moment.
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MessageSujet: Re: leandro&jenna . are you a liar ?   leandro&jenna . are you a liar ? EmptyLun 27 Déc - 3:40

    Plus la conversation avançait, plus je me sentais triste et en colère à la fois. Triste, parce que celle que j’aime le plus au monde m’a menti, elle m’a trahi. Et ce n’était pas un petit mensonge, non ! C’est un vrai mensonge, un « truc de ouf » comme diraient certains, un mensonge de deux ans. Et je peux vous assurer que ça me reste en travers de la gorge. Et je suis en colère parce que sa justification n’avait aucun sens. Elle dit qu’elle ne m’a rien dit parce qu’elle ne voulait pas me perdre, mais qu’en même temps, elle savait que je n’allais pas partir et que j’allais m’occuper de Jamie. Désolé, mais je ne comprends pas. Soudain, une image me vient en tête. Mes parents. Comment je vais dire à mes parents que je suis papa ? Oui, que je suis papa et pas que je vais devenir papa. Là, est toute la différence. Sérieux, comment annonce-t-on à ses géniteurs que l’on vient d’apprendre qu’on est le père de la petite fille de presque deux ans de sa meilleure amie que l’on connaît depuis à peu près dix ans ? Pas évident, hein ? Je vois déjà la scène d’ici. Ma mère va pleurer pour je ne sais quelle raison, comme d’habitude. Mon père, lui va rejeter toute la faute sur moi, comme d’habitude. C’est comme ça qu’ils sont mes parents.

    Je venais de dire tout ce que je pensais à Jenna et je pense que je n’ai pas grand-chose à ajouter, mais je sens qu’elle va parler, alors je reste attentif. « J’avais peur de te perdre dans le sens comme meilleur ami, Leandro. Que la situation soit comme maintenant et que tu veuilles t’occuper de Jamie sans me parler à moi. Je me rends compte que la situation aurait été cent fois moins pire en te racontant la vérité dès le début. » Et elle a compris ça toute seule ? Ce qu’elle vient de me dire est inutile et ridicule. Je ne suis pas lâche et je ne fuis pas devant mes responsabilités, elle le sait et pourtant… Dans tout ça, au moins elle se rend compte que là, elle ne m’a pas perdu seulement qu’en tant que meilleur ami. Le frère de cœur, l’ami, le petit-copain, ils sont tous parti. Je lui en veux vraiment et je ne sais quand j’arriverais à lui pardonner ce que je ressens comme une trahison. « Je ne te prends pas pour un abruti, Leandro… Ca fait deux ans que je pense à comment te le dire, que je culpabilise parce que je ne t’ai rien dit et que j’ai encore plus peur de jour en jour de t’avouer la vérité. Simplement parce que je savais que ce serait pire en te cachant la vérité mais que j’ai quand même trouvé le moyen de te la cachée parce que je suis stupide et que je n’ai pensé à toutes les conséquences qui suivraient après. A chaque fois qu’on se voyait, je voulais te le dire mais je ne trouvais pas le courage de le faire. Je ne trouvais pas les mots pour te le dire. Et je ne les ai toujours pas trouvés parce que franchement, comment annoncer à quelqu’un qu’il est père ? Je te le dis aujourd’hui parce que je ne veux plus vivre dans le mensonge et parce que j’en fais même des cauchemars. J’ai trouvé le courage de le faire aujourd’hui mais pas les mots pour me faire pardonner et certainement pas une bonne façon de te le dire non plus. » Elle veut me faire croire qu’en deux ans, elle n’a jamais trouvé le moyen de me dire la vérité et qu’au final elle me le dis de but en blanc, sans fioritures et autres débilités du genre ? Désolé, mais j’ai du mal à y croire. Moi, je pense plutôt qu’elle avait une trop grande pression. Effie, sa folle de meilleure amie, a dû lui en toucher deux mots et il faut l’avouer, elle est très convaincante cette fille. Et puis, plus elle grandit, plus Jamie me ressemble alors elle était obligée de tout m’avouer. Je sens son regard sur moi et je préfère ne pas la regarder. Pas parce que je n’ose pas, mais plutôt parce que je risque de regretter ce que je vais voir. Je sais que si je pose mes yeux sur elle, je vais m’énerver et mes yeux vont le retranscrire. C'est-à-dire que ça va la blesser et elle va peut-être pleurer. Et même si je suis très énervé contre elle, ça n’efface pas tout ce que je ressens. Je l’aime, mais ça ne suffit pas. Je me levais. Cette conversation devait avoir une fin, sinon on ne s’en sortirait pas. « Je pense que tu as bien compris que je n’arriverais pas à t’écouter parler sans penser que tu me mens. Je n’arrive pas à avaler que tu m’as menti pendant deux ans, Jenna. Pour la première fois de ma vie, j’avais réussi à faire entièrement confiance à quelqu’un sur le plan amoureux, mais… tu m’as menti. Tu m’as trahi. Nous deux, on… Nous deux, on doit faire une pause. Je te pardonnerais, un jour, je le sais. Mais je ne sais pas quand, c’est trop tôt. Mais je n’abandonnerais pas Jamie. Elle est ma… fille. » En parlant, je m’étais rapprocher de Jenna (qui était toujours assise), puis, je m’étais écarté. Je m’accroupis devant Jamie (qui est sur les genoux de Jenna, mais bon). Je pince très légèrement ses joues, je sais que ça la chatouille, donc elle rigole. Je lui fais un grand sourire. Un rire d’enfant, ça réchauffe le cœur. « Yandlo ! Yandlo ! » C’est comme ça qu’elle m’appelle, elle n’arrive pas bien à dire mon prénom et il faut dire que quand j’essaye de le lui faire correctement, ce n’est pas plus facile à cause de mon accent. Je fais un grand sourire, elle est trop mignonne. « Papa ? » Elle a la tête penchée et je comprends qu’elle pose la question. Elle est perdue et elle n’a même pas deux ans. J’aimerais lui dire que je suis dans son cas, mais elle ne comprendrait pas. Je me contente de lui faire un bisou sur le front (comme d’habitude) en disant que je reviendrais la voir vite « ma petite chérie ». Je pars ensuite sans me retourner et sans un mot pour celle qui, il y a à peine une heure, avait les lèvres posées sur les miennes.

    Hj: Je ferais la présentation de ce post plus tard, car comme tu le sais déjà, j'ai des petits problèmes avec mon ordinateur (il bug) à cause des petits flocons tout mignons (a)
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