Sujet: « how about us » feat. Jay Lun 24 Jan - 23:20
Il suffit juste d'un mot qui pourrait changer notre destin à jamais. »
« S'il y a le moindre problème, tu m'appelles, compris Jenny ? » Assise côté passager, Jenny secoua la tête en signe de désespoir. Elle n'avait pas encore eu son permis et donc chaque matin c'était sa mère qui la conduisait à l'école. Depuis l'accident qu'à eu son frère, même âgée de seize ans, Jenny était encore traiter comme une gamine de sept ans. Comme à son habitude, Jenny était soumise à tout les gens qu'elles aimaient et ne pouvait jamais répliquer ou dire tout simplement non, c'est pour ça qu'elle répondit à sa mère dans un hochement de tête très vif et qu'avant que celle-ci décide de continuer à expliquer des choses que Jenny savait par cœur, elle sortit de la voiture, sac tenue sur les épaules qu'avec une seule bretelle. Elle passa tête baissé devant les autres lycéens qui souvent ne l'aimait pas. D'ailleurs c'est simple, il est rare qu'on aime une madame-je-sais-tout qui passe son temps à la fin de l'heure avec les profs pour parler de devoir supplémentaire. Jenny s'était habitué aux moqueries des gens, mais elle ne réagissait plus, il y a bien longtemps que tout ça ne l'infecte plus. Rentrant dans le lycée habillée d'une jupe plissé et d'un chemisier blanc, on aurait cru voir arriver une lycéenne des années quatre vingt, l'uniforme obligatoire. Encore une fois, elle se sentait mieux dans cette tenue et ne faisait pas gaffe à ce qu'on pouvait lui faire comme remarque. Elle se rendit droit à son casier et en ouvrant celui-ci elle y trouva un petit mot qui lui disait de se rendre dans les gradins du gymnase pendant l'heure du déjeuner. Elle relut deux fois de suite le mot en haussant les sourcils, puis regarda autour d'elle pour voir si la personne qui l'avait invité à se rendre dans les gradins n'étaient pas dans les alentours. Naïve comme elle était, elle décida donc de ranger le papier dans sa poche de manteau avec un large sourire qui en disait long sur ce qu'elle pensait de ceci. Puis elle se dépêcha de prendre ces livres et de fermer son casier, reconnaissant la sonnerie qui indiquait qu'elle allait être en retard.
«C'est l'azote liquide, la bonne réponse. » Comme d'habitude, Jenny fut la seule à trouver la réponse, ce qui ne surprenait plus personne dans sa classe. Le professeur lui était toujours aux anges, quoi de plus normal lorsqu'on a une élève aussi brillante. La sonnerie annonça la fin du cours et l'heure du déjeuner, ce qui redonna le sourire à l'ensemble des élèves de la classe qui, il y a encore une quinzaine de secondes, roupillaient sur la table. Elle avait beaucoup gigoter sur sa chaise cette mâtiné. Elle rêvait secrètement de la personne qui était à l'origine de ce message. En fait elle avait envie secrètement que ce soit Jay, mais bien qu'elle pouvait se montrer rêveuse, elle savait très bien que c'était impossible, il lui aurait tout simplement dit d'une manière moins surprenant de magner ses fesses à la dernière de cours pour le retrouver. Elle était tout de même heureuse de savoir que quelqu'un s'intéresser un minimum à elle. Elle jeta son sac sur ses épaules et courut jusqu'au gymnase de peur d'être en retard, puis arriver là-bas le souffle coupé, bien qu'elle adorait courir, elle ne vu personne. Ce pensant en avance, elle s'installa dans les gradins et sortit un livre qu'elle avait lut au moins une centaine de fois, puisque s'agissait des histoires que son frère avait écrit lorsqu'il était plus jeune. Bien que c'était une écriture d'enfant, elle adorait le lire et le relire sans arrêt. Puis elle n'entendit pas arriver son fameux rendez-vous. « Hey Jenny ! Jenny ? Bah répond quoi ! »
Quittant le monde merveilleux qui se trouvait dans ce livre, elle perdit très vite son sourire en voyant le type qui était peut être celui qu'elle voulait éviter le plus. Elle était un peu sa tête de turc et lui donner souvent des ordres. D'un autre côté, il lui rappeler un peu Jay, mais il n'avait pas sa beauté ni le côté qui plaisait tant à Jenny. Elle se leva, plus surprise qu'autre chose et bafouilla : « Toi ? Mais qu'est ce que tu fais là ? C'est toi qui à écrit ce petit mot ? » Elle sortit le papier et il lui arracha des mains violemment ce qui effraya quelques peu Jenny. « Ouais ouais c'est moi ... Bon écoute j'ai un devoir à rendre pour ce midi et je compte sur toi pour me le faire maintenant. » Jenny comprit alors qu'elle c'était encore fait avoir, que personne lui avait donner de rendez-vous pour dire combien il l'aimait, c'était juste encore l'un de ces lycéens qui prenaient la jeune blondinette pour son larbin. Qu'est ce qu'aurait fait Jay à ce moment précis se demanda-t-elle. « N ... Non ! Je refuses de le faire, débrouille-toi » Bon elle n'avait pas toute l'assurance de Jay, ni le physique pour pouvoir dire ça, mais elle était assez fière d'elle, pourtant ça ne marcha pas comme elle le voulu. Le garçon qu'elle avait en face d'elle lui arracha des mains le livre qu'elle lisait. « Une citrouille au pays des rêves ? C'est quoi ce livre ... C'est pire que ce que je pensais ... » dit-il en se tenant les côtes et riant d'une façon très déplaisante. « Rends-le moi ! Rends-le moi tout de suite, je ne plaisante pas » Au bord de la crise d'hystérie, elle regarda le livre qu'il venait de lui arracher des mains, comme un bébé qu'on aurait arracher des mains de sa mère. Elle ne contrôlait plus la situation et ne savait pas comment récupérer ce livre qu'il lui tenait tant.
désolé pour les fautes et tout et tout, je n'ai pas eu le temps de me relire.
Sujet: Re: « how about us » feat. Jay Mar 25 Jan - 17:28
Vous connaissez le clip de Britney Spears ? Mais si, celui qui se passe dans le lycée ! Et bien voilà, j'étais comme au début du clip: en pleine admiration de l'horloge accrochée au dessus du tableau. Le professeur m'appelait toutes les deux minutes, pour que je m'intéresse au cours. Rien à faire, je n'écoutais pas. Il ne restait que quelques minutes avant que la sonnerie retentisse, moment que j'attendais avec impatience. L'espagnol, ça ne me branchais pas, mais alors pas du tout. De toute façon, à quoi ça me servirait ? Je n'irai pas en Espagne, ou au Mexique. Je suis très bien aux États-Unis, et étant donné que notre langue est la plus parlée au monde, je n'ai donc aucune langue à apprendre. Je n'avais rien suivi du cours, je n'avais rien écrit sur mon cahier, qui était fermé. Ma trousse n'était pas ouverte, et je n'entendais pas le professeur. J'avais une musique dans la tête, et je rêvassais. Je baillais souvent aussi, mais ça, c'était devenu une habitude à force. J'étais blasé, et j'attendais avec impatience la fin du cours.
Enfin, la sonnerie retentit. J'avais déjà toutes mes affaires dans mon sac, quand le professeur me regarda, d'une mine pas très enjouée, et elle me dit devant tout le monde que je devais me concentrer, ou que sinon, j'aurai des gros problèmes. Je la regardais, avec un air très négligeant, j'en avais rien à faire de ce qu'elle me disait, et alors qu'elle me parlait encore, je partis de la salle. Ce n'était pas le professeur que je préférais, c'était une vieille mégère qui passait son temps à brailler des "Hola", "Gracias" ou encore "De nada". Je crois que c'était les seuls mots que j'avais retenu en moins de deux mois. Qu'importe, j'étais content de sortir de cette salle, qui ne faisait que m'empoisonner la vie.
J'étais parti dehors, car j'avais très envie de fumer une clope. J'y allais à chaque fois que je le pouvais. La cigarette, c'était la seule chose dont je ne pouvais pas me passer, avec les femmes et l'alcool, bien sûr. La sonnerie retentit à nouveau, signe qu'il fallait retourner en classe. Étant donné que je n'avais pas fini de fumer, je préférais rester dehors, car je ne voulais pas gâcher, tandis que tout le monde s'affairait pour aller en cours. En les voyant, je ne pouvais m'empêcher de soupirer. Je ne comprenais vraiment pas comment on pouvait vouloir aller en cours, ça m'échappait complètement. J'écrasais ma cigarette par terre, et rentra ensuite dans le lycée. J'avais cours de sport, et c'était peut-être une des seules matières que je pouvais à la limite apprécier. En tout cas, ça ne demandait pas d'intelligence, et j'aimais bien la compétition, pour écraser les autres.
Inutile de dire qu'à mon arrivée dans le gymnase, le professeur me cria dessus, et me dit de me dépêcher d'aller me changer. Celui-ci partit ensuite pour aller installer le matériel. Je m'apprêtais à aller dans les vestiaires des garçons, quand je vis une fille, que j'aurais pu reconnaitre entre mille, qui n'était autre que Jenny. J'avoue que j'étais plutôt content de la voir, car elle était rayonnante, mais elle semblait se faire embêter par quelqu'un. Je suis parti en sa direction. Je ne dis rien, je me comptais d'agir. Avec mon air rebelle, je pris le livre des mains de ce mec, et je le poussai pour m'assoir à côté d'elle.
- Dégage, morveux.
Je dis cela d'un ton très neutre. Quand j'étais en colère, je ne m'énervais jamais, ce qui avait le don d'exaspérer les gens. Je ne savais pas si j'avais une réputation de brut ou quoi, mais le garçon en question s'exécuta, et je le regardai partir avec un air satisfait. J'aimais qu'on m'obéisse. Je me retournai ensuite vers Jenny, avec qui j'avais une relation assez proche, pour lui passer le livre qui était le sien. Je ne dis rien, je n'étais pas un moulin à paroles, et je crois qu'elle l'avait très bien compris depuis le temps qu'on se connaissait.
Sujet: Re: « how about us » feat. Jay Mar 25 Jan - 22:57
« Écoute je sais pas du tout pourquoi tu tiens autant à ce stupide bouquin, mais tant que tu ne fais pas mes devoirs, je ne te le rends pas. » Face à cette brute, elle ne faisait pas le poids, mais elle ne pouvait laisser entre ces mains le livre qui valait à ces yeux, des milliards. Elle était au bords des larmes et même si il y a quelques temps, elle se serait effondrer, depuis qu'elle était revenue de vacance, elle avait quelques peu changer. Pas complètement, mais elle avait compris certaine chose de la vie. Elle savait maintenant retenir ces larmes et tenir tête parfois à certaines personnes, bien qu'elle ne savait pas trop comment elle allait s'en sortir. Elle sautilla sur place pour attraper son bouquin, mais il était plus grand qu'elle et il n'eut qu'à lever le bras en ricanant face à Jenny. « Je ne compte pas faire tes devoirs, alors ça ne sert à rien de faire tout ça, rends-le moi s'il te plaît . » lui dit-elle le fixant droit dans les yeux. Ce qu'elle venait de dire ne le fit même pas trembler, il continuait juste à rire bêtement, jusqu'au moment où elle essaya une nouvelle fois de sauter, mais à la place de se fatiguer pour rien, il se fit arracher le bouquin des mains, ce qui le surpris autant qu'elle. En voyant Jay, elle retomba sur le siège où elle était auparavant assis, ne pensant pas le voir à un moment comme celui-ci. Il était rare que Jay se fasse remarquer en criant de colère, il était d'ailleurs plutôt posé, même lorsqu'il était fâché.
« Dégage, morveux. » fut les seuls mots qu'il décida de dire, il était rare que Jay ne fasse une phrase très longue, mais Jenny y était habitué maintenant. Elle regarda son persécuteur détalé comme un lapin après que Jay lui est tout simplement demander de partir, alors qu'elle, elle avait au moins demander une vingtaine de fois qu'il lui rends son livre. C'est ce qu'elle trouvait cool chez Jay, il était craint et aimer de tous, pas un jour passait sans qu'on ne parle de lui, pour n'importe quelle raison. Lorsque la mère de Jenny avait su que sa fille le fréquentait, elle lui avait passer un savon du tonnerre, mais rien à faire, il était le seul qui l'intéressait autant. Pourtant rien n'était facile avec lui, elle avait l'impression qu'il n'en avait rien à faire, qu'elle était un espèce de jouet avec lequel il jouait parfois, mais des autres fois ne s'en occupait pas et l'abandonne.
Elle sentit son regard sur elle qui la mit très mal à l'aise, pourtant elle avait ce sourire satisfait. Il était un peu son héros et ce livre, elle y tenait comme à la prunelle de ces yeux, si bien que Jay ne faisait qu'augmenter son importance au yeux de Jenny, qui pourtant n'avait pas le courage de le lui avouer. Il lui tendit son livre, qu'elle regarda un quart de seconde avant de le prendre en douceur, comme si elle tenait quelques choses de très fragile et elle le posa sur ces genoux, en poussant sans s'y attendre un soupir de soulagement. Elle était convaincue que si elle ne se mettait pas à parler Jay et elle resteraient comme ça, sans échanger un mot jusqu'à ce qu'il décide de partir. « Merci Jay. » lui dit-elle en regardant ces pieds, n'osant pas le regarder droit dans les yeux pour connaître son état d'esprit à ce moment précis. « Il avait glissé un petit papier dans mon casier, en me disant de me rendre dans le gymnase, je pensais que c'était toi. » lui dit-elle en se forçant à rire, pour ne pas faire taire le tout. De tout façon, elle était souvent habitué à parler seule. « Bon je vais aller m'en griller une, moi. » continua-t-elle en rangeant son cahier et souriant à Jay, retrouvant cette nouvelle personnalité qu'elle avait depuis son retour de vacance, tout en commençant à se lever. médiocre
Sujet: Re: « how about us » feat. Jay Mer 26 Jan - 16:42
J'étais content, d'être là pour elle. Je savais que j'étais la seule personne à l'aimer, et je crois que c'était réciproque. En fait, je n'en savais rien. Je ne savais pas si elle m'aimait, car on a jamais pris le temps de parler de nous. Nous vivions nos vies au fil de nos envies. Notre relation était restée la même. On ne se parlait presque pas, car on se connaissait déjà par cœur. J'aimais être à côté d'elle, et c'était amplement suffisant pour moi. Je la trouvais toujours aussi mignonne. Ces cheveux étaient toujours aussi rayonnants. Rien n'avait changé en apparence, mais quand on creusait, si, elle avait changé. Son comportement, tout d'abord. Elle était devenue beaucoup plus rebelle, beaucoup plus ouverte, un peu comme moi. Je ne voulais pas qu'elle soit comme moi. Mais je ne savais pas quoi dire, ni faire. Je l'aime, et je crois que ça pose un problème. Je suis un salaud, et je ne mérite pas d'être aimé.
Elle me remercia, et je lui souris. J'aimais être considéré comme un héros. Je voulais qu'on m'admire, parce que j'étais un dieu. Seulement, il n'y a qu'elle pour me satisfaire sur ce point-là. C'est la seule qui me comprend. Enfin, en tout cas, elle sait ce que je veux. Je crois qu'elle me connait plus que je ne le pense. Je pense que cette fille est fabuleuse. Je crois que Jenny mériterait d'avoir une belle vie. La voir se faire martyriser me fendait le cœur. Mais moi, je serais toujours là pour elle, et du mieux que je pourrais, je la rendrais heureuse. Tel était mon but. Jamais je ne la lâcherai. Je fais des actes à contre cœur, parfois. Je fais toujours semblant de l'ignorer, alors qu'elle hante mes pensées. Et je me hais d'être comme ça.
Que l'on touche à Jenny m'exaspérait au plus haut point. Heureusement que j'étais là pour elle. Elle était ma petite protégée, mon amour de blonde. Je ne pouvais m'empêcher d'avoir de l'affection pour elle, je l'avoue. Ça m'est tombé, comme ça, sur la tête. Et depuis, je ne peux plus m'en détacher.
- C'est un connard ce type. Il va entendre parler de moi, tu verras.
J'aurais bien aimé l'embrasser. Cela faisait longtemps qu'on avait pas été proches. Il faut dire que c'était assez compliqué, entre nous. Et elle me manquait atrocement. Elle était la seule chose que j'aimais dans ce lycée, et être loin d'elle me perturbait sans cesse, même si je ne le laissais pas croire. J'espérais qu'on se verrai, après le lycée, pour retrouver notre relation d'antan.
On aurait pu rester là, à ne rien dire, et à apprécier la chaleur humaine de l'autre, mais nous le fîmes pas. C'était assez perturbant. J'étais perdu dans mes pensées, quand elle sortit une phrase que je n'aurais jamais cru entendre de sa part. Était-ce bien Jenny qui venait de parler ? Je rêvais ou quoi ? Quand elle fumait, c'était seulement sous mon influence. Depuis quand a-t-elle envie de fumer ? Elle s'apprêtait à se lever, et je pris son bras pour la faire rassoir. Je voulais en savoir plus, et elle n'allait pas échapper à un interrogatoire.
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