Blythe. Un prénom qui m'irritait et qui m'excitait en même temps. Je n'y comprenais rien. Quand on déteste quelqu'un, on ne couche pas avec lui, non ? Et bien c'était ce qu'on faisait tous les deux. J'avoue que c'était assez spécial comme relation, mais il faut croire que j'aimais bien ça, car je l'appelais très souvent. C'était toujours la même chose: on se disputait, et ça finissait en partie de jambes en l'air. Et j'avoue que je ne m'ennuyais jamais avec elle. Il y avait toujours de l'action entre nous.

J'avais encore séché les cours. C'est-à-dire que les molécules et les atomes ne m'intéressaient pas vraiment. Je me demandais bien à quoi ça servait de savoir tout ça ? A mon sens, à rien. J'étais donc là, à Arrowsic, à errer dans les rues. J'aurais très bien pu aller boire un coup, mais ce que je voulais, c'était une femme, juste pour m'amuser un peu. Et je savais qui appeler pour ce genre de choses: Blythe. Je savais qu'elle allait être énervée, car je la dérangeais probablement, mais cela m'importait peu. Je lui envoyais un message, lui disant de me rejoindre à la forêt, à l'abri de tout regard.

En l'attendant, je ne savais pas quoi faire. A part arracher les feuilles, il n'y avait rien d'autre à faire. Mais qu'importe, Blythe était arrivée. Comme je l'avais prévu, elle n'était pas d'excellente humeur. Tant mieux, ça serait encore plus intéressant. Elle me parla assez sèchement, et je lui répondis alors très calmement:

- Depuis quand tu me donnes des ordres toi ?

Je détestais être soumis. Moi, j'aimais prendre le contrôle, dominer. C'est ce que je faisais souvent, et ça me plaisait. Ma vie était sous mon contrôle, je faisais ce que j'en voulais. Je voyais qu'elle fumait, et j'avais bien envie moi aussi d'en fumer une. Alors je lui demandai avec un peu d'arrogance:

- Dis donc, elle a l'air super bonne ta clope ! Allez sois gentille, prête-là moi quoi !

Je séchais très souvent les cours. Je pensais qu'elle serait plus futée que ça pour le deviner. Enfin, je trouvais que je n'avais pas vraiment la carrure de l'intello de la classe, mais bon. Je ne répondis rien. Je faisais ce que je voulais. Je n'avais pas besoin de son avis. A vrai dire, tout le monde me disait que je devrais aller en cours, mais ils avaient vite abandonné d'insister, car les cours et moi, on ne sera jamais amis.

Pour le moment, on ne s'engueulait pas trop. Mais j'avais envie de la provoquer. Quelque chose, vite à dire. Mais elle me devança. On allait peut-être sauter l'étape des disputes pour tout de suite coucher ensemble, qui c'est ? En tout cas, ce n'était pas l'endroit idéal, mais ça pouvait être marrant. J'aimais bien tenter de nouvelles expériences.

Je m'avançais donc vers elle, pour prendre sa cigarette de la main. Je la portais à ma bouche avant d'aspirer la fumée et la recracher. Je la regardais. On en avait tous les deux envies. Alors je m'approchais encore plus d'elle, lâchant la cigarette par terre et l'écrasant avec mon pied. Mon regard était plongé dans les siens, et je lui dis tout simplement:

- Tu penses à la même chose que moi ?

Et bien, cela n'allait pas être aussi facile que je le pensais. Elle voulait sûrement se faire désirer, et j'avoue que c'était plutôt bien réussi. J'aimais bien cette fille, car elle savait tout faire pour m'énerver et me faire attendre, jusqu'à ce que j'en puisse plus. C'était méchant de sa part, mais il faut croire que j'aimais ça. Étrange.

J'écoutais ses blagues, sans pouvoir décrocher un mot. Disons que l'humour et moi, on ne s'aimait pas trop. J'aimais bien jouer dans l'ironie, mais je ne riais presque jamais. Il y avait certaines choses qui me faisait sourire, mais pas rire. Il est rare que je ris aux éclats d'ailleurs. Je n'étais pas du genre à rire pour un rien, et je crois que tout le monde l'avait compris, y compris Blythe. J'esquissai donc un petit sourire.

- Non, tu viens de me blesser, je t'en veux beaucoup.

Bon j'avoue, je n'étais pas aussi douée qu'elle pour faire des blagues comme elle. Je n'avais sûrement aucune imagination. Les seules blagues que je lisais étaient soit sur les carambars, soit sur facebook. Inutile de dire que ce ne sont pas des blagues de haut niveau.

Elle avait l'air fière d'elle, et j'avoue que ça commençait à m'énerver un peu. En fait, on se draguait avec de la colère derrière. Je crois que je ne comprendrais jamais pourquoi on était comme ça tous les deux, mais quoi qu'il en soit, je n'échangerais Blythe pour rien au monde. Elle avait le don de m'attirer et de m'exaspérer en même temps, ce qui lui valait un certain mérite.

- Tu mérites le fouet. Es-tu prête à avoir une sanction ?

Je vous rassure, je ne suis pas sadique. Je ne me voyais pas vraiment faire de genre de pratiques, qui m'intriguaient plus qu'autre chose. Je ne comprenais pas comment on pouvait aimer d'avoir mal. C'était quelque chose que je n'affectionnais pas particulièrement, et je disais cela pour rigoler. J'espérais juste qu'elle, de son côté, pense la même chose que moi.

Voilà, la température allait enfin monter. En fait, tout pouvait basculer à n'importe quel moment. Il y a encore quelques moments, elle m'exaspérait. Et là, à l'instant, elle m'attirait, beaucoup même. L'endroit également. Je n'avais jamais fait l'amour dans la forêt. Ça doit être drôle. En tout cas, j'en aurais le cœur net dans quelques instants.

Elle jouait avec le feu. C'est vrai que c'était assez excitant, mais j'en avais marre d'attendre. Tout mon être la désirait. Je n'en pouvais plus. Heureusement, elle finit pas m'embrasser. Avec fougue. Qu'est ce que j'aimais ça ! Cela dura assez longtemps, et c'était vraiment bien. Je mis une main dans ses cheveux, qui étaient tout doux. Elle posa sa main sur mon torse. Je me sentais frémir. Elle se détacha ensuite de moi, mettant fin à notre baiser. Elle me regardait avec son air provocateur, et j'avoue que cela me plaisait. La partie allait enfin commencer.

[...]

On ne se disait plus rien. Tout était entre nos membres. Sa bouche contre la mienne, sa langue, ses jambes, ses bras, son buste. Elle était scotchée à moi, et je ne pouvais qu'apprécier cette situation. Elle était par terre, moi au dessus elle. J'étais en position de domination, mais cela ne dura pas longtemps. Comme dans toute notre relation, on s'échangeait les rôles. Parfois c'était elle qui était sur moi, parfois le contraire. Ça n'arrêtait pas de changer. J'enlevais mon t-shirt, pour la laisser me contempler. Je la caressais et l'embrassais un peu partout.

Oui, il était vrai que nous étions comme des animaux. Nous étions en harmonie avec la nature. Nous succombions seulement à la tentation entre un homme et une femme. On ne pensait plus au reste. C'était seulement agréable et tellement excitant. Je ne regrettais pas de l'avoir appelée. C'était une fille exceptionnelle. Je ne disais plus rien, préférant me concentrer sur le moment présent. Elle enleva son débardeur, qui me laissait voir ses magnifiques formes. Seul son soutien-gorge m'empêchait d'accéder au paradis. Mais je pensais qu'il ne fallait pas tout dévoiler tout de suite, et laisser un peu de mystère, même si j'avais déjà vu ses atouts à plusieurs reprises.

C'était elle qui m'embrassait un peu partout à présent. J'enlevais mon pantalon, avec son aide. Ce qui allait se passer m'excitait vraiment. Et je crois qu'elle l'avait compris, car elle allait en profiter. Je me fichais complètement de savoir si quelqu'un nous regarderait. Ça devait être un beau spectacle. La forêt nous appartenait. Nous étions maitre de ce grand espace. Ses doigts fins et doux enlevèrent mon caleçon avec vivacité. Waou, c'était ce que j'appelais de l'impatience. Je sentis sa bouche entrer en communion avec mon appareil génital. Je fermais les yeux, et je gémissais.

- Blythe, tu es une déesse.

Je posais mes mains sur sa tête, caressant ses cheveux. C'était tellement agréable. Elle était vraiment douée. Je ne pouvais que savourer ce moment délicieux qu'elle m'offrait. Et j'avais hâte de passer à la suite, même si je ne souhaitais pas qu'elle arrête ce qu'elle faisait.

HJ: Mets quand même HOT dans le titre, on sait jamais. :65:

Bien que je la détestais, j'étais content d'être là avec elle. Elle me procurait beaucoup de plaisir. Égoïste de ma part, je sais, mais ça n'allait pas durer longtemps. A son tour, elle allait être heureuse, que je sois là. J'en oubliais presque notre haine respective. Mais c'était une haine avec affinité, disons. Notre relation était intense. Et je crois que je ne m'en passerais jamais.

Elle se retira et me regarda avec un regard qui en disait long. J'aimais ce qui se dégageait de ses yeux. Je me baissais pour me mettre à sa hauteur, l'embrassant avec fougue. Je passais mes mains dans ses cheveux roux, qui étaient vraiment magnifiques. Mes mains caressaient son dos. Je l'embrassais, dans le cou, sur ses seins. Je descendais petit à petit, pour chercher à lui faire plaisir. J'enlevais sa culotte avec rapidité. J'étais brûlant d'impatience. Et je crois que elle aussi. Je l'entends gémir. Je prends mon pied à faire ça, et elle aussi. En tout cas, c'est ce que je peux deviner.

Nous étions pris d'un désir immense. On se leva ensuite. Je l'embrassais à nouveau. Sa langue sur la mienne était tellement agréable. Je ne pensais qu'au moment présent. On se dirigea vers un arbre. Je la portais à ma hauteur. Nous étions comme des animaux. Le temps nous appartenait. On ne pensait plus à rien. C'était tellement bon. Blythe collée à mon corps. Du bonheur à l'état pur.

SUJET TERMINÉ.