Bonjour les loulous ! Je m'appelle Laura, j'ai dix-neuf ans. Je bosse actuellement en tant que téléconseillére - oui, ça vous avance vachement - avant de reprendre mes études l'année prochaine - j'ai hâte . Bref, je vis en France, prés de la mer. Voilà sinon je suis passionnée de RP depuis que je suis en cinquieme c'est à dire un bail mais aprés je laisse juger ma maniére de RP à mes partenaires . J'ai trouver ce magnifique bijou grâce à mon ami bazzart et je suis impatiente de vous rejoindre ! Pitié ne me mangez pas, je suis une gentille & timide fille .
Dernière édition par Presley Oxanna Bishop le Sam 5 Fév - 11:19, édité 7 fois
Sujet: Re: → « I wish i was a comet to crash at your feet » Jeu 3 Fév - 18:58
JUST GONNA STAY HERE.
“All I want is to mess around.”
« MAMAAAAAN ! LILI VEUT PAS ME RENDRE MA BARBIE !! », criais-je du haut de mes six ans. Avec ma soeur Liliana - qui en avait huit -, nous avions commencé à jouer aux Barbies. Je sais, c'est que très banal, mais que voulez-vous ? Bref, tout aller bien jusqu'à ce que Ken trompe Barbie avec Chelsea. Oui, oui, nous avions un esprit très affuté pour notre âge - sans doute dû au fait que notre cher papa était parti avec une autre femme. Enfin, Liliana était très mécontente et trouvait très amusant de taper ma poupée Chelsea contre le mur aidée de sa Barbie. « AIIE ! MAMAAAN, PRESLEY VEUT PAS LACHER MES CHEVEUX !! », se plaignit-elle. Évidemment, vous savez ce que c'est les bagarres entre filles, nous sommes initiées dès notre plus jeune âge. Tirage de cheveux, hurlements hystériques etc. Franchement la vie serait triste sans cela ! Ma mère avait décidé de lâcher son fer à repasser et vint nous séparer en nous faisant un sermont à moi ainsi qu'à Lili - malgré les protestations de cette dernière sur le fait que Ken avait pas à tromper Barbie avec cette morue de Chelsea -. « Qu'est-ce que j'ai fait au bon dieu pour avoir des filles pareilles ! », maugréa ma mère dans sa barbe. « Nous on sait ! ». Elle leva les yeux au ciel et reprit ses occupations pendant que Lili et moi explosions de rire. Comme toutes soeurs qui se respectent nous avions nos quart d'heures d'engueulades et ceux où nous étions trés complices. D'ailleurs pendant l'école primaire, nous étions deux boulets de canons, inséparable, soeurs d'armes pour les quatres cent coups, personne n'osait nous provoquer et c'était tant mieux. Certes l'adolescence nous a fait évoluer. Nous avions nos amis, nos soirées respectives mais cela ne nous empêchait pas d'être les confidentes respectives de l'une et de l'autre. Les premiers baisers, les premiers flirts, les premiers véritables amours ... Mais si jamais quelqu'un s'en prennait à l'une de nous, il gouterait de la vengeance de l'autre. Dieu seul sait que les esprits féminins sont imaginatifs ...
FLASHBACK ♣
02 février 2001, je trouvais ma soeur en pleurs sur son lit. Je plongeais sur le lit, à ses côtés. « Qu'est-ce qui y a Lili ? », murmurais-je à ma soeur. Je la vis essuyer ses larmes d'un revers de main, Liliana avait toujours été la plus forte de nous deux mais quelques fois, il fallait bien que le poids de la vie nous rattrapes ... Elle s'assit sur son lit, dos contre le mur. « Apparemment, j'ai plus tellement la cote. », déclara-t-elle au bout d'une minute. Je fronçais les sourcils, elle avait toujours été populaire, ce n'était pas maintenant que cela allait changer. « OK ... J'ai pas encore acheté de décodeur et je ne suis pas encore médium alors, ce serait cool si tu m'expliqué, non ? », blaguais-je. Un sourire traversa son visage. « Cette bitch de Ashlyn m'a soulagé "d'un poids". » , dit-elle y mettant les guillemets. « Elle a été voir Owen pour lui dire que je ne voulais plus le voir parce qu'il faisait partie des déchets de la société et que j'étais trop populaire pour m'afficher avec lui. Le pire c'est qu'il refuse de me parler. Je ne peux même pas m'expliquer avec lui. », renifla-t-elle. Je sentis la colère monter. Je pris Liliana dans mes bras, sa tête calée sous mon menton. « Tout va bien se passer. T'en fais pas, ça va s'arranger. Rappelle-toi de ce que tu faisais aux Barbies quand t'avais huit ans ! », lui répondis-je. Elle eut un petit rire et nous restâmes toute la soirée ainsi. Comme vous le savez, la vengeance est un plat qui se mange froid. Liliana était bien trop attachée à sa popularité et se faire radier des cheerleaders n'était pas tellement une bonne idée. J'ai donc pris les choses en main. J'ai été voir Owen, le soit disant déchet de la société et ex-copain de ma soeur. « Eh, Owen ! Je peux te parler une minute ? », lui demandais-je en me plantant devant lui et en désignant une salle de classe vide. Il me regarda comme si j'étais une hallucination. Je soupirais et le pris par le poignet, l'entrainant dans la salle. « Lili m'a tout raconté. Pourquoi tu refuses de la laisser s'expliquer ? ». Il eut un rire ironique. « Pour moi envoyer une de ses amies largué son copain, c'est une preuve de lâcheté. Je crois qu'Ashlyn a tout dit, je ne vois pas pourquoi je l'écouterais une seconde de plus, j'ai déjà assez difficile de se faire traiter de déchets de la société par la personne qui disait vous aimez. ». Je soupirais et croisais les bras sur ma poitrine.« Je comprends ton point de vue, mais Lili n'a pas besoin de cette sale garce pour dire aux autres ce qu'elle pense. Tu devrais la connaitre depuis le temps, franchement tu sais très bien qu'Ashlyn est de très loin la personne la plus perfide et la plus manipulatrice de ce lycée ! Tu sais très bien, qu'elle ne voulait pas que Lili sorte avec toi depuis le départ, elle a seulement attendu le bon moment ! Et là, c'est moi, la soeur de Lili qui te dit la vérité en face. ». Il me regarda, dépité. « Comment je vais faire, moi, maintenant ? », je savais de quoi il parlait. Comment récupérer Liliana ? Rien de plus simple ... Parole de Presley ! « Rendez-vous à la maison après les cours. ». La cloche sonna, je lui souris et je partais ensuite à pas rapide vers mon cours de littérature. Owen est venu, il a parlé avec Lili, ils se sont rabibochés et moi - avec la complicité d'Owen -, j'ai préparé un sale coup pour notre bien aimée Ashlyn ... La vengeance est un plat qui se mange froid les amis ... Le pire pour une fille aussi superficielle qu'Ashlyn, c'est de se faire ridiculisé au bal de promo. Un p'tit coup de ciseaux dans la robe - affreuse - de cette petite garce, un régime à base de barre ultra-calorique et le tour était joué. Un peu comme dans le film Mean Girls, vous voyez ? Résultat, Ashlyn s'est retrouvé avec cinq kilos en plus ainsi que les fesses à l'air lorsque la "traine" de sa robe ultra moulante s'est décroché parce qu'un pauvre innocent à marcher dessus ... Heureusement que les bals de promos sont filmés, car malheureusement je ne pouvais pas y assister. Bref, comme quoi si on s'attaque à une soeur Bishop, on en ressort pas intact.
FIN DU FLASHBACK ♣
Après cet épisode, nous avons continuer tranquillement nos vies. Lili passant de plus en plus ses nuits chez Owen et moi, me retrouvant seule avec ma mère. Ce n'était pas la mort mais c'était ainsi, de toute façon il faudrait bien que Lili prenne son envol et moi, je le prendrais après elle. Ce qui est logique. Aprés avoir obtenu mon diplome, j'ai commencé mes études en art appliqué à l'université d'Arrowsic que je ne comptais pas quitté de si tôt. Pourtant la vie n'a pas décidé de me faire de cadeau. Je n'étais pas au bout de mes peines ...
“All good things come to an end.”
« SULLYYYY ! Arrête, tu sais que je déteste ça ! », criais-je en me tortillant comme un vers sur le lit dudit Sully qui n'était autre que mon petit ami. Cela faisait quelques années que nous sortions ensemble, pour mon plus grand bonheur. Monsieur avait aujourd'hui décidé de m'infliger la torture ultime. Les chatouilles - ou encore connus sous le nom des "gillis" par les enfants -, ce dont j'avais le plus horreur. Pourquoi cette torture ? Pour que j'accepte de l'accompagner à cette stupide fête d'après-match. Étant en première année d'université et petite amie de Sully Blackwell, quaterback de l'équipe de foot, je faisais l'effort d'aller au match pour encourager l'équipe et surtout Sully - d'accord, j'avoue j'aime bien ce sport - mais bien quelques peu fêtarde, je ne prenais pas tellement goût aux fêtes organisées après les matchs. Sans doute parce que la première fois que j'y suis allée, je me suis laissée avoir par le punch violet et j'ai fini à l'infirmerie avec une cheville en vrac ... Dispute stupide certes, mais c'était comme cela. « Dis oui, et je te lache ! », dit-il d'un ton sadique. Je riais et j'étais essoufflée. « OK, c'est bon j'abandonne. Je viens avec toi ! T'a interet à te sentir coupable si je loupe mon exam d'art et que je fini en petite tenue sur le terrain ... », capitulais-je. « Aucune chance. », rétorqua t-il fier comme un paon. Il déposa ensuite un baiser dans mon cou et j'enlaçais le sien pour l'attirer vers moi, melant mes doigts dans ses cheveux bruns. Je me mordais la lévre inférieure sous ses doux baisers. « C'est la journée placée sous le signe de la torture, c'est ça ? », soupirais-je. Il remonta ses lévres le long de ma joue et y déposa un baiser. « Il semblerait que oui, tu préféres les chatouilles peut-être ? », se moqua t-il. « No way ! », répondis-je en déposant un baiser sur ses lévres. Baiser qu'il approfondit mais qui fut interrompu par la sonnerie de mon mobile. « Laisse sonner », lacha Sully. Je le repoussais doucement et avec regret pour me diriger vers mon sac et décrochait. « Allô ? ». « Presley ! J'ai besoin de toi ... vite ... Viens à l'hopital ! », criais ma mére à l'autre bout du fil. « Maman, qu'est ce qui se passe ? », répondis-je inquiéte. « Viens vite, je suis aux urgences, je t'expliquerais plus tard ! VIENS MAINTENANT ! ». Et elle raccrocha avant que je puisse dire quoi que ce soit. Je remis le portable dans mon sac, et mis ce dernier sur mon épaule en prenant ma veste au passage. « Pourquoi tu t'en vas ? ». Je me dirigeais vers lui et déposait un baiser sur ses lévres. « Ma mére a besoin de moi, elle est aux urgences. ». « Tu veux que je viennes ? » « Non, c'est bon t'en fais pas. », dis-je en caressant sa joue et en déposant un dernier baiser sur ses lévres. Puis me dirigeais vers la porte de sa chambre, je ne savais pas que c'était la dernière fois que je voyais son visage. Du moins, pendant un certain temps. Je me suis rendue à l'hôpital et j'ai, par chance, retrouvé ma mère assez rapidement. Elle était assise sur un fauteuil, en larme et les yeux rougit, un mouchoir à la main. Je me dirigeais vers elle et m'accroupit en face, mes mains sur ses genoux. « Maman ? Qu'est ce qui se passe ? ». Elle renifla et attrapa mes mains, une boule s'était formé dans mon estomac, j'avais la gorge sèche. « C'est Lili ... elle revenait de chez Owen ... et ... et ... oh, Presley ! ». Et elle fondit en larmes. Je sentais les miennes commençait à monter. « M'man ! M'MAN, qu'est ce qui se passe ? Pourquoi l'hôpital, qu'est ce qui s'est passé avec Lili ! », dis-je en secouant ses mains et en la forçant à me regarder. « Dis-moi ... », ajoutais-je comme une supplique. « Un ... un chauffard a grillé son stop, il a percuté Lili ... elle a fait plusieurs tonneaux dans un champ. Elle est en salle d'opération, ils ne savent pas si ... », sanglota-t-elle. Je lâchais ses mains et me levais. Cette situation semblait irréelle. Ma Lili, ma soeur, risquait de mourir à cause d'un mec qui n'avait pas sû respecter une putain de priorité ? Je m'écartais de ma mère comme si elle était la grande faucheuse. « Presley ... ». Je la stoppais d'un geste. Je couvris mes yeux de mes mains et me laissais glisser contre le mur en face de ma mère. « C'est qu'un cauchemar. Je vais me réveiller, me réveiller. C'est qu'un putain de cauchemar. », ne cessais-je de me répéter pendant que mes larmes silencieuses coulaient sur mes joues. J'aurais pû, j'aurais dû à cet instant appelé Sully, le meilleur réconfort que j'aurais pû souhaiter, mais je ne l'ai pas fait. A la place, j'ai attendu. Attendu qu'elle sorte de ce bloc opératoire et qu'on nous annonce qu'elle s'en sortirais. Après des heures interminables. « Mme Bishop ? », dit le médecin en s'adressant à ma mère. Je relevais la tête comme si j'avais subi un choc électrique. Je me relevais maladroitement, essayant d'essuyer mes larmes rapidement et m'approchait de ma mère, prenant sa main tremblante. « Est-ce qu'elle va s'en sortir ? ». Venons en aux faits était le synonyme de la question de ma mère. « Une fracture du poignet, quelques contusions, mais elle a eu aussi une côte de cassées qui a perforée le poumon droit, ce qui a entrainé un pneumothorax, nous l'avons donc opéré en urgences. Elle devrait s'en sortir. Vous pouvez aller la voir. ». Je soupirais de soulagement et tracta ma mère jusqu'à la chambre indiquée par le médecin. Elle était là, si vulnérable et endormie. Je me précipitais vers elle et je pris sa main. Je me suis mise à pleurer comme jamais je ne l'avais fait. J'avais eu si peur, je ne me voyais pas continuer sans elle, sans mon coach, mon moteur ... Après quelques heures, elle se réveilla enfin, je tenais toujours sa main et j'étais assise dans un fauteuil près d'elle. Ma mère était, endormie elle aussi, dans un coin de la pièce. « Salut », me dit-elle d'une voix faible. « Salut ». Les larmes me submergèrent de nouveau, elle leva son bras valide en signe d'invitation. Je m'allongeais alors à côté d'elle, en prenant soin de pousser les fils etc. Je me blottis contre elle. « J'ai eu si peur, Lili ... », sanglotais-je. « Plus de peur que de mal ma Presley, je n'ai pas l'intention de te laisser. ». J'eus un sourire. Pourtant, elle m'a laissé. Dans la nuit, alors que ma mère était rentrée se reposer et que j'étais restée avec Lili, celle-ci fit une complication liée à son pneumothorax. "Un pneumothorax compressif" selon les médecins, qui ne survient qu'à 2 ou 3% des cas. Évidemment, Lili a fait partie de ce pourcentage. Je m'entends encore hurler « LILI NE ME LAISSE PAS, T'A PROMIS ! » et je la vois encore suffoqué comme si elle faisait de la plongée et qu'on lui avait coupé l'oxygène. Deux ans, il m'a fallu deux ans pour me remettre. Du moins, sortir de ma déprime et retrouver le courage de sortir de ma chambre. Je n'ai pas parlé à Sully pendant deux ans, je ne lui ai donné aucune nouvelle, j'ai coupé mon mobile. Mais cela ne m'a pas empêcher de penser à lui. Ma mère et moi sommes restées cloîtrées dans notre maison à l'autre bout d'Arrowsic. La première chose que je me suis dit quand je suis sortie déterminée à me reconstruire une vie fut : Je me présente Presley Bishop, j'ai perdu ma soeur, mais je m'en sors bien. Je vais vivre ma vie sans réfléchir, profiter de l'instant présent jusqu'à ce que tout s'arrête. Le problème c'est que pour moi vivre sans se poser de questions, c'était vivre comme une garce. Résultat, je n'étais plus que l'ombre de moi-même, j'ai perdu ma personnalité. J'ai essayé de renouer avec Sully, renouer une relation sans prise de tête. En langage garce : de bonne partie de jambes en l'air. Le pire c'est qu'il y a mis fin et je crois que c'est ce qui m'a réveillé. Ou du moins, ce qui a tiré le signal d'alarme. Étant donné que rien ne serait plus comme avant, certes je l'aime. Je veux récupérer ce que j'ai perdu mais rien ne me ramènera Lili.
05 février 2011, j'ai fini mes études d'art depuis quelques années maintenant. Je suis actuellement galeriste, c'est-à-dire que je déniche les perles de l'art et je les expose dans ma galerie à Arrowsic. J'ai mon propre appartement, je suis redevenue amie avec Sully même si je désirerais être plus, beaucoup plus. J'évite les hôpitaux et les mèdecins, je me déplace à vélo, ma chevrolet impala de 1967 repose dans le garage de la maison familiale. Pourquoi ? Parce qu'à chaque fois que je regarde dans le rétroviseur, j'ai l'impression de voir Liliana à l'intérieur. Bref, ma vie est un véritable paradis ...
Dernière édition par Presley Oxanna Bishop le Dim 6 Fév - 17:19, édité 41 fois