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 Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy}

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MessageSujet: Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy}   Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy} EmptyDim 20 Fév - 21:21

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« Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. »

Comme il était facile de tomber dans l'oubli, de s'abandonner aux délices de l'alcool et de la drogue. A se demander pourquoi nous ne le faisions pas tout le temps, au lieu de se battre à longueur de temps contre des ennuis et des souvenirs qui vous collaient aux basques comme un vieux chewing-gum. Ces saloperies de la vie quotidienne qui finissaient par vous faire sombrer dans une quasi dépression invivable, alors qu'il y avait si près de nous de l'alcool à profusion, et quelques feuilles si l'on savait chercher où il fallait. Lâche, dites-vous ? Qu'y a-t-il de mal à choisir la solution de facilité ? Dans mon cas, j'avais lâché prise. Il m'était invivable de rester sobre et en parfait état de conscience. La douleur, l'angoisse et le regret agissaient comme des étaux, me donnaient l'impression d'étouffer dans une pièce close dont les murs se rapprochaient dangereusement. Son regard, sa peau, ses yeux. Son sourire. La cruauté du manque lacérait mon cœur de l'intérieur, provoquant cette douleur insupportable dans ma poitrine. Bon sang, et voilà que je versais dans le mélo. Ce n'était pourtant pas mon genre ! Avant elle, non. Il fallait bien que je me rende à l'évidence, elle m'avait changé. Et pour l'heure, ce n'était pas pour le mieux. Qu'aurait-elle dit, à me voir dans une telle situation ? J'avais trop bu, c'était indéniable. Et je n'étais plus apte à avoir une opinion sur ce que j'étais en train de faire. Je ne connaissais même pas cette fille, mais qu'importe, cela ne m'empêchait pas le moins du monde de l'embrasser fougueusement jusqu'à oublier l'endroit où j'étais, mes mains pétrissant ses hanches tandis que je la maintenait fermement contre le mur. En effet, où l'avais-je emmenée après lui avoir servi deux, trois, verres au Jack's ? Une jolie fille, qui avait comme qualité d'être presque aussi ivre que je l'étais, et détail non négligeable, ne ressemblait pas de trop près à Alaska. Ces temps-ci, j'avais tendance à la voir partout. En deux jours, depuis mon retour, elle me poursuivait. Une incarnation immatérielle qui venait m'assener tous les reproches que je me faisais à moi-même mais que je préférais oublier. Qu'avais-je donc fait ? Pourquoi étais-je parti ? J'étais si mal, ici. Rien ne m'avait poussé à revenir. Je cessai d'embrasser la jolie rousse, reprenant mon souffle, tandis que la culpabilité refaisait surface une fois de plus. Oublier. Il fallait que je l'oublie, une bonne fois pour toutes. Il était inutile de ressasser ces remords encore et encore, puisqu'ils ne me la ramèneraient pas. Et puis je ne pouvais m'en prendre qu'à moi-même, après tout.

Mes lèvres retrouvèrent sauvagement les siennes, mes mains glissèrent jusqu'à la fermeture de son soutient-gorge, que je dégrafai d'un geste expert. J'étais avide de son corps, de cette inconnue. Je m'abandonnais complètement à ses mains, à son odeur et à son toucher. Je ne voulais plus qu'elle, bien qu'il était fort possible que le lendemain je ne me souvienne même plus de cette soirée. Nous étions dans le couloir de l'auberge, juste en haut de l'escalier. Je n'avais même plus la patience d'attendre d'être dans la chambre, et mes veines étaient trop imbibées d'alcool pour que je m'inquiète des conventions. Bien que ce fussent ces dernières qui m'avaient fait quitter l'amour de ma vie. Non, ne plus penser à elle. Il n'y a plus que toi et cette inconnue, oublie-la. Elle n'est plus là. « Eh, vous pourriez faire un effort quand même, il y a votre chambre à à peine deux mètres de vous. Vous allez faire fuir mes clients. » Le patron du Muffy's nous observait d'un air mécontent depuis le rez-de-chaussée, attendant qu'on daigne se décoller du mur pour aller dans la chambre que j'avais payée quelques minutes plus tôt. Je déconnais complètement, mais honnêtement, qui en avait quelque chose à faire ? J'avais perdu Alaska, je pouvais tout aussi bien me perdre. Je libérais la jeune femme de mon emprise, luttait contre la serrure en insérant la clef dedans. La porte s'ouvrit enfin dans un déclic, et je l'entrainais à l'intérieur sans prendre la peine d'allumer. Je claquai la porte avec mon pieds, nous donnant enfin l'intimité dont nous avions besoin. Aussitôt, j'entrepris de la déshabiller. Je n'avais même pas envie de prendre mon temps, il n'était plus que question de sexe et d'abandon. Tout comme l'alcool, les plans d'un soir n'avaient pour but que de rompre un peu avec la monotonie du quotidien et d'oublier. Il n'était jamais question de romantisme ou de tendresse, excepté en de très rares occasions. « Tu as déjà du me le dire, mais j'ai oublié... Comment tu t'appelles, déjà ? » m'enquis-je alors que je l'emmenai vers le lit. Ce dernier me fit faux bond une fois ou deux, profitant de l'obscurité. Jusqu'à ce que je le trouve dans le noir lorsque mon pieds butta dedans. Même dans le noir, j'avais l'impression de me trouver dans un bateau, dont le sol tanguait sous mes pieds. Me trouver allongé sur un lit fut un soulagement. La délivrance totale serait pour dans quelques instants à peine. Le son de nos souffles mêlés étaient assourdissant, sa respiration hachée dans mon oreille résonnaient comme une douce mélodie. Sa peau était douce, mais c'était souvent le cas de toutes les femmes. Ses longs cheveux étaient soyeux au toucher, et je prenais un plaisir fou à passer et repasser mes doigts dedans, maintenant par la même occasion sa tête le plus proche possible de moi tandis que mes lèvres embrassaient fiévreusement son cou. L'autre descendait le long de son dos, creusant ses reins à son passage, la cambrant contre mon ventre, jusqu’à atteindre ses jambes que j'effleurai juste du bout des doigts. Le moment juste « avant » était presque meilleur que « pendant ». Je savais ce qui nous attendait, et j'étais pressé d'y parvenir. Ma main retira le dernier bout de tissus qui nous séparait de l'instant fatidique où nous franchirions la ligne rouge, et je l'embrassai de nouveau.
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MessageSujet: Re: Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy}   Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy} EmptyMar 22 Fév - 19:28

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Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli.

@ Zek Laisse-toi aller, pars avec moi sur les chemins de l'oubli. {Eze & Lucy} 63951


Ce soir était un soir où la douce Lucy avait décidé d'oublier. Elle voulait se perdre dans le bonheur de l'alcool, elle choisissait la facilité pour tomber dans l'oubli et ne plus penser à cet homme qu'elle aimait éperdument. Dès que l'image de son sourire, de son regard, de son corps apparaissait à la douce poupée, elle avalait une gorgée de vodka, peu importe pour qui, pour quoi elle passait elle en avait besoin. Le souvenir de cette nuit avec lui l'envahissait encore, elle avalait d'une traite son verre. Elle en avait assez de vivre dans le souvenir du passé, c'était épuisant. Elle était prête à tout pour se livrer à l'oubli et connaître autre chose que la douleur l'espace d'un instant. Pour ça elle s'était retrouvée dans les bras d'un homme dont elle ne connaissait rien. Peu importe elle pouvait se perdre en lui, éprouver du plaisir et oublier. Les deux jeunes gens se livraient à des baisers fougueux et envoûtants, sans prendre la peine de se soucier du fait qu'ils étaient encore dans un lieu dit public. Elle s'était laissée entraîner par le jeune homme, où ? Elle ne savait pas, elle s'en foutait. Elle était bien dans ses bras, elle le laissait poser ses mains là où bon lui semblait. Elle faisait autant, laissant ses mains douces caresser le dos du beau brun. Ils étaient aussi bourrés l'un que l'autre et rien n'avaient d'importance si ce n'est leur désir réciproque. Il se décolla d'elle l'espace de quelques secondes et la blondinette lui offrit un petit sourire, reprenant son souffle elle aussi.

Il reposa ses lèvres sur celle de demoiselle, d’une façon sauvage qui fit frissonner la belle blonde. Elle laissa les mains du jeune homme glisser jusqu’à son soutien-gorge, sans la moindre difficulté il le dégrafa la demoiselle laissa alors un petit rire lui échapper. Ivre, une rien la faisait sourire, rire. Ivre, elle oublier qu’elle était folle amoureuse de cet homme et que ne pourrait plus jamais poser ses mains sur les lui, elle oublier la douleur de se dire qu’elle ne pourrait plus admirer sa beauté. Elle ne pensait plus au fait que durant quatre ans, elle avait essayer d’oublier ses sentiments pour être la meilleure amie de l’homme de sa vie. L’alcool était censé lui faire oublier à quel point elle se sentait minable. Elle n’en pouvait plus de penser à lui. Elle se laissait complètement aller dans les bras de son inconnu. Elle s’offrait pleinement à lui, frissonnait de plaisir sous ses mains expertes. Demain n’avait pas d’importance, tout ce qui comptait c’était lui et seulement lui, en d’autre terme l’instant présent. Ils se désiraient tellement qu’atteindre leur chambre devenait impensable, peu importe le lieu après tout, dans les escaliers, la barbie se montrait plus que sauvage, brûlant d’envie de découvrir le corps du magnifique jeune homme. « Eh, vous pourriez faire un effort quand même, il y a votre chambre à à peine deux mètres de vous. Vous allez faire fuir mes clients. » Lucy laissa un adorable rire lui échapper qu’est-ce qu’il venait faire chier celui-là ? Elle n’avait pas envie de se décoller de son beau brun ne serait-ce que quelques secondes. Peut-être avait-elle peur de repenser à Chaz, même quelques secondes.

Néanmoins, elle fut contrainte de laisser son inconnu l'abandonner pour se battre avec la serrure. Foutu gérant. Qu'est-ce que ça pouvait lui faire si une blonde voulait se perdre dans les bras d'un adorable brunet ? Si elle voulait se donner une putain de chance d'oublier ? Tout ce qu'elle voulait c'était redécouvrir ce qui lui semblait impossible après Chaz, elle voulait coucher avec ce bel inconnu et ce gérant la faisait chier au plus haut point. Plus le temps de penser et c'était temps mieux, Lucy s'abandonna à nouveau à son inconnu qui l'avait entraîné dans la chambre sans prendre le soin d'allumer la lumière. Que voulez-vous, la jeunesse et le désir n'attend pas. Le beau brun commença à déshabiller la blondinette qui retirait le haut du jeune homme, l'envoyant à l'autre bout de la pièce, pour mieux s'attaquer au reste. Tout ce que les deux jeunes voulaient, c'étaient partagés une nuit passionnée, s'abandonner aux plaisirs de la chaire. Depuis sa nuit avec Chaz, elle n'avait pas touché un autre homme, elle n'en avait pas eu envie mais, là elle en avait marre, elle avait besoin de se prouver qu'il n'y avait pas que lui dans sa vie. Elle avait besoin d'oublier avec un autre. Entre deux baisers passionnés, le jeune homme s'inquiéta de savoir son prénom. « Tu as déjà du me le dire, mais j'ai oublié... Comment tu t'appelles, déjà ? » S'en souviendrait-il demain ? Qu'importe, elle-même ne savait même plus si elle lui avait dit son prénom ou non. « Lucy, et toi ? » Dans la lumière il aurait pu apercevoir un tendre sourire illuminer son visage avant qu'elle ne l'embrasse sauvagement. Oui, il ne se souvenait plus de son prénom, elle non plus, comme ça les compteurs étaient remis à zéro. Elle se laissa entraîner par le charmant jeune homme jusqu'au lit. Honnêtement, ça ne lui faisait pas de mal, parce qu'avec tout l'alcool qu'elle avait ingurgité, le monde tournait autour d'elle, sa vision était floue, alors, oui ça lui faisait du bien. Un sourire ne coin, elle écoutait son souffle saccadé, ayant envie d'aller toujours plus vite, toujours plus loin. La jeune femme se laissait complètement aller, prenant du plaisir à chaque geste, chaque baiser dans le cou de la part cet homme si sexy. Lucy devait bien l'admettre, il était incroyablement attirant, il avait tout ce qu'il fallait pour être un excellent coup d'un soir. Elle se laissait caresser, ébouriffant les cheveux du jeune homme, laissant ses mains parcourir les dos, les cuisses, les fesses de ce dernier. Elle savait où elle voulait aller. Ils le voulaient tous les deux. Il retira la dernière barrière de textile, inutile pour leur moment de plaisir puis, il l'envoûta d'un nouveau baiser. Elle ne put s'empêcher de lui rendre, de façon fougueuse et démesurée y prenant beaucoup de plaisir. Pourtant, au moment où elle fissionnait de plaisir, c'est l'image de Chaz qui lui arriva en pleine figure, sans qu'elle s'y attende.

Brutalement, elle se délaissa du jeune homme, sans crier gare elle avait rompu leur baiser passionné. Merde mais, qu'est-ce qu'elle faisait ? Elle était en train de tout foutre l'air. Elle aurait dû se droguer puisque l'alcool ne suffisait pas à lui retirer Chaz de la tête. Oui, ce bel inconnu avait tout ce qu'il fallait pour s'abandonner aux plaisirs d'une nuit mais, elle voulait Chaz. Elle avait dû s'éloigner, reprendre son souffle.« Je suis vraiment désolée, c'est pas contre toi. » elle était paniquée ça s'entendait au son de sa voix, elle rêvait de s'abandonner à ce jeune homme mais, le passé l'en empêchait, Chaz l'en empêchait malgré elle. « Le problème c'est moi » murmura-t-elle avant de se retourner vers lui pour affronter son regard -quoique dans l'obscurité, il n'y avait pas grand intérêt.- mais, elle ne voulait pas fuir.
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