Je ne cessais de me poser des questions sur qui j'étais. J'étais complêtement perdue. Dison que ma journée n'avait pas très bien commencée. Je m'étais levée en sursaut en plein millieu de la nuit. Je ne dormais pas bien ces temps-ci, et ça n'avais aucun lien avec le fais que je n'avais plus de cocaine. Certes, j'avais du mal à vivre sans, mais je survivais. Une semaine avait passée, et je n'avais pas consommer. Ce n'était pas si pire que cela. Enfin, tout dépendait des point de vues. Je m'étais levée très tôt, incapable de dormir correctement. J'avais cour aujourd'hui, mais tempis. Après quelques réflexions, je me rendais compte que je n'avais pas seulement un petit - disons le - problème de dépendance, il y avait autre chose. Mon problème s'élargissait sur plusieurs points. Entre autre, mal de vivre ainsi qu'un grand manque de confiance en moi. J'avais découvert cela à force de me droguer, j'étais incroyablement mal dans ma peau. Il y avait un an déjà, j'aurai tuée pour quelques grammes de cocaine, mais ajourd'hui c'était moins un problème. Enfin, c'était ce que je croyais. Je resta un moment assie à la table de la cuisine à réfléchir à tout ça. Cassie avait raison, mais malgré tout ce qu'elle essayais de me faire réaliser, il y avait autre chose. Je me rendis dans ma chambre, puis ouvris mon placard pour me prendre quelques fringues portables. Mon choix s'arrêta sur un chandail à manches longues grises, des jeans simple, ainsi que des bottes style grunge. Je n'avais pas envie de m'habiller aujourd'hui. Le simple fait d'enfiler ces vêtements me demandait un effort sur-humain. Je sortis par la fenêtre de ma chambre lorsqu'il était environ six heures du matin. Je n'étais pas d'habitude lève-tôt, mais ces derniers temps, le sommeil n'était pas de mon côté. J'avais besoin de prendre l'air, de me ressaisir, d'éclaircir mes idées malgré que celles-ci étaient constament dans la brume. Je fis presque le tour du quartier. Je m'arrêta dans un café pour me payer un cappuccino puis continua ma route même si mon itinéraire n'était pas très clair.
Si j'aurai resté chez ma mère aujourd'hui, le seul moyen que j'aurais trouvé pour me défouler aurait été de faire la fête jusqu'à n'en être malade ou de m'envoyer en l'air avec n'importe qui. Mais à ce moment précis, ce n'étais pas ça que j'avais besoin. Je voulais arrêter de vivre de façon minable. Je voulais arrêter la dope, me conduire en personne respectueuse et attachante et non cette pute que j'avais été un an avant ainsi que plusieurs années au paravant. Je n'aimais pas particulièrement cette partie de ma vie, mais je devais tout de même l'accepter et continuer d'avancer. Même si ce n'était en aucun cas ce que je fesais ces derniers jours. J'avais du mal à réaliser que tout ça était du passé, c'était assez compliqué puisque ma mère - que je n'avais pas revue depuis presque un an - était venue me voir. Je n'avais pas eu le coeur de lui parler. Ces paroles qu'elles m'avait dites douze mois avant m'avait trop blessé. J'avais peur de tout, surtout de moi-même. Mes idées ce bousculaient sans cesse dans ma tête, et c'était carrément impossible d'oublier tout ca et de recommencer à zéro. Cette fille, elle fesait parti de moi, peux importe les obstacles que j'avais à surmonté. Si je voulais changer, je devais compter que sur moi-même. Mon mal de vivre lui, persistait. Celui-ci restait implanté dans moi tel un clou enfoncé dans une planche. Je n'avais aucune idée d'ou il venait, mais ça commencais à ce faire voir dans mon attitude ou même mes pensées parfois morbides.
8:00 - Je me retrouva ici, au sommet d'une falaise. Je respira à fond en regardant tout autour de moi, comme si je me fesais observer. Mais bon, à cet heure là, qui pouvait bien ce balader ici? Appart moi, je n'y voyais personne. Je fixais l'horizon, puis dessendis le regard vers la mer qui se tenais presque sous mes pieds. J'étais à je ne sais combien de mètres du sol, mais une chose était certaine c'était une très hauite falaise. Je fixais la mer de plus en plus attentivement, puis regardais ou celle-ci menait. J'étais surment folle de me tenir aussi près du bord. Les pensées se bousculaient et j'avais besoin de m'éclaicir les idées. Même ici, étant seule, rien ne fonctionnait. Je retira mes bottes et mes jeans d'une seule enjambés. Je regarda autour de moi si j'étais bel et bien seule, puis retira ensuite mon chandail à manches longues. Je me retourva en sous-vêtements en le temps de le dire, puis fis quelques pas vers le bout de la falaise. Si Cassie aurait été là, elle m'aurait surment tuée avant que je le fasse. Bien sûr, je ne voulais en aucun cas me suicider, loin de là.
« Au diable. »
D'une seule enjambé, je quitta le sol de la falaise pour me retrouver dans le vide. Je tombais en chute libre puis en une seule seconde, je me retourva engloutie par l'eau et les vagues glacées.
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