Sujet: FELIX ☂ Prénom : Felix, Nom : Le Chat Lun 2 Jan - 20:24
felix moorgate
Oooh regarde !!! Un chat !
nom : moorgate ❉ prénom : felix ❉ âge : vingt-sept ans ❉ origines : américaine ❉ statut civil : célibataire, mais semble être amoureux ❉ occupation : journaliste artistique ❉ avatar : dominic howard ❉ crédits : ??? ❉ scénario : Ornora & Carlie ❉
living young and wild and free
t'arrives d'où : de l'infini et au-delà !!! ❉ pourquoi thub : parce que je vous aiiiiime mes chatons Et parce que THUB ça déchire sa grand-mère en slip de guerre rouge à pois verts ! ❉ des avis : tout est canon ! ❉ des questions : *minute philosophique* Pourquoi ? ❉ > règlement lu : Bien sûr, comme si Fefe c'était un délinquant =O ❉ > dernier mot : Je vous kiffe grave (c'était ma période racaille, désolée XD) ❉
Alors moi c'est Aubane (alias Felix, ou chaton et félation pour les intimes ), j'ai 17 ans et je suis en Terminale L. J'adore tout ce qui a rapport avec l'art, donc musique, littérature, écriture, cinéma, théâtre etc... et je voudrais devenir journaliste dans l'art (d'où le personnage). J'aime aussi passer du temps avec mes amis, Londres et l'Angleterre, les cookies... Oh ! Et je vous aime aussi (ouais je sais, je l'ai déjà dis, mais j'aime bien me répéter XD)
Dernière édition par Felix Moorgate le Mar 3 Jan - 17:03, édité 2 fois
Sujet: Re: FELIX ☂ Prénom : Felix, Nom : Le Chat Lun 2 Jan - 20:24
this is where we're meant to be
Dans un café de New-York, le soir, janvier 2000.
J'étais affalé dans un des poufs du café de New-York où j'adorais traîner avec mon meilleur ami. D'ailleurs, lui aussi paraissait s'enfoncer dans le tissu à mes côtés. Ce que nous faisions dans un café en pleine nuit, ou du moins en soirée ? Une simple sortie pour se marrer ensemble. Ce que nous faisions à New-York ? Des petites vacances éloignés des parents, mais pas trop, sinon c'est tout un drame... Et puis ce café était tout simplement le seul endroit, ou presque, où nous pouvions rentrer alors que nous n'avions pas vingt-et-un ans, tout simplement car il ne vendait pas d'alcool. Oui parce que nous étions encore de jeunes garçons de seize ans, voyez-vous. Comme à notre habitude, ce genre de sorties reposait sur une activité essentielle : la drague. J'étais d'ailleurs en train de regarder quelques femmes autour de moi, quand une retint mon attention... Une blondinette plutôt bien foutue, assise sur un tabouret face au comptoir. « Hey ! Regarde là-bas. » « Où ça ? Wow ! Effectivement, c'est un canon ! T'y vas ou j'y vais ? » « Je l'ai vu le premier j'te signale ! Trouves t'en une autre mec ! Je reviens. » Sur ces bonnes paroles, je me levais de mon pouf et m'avançais vers la demoiselle, puis m'installais sur le tabouret d'à côté, lui adressant un sourire qui se voulait naturel et enclenchant ma vieille technique de drague qui me faisait honte à moi-même... « J'ai l'impression de vous avoir déjà vu quelque part non ? » Elle sourira doucement et tourna son regard bleuté vers le mien. « Quel âge avez-vous ? » « Vingt-et-un ans... Et vous ? » « Alors il est possible que l'on se soit déjà rencontrés. Et j'ai vingt-et-un ans également. » Un grand avantage que j'avais été que je paraissais plus vieux que mon âge. On me donnait souvent autour de dix-huit voire dix-neuf ans. Alors augmenter de deux ans de plus (bon d'accord, cinq en réalité) ne ferait de mal à personne... Bref, de fil en aiguille, je papotais avec cette demoiselle, sans connaître son prénom, et elle se leva, prétextant devoir repartir chez elle. En homme galant que j'étais (ce qui était encore à vérifier lorsque j'avais seize ans), je lui proposais de la raccompagner chez elle et envoyait alors un texto à mon meilleur ami, qui était lui aussi très occupé, lui signalant que j'étais reparti. Une fois arrivés chez la blondinette, je vous laisse imaginer que tout ne s'était pas passé comme prévu, et que j'avais passé la nuit chez elle plutôt que de rentrer dans ma chambre d'hôtel payée pour la semaine... Le lendemain, j'étais reparti sans dire un mot, sans la réveiller, et lui laissant juste un numéro de téléphone... au cas où.
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Arrowsic, avril 2011.
« Bon Felix ! Est-ce que tu veux bien lever tes fesses de ce lit ? Ta mère a appelé y'a une demie-heure pour te demander de venir. » « Oh merde lâche-moi... Justement, on dirait ma mère là. Je sais pas pourquoi j'ai accepté de te faire passer la nuit ici... » « Peut-être parce que tu ne te sentais pas capable de laisser ton meilleur ami à la rue ce soir ? » « Sûrement... » Je m'extrayais difficilement de mon matelas bien moelleux et traînais les pieds jusqu'à la salle de bain, où je me lavais et m'habillais en traînaillant toujours sous l'eau chaude. En sortant, je donnais un coup de fil à ma mère pour lui dire que je ne pourrais pas venir tout de suite, prétextant un article à terminer. J'avais à peine reposé mon portable qu'il sonna, et afficha un numéro inconnu. Dans mon grand sens de l'aventure, je décrochais. « Allo ? » « Euh... Bonjour... Euh... J'aurais une question à vous poser Monsieur... Ce n'est pas un truc de pub ou je ne sais quoi. Mais, où étiez-vous le cinq janvier deux mille ? » « Oula... Vous vous rendez compte que vous me demandez quelque chose qui s'est passé il y a plus de dix ans ? Attendez ! Le cinq... Je crois que j'étais à New-York. Mais qui êtes-vous ? » « Une femme blonde, dans un café New-Yorkais, le soir du cinq janvier. Ça te rappelle quelqu'un ? » Alors que j'étais en train de me balader dans l'appartement et que j'arrivais dans la cuisine, je m'arrêtais net. Non... C'est pas possible que ce soit elle ! « Euh je... Oui... Mais... » « Il faudrait que je te vois. C'est assez urgent. Est-ce que tu connais Arrowsic ? » « Oui, j'y habite. J'y suis en ce moment même. » « Parfait ! Alors rejoins-moi dans une demie-heure au bar s'il te plaît. Je dois te laisser. À tout à l'heure ! » Sans attendre de réponse, elle raccrocha. Et moi, j'étais pommé. Attendez, elle me rappelle onze ans après cette histoire ! Elle a eu de la chance que j'ai gardé le même numéro pendant tout ce temps... Comment ça se fait d'ailleurs ça ? Enfin bref.
Je m'étais donc rendu au lieu de rendez-vous. Elle était déjà assise à une des tables en bois et une petite fille lui courait autour. Elle devait avoir dans les dix ans cette petite... Et elle ressemblait beaucoup à... Enfin à ma blondinette. Je m'approchais et restais debout à ses côtés, encore un peu choqué sur le coup. Punaise... C'est moi ou elle est encore plus belle qu'avant ? Elle m'adressa un immense sourire avant de me faire la bise et de me dire de m'asseoir, alors que la petite fille faisait de même sur la chaise à côté de moi. Je fus le premier à prendre la parole pour briser le silence. « C'est ta fille ? C'est cool que tu sois devenu maman ! » Je lui adressais un sourire franc tandis qu'elle pinçait doucement les lèvres. Qu'est-ce que j'ai encore dis comme ânerie ? « Oui c'est super. Et c'est aussi un peu pour ça que je t'ai fais venir ici... » Je lui lançais un regard interrogateur. Qu'est-ce que j'ai en rapport avec cette petite ? « Je ne pense pas que nous avions eu le temps de voir cette question... Comment t'appelles-tu ? » « Euh Felix. » « Je t'ai fais venir dans ce bar parce que... parce qu'elle est aussi ta fille, Felix. » Ma... Ma quoi ? J'entrouvris la bouche d'un air ébahi et jetais un regard à la petite qui me regardait aussi avec un petit sourire. Soit elle était au courant, soit elle n'a pas très bien compris. Parce que moi j'avais un peu de mal à réaliser là... Mais tout coïncidait... Elle devait avoir dix ans, ressemblait fortement à sa mère mais en même temps, en regardant bien, elle semblait avoir mes yeux. « Ça va ? » « Euh oui... Désolé, faut juste que je m'en remette là... » Sa proposition me paru ensuite très bonne : elle voulait que nous passions l'après-midi ensemble, histoire déjà de se connaître un peu mieux. J'acceptais donc, et lui avouait que cette fameuse nuit je n'avais pas vingt-et-un ans, mais seize, ce dont elle s'était doutée après. Et d'autres choses encore, j'appris ainsi son prénom, et échangeais quelques paroles avec ma toute nouvelle fille, qui semblait déjà bien attachée à moi d'ailleurs. J'avais eu un enfant à dix-sept ans, avec une fille qui en avait six de plus que moi, et je me retrouvais là, dans un parc, à me balader comme si je faisais une promenade du dimanche avec toute ma famille. Punaise !
Dernière édition par Felix Moorgate le Mar 3 Jan - 17:12, édité 2 fois