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 But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ

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Ella B. Clarke-Jarvis
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J’étais là, assise sur ce lit. Les cheveux trempés. Mon corps enroulé dans une simple serviette. J’étais là à attendre. Attendre quoi ? Rien. Ou tout. Attendre que le temps passe. Qu’un éclair traverse mon esprit. Que mes pensées les plus noires me quittent. La phrase de mon coach ne cessait de me revenir en tête. Je n’ai jamais vu une chorégraphie aussi triste mais, elle est exécutée avec tant de perfection, tu vis ce que tu danses. Oui, je vivais ce que je dansais. Oh oui, cette chorégraphie était triste. Oui, ça se ressentait. Parce que la question qui m’abritait malgré moi quand j’étais sous l’eau n’était d’autre que : pourquoi je vivais ? Oui, pourquoi ? J’aurais dû mourir tant de fois dans les derniers mois. Il n’y avait aucune raison logique pour que je sois en vie. Je passais mon temps à bousiller la vie de mon entourage. J’avais d’abord décidé de donner vie à Lleyton. Oh non, moi jamais je ne regretterais sa naissance. Je l’aimais plus que tout cet enfant. Mais, n’avais-je pas déjà détruit sa vie ? N’avais-je pas détruit celle de son père ? Je lui avais imposé un enfant dont il ne voulait pas. J’avais imposé à mon enfant une vie bien loin de paradis. Je lui avais imposé les cris, les doutes et les pleurs. N’avais-je pas fait là l’un des premiers choix les plus égoïstes de ma vie ? Et quelle amie avais-je été avec Fernando ? Je l’avais mis dans une situation horrible. C’était lui qui m’avait fait accoucher. Alors que précisément, ce jour-là, j’aurais dû mourir. Je n’aurais pas dû survivre. Et lui, il avait donné tout ce qu’il avait pour me sortir de là. Mais, pourquoi ? En quoi méritais-je d’être en vie ? De partager sa vie ? Et Jona… quelle idée lui était passé par la tête en voulant me sauver ? Elle était sourde par ma faute ! Elle était sourde alors que la balle devait être pour moi ! Elle était sourde pour que je reste en vie. Pourtant, je n’avais fait que la critiquer. Je la craignais, je ne l’aimais pas. Et elle m’avait sauvé. Putain de merde, qui étais-je pour voler des vies ainsi ? Je n’avais pas réellement fait quelque chose à Ash pour le moment, mais combien de temps avais-je pour détruire sa vie à lui aussi ?

Je soufflais un coup. C’était normal que Mattia me déteste. Qu’il aille voir ailleurs. Que je le répugne. Qu’il me rejette. Comment pouvais-je lui reprocher ? Tout le monde venait à souffrir autour de moi. Je faisais le mal partout où je passais. Je n’étais pas digne d’être aimé. Je ne l’étais plus. Je ne me reconnaissais plus. Pourtant, j’avais le souvenir de cette adolescente de dix-sept ans si insouciante et heureuse de vivre. Elle me manquait tellement. Elle était partie si loin. Elle avait laissé place à l’amertume. J’avais un goût amer de constater tous les dégâts que je faisais. Toutes les conséquences que mes choix entraînaient. J’étais trop égoïste, je n’y avais pas pensé avant. Et finalement, Lydéric avait peut-être raison. Peut-être que d’une matière ou d’une autre je l’avais cherché ? Je l’avais provoqué ? Peut-être que tout était de ma faute en fait ? Qu’il n’était pas taré mais qu’il avait vu… ce que je n’avais même pas saisit à l’époque. Et si c’était vrai franchement ?

J’étais assise là, perdue dans mes pensées. N’ayant pas l’envie de bouger. Ni pour m’habiller, ni pour coiffer. De toute façon, j’allais encore dormir seule ce soir. J’allais sans doute me réveiller en plein de milieu de la nuit. Regarder Lleyton dormir paisiblement. Comme tous les soirs.
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Assis sur le trottoir, à quelques dizaines de mètres de la maison d'Ashton, Mattia ne voyait aucune voiture défiler devant lui. Son esprit était ailleurs; ses pensées ne cessaient de s'envoler, toutes plus loin les unes que les autres. Il repensait à tout ce qui s'était passé en quelques mois, et plus encore, il repensait à tout ce qui s'était passé depuis un an. Il revoyait encore Ella lui annoncer sa grossesse, et il se revoyait, lâche qu'il était -et qu'il est toujours-, se sauver en courant. Il ressentait encore chaque coups que son beau-père lui avait filé en apprenant ce qu'il avait fait; en apprenant que son beau-fils avait mis enceinte une fille. Et puis, il se revoyait, complètement anéanti, gueuler après le professeur d'histoire de son lycée, lui hurler au visage qu'il n'avait pas eu à faire ça, qu'il avait détruit sa vie. En échappant à la violence, son rêve s'était envolé. Pas bien loin. Ashton l'avait rattrapé au vol, et de l'espoir était né. Il se revoyait encore, dans le bureau de l'assistante sociale, ahuri d'apprendre que celui qui l'avait frappé d'un bon coup dans le ventre quand il avait su que sa soeur était enceinte allait le prendre sous son aile. Et tout s'était alors enchainé. Le tennis. Mickael son nouveau coach. Le passage pro. Et puis, parmi tout ce bonheur, il y eut la naissance de Lleyton.. Au début, pour le bien-être d'Ella, il allait le voir pour lui donner des nouvelles. Mais au fil de ses visites, il s'était attaché à ce petit bout qui luttait pour la vie, branché à plusieurs machines. Il revoyait alors Ella lui accorder d'être le père de Lleyton. Il se souvenait lui avoir fait promettre de ne plus jamais l'accepter si il devenait violent.

Aujourd'hui, il avait été violent. Et aujourd'hui, il était père d'un petit garçon qui comblait de joie ses parents, mais qui n'était que leurs seules sources de bonheur. Assis par terre, Mattia repensait à tout cela. A Lleyton qui pleurait de plus en plus. A Ella qui allait de plus en plus mal. Et à lui qui foutait le bordel dans leur vie, à cause de ses problèmes personnels. Ok, le tennis ne ferait plus parti de sa vie. Ok, il allait avoir du mal à faire le deuil. Mais le tennis n'était pas sa petite amie, et encore moins son fils. Un jour ou l'autre, il y aurait eu une fin du tennis. Mais Ella et Lleyton, il les avait pour la vie. pour toute ma vie. Il soupira alors un petit coup, et s'encouragea intérieurement. Il fallait qu'il assume maintenant. Se relevant, avec toujours autant de difficultés, il attrapa au passage le bouquet qu'il avait délaissé sur le trottoir, et une fois debout, commença à marcher vers la maison d'Ashton. Ella était là, elle était obligatoirement rentrée à l'heure actuelle.

Arrivé devant la porte de leur chambre, il s'arrêta un instant. Après un bref coup d'oeil au bouquet de roses qu'il avait en mains, il toqua à la porte. Une fois. Deux fois. Trois fois. Ca avait beau être aussi sa chambre, après tout ce qui s'était passé, il s'y sentait un peu intrus. Il n'attendit pas qu'on lui dise d'entrer, il ouvrit la porte, avant de la refermer juste derrière son passage. Ella était là, comme prévue. Enroulée dans sa serviette. Ses cheveux mouillés. Sur ce lit où il l'avait jeté à ses pieds. Les images revinrent, en force. Pour tout ce qu'il avait fait, il se haissait. De quel droit devait-il couper les ponts avec son fils sous prétexte qu'il était malheureux? Se souvenait-il, ne serait-ce qu'une minute, de ce qu'il avait ressenti lorsque son propre père était décédé? Avait-il le droit de faire subir ça à Lleyton? Avait-il le droit de fuir ses responsabilités de père, sous prétexte qu'il ne supportait plus ses pleurs? Et puis, avait-il le droit d'abandonner Ella? De la pousser comme il l'avait fait? De lui faire croire qu'elle était responsable de son malheur? Après tout, son malheur, c'était lui qui se l'était construit. Si il avait osé dire plus tôt, tout ce qui le chagrinait, il aurait peut-être du dire adieu au tennis, mais il aurait été plus heureux; plus heureux parce qu'il aurait grandi sans la peur. Il avait compris ça, depuis peu. Depuis qu'Ashton l'avait empêché de faire une connerie; sans doute la plus grosse de sa vie. Ce jour-là, Lleyton avait faillit perdre un père, et Ella un petit ami. Ils allaient déjà si mal.. Et rien que d'y penser, les larmes commencèrent à noyer ses yeux. D'un pas claudiquant, il s'approcha d'elle. Il lui fit un petit sourire, et s'essaya à ses côtés sur le lit. « Tiens, elles sont pour toi. » Sans un geste vers elle, tellement il n'osait pas la toucher, il lui tendit les roses, un petit sourire désolé sur le coin de ses lèvres..
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MessageSujet: Re: But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ   But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ EmptyVen 10 Mai - 23:22

J’étais noyée dans mes pensées. Je n’entendais même pas les bruits alentour. Je n’entendais pas Mattia toquer. Le seul son à pouvoir me sortir de ma torpeur était les pleurs de Lleyton. Parce que c’était mon fils. Et, que pour lui j’étais prête à tous les sacrifices. Pour faire son bonheur. Surtout en ce moment. Mattia rentra dans la chambre sans attendre une réponse. De toute façon, c’était sa chambre. Il avait autant le droit d’y rentrer que moi. Enfin bon, il ferma la porte derrière lui. Il avait l’intention de rester ? Je ne disais pas le moindre mot. Parce qu’on ne se parlait plus. Et je ne voulais plus rien lui imposer. Pas même un silence brisé.

Il avança jusqu’au lit avec ses béquilles. Avant de s’asseoir à côté de moi. Je le regardais, surprise. Alors que lui il m’offrait un petit sourire. Comme si je méritais quelconque sourire tiens. « Tiens, elles sont pour toi. ». Je prenais le bouquet de roses qu’il me tendait. Pour moi ? Il était sérieux là ? Visiblement oui. Et il avait un petit sourire désolé sur le coin des lèvres. Je m’en voulais tellement. Je veux dire, il arrivait avec de magnifiques roses. Il essayait d’arranger les choses. Il essayait de se faire pardonner. Alors qu’il n’avait rien à se faire pardonner. C’était moi qui avais été monstrueuse. Qui semait le bordel partout où j’allais. Mattia, il avait simplement réagit comme il pouvait. Tout ce qu’il avait fait, je l’avais cherché. Et puis merde, je ne me sentais même plus digne d’attention.

Malgré tout, mon nez se retrouva dans les fleurs. Pour humer leur odeur fraîche et délicate. « Elles sont magnifiques… merci. ». Et c’est vrai elles l’étaient. Mais, la situation me donnait envie de pleurer. Je me sentais tellement mal. Tellement indigne de ça. Indigne de son intention. Indigne de Mattia. Indigne de ces roses. « Je… Je vais les mettre dans l’eau, je reviens. ». J’avais presque envie de lui dire en bouge pas. Mais ça me paraissait tellement trop. S’il voulait partir, je n’avais pas le droit de le retenir.

Enfin, je quittais la pièce. Même pas perturbé par le fait d’être simplement en serviette. Je l’avais oublié complètement. J’étais ailleurs. J’étais perdue. Je prenais un joli vase. Pour mettre ces sublimes fleurs. J’allais les mettre dans la chambre. Sur la commode. Comme ça, il y aurait un peu de gaieté. Un peu de d’amour. Quelque chose de beau De positif. Il y aurait autre chose que mes idées noires.

Je retournais donc dans la chambre. Découvrant avec soulagement que Mattia était toujours là. Qu’il n’avait pas pris la fuite. Je posais délicatement les fleurs à la place que j’avais choisie. « Encore Merci… ». En réalité j’avais envie de l’embrasser. De me blottir dans ses bras. De lui dire que je l’aimais. Mais j’en étais incapable. Parce que je bloquais complètement, sur moi. Sur qui j’étais. Sur ce que je méritais. Je bloquais. Je me sentais mal. Et passer au-dessus de ça, c’était mission impossible. Du moins j’en avais l’impression. Enfin j’allais quand même le rejoindre sur le lit.

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Le sourire qu'il arborait sur son visage n'était qu'une façade. Il ne s'était jamais senti aussi désolé, honteux, et dégueulasse qu'en ce moment même. Il avait l'impression de ne même pas mérité le regard que lui lançait Ella. Il ne méritait rien. Juste de souffrir. Et même le souffrance que lui infligeait sa rotule en mille morceaux ne lui suffisait pas à se sentir mieux. Il en était presque, en la voyant là, seule sur le lit, complètement dépassée par tous les évènements, à se demander si il ne devait pas s'en aller. Faire ses bagages. Claquer la porte. S'en aller loin de là. C'était peut-être ce qu'il pouvait faire de mieux pour elle. Pour qu'elle cesse de souffrir par sa faute. Pour qu'elle n'ait pas à craindre un autre excès de sa colère. Pour qu'elle n'ait pas peur, tout simplement. D'un geste sans grande envie, elle prit le bouquin qu'il venait de lui amener. Son nez se fourra dans les fleurs. A l'observer ainsi, Mattia eut un deuxième petit sourire, presque invisible. Son attention n'allait pas réparer sa faute, mais au moins, il lui faisait un minimum plaisir.

« Elles sont magnifiques… merci. ». Ses yeux rivés sur elle, il n'ajouta rien. Le silence criait tellement fort qu'il n'eut même pas le courage de lui dire qu'elle n'avait pas à le remercier. Cette femme méritait des fleurs, des parfums, et mille et unes attentions. Elle méritait qu'on soit aux petits soins pour elle, qu'on la comble de bonheur, qu'on lui fasse plaisir chaque seconde pour tout ce qu'elle représentait. Une amant. Une femme. Une maman. Mais lui avait été incapable de le voir ces derniers temps, et à l'entendre lui dire 'merci', il se sentait encore plus mal. « Je… Je vais les mettre dans l’eau, je reviens. ». L'ancien tennisman hocha la tête. Il n'allait pas partir. Il n'allait pas bouger. Il allait rester là, et l'attendre. Il la laissa passer devant lui, sa serviette frôlant ses genoux au passage. Il frissonna. Ce contact aussi minime soit-il était le premier depuis qu'il avait montré son visage de monstre. Il ferma un instant les yeux, et revit, encore et encore la scène. Lui, debout. Elle, assise. Recroquevillée. En position foetus. En pleurs. Il posa sa main sur son visage, hochant sa tête. Comment avait-il pu? Comment?? Il se détestait, se haissait, se maudissait.
Il entendit un petit bruit, et se retourna aussitôt. Ella était revenue; elle venait de poser les fleurs, mises dans un beau vase, sur une commode de leur chambre. Ca allait bien là. Ca remettait un beau de gaieté dans cette chambre qui se noyait dans le malheur ces derniers temps. « Encore Merci… ». Les yeux toujours sur elle, le regard triste, il fit un petit sourire. Un de rien alors qu'il aurait du lui dire qu'elle n'avait pas à dire merci. Elle n'avait pas à dire quoique ce soit. C'était à lui de parler, de dire qu'il était désolé, qu'il s'excusait, qu'il se sentait mal de lui avoir fait ça. Mais aucun son ne sortait de sa bouche. Il restait là, assis sur le lit, Ella à ses côtés. Le silence se faisait de plus en plus pesant. Et sa voix se perdait entre ses cordes vocales; le chemin jusqu'à sa bouche ne semblant être qu'un vaste labyrinthe dans lequel elle se perdait.

Après quelques longues secondes -voire minutes?- de pur silence, Mattia tourna la tête vers elle. Elle était ravissante. Elle était belle. Elle resplendissait. Il sut encore une fois pourquoi il l'avait choisit elle; elle et personne d'autres. Il la dévisagea, parcourant chaque contour de son visage du regard. Elle était triste; horriblement triste. Et là, il sut. Il sut qu'il ne pouvait rester près d'elle. Il sut qu'elle serait mieux, sans lui, sans le monstre qu'il était devenu. Il ne pouvait pas l'enfermer et la forcer à rester près de lui; il ne la méritait en rien. Il ne méritait aucune femme qui l'aime autant qu'Ella l'aime. Se forçant à retrouver sa voix, il finit par dire, d'un ton enroué. « Je.. Je vais m'en aller. » Il se releva alors, la tête baissée, le genou criant de douleur. Son regard se reposa alors vers Ella. Il n'allait pas s'en aller pour aller dans le salon. Il fallait qu'il s'en aille, ailleurs. Loin. Et vu comme elle était, elle avait compris.
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Pas un bruit. Juste le silence. C’était tout ce que l’on pouvait entendre dans cette pièce. Un silence lourd. Douloureux. Pesant. Un silence auquel on ne sait comment remédier. Le genre de silence qui vous étouffe dans vos angoisses. Qui vous faire voir l’enfer et les ténèbres. Le genre de silence qui met tout le monde mal à l’aise. Qui met chacun face à ses pensées les plus obscures. Et il durait. Il durait encore. Il durait toujours. Et je me perdais à nouveau dans mes pensées. Alors que je sentais le regard de Mattia. Alors que j’avais envie de le supplier d’arrêter. Parce qu’il n’y avait rien à voir. Plus rien à regarder. Parce que je n’étais plus rien ni personne. Parce que je me sentais plus chose que femme. Parce que je me sentais plus monstrueuse qu’humaine. Je voulais lui dire d’arrêter. Parce qu’en sentant son regard sur moi, je voulais qu’il me désire. J’aurais voulu qu’il m’aime. J’aurais voulu qu’on redevienne nous. Mais, je ne pouvais pas me faire de tels films. Il fallait qu’il arrête. Parce que mon égoïsme revenait au galop. Il fallait qu’il arrête parce que j’allais le faire souffrir. Parce que j’allais être injuste Parce que je faisais tout de travers. Et que je ne le méritais pas.

Le silence avait était de mise jusqu’ici. Mais Mattia brisa le silence qui nous étouffait tant. Non sans difficultés. « Je... Je vais m'en aller. ». Et il se releva; la tête baissée. Alors que tout mon monde s’écroulait. Alors que mon cœur se serrait. Je voulais me lever. L’attraper. Lui courir après. Agir. Faire quelque chose. Mais, j’étais bonne à rien. Je n’étais bonne qu’à vouloir. Et rien d’autre. Vouloir mais, ne rien faire.

Il posa à nouveau son regard alors qu’il était prêt à partir. « NON ! Reste je t’en prie ! ». C’était sorti tout seul. Sans que je ne contrôle rien. Alors que je m’en voulais déjà. D’être à nouveau un monstre d’égoïsme. De refuser l'idée que je l’avais perdu. Alors que tout était de ma faute Alors que c’était logique. Je refusais. Je tenais trop à lui pour le perde. « Tu n’as nulle part où aller… et pourquoi tu veux partir ? ». J’avais envie de pleurer. Mais rien ne sortait. En fait, je savais très bien ce qui le poussait à partir. Mais je voulais l’entendre de sa bouche. Je voulais être sûre. Je voulais… en fait Neela avait raison. Je devais aimer souffrir. Aimer qu’on me fasse du mal. Ou alors j’étais complètement folle. Et prête à tout pour garder Mattia ne serait-ce qu’une minute de plus. En fait, c’était certainement un peu les deux. En tout cas, je ne m’étais jamais sentie aussi mal. J’avais perdu Mattia. Et cette fois, je savais que c’était pour toujours. Pas comme lors de ma grossesse. Où je continuais d’espérer malgré moi. Non, là, je savais que s’il partait, il ne reviendrait pas. Ni pour Lleyton, ni pour moi. S’il partait c’était qu’à ses yeux tout était fini. Mais, à mes yeux, tout continuait. Ma vie c’était avec lui. Et lui seul.

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MessageSujet: Re: But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ   But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ EmptyDim 12 Mai - 17:22


Partir, c'était la meilleure solution. Pour lui. Pour elle. Pour Lleyton. S'il partait, il les laisserait avec un grand vide, un vide terrifiant qui les effrayerait pendant un moment, mais ce vide se comblerait petit à petit, par une présence cent fois meilleure que la sienne. Lleyton pourrait grandir sans avoir peur de celui qu'il aurait du appeler Papa. Ella pourrait devenir une toute autre femme, bien plus épanouie qu'elle ne l'est avec lui. Pour tout ça, pour eux, il fallait qu'il s'en aille. Loin, très loin. Le plus loin possible pour ne pas avoir envie de revenir vers eux. Mais il ne pouvait pas laisser Ella entre ses mains. Après ce qu'il avait fait, il ne pouvait pas. Il n'avait pas envie qu'elle devienne une femme qui supporte tout en silence. Parce que ce qu'il avait fait, la violence dont il l'avait jeté au sol, personne ne le savait. Pas Ashton, sinon il ne serait sans doute plus de ce monde. Pas Neela, sinon elle serait venue. Pas Jona, sinon elle aurait déjà ramené ses fesses ici. Pas Teddy, sinon elle aurait réagit de la même façon. Personne n'était au courant. Ella s'était laissée enfermée dans une bulle avec lui, où tout ce qui se passait dans cette bulle n'en sortait pas. C'était peut-être ça le pire; savoir qu'elle pouvait tout supporter sans rien dire. Sans oser le dire. Au moins si elle en parlait, si elle disait tout haut à quelqu'un, même si il devait en subir les conséquences, il aurait moins peur que là. Ca voudrait dire au moins qu'elle n'acceptait pas. Là, elle acceptait son geste. Elle acceptait le mal qu'il lui avait fait, comme si c'était elle la fautive..

Prêt à s'en aller, Mattia lui lança un dernier regard. Elle était ravissante, plus que belle, plus que magnifique, plus que ravissante même. Et elle retrouva aussitôt sa voix. « NON ! Reste je t’en prie ! ». Ca lui sortait du coeur. Ca venait du plus profond d'elle même. Son regard était rivé sur lui. Elle avait envie de pleurer. Elle était complètement perdue; elle donnait l'impression de perdre pieds. « Tu n’as nulle part où aller… et pourquoi tu veux partir ? ». Il baissa un instant le regard. La voir dans cet état le désemparait totalement. Son envie de la prendre dans ses bras, de venir lui dire à quel point il était désolé pour ce qu'il lui avait fait, était de plus en plus grandissante. Mais il restait bloqué, tétanisé sur place, incapable de remuer le simple petit doigt pour le lever vers elle. Il passa sa main sur son front, et souffla un petit coup. Même ça il n'arrivait pas à le dire. Il prit tout le courage qu'il avait pour dire alors ces quelques mots. « Tu sais très bien pourquoi. » Son regard se posa de nouveau sur elle. Elle allait tellement mal. Il avait l'impression qu'un rien la ferait basculer. Il sentit alors les larmes venir dans ses yeux. Parce qu'il voulait partir pour elle. Et parce qu'il ne pouvait pas partir pour elle. Son mal-être était gigantesque. Si il partait, elle n'allait pas s'en remettre. Si il restait, elle allait s'enfoncer un peu plus. Et lui, qu'est-ce qu'il devait faire? Rester? Partir? Il ne savait pas; il ne savait plus. Il sentit une larme sur sa joue. A défaut d'être un monstre, il était un monstre capable de sentiments. Pour la première fois, il versait une larme devant elle. Devant celle qu'il aimait tant. « Je n'peux pas prendre le risque d.. d'être encore violent. »
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Je ne voulais pas qu’il parte. Je ne voulais pas renoncer à lui. Et je voulais croire que s’il restait là. S’il ne bougeait pas d’un mille. S’il semblait tétanisé c’est parce qu’au fond il ne voulait pas partir. Il ne voulait pas me quitter. Nous quitter. Bien sûr, c’était totalement improbable. Mais malgré moi, je voulais y croire. Malgré le fait que je me sentais monstrueuse. « Tu sais très bien pourquoi. ». Bien sûr que je le savais. Mais j’avais besoin qu’il me le dise. J’avais besoin de l’entendre. Sans vraiment savoir pourquoi. Il fallait que j’entende ce qu’il pensait de moi. C’était complètement idiot. Avoir le besoin d‘être repoussé. Non, vraiment, je méritais des baffes. Mais, j’étais complètement détruite. Rien ne tournait rond dans ma tête. Je ne me sentais plus tellement…en fait je ne me sentais plus tout court. J’étais comme rien. « Dis-le-moi… ». C’était un murmure. Comme une supplique. Il pouvait le dire. J’étais prête à l’entendre. Ou peut-être pas. Mais qu’importe. Il ne pouvait pas partir sans un mot.

Je le regardais, au bord des larmes. Mais lui, il pleurait. Une larme roula sur sa joue. Mon cœur se serra. Il semblait se briser en mille morceaux. C’était la première fois que je voyais Mattia pleurer. « Je n'peux pas prendre le risque d... d'être encore violent. ». D’être violent ? Je ne comprenais pas. Je ne comprenais plus. D’être violent ? De quoi parlait-il ? De la dernière fois ? Il s’en voulait pour la dernière fois ? Mais, il n’avait pas à s’en vouloir. Je… c’était moi. J’aurais dû lui laisser le temps. J’aurais dû être patiente. Être un peu moins égoïste. Carrément moins égoïste. « Non… non… ». J’étais complètement chamboulée. De le voir pleurer. De le voir si mal. Je ne savais même comment le rassurer. Comment lui faire comprendre qu’il n’avait pas à s’en vouloir. Que… je voulais simplement qu’il reste. Peu importe les risques. J’avais besoin de lui.

Je me levais du lit. Pour m’approcher de lui. Pour ne pas le laisser partir comme ça. Ma main tremblante se porta à son visage. Pour essuyer cette larme. Comme si cela pouvait faire fuir toute cette tristesse. Comme si cela pouvait arranger les choses. C’était notre premier contact depuis un moment. Un moment qui m’avait paru interminable. Un moment qui m’avait semblé être des années. « Mattia…tu veux partir à cause de l’autre soir ? ». Ma voix était tremblante. J’avais peur qu’il dise oui. J’avais peur de l’avoir laissé s’en vouloir. De l’avoir laissé culpabiliser. De lui avoir imposé cette douleur.

J’avais si peur que je me jetais dans les bras. Je ne voulais pas qu’il parte. Je ne voulais qu’il s’en veuille. Je ne voulais pas le perdre. Je…j’avais beau me sentir affreuse et inhumaine c’était trop dur. « Le plus violent serait de te perdre Mattia… ». Je le serais aussi fort que je pouvais contre moi. J’avais la tête posé sur son torse. Le corps tremblant. Le cœur tambourinant. La dernière fois, c’était qu’un geste désespéré et perdu. Il n’avait pas d’importance. S’il partait, là c’était tout à fait autre chose. Je ne voulais pas revivre sans lui. Je l’avais fait une fois. Mais, je ne pourrais pas le faire une deuxième fois. Vraiment pas.


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Mattia Jarvis
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Lui restait focalisé sur ce moment passé, dans cette chambre même, à deux mètres de là où il se trouvait maintenant. Il avait beau essayé de chasser cette image de sa tête, elle revenait sans cesse. Il la poussait. Encore et encore. Dans chacune de ses pensées, il se revoyait faire ce geste plusieurs fois d'affilés. Son cerveau semblait vouloir le marquer ainsi. Mais elle, elle restait bloquée sur tout autre chose; sur une chose qu'il ignorait totalement. Derrière les larmes qui commençaient à venir noyer ses yeux, et devant celle qui venait de couler sur sa joue, il arrivait à voir sa surprise. Elle ne semblait pas comprendre pourquoi il avait dit ça; pourquoi il avait peur d'être encore violent. Au fond, c'était pire que ce qu'il imaginait. Ella ne semblait pas croire que ce geste ait pu le traumatiser, elle semblait avoir pris cette violence comme quelque chose de normal. Comme un geste qu'il aurait du avoir. Comme un geste qui ne changeait rien. Alors qu'il changeait tout.
Toujours debout, il finit par détourner le regard de la jeune fille tout en s'appuyant avec ses mains sur la commode derrière lui. Il ne tenait plus. Il se sentait mal; physiquement et moralement. « Non… non… ». Cette négation l'effrayait encore plus. Ses doutes étaient plus que confirmés maintenant. Il tourna la tête en direction de la fenêtre de leur chambre, fermant un instant les yeux, et se mordant les lèvres pour ne pas lâcher le torrent de larmes qui voulait se déverser. Comment pouvait-elle être comme ça? Comment pouvait-elle accepter ça? Elle prenait le chemin de toutes ces femmes victimes de violence; tellement amoureuses qu'elles subissaient tout en silence..

Il l'entendit bouger sur le lit, et bientôt, il sentit une main, toute tremblante venir se poser sur son visage en douceur. D'un geste, elle essuya cette larme qui n'avait pas tenue dans ses yeux. Il eut un léger frisson. Cette main, ce premier contact depuis un long moment entre eux, n'aurait jamais du se poser sur sa joue en douceur. Il méritait plutôt une claque qu'une marque d'affection. « Mattia…tu veux partir à cause de l’autre soir ? ». Sa voix tremblait. Reposant son regard sur elle, il fut stupéfait de voir à quel point son corps tout entier tremblait. Et ce n'était pas parce qu'elle était en serviette. Ces tremblements, c'était ceux de l'horreur. Ceux de la peur. Elle était paniquée, complètement perdue à l'idée qu'il s'en aille. Il entre-ouvrit légèrement la bouche mais aucun son n'en sortit. Il se contenta alors de hocher la tête. Oui. Il voulait partir à cause de l'autre soir. A cause de la façon qu'il avait eu de la repousser. A cause de sa peur à lui; cette peur qui entravait tous ces organes et qui l'empêchait de beaucoup avancer. Cette peur de ressembler à cet homme qu'il haissait tant.
Une seconde plus tard à peine, la jeune fille se jeta dans ses bras. Elle passa ses bras autour de son torse, et se lova contre lui. Il sentait son coeur battre à la chamade; elle entrainait son corps dans ses saubresauts de tremblements. « Le plus violent serait de te perdre Mattia… ». Le tennisman posa alors son menton au-dessus de son crâne, et finit par passer une main autour de sa taille, l'autre restant sur la commode pour supporter leurs poids. Il ferma les yeux, et respirant, sentit l'odeur d'Ella. L'odeur de son shampooing. S'il partait, il s'achèterait le même. De sa main posée sur sa taille, il commença à lui caresser le dos. La façon dont elle tremblait l'inquiètait. D'une voix paisible et toute douce, il murmura alors. « Calme-toi.. Calme-toi Ella.. » Il resta un petit moment comme ça, à lui caresser le dos, et à réfléchir. S'il restait, il avait l'impression de la mettre en danger. S'il partait, il avait peur qu'elle ne se perde. Il ne savait plus quoi dire. Plus quoi dire. Plus comment agir. Partir? Rester? Cela faisait quelques secondes qu'ils étaient là, lovés l'un contre l'autre. Il remarqua alors qu'en silence, il pleurait. Que quelques larmes avaient débordés. Il les essuya d'un revers de la main, et récupéra sa voix. « Je ne sais pas Ella.. Je ne sais plus.. Je t'avais promis de ne pas te faire de mal. Je... » Il s'interrompit un instant. Avant d'ajouter, d'une manière linguistiquement incorrecte. « Je m'excuse. » pour tout le mal qu'il lui avait fait. Tout.
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MessageSujet: Re: But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ   But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ EmptyVen 17 Mai - 12:07

Blottie contre lui je ne voulais plus le lâcher. Je ne voulais pas qu’il parte. J’avais si peur qu’il le fasse. Si peur qu’il me laisse. Ma vie sans lui n’avait as réel sens. J’avais besoin de lui pour me sentir bien. Pour me sentir tout simplement. Sans lui, j’étais perdue. Est-ce une honte d’être devenue l’une de ces femmes qui ne vit que pour l’amour ? Pour un seul amour ? Je ne savais pas trop quoi penser de ça. Mais l’évidence était là. Malgré le fait que je me haïsse, je ne pouvais pas renoncer à lui. Mon amour pour lui était tout ce qui me rendait encore un tant soit peu humaine. S’il partait, il est en était fini de moi. Je ne pouvais pas quitter ses bras. Je ne pouvais pas le laisser partir. Mon esprit. Mon cœur. Mon corps. Chaque parcelle de mon semblant d’être le refusait. Sa main caressa mon dos. Comme s’il cherchait à me rassurer. Mais en réalité, rien ne pouvait me rassurer à présent. Rien. Parce que qu’il avait derrière la tête cette idée de partir. Et si je le retenais aujourd’hui, qu’en serait-il de demain ? Je l’avais bien cherché au fond. C’était de ma faute. Mais, je ne pouvais pas l’accepter. « Calme-toi... Calme-toi Ella... ». J’aurai tellement voulu pouvoir le faire. Mais je n’y parvenais pas. Mon corps tremblait de peur. Mon corps tremblait de retenir tous ces sentiments. Toutes ces larmes. Mon corps était prêt à lâcher. Comme ma vie toute entière.

Mattia reprit alors sa main. Pour essuyer son visage. Il pleurait. Il pleurait vraiment. Ce n’était pas une larme mais, plusieurs. Je me sentais tellement fautive. J’étais la source de tout ceci et ça me rendait dingue. Je me sentais impuissante. Parce qu’à la fois je le sentais partir. Et en même temps je le sentais souffrir. Je ne savais quoi faire. Quoi dire. Parce que de toute façon, dès que j’interviens, j’empire toujours les choses. J’étais impuissante. « Je ne sais pas Ella.. Je ne sais plus.. Je t'avais promis de ne pas te faire de mal. Je... ». Et moi je lui avais promis de partir s’il devenait violent. Tout en sachant pertinemment que je ne tiendrai jamais cette promesse. Je lui avais promis parce que je l’aurai jamais pensé capable d’être violent. Et pour moi il ne l’avait pas été. Il avait juste perdu pied. Parce que je n’avais pas vu plus loin que le bout de mon nez. Parce que je l’avais poussé à bout. Il n’avait rien fait de mal. « Je m'excuse. ». Un sourire se dessina sur mon visage. Je m’excuse. Combien de fois l’avais-je repris sur cette formulation ? Je ne sais pas. Mais ça faisait tellement de bien de l’entendre. De retrouver mon Mattia. Mon Homme. Ça faisait tellement de bien. Et tellement de mal. Parce que je ne pouvais décidément plus envisager de le perdre. J’avais besoin qu’il reste. Pas pour quelques jours. Pas le temps de calmer. J’avais besoin de lui pour toujours. Et je n’étais pas certaine que lui veuille de moi pour toujours. Même pas pour un jour. « Je t’excuse aussi… ». Oh oui, ça faisait longtemps que je l’avais pardonné. C’était moi que je n’excusais pas. C’était après moi que j’en avais. Certainement pas après lui.


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Serrant dans ses bras Ella, il avait finit par lâcher ces mots d'excuse. Il s'en voulait tellement que même s'il savait qu'Ella l'excusait, il avait l'impression que ça ne suffisait pas. Ce qu'il avait fait le replongeait dans un monde qu'il haissait, et qui l'effrayait. Il avait tellement peur de finir comme tout ces types tabasseurs qu'il finissait par faire une fixation dessus. Chaque fois qu'il entendait un fait divers sur de la violence, il finissait par se dire qu'il pourrait être cette personne mise en cause. Sa peur était devenue une hantise. Une hantise qui n'était plus si irréelle maintenant. Si Ella lui pardonnait ce geste, il aurait quand même peur, peur d'en refaire un autre. Ce sera quoi la prochaine fois? Il ne pouvait s'empêcher de poser cette question, alors qu'il tenait, dans ses bras, Ella. Son Ella. Sa sirène. Il aurait juré voir ses lèvres se retrousser un instant, mais il chassa cette idée. Pourquoi aurait-elle sourit, alors qu'elle paniquait quelques temps plus tôt? Son esprit avait sans doute déraillé. Il avait tellement espéré voir un sourire sur ses lèvres, qu'il avait cru en voir un. Et puis, enfin, il eut l'occasion d'entendre quelques mots. Il n'aurait jamais cru que ces quelques mots pourraient un peu l'apaiser, mais en fait si. « Je t’excuse aussi… ». Il eut l'impression de perdre trois kilos sur son dos. Il lui en restait encore trente, mais trois kilos en moins, c'était déjà beaucoup. Il sentait la différence. Il serra alors Ella un peu plus fortement. Il l'aimait. Il l'aimait tellement.
Il en crèverait de lui faire du mal.
La tenant toujours dans ses bras, il laissa les dernières larmes couler sur ses joues sans les sécher. Sa main caressa le dos de la jeune fille. Sa tête était appuyée sur son crâne. Il sentait son coeur battre la chamade. Le bonheur, c'était ça. C'était serrer dans ses bras une personne que l'on aime par dessus tout. C'était ça le bonheur. Ce n'était pas forcément lever un trophée devant une dizaine et une dizaine de supporters. Le Bonheur avec un grand B, c'était une multitude de petits bonheurs de la vie quotidienne. Entendre son fils rire. Voir sa petite amie sourire. Et voir les yeux éblouis d'Ella par tout ce bonheur.

Il resta un petit moment à la blottir comme ça, se remémorant son Je t'excuse aussi. Aussi? Pourquoi ce aussi? Y avait-il quelqu'un au courant de tout ça? Et c'est là qu'il comprit. Il avait dit avec toute sa non-souciance ces mots qu'Ella essayait sans cesse de lui faire corriger. Parce que dans Je m'excuse, on ne s'excusait pas vraiment; on s'excusait juste à soit-même. D'où sans doute ce aussi. Comprenant alors tout ça, Mattia lâcha un petit « oh ». Il eut alors un petit sourire, et répliqua. « Je suis désolé. » Cette fois au moins, c'était des excuses correctes. Il eut envie de lui coller un petit bisou dans ses cheveux, mais il s'en abstient. Il ne savait comment réagir. Comment faire. Il n'avait toujours pas décidé si il allait s'en aller, ou rester. S'en aller, la faire souffrir un coup, mais l'épargner, ou rester, et risquer de la faire souffrir plus tard? Parce qu'il était incapable de prendre cette décision, il ouvrit encore une fois la bouche. Cette fois pour dire plus de choses qu'il avait dite jusqu'à maintenant. « ella.. je sais pas ce que je fais. Je veux juste pas te faire de mal. Je m'en veux, tu sais, je m'en veux vraiment.. » Il posa de nouveau une main sur la commode; son genou le tirait. Il s'arrêta un instant. Il y avait peut-être une solution. « Ella.. Je veux que tu me promettes, et pas que tu promettes pour de faux, que si je reste, et que.. si je recommence, je veux pas que tu gardes ça pour toi. Ok? » Il caressa alors, avec sa main libre, le dos de la jeune fille. Il pouvait rester oui, et se prendre en mains.
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J’aimais Mattia. Je voulais rester comme ça pour toujours. Je me sentais un peu mieux. Pas mieux avec moi-même. Mais un peu mieux quand même. Il m’avait affreusement manqué. « Oh ». Je le regardais sans comprendre ce oh. Que ce passait-il ? Je n’avais rien fait. Rien dit. Avait-il quelque chose à faire ? Un souci ? Oui, je m’inquiétais pour un oh. Pour un rien. « Je suis désolé. ». Je lui faisais un sourire. C’était donc ça. Il avait compris qu’il avait une faute. C’était tellement rien. Il n’était pas obliger de mes présenter des excuses à nouveau. Vraiment pas. Mais je le laissais faire.

Malgré ses excuses, il semblait toujours perdu. Toujours aussi hésitant. Et moi je ne voulais pas bouger. Je ne voulais vraiment penser qu’il puisse partir. Je voulais qu’il reste là. Qu’il me dise qu’il allait rester avec moi. Avec nous. Mais en même temps, j’avais peur qu’il ouvre la bouche. Peur qu’il ne prononce un mot qui aille dans le sens inverse. « Ella... je sais pas ce que je fais. Je veux juste pas te faire de mal. Je m'en veux, tu sais, je m'en veux vraiment... ». Oui, je crois que je l’avais remarqué. Même si à mes yeux il n’avait pas tant à s’en vouloir. Même si à mes yeux ce n’était rien. Ou pas grand-chose. Il ne me faisait pas de mal Il n’allait pas m’en faire. A moins qu’il ne parte.

Mattia s’appuya sur la commode. La douleur lui arrachant une grimace. Une grimace m’inquiétait. « Mattia ça va ? Tu veux qu’on s’assoie sur le lit ? ». Après tout, je devais lui peser d’être dans ses bras. Je veux dire la stabilité de son genou. Cependant, il préféra continuer que de s’installer. « Ella... Je veux que tu me promettes, et pas que tu promettes pour de faux, que si je reste, et que... si je recommence, je veux pas que tu gardes ça pour toi. Ok? ». Il caressait tendrement. Alors que je fermais les yeux. Cette promesse me coutait. Mais j’étais certaine qu’il ne recommencerait pas. Et contrairement à ma vieille fausse promesse, il ne me demandait pas de partir. J’étais prête à le faire. Prête à lui promettre pour de vrai. « Si ça peut te rassurer, alors, je te le promets Mattia. Pour de vrai. ». Je le regardais droit dans les yeux pour lui montrer que j’étais sincère. Que cette fois ce n’était pas une promesse en l’air.

Je quittais alors les bras de Mattia. Pour aller m’asseoir sur le lit. « Viens vers moi. ». Je lui offrais un sourire. Il fallait qu’il repose sa jambe. Je ne voulais pas qu’il souffre à rester debout. « Je ne veux vraiment pas que tu partes. ». Je sais que je ne faisais que lui redire. Lui refaire comprendre l’évidence. Mais j’en avais besoin. Tellement besoin. Je n’arrivais plus à pleurer. Mais, il fallait qu’il sache que ça me touchait. Que je l’aimais trop pour le laisser. Que malgré le fait que je me détestais. Que je comprenais qu’il désire me laisser. Je n’arrivais pas à me passer de lui.

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Le choix que Mattia s'imposait à faire était un choix dur. Il savait parfaitement que quoi qu'il dise, quoi qu'il fasse, Ella se tairait toujours. Même si Mattia devenait le pire des salauds, elle ne dirait sûrement rien. Elle l'aimait. Elle le dévorait de son amour chaque seconde qu'ils passaient ensemble, et ce, même si il se montrait odieux avec elle. Et lui aussi ça lui faisait mal de prendre cette décision. L'aimait-il assez pour se dire qu'il fallait mieux qu'il l'évite? Sans doute. L'aimait-il assez pour se dire qu'il allait se reprendre et ne plus jamais lui faire ça? Sans doute aussi. Parce qu'une chose était sûre; même si Mattia avait été un salaud, un petit ami et un père horrible, il était encore follement amoureux d'Ella. Dès qu'il posait son regard sur elle, et qu'il voyait qu'elle allait mal, il ressentait un sentiment indescriptible en lui. Si en la mettant par terre, il n'avait pas réagit, c'est parce qu'il était totalement aveuglé par sa colère. Maintenant qu'il l'avait un peu plus mis de coté, il s'en voulait cruellement. De l'avoir abandonné sur place. De l'avoir laissé au sol. De ne pas l'avoir tenu dans ses bras. De ne pas avoir séché ses larmes.

Toujours debout, posant quelque peu ses cuisses contre la commode, Mattia ne prêtait pas attention aux mots d'Ella. « Mattia ça va ? Tu veux qu’on s’assoie sur le lit ? ». Il s'en fichait de souffrir. Il pouvait au moins faire ça, pour elle. Elle avait souffert elle, et lui n'avait rien fait. Il pouvait au moins avoir mal un peu. Là, lui caressant doucement le dos, il lui demanda de le dire. Si jamais il recommençait, il ne voulait pas qu'elle se taise. Il avait bien trop peur de la blesser beaucoup plus que là. Il avait bien trop peur qu'elle ne puisse jamais s'en remettre. Comme il l'attendait, elle leva les yeux vers lui. D'une voix certaine, elle lâcha ses quelques mots. « Si ça peut te rassurer, alors, je te le promets Mattia. Pour de vrai. ». Son aplomb ne semblait pas feint. Elle semblait plus que sincère dans ses propos. Au moins, ça avait l'avantage de le rassurer. Un peu.
Un instant plus tard, il sentit la petite sirène se faufiler hors de ses bras. Elle s'éloigna, et se rapprocha du lit. « Viens vers moi. » Aller vers elle. Elle ne semblait pas lui en vouloir de ce qu'il allait fait. Elle semblait comprendre son geste et ne pas en être effrayée. Au final, la moins appeurée, c'était elle. Logique.. L'écoutant, Mattia finit par lâcher la commode qui lui servait d'appui, et claudiqua jusqu'au lit. Il s'assit dessus. Ella lui souriait. « Je ne veux vraiment pas que tu partes. ». Reposant doucement son regard sur elle, il sut alors ce qu'il devait faire. Il sut à ce moment précis que sa décision n'était pas faite pour soulager sa peur à lui. Il passa sa main de l'autre côté de la jeune fille, et la posa délicatement sur sa joue. De son pouce, il commença à caresser sa joue. Il resta quelques secondes comme ça, silencieux, touchant avec douceur la peau délicate de sa petite amie. Durant ce laps de temps, il était perdu dans ses pensées. Il revoyait tout.

Ella sur la plage quand ils avaient échangé leurs premiers baisers. Ella riant en cours pour une de ses conneries. Ella cherchant le chemin du lycée après qu'ils aient séché les cours. Ella lui annonçant qu'elle était enceinte. Ella en pleurs car il ne voulait pas de ce gosse. Ella tellement mal quand Lleyton était né. Lleyton.. Ce prénom résonnait dans ses oreilles. Au fond, même si il n'avait pas été désiré, Lleyton était le fruit d'un amour incroyable.

Un petit sourire sur les lèvres, caressant doucement la joue de sa petite amie, Mattia ouvrit la bouche. « Je vais rester. » Ses yeux dévorèrent le visage magnifique d'Ella. Il lâcha enfin sa joue, et prit sa main dans la sienne. Elle allait mal. Il avait touché le fond, elle en avait souffert. Il ne pouvait la laisser dans cette galère, dans ce malheur, dans ce contre coup qu'elle se prenait. Parce que ça se voyait sur son visage; qu'elle n'était pas en forme. Qu'elle allait moins bien. Qu'elle avait perdu quelques petits kilos. Qu'elle était cernée. « Je vais essayer d'être un petit ami exemplaire, et un père formidable. » lâcha-t-il alors, avant de s'approcher d'elle, et de poser, doucement son front contre le sien.
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Il était là, assis à côté de moi. Caressant doucement ma joue à l’aide de son pouce. Et je n’osais rien dire. Je n’osais rien faire. J’étais perdue dans la tendresse et dans la crainte. Sa tendresse qui m’avait tant manqué que je ne pouvais que savourer. La crainte de le voir perdu dans ses pensées. De me dire qu’il n’était pas trop tard pour qu’il parte. Qu’il ne serait jamais trop tard pour qu’il parte de toute façon. La crainte d’être sans lui.  Parce que je savais pertinemment que je n’y arriverai pas sans lui. Parce que ma vie je ne la voyais qu’avec lui. Il était mon premier amour. Mon unique amour. Il était le père de mon enfant. Cet enfant que je n’avais pas voulu mais qui était le fruit d’un amour passionnel. Démesuré. Irrationnel. Mattia était mon sel grain de folie dans ma vie. Le seul qui m’avait amené hors des sentiers battus. Qui m’avait montré autre chose de la vie. Quelque chose que je ne connaissais. Mais, qui aurait pu me manquer quand même sans que je sache de quoi il s’agit.  Et puis Mattia m’avait apporté l’amour. Et l’amour c’est l’amour. Je veux dire, on ne peut pas en discuter. On ne peut pas négocier avec l’amour. Il arrive, il ne prévient pas. Et on ne peut que l’accepter. Même quand tout va mal. Même quand on est blessé. Même quand on ne sait plus ce qu’on fait. Qui on est. Où on va. On ne peut pas renier l’amour.

Un petit sourire se dessina alors sur le visage de Mattia. Un sourire que je n’osais interpréter. De peur de me tromper ; encore. Mais ses mots me rassurèrent.  « Je vais rester. ». Un sourire soulagé s’afficha sur mon visage. Soudainement, je me sentais plus légère. Le ventre moins tordu. Je me perdais dans son regard. Il ne pouvait pas savoir combien je lui en étais reconnaissante. Et combien je m’en voulais aussi. D’être à nouveau ce monstre d’égoïsme. « Je vais essayer d'être un petit ami exemplaire, et un père formidable. ».  Il posa doucement son front contre le mien. Ça n’allait pas être difficile d’être un petit ami exemplaire et un père formidable. Parce qu’il avait ça en lui. Parce que c’était ce qu’il était avant sa blessure. Et il n’y avait pas la moindre raison qu’il n’y parvienne plus.  « Tu y arriveras sans mal… ». Je lui offrais un tendre sourire. Avant de murmurer à son oreille. « Tu es l’Homme de vie. ». Il était l’Homme de ma vie. Je ne savais pas s’il en avait conscience. Mais, il fallait que je lui dise. Que c’était évident pour moi qu’il n’y aurait personne. Peu importe tout ce qui avait pu se passer, ça n’avait pas changé. Et finalement, même si ça n’allait pas vraiment. Même si je m’en voulais toujours. Même si je me dégoutais. Même si je ne me supportais. Et même si j’étais finalement très égoïste de faire rester Mattia. En disant cette phrase à voix haute. En disant qu’il était l’Homme de ma vie à voix haute. Je ne pouvais pas m’en vouloir d’écouter un peu mon cœur.

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Mattia Jarvis
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MessageSujet: Re: But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ   But now I'll go sit on the floor wearing your clothes. All that I know is that I don't know how to be something you miss. Ҩ EmptySam 22 Juin - 17:51

Son front contre le sien, les yeux grands ouverts, Mattia réussit, non sans grande difficulté, à offrir à Ella un petit sourire. Bien qu'il soit petit, il n'en était pas moins très sincère. Pendant que ces doigts caressaient toujours le visage doux d'Ella, il l'entendit alors lui murmurer. « Tu y arriveras sans mal… ». Puis, juste après, elle s'approcha de son oreille, et lui murmura alors ces quelques mots. « Tu es l’Homme de vie. ». L'Homme de sa vie. Il n'y croyait pas à la chance qu'il avait d'avoir une petite amie aussi géniale. Il pouvait lui faire les pires caprices, les pires crasses, elle finirait toujours par l'aimer encore, et encore. Mais qu'importe. Il l'aimait. Il ne l'avait jamais oublié. Il ne savait pas qu'Ella croyait qu'il aurait pu aller voir ailleurs durant les absences interminables qu'il lui avait infligé, mais jamais il n'avait eu ne serait-ce que la moindre idée de passer du temps dans les bras d'une autre femme. Ella, c'était Ella. Ella, ce ne serait plus que l'unique.

Il allait s'en sortir maintenant; il allait relever la tête. Se jurant de puiser toute sa force dans le regard de la jeune fille, il déclara alors quelques petits mots. « Je t'aime Ella.. Je ne te l'ai pas souvent dit ces derniers temps, mais crois-moi, je t'aime. » Après quoi, il approcha ses lèvres du front de la jeune fille, et il l'embrassa tendrement dessus. Il mourrait d'envie de l'embrasser sur les lèvres, et de lui montrer toute la passion qu'il avait pour elle, mais il n'osait pas. Après tout ce qu'il lui avait fait subir, après tout ce qu'il s'en voulait, il n'osait pas aller rapidement. Il voulait la reconquérir par des mots simples, des petits gestes, et laisser le temps aux baisers foudroyants.

C'est à ce moment-là qu'ils entendirent les bruits de leur petit garçon; Lleyton venait de se réveiller. Il gazouillait tranquillement, sans doute avait-il fourré son poing dans sa bouche. Il aimait faire ça. Gazouiller tout en remplissant sa bouche de son poing. C'était sans doute encore des doigts qui le faisaient agir comme ça.. Avec un petit sourire, Mattia se releva alors. Une fois debout, il observa son Ella. Toujours aussi ravissante. Sa sirène était magnifique, et tellement heureuse dans l'eau. Il fallait qu'il l'aide, elle, à réaliser son rêve. Il devait s'oublier; lui, il allait trouver quelques choses d'autres à faire. Debout, face à elle, il se rapprocha un peu, et caressa alors son visage, encore une fois. « Je vais chercher Lleyton. Habille-toi en attendant, je vous amène faire un tour. » Il délaissa alors son visage, et après un dernier petit sourire, il se faufila hors de la chambre. Tous ses doutes avaient été mis de côté.
Dans les couloirs, tout en claudiquant, Mattia se perdait dans ses pensées. Il avait été un petit ami détestable et un père exécrable. Ce soir, ça allait changer. Ils allaient aller faire un tour au parc, ou n'importe où ailleurs. Et peut-être même qu'il allait les inviter au restaurant tous les deux. Il fallait qu'il pense à prendre les biberons et des pots pour leur bébé. Il allait se racheter. Aussi ridicule que cela puisse paraître, ça faisait une éternité qu'ils n'étaient pas sortis tous ensemble. Là, il allait essayer de redevenir le Mattia qu'il avait été, quand il avait tout pour être heureux. Parce que là, malgré tout ce qu'il avait cru, il avait de quoi être heureux. Il avait une famille; et au fond, c'était ça le plus important.

Ouvrant la porte de la chambre de son fils, Mattia ouvrit la bouche. « Coucou petit Prince! » Lleyton était là. Assis dans son lit à barreaux. Le poing fourré dans sa bouche. Des petits mots de bébé sortant de sa bouche. Et surtout, il avait ce petit sourire magnifique sur ses lèvres; sans doute heureux de voir son père venir le chercher.
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