Ce que je voudrais c'est qu'elle se sente aussi mal que moi en ce moment.

Je regardais ma montre, 21h12. J'avais passé une journée assez banale. J'étais aller à la fac, j'avais eu cours toute la journée et on nous avait donnée plusieurs croquis à faire pour le lendemain. Pas vraiment d'humeur à rentré direct, j'avais décidé de faire une petite halte au "Jack's Lounge". L'ambiance n'était pas vraiment idéale pour travailler. Mais j'ai la chance d'avoir pour tous devoirs, des dessins à faire. Et pour tout vous dire, je suis doué dans mon domaine, donc peut importe le lieu, j'arrive toujours à dessiner. J'avais prit l'habitude de venir dans ce bar, c'était sympa comme ambiance, les mecs gueulaient toute la journée, et même si tu était rond comme un petit lu, le propriétaire continuait de te servir. J'en était rendu à devoir boire au moins deux whisky par jours, et sinon un pack de six bières. Alcoolique ? Peut être. Sa faisait deux heures que j'étais là, et j'avais fait trois croquis sur les six à rendre pour le lendemain. Je dois dessiner une nouvelle bibliothèque pour la ville. Moi ce truc là sa me fou la gerbe, franchement, il pourrait nous demander de faire des vrais trucs, plutôt que de retaper ce vieux machin de la ville. Bougon ? Sûrement. J'ai pas un caractère facile je sais. Je dois vous avouer que tout part en vrille depuis deux semaines. J'ai repris la fumette alors que j'avais réussit à arrêter pendant deux mois. Un record personnel. Bon déjà je ne prend plus de drogues dures me direz-vous. C'est déjà sa. Quel est l'élément déclencheur de cette rechute ? Ma soeur. Dire que je l'ai vu, il y a deux semaines, dans un restaurant avec un petit merdeux qui l'a foutu en cloque. Quatre ans qu'elle ne m'as pas donnée de nouvelles, et elle se pointe comme ça, même pas foutu de venir sonner à ma porte. Quand elle est partit il y a quatre ans, j'ai prit un appartement tout seul presque immédiatement. Non pas que je sois dépendant d'elle, c'est pas sa. Mais l'ambiance est devenue très tendu après sa. Et ma petite soeur, me gonflait carrément, et mes parents ? C'était pire ! Je sais que j'y suis pour quelque chose, je peu être un vrai con. Mais eux, ils n'ont rien fait pour la retenir. Des fois je m'imagine qu'elle est devant moi avec son gros ventre, et l'autre tocard à coté d'elle et que je l'ai tue tous les trois. Violent ? Carrément ! Bref, je l'ai avais vu dans la vitrine du restaurant, je ne sais pas ce qui m'as retenue d'aller leurs péter les dents. Et puis, si elle veut se la jouer comme ça, qu'elle le fasse, j'en ai plus rien à foutre. Elle peut crevée la bouche ouverte, ce n'est pas mon problème. C'est vrai que mon discours est assez catégorique. Mais quand elle est partit, tous le bon côté qui était en moi est partit avec elle. Je pense qu'elle reviendra un jour, mais il faudrait pas qu'elle me demande de garder son mioche non plus ! Bref, j'était dans mes pensées, toutes ses idées se bousculaient dans ma tête et j'avançais à grand pas, dans mes croquis. Soudain mon téléphone vibre dans ma poche. Message de ma mère. On doit parler. - Ouai, bien ca attendra ! - Il fallait que je prenne l'air, je sortit mon porte feuille et regarda à l'intérieur, j'y avais placer une fin de joint. Je sortit devant le bar et m'adossa contre le mur à coté de la porte. J'allumais mon joint et tirait dessus comme un pompier. Que c'était bon, une sorte de plénitude et en même temps je n'était absolument pas défoncé, le simple fait de savoir que dans quelques minutes je commencerais à légèrement plané me plaisait beaucoup. Bien sur il me fallait plus que cela pour être réellement défoncé, mais j'avais déjà but deux whisky et je commençais à en ressentir les effets. J'ai pas tout de suite percuté du coup que la nana que je regardais, sans regarder vraiment, était ma soeur. Elle, elle ne me voyait pas, elle était en train de discuter avec quelqu'un, je ne saurais pas vous dire si c'était un homme ou une femme, il commençait à faire un peu sombre, étant donné que la nuit tombait sur la ville. Je tirais à nouveau sur mon joint tout en la dévisageant. J'étais à présent sur que c'était elle, bizarrement je ne ressentait rien, ni haine, ni joie, j'en avait juste rien à foutre. Surement l'alcool, et valait sans doute mieux que je ne ressente rien, étant donné que j'avais nourrit une haine violente pour elle depuis quatre ans.

Ce que je voudrais c'est qu'elle se sente aussi mal que moi en ce moment.

Je la regardais toujours, j'était sur à présent que c'était bien elle. C'était bien ma soeur. Et pourtant la situation me semblait bien irréelle. Elle s'avança vers moi et je vis une petite silhouette tout près d'elle qui courait presque à coté d'elle. La fillette n'étais pas bien vieille. - Bordel, c'est quoi ça ? - Je ne me doutais absolument pas que cette gamine puisse être la fille de ma petite soeur, peut être que Riley faisait du baby-sitting, elle en avait l'habitude avant. Je remarquait son haussement de sourcils, sans doute par rapport au joint que je fumais. Comme si elle ne savait pas que j'avais une tendance à faire des conneries, et à prendre des saloperie. Riley et moi c'était notre truc d'hausser les sourcils, et sa avait le don d'énerver l'autre. Mais là, je m'en foutais, elle n'avait pas à me juger. Plus maintenant. Elle ne savait pas qui j'étais devenu. Je ne dis pas que tous ce qu'il m'arrive est de sa faute, mais aujourd'hui elle ne peu plus se permettre de me juger. Elle arriva enfin à ma hauteur et parla d'une voix quelque peu tremblante. Je la toisais de haut en bas, puis la fillette l'appela maman. Je souleva un sourcil, c'étais donc sa fille. Mon coeur, fit quand même un bond dans ma poitrine. Après tout, ma soeur était elle même une gamine. Je ne jeta même pas un regard à la fillette, elle sembla vouloir s'avancer vers moi, mais Riley la retint. Elle me connaissait et savait que je rejetterais la petite fille. Je ne saurais vous dire ce que je ressentait à cet instant précis. Elle n'avait pas tellement changée, ses cheveux étaient plus long, normal. Elle était habillée avec un jean, normal. Et pourtant, c'étais une mère maintenant. Et elle ne serait plus jamais la même. Je ne répondit pas à lorsqu'elle affirma à sa petite que j'étais son oncle. Je ne ressentait rien pour cet enfant. Je terminais mon joint et le jetait un peu plus loin avec mon pouce. Je passais une main dans mes cheveux et souffla. Elle me gonflais, déjà. Certes, on avait été proche, mais elle était partie, brisant cette relation si proche. Riley, était ma soeur, mais c'était surtout ma meilleure amie. C'était elle qui me faisait tenir à la maison. Leur petite soeur, Lula avait bien essayer de prendre le relai. Mais je ne l'a voyait que comme une gamine. Elle n'avait pas ce lien, qui m'unissait à Riley. Quand, elle est partit, il y a genre tout qui est partit en vrille, ma mère à fait une dépression, mon père s'est mit à travailler deux fois plus et Lula a commencer à faire des conneries, pour se faire remarquer. Moi ? Et bien j'étais partit, j'avais pris un loft en centre ville, et ça je pense que Riley ne sais même pas, que quelque part c'est elle qui m'as poussé dehors. Parce que c'étais carrément la guerre à la maison. Et en faite, elle est partit faire un gosse avec un connard. Certes, ce connard je ne le connais pas, mais pour foutre en cloque une fille de vingt ans, faut être con quand même. Bref, en quatre ans, même pas un appel pour mon anniversaire ou Noël, non pas que j'y apporte de l'importance. Je m'en tape un peu en faite. Mais bon quand même. Elle s'excusa, ce qui m'arracha un sourire, c'est vrai qu'elle avait le don de me faire sourire. Mais cette fois ci s'était un sourire plutôt du genre - Tu te fou de ma gueule ? - Je me relevais de mon mur et me tint debout fasse à elle. Elle me demanda ensuite comment ils allaient ? Les parents et Lula sans doute. C'était sa entre nous, il fallait tout deviner, mais là je ne l'avais pas comprit, lorsqu'elle avait décidée de fuir on ne sais quoi !

Tom - A ton avis ?

- Non mais elle crois quoi celle là ? - Je releva les manches de ma chemise.

Tom - Bon allez, j'me tire !

Je me dirigea vers la porte d'entrée. Je ne me voyais pas avoir une conversation avec elle. Elle me dégoutait, elle ne savais pas encore que je l'avais vu deux semaines plus tôt, et je ne comptais pas lui dire. Elle était de retour et n'avais prévenue personne, pas même ses propres parents. C'étais trop pour moi là, je l'a trouvais trop hypocrite et je ne voulais pas devenir méchant avec elle. Surtout qu'il y avais sa fille, et qu'elle elle n'avait rien demandée. C'est pas de sa faute si c'est une erreur après tout.

Ce que je voudrais c'est qu'elle se sente aussi mal que moi en ce moment.

Jamais je n'aurais pu m'imaginer cela. Jamais je n'aurais imaginer qu'elle soit partie car elle était enceinte. En faite mille fois je me suis demandé ou elle était, avec qui, comment elle allait et enfin pourquoi était elle partie ? Je m'étais imaginé tout et n'importe quoi. Mais pas sa. Je m'étais imaginé qu'elle s'était barrée avec un mec. Qu'elle avait craquée et qu'elle était partie pour réaliser un rêve dont elle n'aurait jamais parlée. Du genre, mannequin, chanteuse ou actrice. Mais la vérité était bien moins glamour et très loin de ce que j'avais pu m'imaginer pendant tout ce temps. J'étais en train de rentré dans le bar. Je voulais partir, j'avais chaud, ma tête me brulait, sans était trop pour moi. Elle tenta de me retenir avec son bras, et je le retira d'un geste brusque. Mon intention n'étais pas de lui faire du mal ou même de lui faire peur. Mais je voyais dans ses yeux qu'elle avait peur de moi. Je fronça mes sourcils, ont se regardaient comme deux idiots. Deux étrangers qui se détestent. La petite fille s'agitait un peu ce qui m'agaça légèrement. - Pourquoi est elle là ? - S'ils avaient été seuls, ils auraient gueulés un bon coup, mais là ils se retenaient. Riley me regarda avec un regard noir, un regard que je ne lui connaissait pas et pointa son doigt sur mon torse. Je me laissa faire. Et elle se lança dans un monologue dramatique. M'expliquant les raisons de son départs et combien cela avait été difficile pour elle. - Comme si sa avait été facile pour nous - Au fur et à mesure de son discours, je bouillonnais littéralement de l'intérieur. Je sentait la colère monter en moi. C'est simple si la fillette n'avait pas été là, j'aurais péter un truc. Elle se plaisait dans ce rôle de martyre à mes yeux. Mais ce qu'elle ne savait pas et ce qu'elle ne saurait jamais c'est qu'après son départ, moi aussi j'en avait chié. Avec notre père, sa avait complètement dégénéré, ma mère pleurait tous les jours, et je me suis disputé avec notre père depuis. Alors d'accord, ont avaient jamais été très proches. Mais le départ de Riley à complètement détruit notre mère et notre père était trop con pour s'en rendre compte, du coup il désertait la maison. Maintenant sa fait deux ans que je ne lui parle plus. Et j'ai ma mère et Lula au téléphone genre quatre fois dans l'année. Avec Lula ont a essayés de se voir au début, mais Riley à littéralement brisé l'harmonie de notre famille. Alors non je n'allais pas la plaindre. Elle me faisait chié, et elle n'avait qu'à rester avec sa môme, ses plaintes, et ses certitudes à la con. Elle pensait que nos parents auraient voulut qu'elle avorte mais je n'étais pas du même avis. Avec le temps ils s'y seraient fait et ont en serait pas là aujourd'hui. Alors oui, j'imagine la galère qu'elle a du vivre. travailler en cour et en dehors pour nourrir sa fille. Mais cette vie putain, elle l'as choisit ! Je la fusillait du regard. Et la laissait parler. Elle prit ensuite sa fille dans ses bras, et nos yeux se croisèrent. Elle avait les même yeux que Riley. Riley m'avais bien cerné, comme toujours, elle savait exactement ce que je pensais de sa fille. Elle s'énerva de plus belle, et je fit un petit sourire sarcastique. Bien sur elle n'allait pas me dire qu'elle avait fait une erreur, et sans doute aimait elle sa fille. Comment ne pas aimer sa chair et son sang ? Mais pour moi, elle resterait une erreur. Je ne répondit toujours pas, et je savais que cela la rendait folle ! Mais je ne savais pas vraiment ce qu'elle voulait que je réponde à ça. Et ses jérémiades me gonflait royalement. Je suis quelqu'un de très fier, c'est peut être un défaut, mais en même temps avec des attitudes comme celle-ci il faut bien. Elle était là à essayer de m'expliquer, qu'elle avait eu raison, à me convaincre, à essayer de provoquer de la compassion de ma part. Mais elle n'avait plus du tout l'influence qu'elle avait avant sur moi. J'avais déjà tiré un trait sur elle, et ses quatre années seraient perdues pour toujours. Elle ne savait plus rien de moi et ses quatre dernières années avaient été riches. Elle n'en savait rien et ne le saurait jamais. Déjà parce que j'en avait pas envie mais surtout parce que ce serait trop long. Bref, on en est pas là. A ce moment précis, je n'ai qu'une envie, rentré au loft, ouvrir une bière, manger du chinois et appelé des potes pour jouer à la console. Je ne suis pas du genre à me lamenter sur mon sors et il est évident que cette rencontre ne me chamboulera pas. Je sors finalement mon paquet de cigarette et m'en allume une. Elle me fait chier avec ses histoires, je veux me barré putain. Elle termina son monologue finalement, elle s'en voulait d'être partie. Je soupire tant ces excuses sont bidons.

Tom - Pas autant que moi.

Je lui parlais à voix basse et calme, je n'avais aucunes raisons de m'énerver, mais en faite je crois que Riley paniquait, elle sembler avoir peur que je la frappe, ou que je m'en prenne à sa fille. Et en même temps elle semblait avoir peur que je parte. Mais comment pouvait elle penser qu'un jour je m'en prendrais à elle ? Comment pouvait elle penser que j'avais changé à ce point.

Tom - Tu sais, sa n'a pas été facile pour tous le monde. Mais bon, le plus important à toujours été ta petite personne.

Voilà, c'étais dit. C'étais ma manière à moi de lui dire combien elle avait été égoïste et combien je lui en voulait. Jamais je ne lui pardonnerait ça. Je ne termina pas ma cigarette et la jeta, prêt à repartir à l'intérieur.

Ce que je voudrais c'est qu'elle se sente aussi mal que moi en ce moment.

Je savais qu'un jour ou l'autre elle reviendrait. Pendant quatre ans, je mettais imaginé tous les scénarios possible et pour moi il était inconcevable qu'elle ne revienne pas. Mais voilà, quatre années avaient passées. J'avais changée et elle aussi. Déjà physiquement, ma soeur n'était plus une gamine, c'étais une femme, une mère. Ca avait quelque chose d'étrange de la voir si attentionnée envers un enfant. Ma soeur c'étais le genre de fille qui ne réfléchissait pas à demain. Mais elle avait quatre ans de plus et forcément elle avait murit. Elle semblait être plus calme, plus posée, plus sage. Moi ? Et bien je n'avais pas tellement changé. Mais je dois bien avouer que je suis devenue quelqu'un de sombre, violent, un sale drogué. Elle m'avait manquée pendant tout ce temps et j'avais du faire avec. Elle est partie, elle ne s'étais pas retournée et pour moi elle m'avait tournée le dos. Je fit un sourire narquois, je n'arrivait pas à croire ce qu'elle me disait. Elle referait cela encore et encore s'il le fallait. Pour moi c'était une bêtise. Bien sur je n'étais pas père et j'aimais me croire assez mature pour ne pas avoir ce genre "d'accident". Mais je n'arrivais pas à y croire. Peut être qu'un jour je changerais d'avis sur la question, mais pour moi Riley a complètement gâchée sa jeunesse. Et je sais que sous ses grands airs, elle le sait. Elle ne peut pas être si idiote. Finalement Riley s"éloigna de moi, pressant le pas et resserrant son étreinte sur sa fille, sur ma nièce. Je ressentit un poids dans le coeur. Je l'avais retrouvée quelque minutes plus tôt et je venais à nouveau de la perdre. Peut être avais je été trop dur avec elle ? Je ne cautionne bien évidemment pas son mode de vie. Et je ne sais pas qui est le père de la petite, je pense que je le tuerais si je le croisais. J'avais à peu près compris que Riley était en couple, mais pas avec le père de Kayla. J'étais quand même content pour elle qu'elle ne soit pas seule. Bref, elle s'éloignait de moi et je me repassais le film de ces quatre dernières années, comment j'avais commencé à me drogué, ma colocation avec Swann, ma dispute avec mon père et surtout l'éloignement entre ma mère et ma petite soeur. Notre famille avait volé en éclat à cause de Riley, mais je savais, et j'avais toujours su que c'étais hypocrite de la part de tous les membres de la famille Hoober, de remettre la faute sur Riley, car finalement si les rapports entre chacun des membres n'étaient pas au meilleur, c'étais de la faute de chacun et pas seulement celle de Riley, c'était plutôt l'élément déclencheur je dirais. Je la regardais toujours s'éloigner, j'avais envie de la retenir, mais à quoi bon ? Qu'est ce que j'aurais pu lui dire après tout ? Elle se retourna, mon souffle et mon coeur s'accélèrent, je la regardais. J'étais toujours devant la porte près à rentré dans le bar, à reprendre un whisky et surement à me souler la gueule, juste pour ne plus penser. Juste pour l'oublier. Mon portable vibra dans ma poche, c'étais Swann. Elle me proposait d'aller à une fête, j'étais pas trop d'humeur, je ne répondit pas et regarda à nouveau ma petite soeur. Elle me demanda ou vivaient les parents. J'esquissa un sourire. C'étais clairement une façon de ne pas rompre le contact. Les parents vivaient toujours au même endroit. Ils avaient toujours aimés leur maison, leur quartier.

Tom - Attend moi.

J'entra dans le bar et récupéra mes affaires, j'enfilais ma veste en cuir, régla ma note et prit sous le bras mon carnet de croquis. Je ressortit et rejoint ma soeur. J'attrapa mes clefs de voiture qui étaient restées dans ma poche et lui fit un signe de la tête pour lui indiquer de me suivre. J'ouvrit les portes de mon pick up et lui dit de monter.

Tom - Ils habitent toujours au même endroit, je vais t'emmener.

Je voulais être avec elle à ce moment là. J'étais toujours en colère contre elle, mais ce n'étais rien comparé à notre père. Je ne sais absolument pas comment ils vont réagir, mais au cas ou tout cela doit mal se passer, j'aimerais être là pour ma soeur. Car, quoi qu'elle ai pu faire, elle reste ma petite soeur.