Je m'étais mise à courir vers le bar et Léandro m'avait suivie. Je rigolais, le jeune homme m'avait vraiment changé les idées, alors qu'il n'avait pas fait grand chose. Quoi qu'il en soit, je me sentais bien et ceux grâces à lui, il m'avait redonné le sourire, juste en étant lui même. Nous étions donc au bar et le jeune homme m'avais commandé une boisson, puis je l'entendis me dire : « Ça te dérange si on va plus loin ? » je lui fis donc un signe de tête pour lui dire que ça ne me dérangeai pas du tout, puis nous allions donc un peu plus loin avec nos verres à la main. Je regardais les gens qui m'entourai, et en reconnaissais quelques uns. Puis, une fois assis, j'entendis Léandro parler. « Pour répondre à ce que tu disais tout à l'heure, ta robe me plaît à moi et c'est le plus important. Tu n'as pas besoin de plaire aux autres ! » je lui fis alors un grand sourire. Sa remarque me fit vraiment plaisir, même si c'est vrai que savoir que l'on plait et ceux à tout le monde est vraiment très très plaisant. « Pas besoin de plaire aux autres ? T'es sur ? Je vais devoir arrêter de leurs faire des clins d'oeil pour qu'ils m'invitent alors. » Dis-je en rigolant. « Plus sincèrement, merci beaucoup, ça me fait vraiment plaisir et puis si elle te plait, c'est le principal. » Dis-je dans un grand sourire.

Grazie trainait déjà en ville avant de réaliser qu'elle était attendue pour l'annuel bal de commémoration. Cette soirée qui lui avait toujours laissé de bons souvenirs, cette occasion étant pour l'ancienne jeune et écervelée Graziella un excellent moyen pour danser avec de beaux garçons et se faire payer des verres. Elle y était attachée, malgré tout, à cette petite tradition. Elle y avait souvent porté la même chose d'ailleurs, une robe blanche, très fluide et légère en honneur aux beaux jours. Maintenant courant depuis deux bonnes heures entre les groupes, toujours un verre d'un liquide rose à la main, Grazie ne voyait pas vraiment ce qu'il se passait autour d'elle : elle s'amusait, tout en évitant un peu son grand frère, qui aurait remarqué immédiatement qu'elle était un peu saoule. Son regard eût malheureusement tôt fait de se poser sur la dernière personne qu'elle voulait croiser, d'autant plus sous l'emprise de l'alcool : Alexander. Prise d'un élan de légère panique, surtout sous l'influence d'un rythme cardiaque un peu accéléré, sans qu'elle sache pourquoi, elle se faufila dans un groupe près du bar, faisant mine de regarder ailleurs.

La rouquine incendiaire n'avait pas vraiment l'habitude de passer du temps toute seule, elle et la solitude ça faisait deux. Pourtant à ce moment présent elle était toute seule près du bar, suivant certaines personnes du regard. Elle croisa le regard de quelques personnes qu'elle connaissait vaguement, aperçu Robyn au loin. La relation entre les deux jeunes femmes c'était arrangée, mais elle n'avait pas envie d'aller l'interrompre, alors elle resta là. Elle croisa aussi le regard de son grand cousin, Nalani. Elle lui adressa un signe de la main pour lui dire bonjour, elle s'entendait plutôt bien avec lui, il était gentil et elle adorait parler de tout et de rien avec lui, c'est la seule personne qui fait parti de sa famille dont elle adore passer du temps. Il était tout simplement adorable avec elle, enfaite il savait comment lui parler, comment réagir, il l'a connaissait maintenant très bien, Sheila et son gros caractère. C'est alors qu'il s’avança vers elle, c'est avec un large sourire qu'elle l'accueillit. « Sheila ! Je suis content de te voir, tu vas bien ? » « Tiens voilà le plus beau. » Elle s'adossa contre une table. « Toujours la forme et toi ? » Cela faisait un bon petit moment qu'elle n'avait pas discuter avec son cousin, c'est vrai, elle allait profiter de cette nuit pour rattraper un peu de ce temps. Elle balada ses yeux dans la foule, sans trouver une seule personne intéressante, elle se retourna donc sur Nalani, toujours avec un petit sourire d'ange. « Alors quoi de neuf dans ta vie ? »

Il fallait l'avouer, niveau discrétion elle aurait pu mieux faire. D'un autre côté les gens étaient bien trop occupés à leur propre histoire pour remarquer qu'elle ne lâchait pas ce petit con de Jay des yeux. Exceptée bien entendue la jeune fille dont elle venait de faire la connaissance, qui avait suivi son regard sans même qu'elle ne s'en rende compte. « T'es vraiment amoureuse de ce type ? » Elle ne s'attendait pas à une réflexion de ce genre, encore moins aussi directe. Zephyr laissa Jay et Sharly en paix quelques instants tandis qu'elle toisait la brune avec un regard quelque peu agressif. Elle avait reçu cette remarque comme une accusation, comme si elle la jugeait stupide d'être éprise d'un garçon de ce genre. Ravalant une réponse peu courtoise, elle se contenta de hausser les épaules. « Que veux-tu, les goûts et les couleurs ça se discute pas. » Apparemment Jay n'était pas très apprécié ici. « Te fais pas de soucis meuf, leur petite amourette va pas durer, Sharly ne fait pas parti du même monde que lui. » La jeune Roseberry partit d'un doux rire pourtant quelque peu amer. Elle était du même avis, seulement elle aurait aimé en être aussi persuadée que Leona l'était. « Reste plus qu'à ce que Jay s'en rende compte. » répondit-elle en fronçant légèrement les sourcils. Ca n'allait pas arriver de sitôt, elle en était persuadée. Elle se chargerait donc de l'aider à le comprendre. « Holden pourrait même être très utile. » Tiens donc, ce dénommé Holden était également peu favorable à ce couple ? Intéressée, elle tourna la tête vers lui. Son visage lui semblait familier, il lui semblait l'avoir déjà aperçu au lycée. Ce dernier arqua un sourcil d'une manière plutôt étrange. Elle sourit légèrement devant ce spectacle plutôt comique. « Je suis toujours très utile mais tu l'as pas encore compris. T'as besoin d'quoi ? » Cette discussion qu'elle pensait être banale prenait une tournure surprenante. Elle avait l'impression de se trouver au milieu d'un complot dont elle aurait pris part avec un malsain plaisir.

Leona ne voulait pas paraitre méchante ni porter de jugement. C'est vrai, dis comme ça on ne l'a croit pas vraiment. Elle avait été assez crue avec la rencontre de la soirée, Zephyr. Elle avait tout de suite compris qu'il y avait un truc louche, elle n'appréciait pas Sharly et elle avait l'air de bien apprécier Jay. « Que veux-tu, les goûts et les couleurs ça se discute pas. » Elle croisa les bras, elle avait raison sur les goûts et les couleurs. Elle évita le regard agressif de la blonde. « C'est pas méchant tu sais, j'essaie juste de te cerner. Mais tu le connais depuis longtemps ? » Un petit rire sortit de la bouche de la jeune adolescente à la seconde remarque de Leona. Elle était plutôt sure d'elle comme fille et elle lui fit comprendre son point de vue, pour elle ça ne marchera pas bien longtemps, il se rendra bien compte que Sharly n'a rien à voir avec ce rebelle. « Reste plus qu'à ce que Jay s'en rende compte. » Vu comme le jeune rebelle regardait la petite blonde il n'avait pas encore ouvert les yeux sur elle. C'était encore difficile. Puis, Holden était à côté des deux filles, même si il restait discret pendant que les deux adolescentes parlaient du même garçon. Leona mêla Holden à la conversation, elle ne pouvait pas l'oublier. Il était très copain avec Jay à ce qu'elle pense alors il pourrait les aider. « Je suis toujours très utile mais tu l'as pas encore compris. T'as besoin d'quoi ? » La brune souriait à cette remarque, il ne pourrait rien lui refuser si elle lui promettait quelque chose en échange. « Vu que c'est ton ami, tu pourrais lui donner un avis défavorable à propos de sa copine. Dis lui que tu l'a sens pas, inventes des trucs, il t'écoutera toi. » Leona était diabolique, une sale petite garce mais elle aimait ça faire des histoires.

Une fois avoir dis à Léandro, que la seule chose qui était importante était que le fait que je lui plaise, il bomba le torse comme pour montrer qu'il était le plus fort ou je ne sais trop quoi. Quoi qu'il en soit, il me fit rire, et c'est seulement se qui importait. Je rigolais vraiment de bon coeur, et à se moment précis, j'étais vraiment heureuse d'être au côté de Léandro. D'ailleurs, en parlant de lui, il m'embrassa tendrement sans que je ne m'y attende vraiment. Je prolongea le baiser, et une fois nos lèvres décollés je le fui un sourire dès plus sincère dont j'étais capable. Nos élans de démonstration et d'affection n'étaient pas très présent, mais à chaques fois qu'il y en avait un, il était intense. C'est aussi une des choses que j'appréciais vraiment chez le jeune homme, le fait de me surprendre souvent, mais ceux, toujours en bien. Alors que j'étais toujours entrain de sourire à Léandro, se dernier me proposa de danser. Je savais que ce n'étais pas une des choses qu'il préférait faire, mais de son côté, il savait aussi que moi, j'adorais sa. Alors que se soit pour moi ou non, le fait qu'il fasse cet effort me fis plus que plaisir. « C'est avec grand plaisir ! » Dis-je dans un grand sourire. Alors que nous nous dirigions vers le lieu où tous le monde dansais, je pensais intérieurement que j'espérai juste qu'il ne me marche pas trop sur les pieds. Quoi que à la limite, se n'était pas vraiment très grave.

Les relations de Sheila étaient en général compliqué, elle ne s'entendait qu'avec peu de personnes, peut-être à cause d'elle. Même avec sa propre famille, enfin surtout avec sa sœur. Excepté Nalani, elle disait qu'elle n'avait pas de famille. Ses parent étant morts et puis une relation négative avec sa petite sœur, pour elle la famille n'était pas la chose la plus importante. Elle s'était fâchée avec ses parents assez tôt au même moment où elle commençait à trainer avec Robyn au lycée, le même moment où elle devenait cette petite peste d'adolescente rebelle. Robyn, c'est la belle blonde qui était son ancienne meilleure amie et qui est la meilleure ami de son cousin. Sheila et elle s'était fachée il y a cinq ans de ça. Revenons à Nalani. « Bah, écoute, je suis toujours le même musicien solitaire… » Solitaire, oui elle était au courant. Bien qu'elle n'était pas la première confidente de Nalani elle savait pas mal de chose dans sa vie, notamment sentimentale. Il éprouvait des sentiments pour une belle fille, Elisabeth qu'elle connaissait que de nom d'ailleurs. « Et avec Robyn ou Abbey ? C’est toujours… » Sheila bugea un moment, rien que d'entendre le prénom d'Abbey lui donnait envie de vomir. Enfin, peut-être pas quand même. « Avec Robyn tout va mieux, on se retrouve peu à peu. » Elle sourit, Robyn était la femme la plus important pour Sheila, son seul et unique repère. « Après ce qu'est d'Abbey, toujours au même point et ce n'est pas si mal que ça. » Pour vous dire à quel point elle détestait sa sœur.

Jusqu’à ce que Leona ne me réponde, je me demandais vraiment ce qu’elle attendait de moi. Bon, je la connais un minimum pour savoir qu’elle ne me demanderait pas de faire quelque chose de bien, mais ce n’est pas pour autant que j’arrivais à deviner ce qu’elle avait en tête. Cependant, quand j’ai vu son petit sourire, je savais qu’elle allait se servir de moi. Elle fait ça très souvent et même si j’arrive à m’en rendre compte, je me fais avoir à chaque fois. Tout ça parce que je ne sais pas résister à une proposition alléchante. « Vu que c’est ton ami, tu pourrais lui donner un avis défavorable à propos de sa copine. Dis-lui que tu l’a sens pas, invente des trucs, il t’écoutera toi. » Je soupirais en souriant. J’aurais dû m’y attendre, c’était même évident. Je regardais l’autre fille là, Zéphyr et elle ne semblait pas comprendre tout ce qu’il se passait, mais elle avait un sourire presque diabolique sur les lèvres. Pourquoi les filles les plus belles sont aussi les plus diaboliques –je mets Jasmine dans le lot ? Dans quoi je me suis fourré encore ? « Et pourquoi je ferais ça ? Après tout, tu l’as dit toi-même, Jay est mon ami. On ne peut pas en dire autant de vous… » Je voulais en savoir plus sur cette histoire. Enfin, je voulais surtout savoir à quoi j’aurais droit en faisant ça. On n’a rien sans rien.

RÉSULTATS DE
MISS ET MISTER ARROWSIC

Spoiler:

Les résultats avaient été donnés mais Chaz ne les avait nullement entendus. Tout ce qu'il remarquait était Abbey où plutôt l'attitude qu'avait cette dernière. La donzelle était saoule, totalement saoule et cette vision d'elle-même ne lui plaisait pas tant que ça. « Mon Chazou ! T'es drôlement sexy dis donc. Enfin moi sexy qu'avant, mais sexy quand même. Alors ça roule vous deux ? » Il se retourna vers elle se demandant ce qu'elle pouvait bien avoir en tête pour agir de la sorte. Oui, elle était totalement folle. Son amie venait de faire une bourde plus que monumentale. Venait-elle vraiment de dire pareille chose ? Le pire, c'est qu'en plus elle prenait son épaule pour ne pas tomber. Le jeune homme n'osait point regarder Lucy. « Moins sexy qu'avant ... quoi ? Vous vous connaissez ? » En un seul instant, tout était foutu. Le jeune homme n'osait pas la regarder, il ne voulait pas voir la tristesse sur ses traits. Voilà pourquoi il lui avait caché son lien avec Abbey. Il ne voulait point la voir souffrir surtout pour quelque chose qui datait de plus d'un an. Il sentait tout ce poids sur ses épaules. S'excuser ne rimerait à rien, la seule vérité ne suffirait plus et la relation n'était pas du tout sur le point de s'arranger. « Bah oui ! Et pas qu'un peu, en plus. Hein Chazou ? » Elle n'arrêtait pas prenant ce regard draguer. Pour toute réponse, il la fusilla du regard voulant lui faire comprendre que non, il ne fallait pas en rajouter, que c'était du passé, qu'il ne voulait pas perdre Lucy « Bey... » Ce fut tout ce qu’il fut à même de dire avant de tourner son regard vers sa belle Babe. Cela lui déchirait le cœur de voir ses traits si peiner. « C'est vrai qu'on avait omis de te le dire. Oups ! » Là, il la fusilla totalement du regard et la fit s’enlever doucement de son cou. Il n’allait pas la laisser là après ce qu’elle venait de dire. Il s’avança vers sa meilleure amie et la regarda droit dans les yeux. « Je l’ai connue à New York et c’est tout. » Il marqua une légère pause. « Je ne voulais pas te le dire parce que je connaissais votre lien et je ne voulais qu’il se brise pour quelque chose qui était du passé. » Tout était foutu, tous ses efforts de ce soir réduit à néant par Abbey. Il ne voulait même plus la regarder sachant pertinemment que si c’était le cas, il allait la tuer. Il ajouta à voix très basse voir inaudible. « Il n’y a que toi qui compte… »

Toujours aussi machiavélique, Leona voulait toujours arriver à ses fins, point assez négatif. Leona voulait toujours mettre du piment -un peu trop même- surtout dans une soirée telle que celle-ci. Elle avait toujours besoin de faire des coups pas derrière et mieux vaut ne pas être son ennemie parce qu'elle n'a pas froid aux yeux. Zephyr n'était pas son amie et pourtant elle était prête à l'aider, bizarre Leona n'est pas quelqu'un qui vient en aide aux personnes inconnues mais Zephyr ce n'était pas pareil, elles avaient des points communs dans le fond même si elles ne seront peut-être pas copines le lendemain ou peut-être qu'elles ne se diront pas bonjour quand elles se croiseront dans les couloirs du lycée. Enfin, ce n'était pas bien grave, Leona n'avait pas besoin d'elle pour vivre mais pour faire des plans tordus, pourquoi pas. Elle se tourna vers Holden le mêlant aux histoires de filles et pourtant il n'avait rien demandé. Elle lui expliqua le plan. « Et pourquoi je ferais ça ? Après tout, tu l’as dit toi-même, Jay est mon ami. On ne peut pas en dire autant de vous… » Pour réponse, un soupire. Leona leva un sourcil, elle avait l'habitude avec Holden, elle ne pouvait pas parler autrement qu'en se lançant des piques, néanmoins il avait raison sur un point, elle n'était pas son amie. Leona croisa les bras et haussa les épaules, même s'il avait pris son air désintéressé elle était sûre qu'il voulait en savoir plus et surtout sa récompense. « Tant pis pour toi. » Dit-elle en levant les yeux au ciel. Avant qu'elle puisse dire autre chose, le maire pris la parole pour annoncer Miss et Mister Arrowsic, les Bartholomew. Duncan était plutôt pas mal, il fallait le dire, mais elle n'en porta pas plus d'importance. Elle posa les yeux sur Holden après avoir aperçu monsieur Rousseau, un professeur très sexy. « Et bin écoute, puisque tu ne veux pas m'aider et que je suis loin d'être ton amie, retournes avec les autres ploucs, tu t'amuseras bien plus qu'avec moi. » Dit-elle ironiquement, les ploucs c'étaient les élèves du lycée qu'elle n'appréciait pas du style de Valentyne et autres. « A moins que tu changes d'avis et que tu veuilles bien m'aider et je te promet que tu ne sera pas déçu. » Un petit sourire au coin et des yeux doux, Leona jouait de son charme pour convaincre Holden.

Je sentais une ambiance lourde autour de moi. Qu'avais-je provoqué ? Qu'avais-je fait ? Je ne saurais le dire. J'avais affreusement mal à la tête. Mais que m'arrivait-il ? Je ne me sentais ni parler, ni penser. J'étais ailleurs. Dans un monde coloré, et doux. Dans un monde complètement différent de la réalité. D'ailleurs, j'entendis la voix du maire, criant les gagnants de Miss et Mister Arrowsic. Ça me faisait tellement mal à la tête, c'était dingue. Était-il obligé de parler aussi fort ? « Bey... » Je regardais Chaz, intriguée. Qu'est ce qu'il avait à m'appeler comme ça, lui ? J'haussais les épaules. Je ne savais vraiment pas ce qu'il me voulait. « Je l’ai connue à New York et c’est tout. » Comment ça c'est tout ? Je le regardais, trop intriguée. Pourquoi ne disait-il pas la vérité ? On avait vécu quelque chose de formidable, génial. Mais apparemment, pour lui, tout cela ne signifiait rien. Je supposais que pour moi non plus, ça ne devait rien signifier. J'étais juste tellement ailleurs que je ne savais même plus ce que je pensais. Je baissais la tête. « Je ne voulais pas te le dire parce que je connaissais votre lien et je ne voulais qu’il se brise pour quelque chose qui était du passé. » C'était sans doute du passé, mais c'était passé, tout de même. Ça n'était pas rien. Je me trompais, peut-être. « Ouais après toutes les salopes que tu baises tu veux dire ! Avec combien de mes amies as-tu pris ton pied, Chaz ? » Offusquée, je regardais la grande blonde qui se tenait à côté de moi. Non mais pour qui elle se prenait celle-là ? « Et ! J'suis pas une salope ! » Non mais c'est vrai, elle n'était pas très polie cette fille. Elle devait sans doute être énervée. Oui, sans doute. D'ailleurs elle se tourna vers moi pour me parler encore plus fort. Mon dieu, ma tête allait exploser, si ça continuait ainsi. « Tu m'as laissé me confier à toi à son sujet ! Je te faisais confiance et à aucun moment tu ne m'as avoué avoir baisé avec lui ! Peut-être que je ne te connaissais pas... » Bon j'avoue que je ne comprenais pas la moitié de ce qu'elle disait. Alors comme ça elle m'avait parlé de lui ? Je n'en avais pas le souvenir, pourtant. « Comment je pouvais deviner que c'était lui ? Je suis pas devin hein ! » Je levais les yeux au ciel. Et ce mal de crâne qui commençait à me faire de plus en plus mal.

En un seul instant, Chaz était passé de l’homme le plus heureux de la terre au plus malheureux. Le jeune en voulait grandement à Abbey de rencontrer leur passé mais il ne pouvait toutefois point lui rejeter l’entière faute. Oui, il avait couché avec la demoiselle toutefois, cela remontait à plus d’un an et comparer à ce qu’il ressentait pour sa meilleure amie, cela ne représentait rien. Son cœur ne battait que pour la douce et même si jamais au grand jamais il ne le lui avouerait, c’était bel et bien le cas. Il l’aimait d’un amour tellement fort qu’il n’aurait jamais le courage de le lui dire. Tout ce qu’il désirait, c’était la retrouver et passer du temps à ses côtés. Cela semblait maintenant totalement compromis et ne reviendrait sans doute jamais à la normale. Après avoir montré qu’il en voulait à son amie, il se retourna vers celle qui comptait le plus pour lui, essayant de lui faire comprendre ce qu’il ressentait ou plutôt ce qui était important. Il sentait toutefois que dans peu de temps, il risque de la perdre pour longtemps. Il ajouta alors une phrase toute basse laissant entendre qu’elle comptait pour lui plus que n’importe qui. Pour toute réponse, il eut droit à une gifle qui le tua de l’intérieur. « Ouais après toutes les salopes que tu baises tu veux dire ! Avec combien de mes amies as-tu pris ton pied, Chaz ? » Chaz fut alors plus qu’en colère. Il la haïssait de le traiter de la sorte. Il n’était pas la seule personne à sortir avec d’autres qu’elle. « Et ! J'suis pas une salope ! » Après la réponse d’Abbey, il saisit sa meilleur amie pas le bras avant de la regarder droit dans les yeux. « J'y peux rien Babe si elles sont beaucoup plus sexy que toi. Et puis, t’es tellement occupé à baiser d’autres gars, il faut donc que je m’occupe à ma manière. Et puis que je sache toi et moi ne sommes pas ensemble alors j’ai le droit de sortir avec qui je veux. Qui plus est Abbey est plus que charmante. » Il la regardait droit dans les yeux, lui montrant à quel point il lui en voulait. « Tu m'as laissé me confier à toi à son sujet ! Je te faisais confiance et à aucun moment tu ne m'as avoué avoir baisé avec lui ! Peut-être que je ne te connaissais pas... » Il arqua un sourcil. Qu’est-ce qu’elle avait bien pu dire à Abbey à son sujet. Il n’y comprenait vraiment rien. « Comment je pouvais deviner que c'était lui ? Je suis pas devin hein ! » Il allait lui demander quelques informations supplémentaires mais pas maintenant, plus tard. Pour l’instant, tout ce qu’il désirait c’était de boire un petit verre et cela n’était pas près de s’arrêter. « Bon je vais boire un verre, qui m’accompagne. » Oui, il avait entendu assez de dispute pour aujourd’hui.