rowan (louis) hatcher

« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir. »

NOM(S): hatcher ❖ PRÉNOM(S): rowan louis. ❖ AGE: 23 ans. ❖ ORIGINE: français/américain/russe. ❖ STATUT CIVIL: seul. ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: écrivain. ❖ GROUPE: filthy youth. ❖ AVATAR: tom felton.

JE M'APPELLE JULIE ! Mais si vous êtes des accrocs de bazzart ou autre, ça sera .endlesseternity'. C'est familier d'un coup, hein ? Je suis une fille, ça se remarque, non ? Enfin, j'espère. Je suis pas belle ! Ensuite, j'ai connu THUB (decolle -out-) en cherchant un gif de jesaisplusqui. Ensuite, j'en ai parlé avec Marissa (ZACHARY, mwahaha !) mais comme tous les scénarios qui me plaisaient étaient pris et DICAPRIO aussi, ben j'hésitais. Finalement, elle m'a donné envie de prendre TOMICHOU ! Et j'ai craqué ! J'suis là, j'vous aimes, vous m'aimez, j'ai trop d'fan, c'est fou !

bannière de bazzart (j'ai perdu le nom) &
icon de marley smith.

AT THE BEGINNING

C'est le dix-neuf mars mille neuf centre quatre-vingt huit que le jeune Rowan a vu le monde, à Paris. Fils d'un grand avocat et de la directrice de la plus grande maison d'édition de Paris, il avait un avenir tout tracé. Ses parents étaient heureux. Bien que plus préoccupés par leur boulot respectif, ils ont laissé leur fils de côté, confié à des baby-sitter. Mais, c'était tout de même des parents heureux d'avoir mis une telle merveille au monde. Ils jonglaient chacun entre le travail, les courses, le ménage et leur fils. Mais, ce n'était pas un très gros soucis ; un numéro de téléphone et hop ! une baby-sitter accourrait. On ne peut pas dire qu'il est hérité des meilleurs parents, n'est-ce pas ?! Il a finalement grandit. Les mois ont passés, les années aussi. Une, deux, trois.. Vint très vite l'entrée à la maternelle. Déjà, à cette époque, c'était un enfant très différent des autres. Assez à l'écart, refusant de rester trop près des enfants. Toujours recroquevillé sur lui-même, d'un air apeuré. C'est d'ailleurs à cause de cela que les "maîtresses" se sont adressées aux parents de Rowan. Leur réponse ? Ils s'en fichaient, en réalité. Pour eux, c'était le début dans la vraie vie qui l'apeurait comme cela. Tout le monde peut penser cela de son enfant, c'est vrai. Mais lorsqu'il termine la maternelle et qu'il adopte toujours le même comportement, on se pose des questions, non ? A la rentrée de l'école primaire, il avait fait tout une crise. Refusant de monter dans la voiture, criant, pleurant. Tout pour rester à la maison. Bien qu'absents -très, même-, ses parents avaient quand même de l'autorité sur lui et il fut quand même forcé d'y aller. Il n'avait toujours pas repris un comportement normal. L'agressivité dès qu'un camarade de classe l'approchait était choquante. Il refusait également d'adresser la paroles à qui que ce soit ; enfants, maîtresse, baby-sitter et ça commençait également avec ses parents. Un comportement qui inquiéterait n'importe quelle personne, un temps soit peu normale. Pour les parents de Louis, non. Ils avaient toujours une excuse pour éviter cette discussion. Pour eux, leur enfant était destiné à un bel et grand avenir. Ayant été bordé dans la luxure, il fallait forcément qu'il y fasse sa vie. Ils avaient une conception de la vie un peu spéciale. Quoi qu'il en soit, il fut envoyer par la suite dans les meilleures écoles. Ses parents étaient persuadés que c'était l'éducation qui n'était pas la bonne, pour lui. Ils étaient sur que quelque chose clochait dans chaque établissement où il allait. Puis, finalement, ils lui administrèrent des cours à domicile. L'un des plus grands instituteurs du pays, en personne, vint pour les lui donner. Son comportement s'était un peu calmé, mais bizarrement, par moment, il lui arrivait de parler seul. Encore une fois, ses parents ne s'inquiétaient pas. Pour eux, à sept ans, ça ne pouvait qu'être un ami imaginaire. Finalement, l'année de ses dix ans, après deux ans de refus de vérité de la part de ses parents et de comportement bizarre pour Rowan, le verdict tomba. Le jeune homme était atteint de schizophrénie. C'est là que sa vie bascula. Ses parents lui firent jurer de n'en parler à personne, pas même à ses proches. Tenant à garder leur image, l'information devait rester secrète. Que faire quand on a dix ans et que, ce sont encore nos parents qui doivent guider notre vie ? Alors qu'ils rejettent ce que nous sommes réellement...

LOVE THE WAY YOU LIE..

C'est donc avec ce secret et cette douleur qu'il devait grandir. Ses parents commencèrent très vite à se désintéresser -encore plus- de sa personne. Délaissé seul à la maison jusqu'à pas d'heure. C'était à en devenir.. Fou - excusez le jeu de mot. - Il passait ses journées enfermé dans sa chambre, à parler seul et quand ses parents, stupides comme ils étaient, lui demandaient ce qu'il avait, il répondait qu'il entendait des voix.. Avez-vous déjà entendu un gosse de douze ans vous dire cela ? Toute personne normalement constituée trouverait ça poignant. Eh bien non, ils l'ont même renvoyé à l'école lorsque les voix et sa folie s'était calmée. Mais très vite, il fut l'objet de toute les attentions à cause de son comportement bizarre. Et, bien sur, il ne pouvait rien expliquer, forcé de garder le secret. C'était quelque chose de dur, qu'il devait préserver mais qu'il voulait lâcher en même temps. L'année de ses quinze ans, il s'est lancé dans l'écriture d'un roman. La meilleure façon qu'il avait trouvé pour s'exiler de ce monde étant l'écriture, il passait ses soirées plongé dans ses textes. Il ne mangeait presque plus et ne dormait que quelques heures. Il refusait de voir ses parents ou tout autre membre de sa famille et manquait beaucoup l'école. Personne n'était au courant de son problème et c'est ainsi que lui était venu l'idée de son roman. Il faisait connaître sa vie à travers ce livre et ça le soulageait. Très vite, l'année de ses seize ans, son père mourut dans un accident de voiture. Ce fut une épreuve dure, mais qu'il surmonta facilement. Même après cela, il n'avait pas pu pardonner à son père pour tout ce qu'il ne lui avait pas donné. Sa mère partit. Il se retrouva donc seul face à lui-même et les jours passaient à une vitesse folle. Très vite, il eut dix-huit ans. Tout adolescent de cet âge se réjouirait. Pouvoir sortir, boire, faire la fête. Eh bien.. Non. Lui, il écrivait, étudiait ses années de retard. Et, quand il ne faisait pas ces deux activités, il se renfermait dans sa folie. Pourtant, ce n'était pas un garçon méchant. Il avait même était toujours plutôt doux, toute sa vie. Du moins, il l'aurait été.. Il a son caractère à lui, comme chaque personne. Mais, il n'a jamais compris pourquoi ses parents l'avaient tenu à l'écart du monde. Finalement, il ne cherchait plus à comprendre. Les réponses ne viendraient pas à lui, toutes seules. Et il ne voulait pas courir après une mère qui s'en fichait de lui. Il vécut donc sa vie, rencontra une fille. Une histoire qui tourna au désastre. Elle prétendait être douce, sociable et généreuse. En réalité, elle se sentait supérieure à tout le monde. Du coup, quand il lui a annoncé qu'il était schizophrène, elle l'a complètement rabaissé. L'insultant de fou, de "pas normal". Il a été anormalement blessé par ses paroles. Il pensait qu'au moins une personne le comprendrait, à croire qu'il s'était trompé. Finalement, il resta enfermé dans sa douleur, tentant plusieurs fois de mettre fin à ses jours, en vain. L'année de ses vingt-trois ans, il prit une lourde décision : quitter Paris. Pensant pouvoir faire un trait sur ses soucis et reprendre une vie, à peu près, normale. Pouvoir parler de son problème.