Je marchais, toujours tout droit sans savoir où j'allais. Les yeux des vulgaires personnes me fixaient sans jamais détourner leur regard. Je ne savais pas où je me situais ni même depuis combien de temps mes pieds trainaient le sol. Cependant, la douleur, le froid se faisaient ressentir. J'étais blanche, je tremblais de toutes mes forces, j'utilisais mon énergie pour continuer mon chemin, pour m'enfuir de ce calvaire. J'étais en détresse mais personne ne venait m'aider. La neige tombait alors que mes épaules étaient recouvertes d'une simple chemise de nuit ainsi qu'une doudoune. Tout venait à montrer que j'avais besoin d'aide. Sans rien dans les mains j'avais tout laissé derrière moi. Au fond de moi j'essayais de me persuader que c'était un excellent choix que j'avais là mais la peur me retenais toujours de plus en plus. J'étais terrifié du monde que j'allais rencontrer. Je m'identifiais à une petite fille découvrant un conte de fée extraordinaire. Mais, je n'arrivais pas à sourire, à trouver la paix en moi. Mes joues étaient rouges, mes yeux remplis de larmes que je ne pouvais retenir par tous les moyens. Je saignais au niveau du front, de la lèvre, de la hanche mais personne ne venait à mon secours et j'étais bien trop faible pour demander quelque chose. Alors, je continuais, essayant de me dire que j'allais m'en sortir une fois pour toute. Que rien n'allait gâcher ma vie, mon bonheur. J'étais enfin libre mais au contraire je me sentais cloisonnée, nulle. Je regardais aux alentours, plus rien ne m'étais familier. Avais-je quitté définitivement Boston ? J'étais partie au lever du soleil et celui-ci n'allait pas tarder à se coucher. Je me demandais comment j'avais pu tenir dans ce froid, seule. Les rues commencaient à être désertes, l'heure où les gens rentraient du travail et se préparaient pour ressortir s'amuser, du moins dans la ville où je m'étais enfuie. Je me posa sur le bord d'un trottoir, je n'en pouvais plus j'étais à bout de force, j'avais besoin de m'arrêter, de respirer mais surtout de pleurer toutes les larmes que mon corps portait en soi depuis trop longtemps. Mon visage était recouvert par mes mains couvertes elles aussi de sang. « Eh ! Blondie, je peux t'aider ? » Il me tendu généreusement un mouchoir. Je releva ma tête pour le prendre et bien évidemment le remercier. Quand il vu mon visage, l'état dans lequel je me trouvais, il ne me posa plus de questions et me souleva d'un coup sec. Je ne pouvais pas sourire, ni même dire un mot. J'étais trop faible, trop abattue. Le jeune homme m'emmena dans une salle remplie de gens, semblables à un bar. Finalement, peut-être qu'il était plus tard qu'il me semblais. J'avais perdu toutes notions de temps. Il me fit asseoir à l'écart des autres. - « Nous allons appeler les secours, ne vous en faite pas .» me dit-il. Je ne voulais pas, si les secours venaient ils rechercheraient ma famille, d'où je viens et alors j'aurais fait tout ça pour rien. - « Non, non je vous en supplie. Pas les secours ! Personne je vais bien je vous dis. » Le jeune homme parla avec un homme barbu tout en hauteur qui devait sûrement être son patron. Ils chuchotèrent tout en m'envoyant des regards. Puis, les deux hommes s'approchèrent de moi. - « Personne ne viendra, mais tu dois nous dire d'où tu viens, pourquoi tu es là et qui t'a fais ça. » Je tomba en sanglot, m'essuya les yeux puis pris une inspiration. Ces gens là voulaient m'aider, rien d'autres. - « Je viens de Boston, je marche depuis des heures et des heures dans le froid. Mais, ne me ramenez pas chez moi. » J'avais le visage d'une adolescente, la confiance d'un enfant malheureux. Surement pensaient-ils que j'étais mineure avec mon corps et mon visage qui faisaient beaucoup plus jeunes qu'ils ne l'étaient. - « J'ai vingt-deux ans, et j'ai besoin de savoir où .. où je suis. » J'entendis le nom de Maine, j'avais donc changer d'état mais comment cela était-il possible. Lucjan, je crois que c'est ainsi que se nommait le bel homme qui m'avait pris dans sa voiture. Tu passeras la nuit chez moi, je ne peux pas laisser une aussi jolie jeune fille comme ça ; voilà ce qu'il avait dit. Il m'avait fait sourire oubliant presque la raison pour laquelle j'étais dans un tel état. Il conduisait doucement, comme si, il voulait me préserver. - « Je peux te demander pourquoi tu as quitté Boston à pieds, sans rien sur toi ? » Un mot sortit de ma bouche : Fuir. Il comprit tout de suite que j'étais en danger, que j'avais peur et que je ne voulais surtout pas en parler. - « Je peux comprendre que tu ne veuilles pas en parler, mais tu peux me faire confiance. » Pourrais-je encore faire confiance à un homme après l'horrible histoire que je venais de vivre. Je ne préférais pas y penser et vivre au jour le jour comme je l'avais toujours fais.
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- « Bambi, je peux jouer avec vous ? » - « Non. » J’idolâtrais ma sœur étant petite, Elle était tellement parfaite avec ses longs cheveux bruns, ses magnifiques yeux verts, à côté d'elle je n'étais rien qu'une vulgaire poupée blonde. Je passais des heures à l'épier se maquiller dans la salle de bains, à coiffer sa chevelure, à rire avec ses amies toutes plus belles les unes que les autres. Je suppliais Bambi pour pouvoir rester avec elle, m'amuser, faire la grande comme je disais si bien. Pourtant cette fille était bien le prototype parfait de la famille Selway. Arrogante, égoïste, luxueuse, propre. Chez elle, jamais un signe d'extravagance, un pas de travers, un mot trop vulgaire ni même une erreur scolaire, Elle était parfaite Bambi, trop parfaite à mon goût. Je faisais partie de ces enfants élevés par des femmes payées une fortune pour nous donner une éducation stricte et surtout pas d'amour. Une enfance vide avec un avocat très réputé et réclamé partout dans le monde en guise de père et une mère mannequin mondialement connue, mais qui jamais n'étaient là pour les anniversaires, les grandes fêtes et encore moins pour les dîners. La seule personne que je considérais réellement comme ma famille était ma sœur. J'avais neuf ans et je voyais une vie parfaite qui m'attendait.
just the way you are
Parlez-nous un peu de vous, derrière l'écran. Plus on en sait, plus on est content. Par exemple, vous pouvez commencer par nous dire comment vous vous appelez, si vous êtes un garçon ou une fille ( même si ça se remarque souvent par le prénom ), dans quelle région ou pays vous vivez, ce que vous faites dans la vie, ce que vous aimez, votre pseudo dans le monde du rpg, comment vous avez trouvé le forum, ce que vous en pensez etc. N'hésitez pas non plus à dire des bêtises, à faire des blagues -souvent peu drôles- parce que sur they hide under beds, il n'y a presque que des tarés. Tout ce qui vous passe par la tête est bon à prendre.
Sujet: Re: BRESLYN Ϟ L'amour physique est sans issue Jeu 7 Juil - 18:25
Oh tu t'es décidée pour Breslyn finalement ! :D Très bon choix, en tout cas, Ginta est trop belle... Fighting pour ta fiche, et j'espère que ton perso t'inspirera cette fois ! :D (réserve moi un lien au chaud)
Sujet: Re: BRESLYN Ϟ L'amour physique est sans issue Jeu 7 Juil - 18:46
leandro : j'utiliserais surement bambi lors d'un scénario si besoin. cassiopea : comme je l'ai déjà dit auparavent astrid est d'une beauté elles forment la paire avec ginta ! raphaël : alors là, je n'en doute plus une seconde. kylian : adriana lima elle l'une des femmes les plus parfaites au monde je trouve. tu es gogo danseuse, alors peut-être seront nous collègues. ezechiel : j'allais justement te dire que tu devais me réserver un lien. jon est un homme tellement sexy, je trouve.
Et puis surtout, merci pour ce nouveau acceuil dont je ne me lasse pas.