DOUBLE-COMPTE : Carlie. MESSAGES : 8680 ARRIVÉE : 07/09/2011 LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.
Sujet: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Mar 25 Oct - 23:18
Je mastique nerveusement mon crayon de papier. Ce soir, je n'arrive à rien. En même temps, il s'agit des mathématiques. Mais, c'est pire que d'habitude. J'ai l'esprit ailleurs. Je ne parviens pas à écrire deux chiffres. Je souffle un grand coup. C'est totalement inutile et désobligeant de rester devant cette feuille blanche. Aucun résultat ne s'inscrira comme par magie sur ma feuille. « Chérie ? Tu m'écoutes ? » Je relève la tête, en sursaut. J'avais totalement oublié la présence de mon père à mes côtés. Non, je n'avais rien entendu. Rien écouté. Je le regarde, désolée. « Pardon papa, j'ai la tête ailleurs ce soir. » Je lui accorde un maigre sourire. Je range mes affaires. Je préfère quitter la cuisine que de le laisser parler à un mur. Il faut que j'arrête les mathématiques. Il faut que je prenne une veste. Il faut que je sorte.
Quelques minutes après, je redescends les marches. « Je crois que ta fille a un garçon en tête. » Je stoppe tout mouvement. Les murs en papier mâché, peuvent être pratique pour entendre les conversations. « Ella qui s'intéresse à un garçon, ça serait bien une première, tiens, mais, tu sais j'ai lu dans... » Elle ne termina pas sa phrase, mon père la coupa net. « Laisse tes magasines psycho où ils sont. Je connais ma fille, je suis intimement persuadé qu'il y a un garçon. » Ma mère souffle. C'est le moment que je choisis pour entrer dans le salon. « Je sors. » Je ne demande pas l'autorisation. J'enfile ma veste avant de claquer la porte.
Je ne l'ai pas vu depuis trois jours. Je ne sais même où j'en suis. Où nous en sommes. Je ne sais même pas ce que représentaient ces baisers pour lui. Il y a comme un manque de sa présence dans ma poitrine. Je ne sais pas comment réagir face à tout ça. Je laisse les jours passer. Les heures. Les minutes. Les secondes. Plus le temps passe et plus le manque s'intensifie. Aujourd'hui, je voulais le croiser à chaque détour. Je voulais lui parler constamment. Je n'étais pas fichu de me concentrer. J'imagine que c'est ce que l'on ressent quand on ne sait plus exactement où nous en sommes. Je me laisse guider par le vent alors que je sors mon portable. Je trouve rapidement son prénom dans le répertoire. Mattia. Mon coeur s'accélère, comme si j'avais honte de vouloir le voir. Comme si c'était quelque chose de gênant. C'est ridicule. Mes réactions sont ridicules. Je tape rapidement un sms. Un simple petit message avec l'espoir qu'il me retrouve à l'étang, près du parc.
Je me retrouve rapidement face à l'étang. Mon portable est dans ma poche. Je ne regarde même pas si j'ai une réponse. Qu'il vienne ou non, je ne veux pas être chez moi. Mais, je meurs d'envie qu'il vienne. Je n'ose pas trop espérer. Et en même temps, je ne vois pas pourquoi il ne viendra pas. Nous ne nous sommes pas quitté en froid. Loin de là. Il y a simplement ce foutu temps qui est passé en laissant le doute. Je referme ma veste sur ma robe. C'est si rare que je sois en robe. Elle est belle mais, j'ai toujours l'impression de ne pas être élégante du tout dans cette tenue. Enfin aujourd'hui je n'avais pas le choix. Je n'avais plus de jean à disposition. Et avec cette brise légère, je regrettais amèrement mes pantalons.
Dernière édition par Ella B. Clarke le Ven 28 Oct - 16:49, édité 1 fois
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Ven 28 Oct - 15:46
Enfermé dans sa chambre, Mattia était couché sur son lit. Son oreiller dans son dos, il lisait tranquillement un magazine de tennis. Ces derniers temps, il avait eu du mal à maitriser à chaque coup son revers. Il ne changeait pas sa prise de raquette à chaque coup, et de ce fait, la balle faisait une drôle de trajectoire, et finissait son trajet au fond du filet. Alors, il lisait, relisait, et rerelisait cet article, expliquant, ligne après ligne comment le maîtriser.
La sonnerie de son téléphone le fit sursauter. Il posa sa main sur sa table de chevet, et chercha son portable. Une fois qu'il l'eut attrapé, et qu'il lu le prénom « Ella » dessus, il ressentit un petit pincement au coeur. Ella et lui ne s'étaient plus revus depuis cette journée qu'ils avaient passé ensemble. Ses baisers lui manquaient. Sa présence lui manquait. Mais il n'avait aucune idée de ce que cette école buissonnière signifiait pour elle. Peut-être qu'ils n'étaient pas ensemble. Peut-être qu'ils étaient ensemble. Toujours est-il qu'en 72heures, Mattia n'avait pas osé faire le premier pas. Rapidement, le jeune homme lit son message. Elle voulait qu'il vienne à l'étang. Là. Maintenant. Mattia grimaça ;quitter cette maison n'allait pas être facile.
Mais aussitôt, il se leva, jeta au sol son magazine de tennis. Il fila dans son armoire, en ressortit un autre T-shirt. Plus propre. Plus beau. Et roula en boule son ancien haut, pour l'envoyer valser au fond de sa chambre. Ensuite, il fila en direction de la salle de bains, passa une main dans ses cheveux, et se fit tout petit pour s'approcher de l'entrée. Jetant un coup d'oeil au salon, il aperçut son beau-père, assis sur le canapé, une bière à la main devant la télévision. Et sa mère, assise un peu plus loin ne cessait de regarder l'arbre au travers de la fenêtre. Qu'il sorte ou pas, ça n'avait pas d'importance. Sa mère ne verrait pas son absence, et il n'avait aucun compte à rendre à l'autre type. Alors, il s'approcha de la porte d'entrée, et le plus discrètement possible, il sortit de chez lui, en pensant tout le temps à Ella.
Tout le long du trajet, Mattia ne cessait de se poser des questions. Qu'est-ce qu'elle lui voulait? N'aurait-il pas du lui envoyer un message avant lui? Pourquoi ne l'avait-il pas fait déjà? Ah! Rien que d'y penser, il était énervé contre lui. Trouvant sur son chemin une cannette, il shoota dedans. Il avait été idiot. Trois jours, soixante-douze heures, quatre mille trois cent vingt minutes -s'il comptait bien- où il n'avait rien dit. Rien. Il était resté muet comme une carpe. Il n'avait pas levé le moindre petit doigt pour elle.
Il arriva bien vite -trop vite peut-être, car il n'avait aucune idée de l'attitude à adopter- près de l'étang. Elle était là, au loin à regarder l'étang. Elle était là, en robe sous sa veste. Il sourit. Il n'avait pas l'habitude de la voir habillée comme ça, mais franchement, elle était magnifique. Vraiment magnifique. Ses cheveux ondulaient avec la brise, et Mattia du se pincer les lèvres pour revenir à la réalité. Ses rêves, avec elle, il les vivra plus tard. Plongeant ses mains dans ses poches de jean, il s'approcha petit à petit d'elle. Elle lui tournait le dos, et Mattia eut l'envie folle d'arriver derrière elle par surprise, de lui fermer les yeux, et de lui demander « qui c'est? ». Mais il n'en fit rien. Il n'avait aucune idée dont Ella l'accosterait. Elle allait peut-être se retourner avec un sourire aux lèvres. Ou alors, elle se retournerait vers lui, et lui hurlerait dessus. Les mains toujours dans ses poches, Mattia s'arrêta à un mètre d'elle. Distance de sécurité. Il la regarda encore pendant quelques secondes en la contemplant. Puis finalement, il osa enfin ouvrir la bouche. « Salut » Il fit un petit sourire. « Elle te va bien cette robe. » dit-il. Belle entrée en matière, non?
Il n'avait peut-être pas fait le premier pas. Par manque de temps. Par trouille. Il ne savait pas vraiment. Mais il était plus qu'heureux de la revoir, et il espérait que c'était réciproque.
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Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Ven 28 Oct - 21:16
Mes yeux se perdent dans l'horizon. Mes pensées divaguent. J'ai envie d'être avec lui. J'ai besoin de ses bras. Ses baisers me manquent. Je me mords la lèvre inférieure. Il faut que j'arrête. Il faut que je pense à autre chose. Il faut mais, je n'y parviens pas. Le souvenir de son sourire me revient. Je me mets à sourire aussi. J'aimerais tellement qu'il vienne. J'inspire un grand coup. S'il venait, comment les choses allaient-elles se passer ? Je n'en avais pas la moindre idée. J'avais cette boule au ventre. J'avais peur qu'il m'envoie sur les roses. Qu'il soit distant. Froid. Et s'il ne venait pas ? Les choses ne seraient-elles pas pires ? Je n'en sais rien. Je ne sais plus quoi penser. J'angoisse bêtement. Peut-on vivre un moment aussi exceptionnel avec quelqu'un pour le perdre après ? Je ne veux pas le croire. Je ne peux pas perdre Mattia. C'est impensable. J'ai besoin de lui. Le vent souffle à nouveau, je baisse les yeux sur l'herbe humide.
Perdue dans mes pensées je ne l’avais pas entendu. Je n’avais pas remarqué sa présence. Il n’était qu’à un mètre de moi et je n’en avais pas conscience. Pas avant qu’il dise ce « Salut ». Je me retournais vivement, faisant virevolter ma robe inconsciemment. Son petit sourire me réchauffa le cœur. J’alignais une rangée de dents blanches à mon tour. « Elle te va bien cette robe. » Mon sourire s’amplifie. C’est stupide parce que je ne suis pas forcément d’accord avec lui. Mais, ça me fait plaisir. Je crois que ça me fait légèrement rougir. À moins que ça ne soit le bonheur de la voir ? Je ne sais pas mais mon cœur s’emballe. Un peu trop d’ailleurs.
Je m'approche de lui, d'un pas timide. Un mètre c'est déjà trop. J'aimerais me blottir dans ses bras. Qu'il n'y ait plus d'espace entre lui et moi. Évidemment, je ne le fais pas. J'ai trop peur qu'il me rejette. Parce que je ne sais pas où nous en sommes. Je me décide enfin à parler. « Salut. » Je remets une mèche blonde, derrière mon oreille. « Merci beaucoup... pour la robe. » Et d'être venu. Aussi et surtout. Je lui offre mon plus beau sourire avant de m'approcher un tout petit peu plus. « J'avais peur que tu ne viennes pas. » C'était un murmure, presque pour moi-même. J'étais véritablement soulagée qu'il soit à mes côtés. Et maintenant qu'il était là, je ne savais pas comment agir. Quelle idiote vraiment. Je l'observais un instant. Il était terriblement craquant. Je me mordais la lèvre, sans même m'en rendre compte. Dans le genre discret, on repassera. Je ne savais plus vraiment quoi dire. J'avais peur de faire une boulette. Peur de l'éventuel mot de trop. Alors, je souriais en refoulant mon désir d'être tout contre lui.
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Dim 30 Oct - 16:48
Une fois qu'il eut dit ce bonjour, la jeune fille s'était retournée, vitesse grand V, comme pressée de le revoir. Elle aussi souriait à pleines dents, et Mattia en la complimentant fut soulagé de voir ce sourire dessiné sur ses lèvres. Alors, c'était donc bon. Elle ne lui en voulait pas. Elle n'allait pas lui hurler dessus. Elle n'allait pas lui cracher dessus. Elle allait peut-être même venir se blottir très fort contre son torse.
N'empêche que son compliment semblait l'avoir touché. Le sourire qu'elle arborait atteignait presque ses oreilles. Et ça, plus cette robe, plus ce corps, ça faisait littéralement fondre le jeune homme. Elle était belle. Elle était magnifique. Elle était canon. Complètement canon.
N'osant pas bouger, Mattia la regarda s'approcher de lui. Elle s'était arrêtée à quelques dizaines de centimètres. « Salut. » Et elle replaça une mèche derrière son oreille. « Merci beaucoup... pour la robe. » De rien, avait-il envie de lui dire. Mais la voir, là, comme ça, lui coupait le souffle. Alors, les mains toujours fourrés dans les poches de son jean, Mattia l'observait, sans rien dire. Il la laissa s'approcher encore plus près de lui. « J'avais peur que tu ne viennes pas. » Elle l'avait dit tellement bas qu'il du user de toute son ouïe pour entendre ces mots. Mais il avait tout entendu, et il en fut soulagé. Alors, il lui fit un autre sourire, et l'observa lui aussi. Elle était toujours aussi belle. Ses cheveux flottaient un peu dans le vent. Ses yeux noisettes le faisaient tomber raide. Et ce regard qu'elle lui lançait... Il n'y avait pas de mot pour décrire ce qu'il ressentait.
« Je n'aurai manqué ce rendez-vous pour rien au monde » lui dit-il alors en la dévorant des yeux. Il fit le dernier pas qui les séparait, et passa un de ses doigts sur son visage, afin de remettre cette mèche rebelle derrière son oreille. Bon sang ce qu'il avait envie de l'embrasser, de la serrer contre lui, de sentir l'odeur de son parfum.. Mattia se sentait comme un idiot, incapable d'assumer, alors, il prit les devants. « J'avais peur que tu m'en veuilles de ne pas t'avoir appeler.. » dit-il en délaissant, enfin, son visage. « Je n'avais pas eu le temps. » Pas eu le temps.. C'était vrai. Mais il n'y avait pas eu que ça. Il n'avait pas eu le courage de faire le premier pas surtout.. Alors, là, maintenant, ce n'était plus le moment de fuir. Il fallait qu'il montre qu'il était bouillonnant de testostérone, qu'il avait envie d'elle -d'être avec elle, près d'elle.
Les yeux rivés sur elle, sa main se leva et vint caresser sa joue. Il s'approcha alors un peu. Il était persuadé qu'elle ne le couperait pas dans son envie. Le sourire qu'elle arborait. La robe qu'elle avait mise. C'étaient des signes, non? Au pire, tant pis, il se prendrait un rateau. Sa tête se rapprocha doucement, et un instant plus tard, il lui vola un baiser. Un baiser doux et passionnel. Ca faisait quand même trois jours qu'il l'attendait avec impatience, ce baiser !
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Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Mer 2 Nov - 19:42
J'étais certaine qu'il avait entendu. Son sourire me le faisait croire. Son regard aussi. Il était terriblement craquant. Je me sentais incroyablement flattée rien que par le fait qu'il me regarde ainsi. Mon coeur s'emballait un peu trop devant son doux sourire. J'aurais voulu me jeter dans ses bras. J'aurais voulu mais, je n'osais pas. « Je n'aurai manqué ce rendez-vous pour rien au monde » Mon sourire s'amplifia encore. J'étais aux anges, rien que par ses paroles. Je ne savais pas quelle force mystérieuse me permettait de rester à ma place mais, elle était puissante. J'avais terriblement envie de retrouver ses lèvres.
Finalement, c'est lui qui fit le dernier pas. Celui qui nous séparait. Il replaça une de mes mèches. Le contact avec mon visage avait soulevé mon corps d'un tas de sensation. J'étais affreusement bien avec lui. Je me détestais de rester sur place et de ne pas me blottir contre son torse. De ne pas l'embrasser. De ne pas parler. Je me contentais de sourire. Mais, aucun sourire n'était assez beau pour exprimer ma joie. Il me rendait vivante. Il me rendait euphorique. Comme sur la plage. Et peut-être bien plus encore. « J'avais peur que tu m'en veuilles de ne pas t'avoir appeler.. » Il délaissa mon visage. Dommage. J'aimais chaque contact avec lui et y mettre fin c'était...douloureux. « Je n'avais pas eu le temps. » Je le regardais, attendrie. Comme s'il avait besoin de se justifier. Je ne l'avais pas fait non plus. Je posais une main sur son visage, sans lâcher son regard. « Je ne l'ai pas fait non plus. Je n'ai aucune raison de t'en vouloir. » Je lui offrais à nouveau un beau sourire. J'étais sincère. Je ne pouvais pas lui en tenir rigueur. Je délaissais son visage à contrecoeur. Pourquoi fallait-il que ce soit si compliqué d'agir ? Pourquoi me posais-je autant de questions ? C'était absurde !
Sa main retrouva ma joue. Je me mordais la lèvre inférieure avec un sourire. Il était incroyablement séduisant. Et moi, je ne savais plus comment faire pour garder les pieds sur terre. Il s'approcha légèrement. Je me noyais dans son regard. Son visage s'approcha un peu. Mon coeur battait à tout rompre face à l'espoir. Il posa ses lèvres sur les miennes. Je me sentais délivrée. D'une attente. Bien trop longue. Comment avais-je pu me passer de lui durant trois jours ? Comment avais-je fais pour résister à ses lèvres ? J'étais sur une autre planète. Évidemment j'avais répondu à son baiser. J'avais posé délicatement mes mains sur ses hanches. J'aurais pu rester comme ça des heures. Tout près de lui. En l'embrassant. C'était un véritable délice.
Pourtant, au bout d'un certain temps je due me résoudre à lâcher ses lèvres. Je me blottissais contre son torse. Il m'avait terriblement manqué. Je ne voulais plus me passer de lui. « Mattia ? Pardon pour la question mais...Tout ça...enfin...je... ça représente quoi pour toi ? » Je virais au rouge. Question conne. Mais, j'avais tellement besoin de la poser. Je voulais être sûre. Je voulais vraiment éviter de me faire des idées. Et j'avais envie d'être avec lui. Enfin, de sortir avec lui. J'espérais que c'était réciproque. Je n'osais même pas le regardais dans les yeux tant j'étais mal à l'aise. Le vent souffla une nouvelle fois. Je me serrais un peu plus contre lui. Pour ne pas avoir froid. Mais, surtout pour ne pas qu'il m'échappe.
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Sam 5 Nov - 17:41
La jeune fille était aux anges de le retrouver. Le sourire qu'elle arborait, le regard qu'elle lui lançait, tout indiquait clairement que le voir lui faisait plaisir. Plus que plaisir même. Quand Mattia s'excusa -c'était presque un miracle, lui qui s'excusait très rarement- la jeune fille posa une main sur sa joue. « Je ne l'ai pas fait non plus. Je n'ai aucune raison de t'en vouloir. » Et elle lui offrit un magnifique sourire.
Et Mattia tenta alors un baiser. Un simple baiser. Tout doux, tout beau, et un peu humide.. N'empêche que ce baiser, Mattia avait bien fait de le tenter. La suite, ce fut qu'un bonheur. Un immense bonheur. Dès que ses lèvres se posèrent sur celles de la nageuse, il sentit tout l'intérieur de son corps bouillonner d'excitation. Si ça lui faisait toujours cet effet quand il embrassait une fille, il était néanmoins surpris que ce soit aussi fort pour Ella. Parfois même il se demandait si, quand il aurait 70 ans, et qu'il embrassa sa compagne, il ressentira toujours cette excitation. Peut-être. Peut-être pas. Peut-être que le goût de la pâte pour coller le dentier gâcherait tout. Il n'en savait rien. Toujours est-il que là, le parfum de la jeune fille -parfum ou shampooing- et l'air autour d'eux ne rendaient que meilleur ce baiser échanger.
Quand au bout d'un moment, leurs lèvres se décidèrent enfin à se séparer, Mattia jeta un coup d'oeil à la jeune fille. Elle vint se blottir contre son tour, et il l'entoura de ses bras. La serrant contre lui, il posa sa tête sur sa tête -il était un peu plus grand- et aurait aimé posséder le pouvoir s'arrêter le temps. Il voulait rester le plus longtemps possible, son Ella dans ses bras. SON Ella? Il allait peut-être vite en besogne.. N'empêche que la jeune fille court-circuita ses pensées, et ouvrit la bouche. « Mattia ? Pardon pour la question mais...Tout ça...enfin...je... ça représente quoi pour toi ? » Mattia ne se détacha pas d'elle. Il ne la regarda pas non plus. Sa question le déroutait. Qu'est-ce que ça voulait dire au juste? Qu'est-ce que ce baiser ou ces baisers représentaient pour lui? Il avait bien envie de lui dire, mais il avait un peu peur de sa réponse. Et puis, il n'était pas doué pour dire haut et fort ce qu'il ressentait. Surtout pas quand il fallait parler sentiments. « Je ne sais pas.. Ca représente quoi pour toi? » demanda-t-il, sans lui laisser néanmoins le temps de répondre. Il reposa sa tête sur la sienne, et regarda l'étang à côté d'eux. « Je suppose que ça veut dire qu'on est ensemble. Ella et Mattia. Mattia et Ella. Ca le fait, non? » dit-il avec un sourire, avant de détourner sa tête et d'embrasser la jeune fille dans son cou.
Mattia était nul pour dire ce qu'il ressentait. Quand on lui demandait « ca va? », il répondait toujours « oui ». Quand on lui demandait s'il aimait, il répondait souvent « oui ». Mais quand on lui demandait « ca veut dire quoi pour toi? », il ne savait pas quoi répondre. C'est à peine s'il ne rougissait pas. Il avait donc fait un effort sur-humain pour essayer de lui répondre. Même si sa réponse ne contenait que quelques mots. Etre ensemble. Ensemble, ça voulait dire à deux. Ca voulait surtout dire : stop les filles dans les soirées,..
DOUBLE-COMPTE : Carlie. MESSAGES : 8680 ARRIVÉE : 07/09/2011 LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Jeu 10 Nov - 20:06
Entourer de ses bras, j'étais bien. Je ne voulais pas les quitter. Je me sentais protéger de tout. De la vie. De la mort. Du temps. De tout. Je voulais rester ainsi pendant des heures. Laisser le temps s'échapper en humant son odeur. Un parfum masculin qui me faisait tourner la tête. Un parfum qui m'enivrait. Il posa sa tête sur la mienne. Il était un peu plus grand. Suffisamment pour le faire. J'affichais un sourire même s'il ne pouvait le voir. J'étais plus que bien comme ça. Tellement bien qu'il fallait que je délie ma langue. Que je prenne le risque de tout briser. Une simple question avec une réponse peu évidente. Je tenais vraiment à savoir tout ce que cela signifiait. Était-on ensemble ? Ou alors, nous avions faits tout ça...comme ça ? J'avais du mal à croire que la deuxième solution soit possible. Certainement parce qu'avant lui, il n'y avait eu personne. C'était le premier à me donner cette sensation de chaud. Cette sensation de froid. Cette impression que mes pieds ne touchaient plus le sol. Que mon coeur allait exploser. C'était le premier et pour moi ce n'était pas rien. J'avais vraiment besoin que ça représente quelque chose pour lui.
Mattia ne se détacha pas de moi, pour mon plus grand bonheur. Il ne me regarda pas non plus. Il réfléchissait, peut-être. Je n'en savais rien. Je me sentais anxieuse et rassurée. Anxieuse de ce qu'il pourrait dire. Rassurée d'être dans ses bras. J'avais l'impression de ne plus être maître de mon esprit. Les pensées dansaient dans ma tête. De quoi me rendre folle. J'avais l'impression de vivre une scène d'Alice au pays des merveilles. Sa voix m'extirpa de mes pensées, pour mon plus grand bonheur. « Je ne sais pas.. Ça représente quoi pour toi? » J'aurais voulu lui répondre mais, il ne me laissa pas l'occasion de le faire. Il ne me laissa pas le temps d'angoisser. Pas le temps d'un soupir. Tout juste le temps de poser ma main sur son torse. « Je suppose que ça veut dire qu'on est ensemble. Ella et Mattia. Mattia et Ella. Ça le fait, non? » Il souriait. Et moi dont. Ses mots me faisaient rêver. Je n'étais plus sur terre. J'étais loin dans les nuages. Je côtoyais les anges. Les dieux. Peu importe, je n'étais plus ici. Le baiser qu'il déposa dans mon cou me fit radicalement décoller. Ce baiser rendait mon rêve réel. C'était simplement magique.
Je me plongeais dans ses magnifiques yeux bleus. Je ne voyais pas vraiment leur vraie couleur avec l'obscurité. Mais, je percevais l'intensité de son regard que j'aimais tant. J'affichais un sourire jusqu'aux oreilles. « Je crois que ça le fait. » Si mon sourire avait pu s'élargir, il l'aurait fait. À la place, je rougissais. Peu importe. Je glissais ma main dans la sienne avant de hisser sur la pointe des pieds. Je déposais un baiser sur ses lèvres. Le premier depuis qu'on était « officiellement » ensemble. Le premier mais, pas le dernier. Cette fois j'en étais certaine. Cette fois, les choses étaient différentes mais, toutes aussi savoureuses.
Je me détachais de ses lèvres. Légèrement de son torse, aussi. Mais, très peu. Je lui offrais mon plus beau sourire. « Ça le fait carrément, même. » Je caressais son visage du bout des doigts. Il était incroyablement craquant. Séduisant. Je me demandais même comment il pouvait s'intéresser à moi finalement. Quoiqu'il en soit j'étais heureuse que ce soit lui et pas un autre. Tellement heureuse que la réalité me semblait bien loin.
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Dim 13 Nov - 0:39
Mattia avait à peine dit ces quelques mots magiques, qu'aussitôt la magie avait opéré. Le visage d'Ella s'était illuminé. Son sourire s'étalait sur toute sa face, et chaque millimètre carrée de sa peau rayonnait de bonheur. Il n'y avait pas de doute, il avait dit ce qu'elle espérait -rêvait- d'entendre. Et la voir réagir ainsi le soulagea quelque peu; Il n'avait jamais été doué pour dire haut et fort ce qu'il ressentait, alors, oui, il était soulagé qu'en quelques mots, il ait pu la rendre aussi heureuse.
Elle était face à lui, ses yeux rivés dans les siens. « Je crois que ça le fait. » Ca le faisait drôlement même. Elle glissa alors une main dans la sienne, et se hissa sur la pointe des pieds pour lui coller un magnifique, doux baiser. Nul doute que ce baiser allait rester gravé à jamais dans les mémoires du jeune homme. Un baiser après une officialisation de couple, ça ne s'oublie pas. Ou alors, il faut avoir Alzheimer. Et encore.. Puis, elle lui fit un magnifique sourire. Mattia passa alors une main dans ses cheveux, et repoussa une mèche -toujours la même d'ailleurs- rebelle. « Ça le fait carrément, même. » Elle passa ses doigts sur son visage, et Mattia se demanda comment il avait fait pour attendre autant de temps avant de craquer sur elle.
N'empêche qu'ils n'avaient pas tord. Ella et Mattia, ça sonnait bien. Ils étaient l'opposé même. Ella, c'était la jeune fille super intelligente, très douée, bonne élève, qui ne ratait jamais un cours. Je passe les détails pour Mattia; hormis en sciences -et encore-, il n'était pas si bon, et s'il pouvait loupé un cours, il le ferait. La seule chose en commun, c'était leur amour pour le sport. Encore heureux! Mattia n'aurait jamais voulu d'une copine qui pleurait dès qu'un ballon l'effleurait.. Non, il préférait les filles plus dures, celles qui ne pleuraient pas pour un ongle fêlé.
Mais dans cette histoire, une chose l'ennuyait. Que tout le monde le sache. Il n'avait pas honte de sortir avec elle. Au contraire. Quoi de mieux que de s'afficher avec une si belle fille à son bras? Mais, il avait peur de la réaction de sa famille, et de celle d'Ella. Ashton, il était du genre à vouloir garder sa petite soeur gamine jusqu'à la fin de sa vie. Son super beau-père n'allait certainement pas voir cette relation d'un si bon oeil. Et sa mère n'allait sans doute pas capter un mot de tout ça.
Alors, il passa ses doigts le long du visage de la jeune fille et lui colla un tout petit baiser. Un simple, un fugace. Un de ceux qui donne envie de recommencer. Puis, il se détacha d'elle. Il lui attrapa la main et l'entraina tout au bord de l'étang. Il faisait trop froid, trop nuit pour piquer une tête. Mais il avait envie de se mettre au bord de ce ponton, les jambes dans le vide. Il y entraina alors la jeune fille, et de là, il s'assit sur le bord, ses jambes dans le vide, quelques dizaines de centimètres au-dessus de l'eau. Sa main toujours dans la sienne, il attendit qu'elle s'installa à ses côtés, avant d'entourer ses épaules de son bras. Il n'avait pas pipé mot depuis un moment. Il ne savait pas quoi dire. Pas comment le dire. Bref, c'était presque la panique totale à bord! Alors, il se contenta de lui faire un grand sourire, de la serrer dans ses bras, et de l'embrasser, sur la bouche, encore une fois. Son silence en disait long sur l'état dans lequel il se trouvait. Jamais, Mattia se retrouvait bouche bée, incapable de dire un mot. Jamais. C'était la première fois. Comme si ça sonnait le premier jour du reste de sa vie. De sa vie avec Ella.
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Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Jeu 17 Nov - 20:53
Sa main qui replaçait inlassablement ma mèche. Mattia était le garçon qu’il me fallait. J’étais bien avec lui. Mieux qu’avec quiconque. Peu importe qu’il soit fort en math. Peu importe qu’il n’aime pas la philosophie. La question n’était pas là. J’étais heureuse d’être avec lui. Il égayait ma journée par sa simple présence. Il n’était pas le genre de garçon immature que je voyais au lycée. Il était drôle. Tendre. Attentionné. Souriant. Naturel. Et il ne me draguait pas comme un gros porc. Je veux dire je n’étais pas sa proie. Je n’étais pas qu’un simple lot de tombola. Du moins je n’en avais pas l’impression. Il me rendait vivante. Il comblait mon cœur de bonheur. Et par-dessus tout, il partageait mon amour du sport. Il le comprenait. Il ne jugeait pas. Oui, trouver quelqu’un qui me comprenne, c’était essentiel.
La seule ombre au tableau, c'était certainement mon frère. Ma mère comprendrait enfin que je n'étais pas lesbienne. Mon père prendrait ça avec le sourire, tout en s'inquiétant un tantinet. Mais, sa réaction n'était pas à craindre. Ashton, c'était une autre paire de manche. Il était capable de pourrir Mattia en cours. Et puis j'imaginais déjà sa réaction. Il préférait me savoir dans un couvent plutôt qu'avec un garçon. Mais, il faudrait qu'il s'y fasse. Il n'avait pas d'autres choix. Je n'allais pas briser ma relation avec Mattia pour lui. Après tout, j'avais aussi le droit de vivre ma vie. Lui, il n'avait pas attendu l'autorisation de personne. Et même s'il ne comprenait pas, j'avais bien l'intention d'en faire autant. Je ne savais rien de la famille de Mattia. Je ne pouvais pas savoir comment il voyait les choses. Comment sa famille verrait les choses. Mais, ç n'avait pas d'importance. Du moins, j'avais décidé que ça n'avait pas d'importance. Parce que ce qui comptait c'était ce que nous voulions. Enfin, je crois.
Les doigts sur mon visage, il m’offrit un léger baiser. Le genre de baiser qui me donnait envie de recommencer. Je voulais poser mes lèvres sur les siennes. Mais, sa main retrouva la mienne. Je me laissais entraîner avec un sourire émerveillé sur les lèvres. Nous nous approchions de l’eau. Il n’y avait pas un mot. Le silence était maître. Mais, ce n’était pas gênant. C’était agréable quelque part. Étrange et nouveaux certes, mais, agréable. Peut-être même merveilleux. Mystérieux, c’était certain. Enfin, il y avait une certaine beauté dans ce silence d’une nuit d’automne.
Les pieds au dessus de l’eau, il entoura mes épaules de ses bras. Je posais ma tête sur son épaule. J’aurais voulu arrêter le temps. Pour profiter toujours plus. J’avais presque peur que le bonheur s’échappe. Le silence était toujours maître. Mais, il y avait son sourire. Il y avait son étreinte. Et ce doux baiser partager. Il n’y avait pas un mot mais, il y avait autre chose. Il y avait sa présence et c’était déjà beaucoup.
Je déposais un baiser sur sa joue avant de reposer mon regard sur l’étang. « Cette fois, je crois qu’il est préférable de rester sec. » Je souriais grandement. J’étais en train de repenser à la plage. À notre école buissonnière. La remarque était sortie tout naturellement. Sans que je ne cherche vraiment mes mots. Sans que je ne désire vraiment briser ce silence. Je me plongeais dans son regard. Mon sourire s’amplifiait. Il n’avait probablement pas conscience du bordel qu’il provoquait en moi. Je n’étais plus vraiment maître de moi. Je déposais un tendre baiser sur ses lèvres. Je ne voulais pas le quitter. Vraiment pas.
Sujet: Re: Je résisterais à tout l'enfer pour tenir ta main. Ҩ Dim 20 Nov - 15:24
Les pieds juste au-dessus de l'eau, ses bras entourant le dos de la jeune fille, Mattia se sentait bien. Il se sentait libre. Libre d'être heureux, avec elle. Il était plus que fier de ses baisers échangés, plus que fier d'avoir réussi à l'avoir sans user de stratagèmes habituels aux jeunes. Pour tout vous dire, c'était l'une des premières fois qu'il sortait avec une fille, normalement. Sans alcool. Sans musique. Sans soirées. Sans pari. Non, c'était le première fois que ça arrivait aussi naturellement, et aussi simplement. Il s'était jeté de l'arbre tout seul, en tentant de voler. Aidé par Ella, son premier vol fut plus que réussi. Et il se trouvait là, à la tenir entre ses bras, dans cette nuit d'automne, au-dessus de l'eau.
Ella semblait elle aussi heureuse. Elle s'approcha de sa joue, et y déposa un petit baiser, avant de détourner le regard, et de contempler la nuitée sur cet étang. « Cette fois, je crois qu’il est préférable de rester sec. » Mattia se mit à rire. Oui, il préférait rester au sec. Quoique l'idée de plonger lui plaisait. Comme sur la plage. « Je suis sûr, elle n'est pas si froide. » Il allait bouger, et lui montrer que finalement, l'eau n'était peut-être pas si froide que ça, mais la jeune fille dont un large sourire s'étirait le long de son visage s'approcha une nouvelle fois de lui, et l'entraina dans un tourbillon de bonheur. Un baiser. Encore un. Encore un, mais l'un des plus magnifique sans doute. Il ne se fit pas prier pour lui répondre, passant une de ses mains sur ses cheveux, et l'autre main sur ses reins.
Puis, quand leurs lèvres cessèrent de se toucher, il la laissa tranquille. Il se rapprocha alors du bord, se coucha sur le ponton, et d'une main s'agrippant à sa petite amie, de l'autre, il tendit le bras, tentant de toucher l'eau. « tu me retiens, hein? » demanda-t-il avec un grand sourire, ses grands yeux bleus riant. Il du pousser, pousser, pousser, pousser sur son bras, pour enfin, toucher l'eau. Elle n'était pas froide; elle était glacée. Accompagnant son sourire d'une grimace, Mattia se mit à rire. « Je n'ai rien dit.. On reste au sec! » Il tapota encore une fois l'eau, essayant d'éclabousser -un tout petit peu- la jeune fille. L'eau n'allait malheureusement pas jusqu'à elle, et n'y tenant plus, Mattia délaissa l'étang.
Il releva son bras, et se retourna, de manière à se retrouver, couché sur le dos, sur le ponton. De sa main glacée, il caressa le visage d'Ella, avant de sécher sa main sur ses vêtements. Il ne voulait pas que la jeune fille attrape la mort pour lui. Ses yeux dans les siens, Mattia n'arrivait pas à détacher son regard. Il restait là, obnubilé par leur couleur noisette. Quelques mots s'échappèrent de sa bouche.
Trois simples mots.
« Tu es magnifique. »
L'entrainant doucement sur lui, la jeune fille se retrouva, finalement, sur son torse. Là, il releva un peu la tête. Ses lèvres se rapprochèrent des siennes. Et ils échangèrent un énième baiser.
En sentant ce doux parfum d'Ella, Mattia ne se souciait plus de rien. Il vivait juste le moment présent. Ce moment si magique. Si intense. Si merveilleux. Jamais, il n'aurait cru que c'était possible. Pas avec Ella. Il l'avait toujours cru difficile à attraper. Impossible à enlacer.