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 Je suis venue te dire ...

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MessageSujet: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyVen 26 Aoû - 22:47

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Pour Robyn Gallagher, une journée de congé équivalait à faire tout ce dont elle avait envie. Parfois, elle ne pouvait s’empêcher d’aller faire un petit tour à l’hôpital et de voir quelques patients. Oui, aussi bizarrement que cela puisse paraitre, son métier était devenu depuis quelques temps bien plus que cela. C’était une passion et son unique moyen d’aider le monde. A chaque personne qu’elle croisait, elle laissait entrevoir son plus beau sourire comme pour leur amener un peu de bonheur. Oui la demoiselle était ainsi et elle ne changerait sans doute jamais même si certaines fois, ses bonnes attentions n’étaient pas récompensées. La donzelle ne faisait en aucune cas cela pour l’argent où quelque chose de ce genre. Non, elle était simplement ainsi. Ce matin pourtant, elle décida de ne pas prendre le chemin de l’hôpital où de sortir de sa tendre demeure. Une autre envie avait pris possession de son âme. La belle demoiselle voulait faire un peu de cuisine. C’était sa façon à elle de vouloir dire bienvenue à son amie. Le problème, c’est qu’il manquait la plupart des ingrédients dont elle avait besoin et fut donc obligée de faire quelques courses. Cela ne dura qu’une bonne heure tout en la mettant en retard dans ses plans. Oui, la belle avait un horaire à respecter si elle voulait avoir fini avant que son amie ne revienne de sa séance photo. En effet, cette dernière revenait ce matin même de Miami où elle avait passé quelques jours. Une courte absence qui avait pourtant semblé extrêmement longue pour la blondinette. En effet, cette dernière était tellement aux anges d’avoir retrouvé sa meilleure amie qu’elle avait envie de passer le plus d’instant possible en sa tendre compagnie. C’était une manière comme une autre pour elle d’essayer de rattraper le temps perdu et qui semblait ne pas vouloir être retrouvé. Oui, cinq ans, c’était une période relativement longue et pourtant, il ne s’était pas passer grand-chose. La demoiselle avait changé, devant plus adulte tout en gardant une partie de ce côté enfantin qui ne quitterait sans doute jamais ses tendres traits. Le plus merveilleux restait sans doute le fait qu’elle revive avec sa meilleure amie. Cette nouvelle était tellement inattendue qu’elle n’aurait jamais pensé qu’un jour elle pourrait revivre cela. Elle se souvenait encore, à l’heure actuelle, de toutes les heures qu’elles avaient passés ensemble à rire de tout et de rien et aussi de leurs disputes. La belle savait maintenant qu’à l’époque, elles s’étaient trompées ou plutôt perdue à un certain moment au point qu’elles n’avaient plus su se comprendre. Depuis, elles avaient grandis et la demoiselle était prête à faire n’importe quoi pour ne plus retomber dans les erreurs du passé. Pour le moment, cela marchait d’ailleurs assez bien. Depuis leur cohabitation commune, les deux demoiselles parlaient de tout et de rien, passaient des heures sur le sofa à regarder des films, se moquant des demoiselles en détresse, rigolant devant des films d’horreurs, se comportant comme si rien n’avait changé durant ses 5 ans. Au fond, elles avaient toutes les deux changées toutefois puisqu’elles l’avaient fait en même temps, elles se retrouvaient en version améliorée ce qui rendrait les choses encore plus plaisante selon le point de vue de Robyn. Elle ne pouvait le nier, depuis le retour de sa meilleure amie dans sa vie, elle était différente, plus heureuse, plus enthousiaste et surtout comme vidée d’un poids. Oui, elle ne se sentait plus coupable de passer chaque jour dans la rue, de croiser sa rouquine et de ne pas aller lui parler. Ce changement ensoleillait son âme et ce n’était pas près de s’arrêter. Rentrant chez elle, elle fut contente de constater que son amie n’était pas encore de retour, peut-être qu’elle aurait le temps de faire quelques cookies avant son retour. Malheureusement, tout semblait être contre elle puisque ce fut à cet instant que la rouquine fit son apparition dans la pièce. Quittant momentanément sa tâche, la donzelle se précipita pour accueillir son amie par un gros câlin ainsi qu’un bisou sur sa tendre joue. Ce fut à cet instant, qu’elle se souvint de ses mains remplies de farines et décida d’en mettre un petit peu sur le nez de sa colocataire. « Oups. Bien rentrée ma chère Sheila ? Je veux tout savoir. » Robyn retourna à sa pâte de cookies qu’elle était en train de confectionner tout en continuant de parler. « Je suis en train de te faire une petite surprise culinaire, j’espère que cela te plaira. » Un nouveau sourire et la belle n’attendait plus qu’une chose, une parole de la part de son amie qui lui avait tellement manquée.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptySam 27 Aoû - 14:47

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Selon moi, un jour de congé rimait avec boutiques et tout ce qui s'en suit. Une journée de repos pour moi était une journée pendant laquelle j'aimais me perdre dans des tonnes de fringues et pire dans les chaussures. Souvent je revenais chez moi avec au moins trois paires de chaussures bien que j'en avais déjà des milliers dans mon placard et avec des robes, des jeans et des sous-vêtements. Des talons hauts et des paillettes, tout cela me rappelait bien souvent le métier que je faisais depuis presque cinq ans maintenant. Être mannequin, ou le job le plus cool du monde, du moins c'est ce que je pense. J'aime mon métier, je suis bien payée, je suis vue par des milliers de fan de la mode, je fais des photos dignes des plus belles femmes du monde. Enfin, pourquoi se plaindre d'être mannequin, c'est la vie rêvée quand on est amatrice de podium et de célébrité. J'aime mon métier, je l'aime quoi. C'est vrai que ça peut paraitre superficiel, après tout qu'est-ce qu'on fait tous les jours ? On s'habille et on marche sur une scène pour se préparer à un grand défilé. On est enviée par beaucoup de jeunes filles mais il y a aussi le côté sombre du métier. Ce côté dont nous sommes tous confrontés, filles comme garçons. La drogue : souvent cela entraîne une anorexie et il n'y a rien de plus dégoutant que de voir son corps aussi maigre. C'est triste, mais cette maladie s'attrape comme le rhume pour les mannequins, ce désire d'atteindre la perfection nous fait plonger. Le bon côté de la chose c'est que je n'ai jamais sombré dans l'anorexie, heureusement pour moi, cependant je pourrais vous dire que j'ai beaucoup souffert durant ces cinq années de mannequinat, même si désormais tout est terminé. La chose la plus avantageuse ce sont les mecs, tous canon et gaulé comme des dieux.

Aujourd'hui, je pouvais appeler cela une journée de congé. Soit, je n'avais pas besoin de faire un défilé, seulement une séance photo en solo cette fois-ci. En même temps j'étais en sorte de vacances, dans une ville magnifique avec un grand photographe, que dire ? Miami, qui ne rêverait pas d'y aller au moins une fois dans sa vie ? Cette ville est magique et magnifique. Alors que la séance photo était terminé, je devais prendre le premier avion pour retrouver ma petite ville et par la même occasion Robyn. Cette dernière m'avait proposé de venir m'installer dans son appartement, et même avec une pointe d'hésitation j'avais fini par accepter cette offre qui semblait cool. C'est vrai, comme ça on pourra rattraper le bon vieux temps et se raconter des détails croustillants sur ces cinq ans. Bien que ce ne soit pas le genre de Robyn de dévoiler sa vie personnelle et surtout sentimentale, moi je n'avais aucun tabou, surtout avec elle je dévoilais tout sans soucis. Cinq ans, ça parait long rien qu'en le pensant. C'est donc un peu stressée que je pris l'avion, ce n'est pas que j'avais peur de la revoir, je suis loin d'être quelqu'un de timide mais c'est toujours un peu stressant, ne sachant pas trop quoi lui dire. J'arrivais donc à Arrowsic, un changement par rapport à la grande ville qu'est Miami. La seule chose qui pourrait être pareille, c'est que le soleil tapait aussi fort. En marchant doucement dans la ville où j'avais grandi, je me souvenais de toutes ces conneries qu'on avait pu faire avec Robyn, le bonheur que je ressentais quand le soir on s'endormait côte à côte et qu'on se racontait des secrets. Nous étions deux jeunes adolescentes, elle était gentille et marrante et moi j'étais un peu perdue et totalement décalée de son univers, pourtant elle était devenue ma meilleure amie et inversement. Comme quoi, les opposés s'attirent. On rigolait énormément toutes les deux, elle savait comment me changer les idées et c'était plutôt cool surtout pendant ces années où je m'étais enfoncée et même où j'avais touché le fond. C'était à ce moment là qu'il y avait eu cette dispute, cette dispute horrible qui annonçait la fin d'une si belle amitié. Rancunière et fière comme je suis, j'ai eu du mal à lui pardonner les mots qu'elle a eu à mon égard et puis je n'avais nullement envie d'aller à sa rencontre et de lui dire qu'elle me manquait, blablabla. Enfin, nous avions bien changée depuis cette époque et maintenant nous revivons ensemble comme à leur 16 ans. Comme si rien ne c'était passé entre nous, on a préféré oublier cette histoire passée et d'aller de l'avant.

Même si quand je marchais dans la rue, Miami me manquait fortement, j'étais assez contente d'être de retour ici, surtout pour aller retrouver Robyn. D'ailleurs j'étais à quelques pas de chez elle, enfin de chez nous. Je marchais doucement et puis arriva à la porte. J'entrais sur la pointe des pieds afin de ne pas me faire remarquer et j'entrais dans le salon apercevant la blondinette dans la cuisine. Elle se retourna au même moment et quitta la cuisine pour venir m'accueillir. Un câlin, voilà ce qui m'avais manqué pendant mon séjour à Miami. Un petit bisou de la part de la blondinette et tout irait pour le mieux pour moi. Alors que je sentis une pression sur mon nez, son doigt plus exactement, j'admirais ses mains toutes blanches et je souriais. Elle venait de me tâcher, la coquine ! « Oups. Bien rentrée ma chère Sheila ? Je veux tout savoir. » Je souriais. « Bien rentrée, en un morceau comme tu peux le voir. » Dis-je en posant ma veste sur le canapé. Je suivis Robyn jusqu'à la cuisine, regardant par dessus son épaule. Elle était en train de cuisiner, pour mon plus grand bonheur. « Je suis en train de te faire une petite surprise culinaire, j’espère que cela te plaira. » Je vis son petit sourire et je lui répondis par un de ma part. « J'ai hâte de goutée. » Je plongea tout de même un doigt qui ressortit tout blanc de farine. Puis avant que la blondinette puisse tourner le regard vers moi je me vengea en douceur en mettant un peu de farine sur son nez. « Tu sais que tu es très mignonne avec ton nez tout blanc. » Dis-je en prenant un air sérieux et un sourire sage.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptySam 27 Aoû - 16:14

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Cuisiner était loin d’être quelque chose de désagréable pour la petite Robyn. Alors qu’elle était une petite fille, sa mère l’avait très vite initiée aux tâches ménagères et surtout à la préparation de petites douceur. Au fond et même si cela partait d’une bonne intention, la belle n’avait point aimé cela à l’époque. Ce qu’elle ne supportait nullement c’était le message qui était cachée derrière cette envie débordante de lui faire apprendre cela. En effet la petite fille avait bien vite compris que c’était pour qu’on la prépare à son rôle d’épouse qu’elle aurait dans quelques années. Inutile de dire qu’elle avait détesté cela. Dans sa tête d’enfant, s’imaginer en train d’embrasser un garçon correspondait à attraper la gale. Elle préférait s’amuser avec eux, les balancer à terre, leur faire manger de l’herbe mais en aucun cas poser ses lèvres sur les leurs. Oui, la demoiselle était assez particulière, préférant jouer aux voitures qu’aux barbies ou seulement si elle pouvait s’ne servit comme boulet de cannons. Oui, à cette époque, elle était loin d’être féminine ou même fille. Tout avait changé à l’adolescence, changeant un peu en écoutant sa sœur. Malheureusement, cela n’avait pas duré énormément longtemps. Non, quelques instants plus tard, celle qu’elle aimait plus que tout avait quitté la vie. Et elle s’était éloignée dans un monde de solitude où seul comptait l’éloignement avec les autres. La donzelle ne voulait plus aimer que ça soit d’amour ou d’amitié. Elle préférait mille fois ne plus rien ressentir que de perdre à nouveau quelqu’un en qui elle tenait. Heureusement, tout cela avait changé » lorsqu’elle avait rencontré Sheila. Cette dernière l’avait fait s’ouvrir au monde, elle s’était embellit, était devenue une vraie fille et surtout avait appris à avoir à nouveau confiance envers autrui. Cela n’avait pas été facile mais en même temps, au côté de la rouquine, elle se sentait bien apaisée et surtout protéger. Sheila avait un caractère de folie et elle était celle qui apaisait et calmait parfois l’adolescente tumultueuse. Oui, elles avaient chacune leur fonction pour le meilleur ou pour le pire. Pour le moment seul le meilleur était envisagé et cela changeait énormément de ce qui s’était passé durant cinq ans et cela faisait énormément de bien. Jamais la belle ne voulait revivre la situation qui s’était passé durant autant d’années. Elle s’en voulait même d’avoir laissé les choses se faire et par la même occasion d’avoir perdu de précieuses années en compagnie de sa belle Sheila. Enfin, depuis que cette dernière était revenue vivre ici, elles avaient rattrapé le temps perdu, se parlant de tout et de rien et cela jusque tard dans la nuit. Il y avait un avantage certain à dormir dans le même lit que sa meilleure amie. On pouvait la réveiller en pleine nuit si l’on avait quelque chose à lui dire ou encore l’embêter juste avant qu’elle ne s’endorme ou se mater des DVD jusqu’à en faire une nuit blanche. Oui, depuis le retour dans sa vie de Sheila, la demoiselle se sentait bien mieux. Elle était plus heureuse, plus douce et surtout, elle avait retrouvé cette confiance que seule la présence de la rousse pouvait lui apporter. C’est d’ailleurs pour fêter son retour que la demoiselle avait décidé de cuisiner un tout petit peu. Cela ne faisait pas longtemps que son amie était partie pour Miami mais elle lui avait terriblement manqué. Il faut dire que maintenant qu’elle était habituée à sa présence, chaque absence paraissait bien plus longue qu’elle ne l’était en réalité. La belle avait à peine commencé sa pâte que son amie était de retour ce qui ne la gêna aucunement. Elle abandonna tout simplement durant quelques minutes sa préparation pour aller accueillir comme il se doit sa tendre amie. Tout commença par un câlin et s’en suivit un petit bisou sur la joue ainsi qu’une petite touche d’amusement. En effet, Robyn décida de s’amuser un peu ou du moins de taquiner doucement son amie. Elle choisit donc de lui mettre un peu de la faire quelle avait sur les mains sur son visage. La petite touche de blanc sur le nez de son amie la faisait sourire et surtout rire de plus belle. Dans ses propos, elle joua à la demoiselle qui n’avait nullement fait exprès d’agir comme cela. .Heureusement, elle ne semblait en aucun cas lui en vouloir, elle paraissait heureuse de la revoir et surtout de ce qui était en train de se préparer. La blonde retourna à ses fourneaux tout en attendant avec impatience une réponse de la part de son amie. Elle voulait tout savoir de son séjour, découvrir tous les petits secrets de ce qui s’y était passé même si elle préférait vraiment les petites confidences sur l’oreiller. « Bien rentrée, en un morceau comme tu peux le voir. » Elle l’a regarda poser sa veste sur le canapé tout en souriant de sa remarque. Oui, tout allait reprendre son court et c’était sans doute une très bonne nouvelle. « Ah bon ? J’avais l’impression que tu avais perdu une oreille. » Robyn éclata alors de rire. Oui, elle se moquait de son amie mais d’une façon plus que gentille. « Et sinon tout c’est bien passé là-bas ? Y as-tu fait de belles rencontres ? » Oui, la vie amoureuse de son amie l’intéressait assez dans le sens où elle avait grandement envie de la voir heureuse et avec la personne parfait pour elle. La rouquine vint ensuite se poser derrière elle et regarde ce qu’elle était en train de faire. Bien vite la blondinette lui appris que c’était un petit cadeau pour elle. Elle savait que soin amie était assez gourmande et puis la blonde était loin d’'être une mauvaise cuisinière. « J'ai hâte de goutée. » Robyn sourit une fois de plus, répondant pas un simple sourire et sachant pertinemment qu’il fallait encore attendre un petit peu avant de pouvoir gouter. Elle n’avait même pas encore mélangé les ingrédients toutefois, ce n’était pas vraiment de sa faute. Complètement prise dans sa charge, elle ne vit même pas Sheila plongé son doigt dans de la farine et encore moins venir le lui poser sur le nez. Cela la fit immédiatement rire. « Tu sais que tu es très mignonne avec ton nez tout blanc. » Cette phrase fit rire Robyn de plus belle tandis qu’un sourire malicieux pris place sur ses tendres traits tandis qu’une idée germa dans son esprit. « Merci, mais je ne pense pas être la seule. » Rapidement, elle s’empara d’un peu de farine cependant son amie c’était déjà éloignée comprenant ce qu’elle voulait faire. Elle lança quand même la farine qui tomba sur le sol. La donzelle essaya ensuite de lui lancer un œuf mais il atterrit au sil. Voyant qu’aucune de ses techniques ne marchait, elle s’empara de grosses poignes de farines avant de commencer à courir avec dans toute la maison. « Je vais t’avoir Shei. » Elle se mit à courir après elle, cela durant pendant dix minutes jusqu’à ce que la belle rattrape à nouveau son amie dans la cuisine. Elle se lança vers elle, l’attrapa par l’un de ses bras et ce fut là que tout bascula. Robyn glissa sur l’œuf qu’elle avait lancé sur le sol quelques minutes plus tôt. Heureusement pour elle, elle arriva à entrain la demoiselle dans sa chute. Au sol, Robyn rigolait comme une folle tandis que Sheila se trouvait au-dessus d’elle. Elle libéra la farine qu’elle avait encore sans l’une de ses mains sur le visage de Sheila. « Tu es toute belle maintenant. » Une fois de plus elle éclata de rire tout en se disant que cette journée était pleine de bonnes surprises du moins pour le moment.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptySam 27 Aoû - 20:52

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Je n'avais jamais vraiment gouté la cuisine de Robyn, c'est vrai qu'excepté les pattes, on se contentait de peu quand je suis venue vivre chez elle quand j'étais adolescence. C'était mieux d'aller manger dehors, dans un snack ou dans un restaurant que de cuisiner. Personnellement, je savais cuisiner mais uniquement les choses banales, les pattes, la viande, les œufs enfin tout ce que tout le monde sait faire. Par contre niveau gâteau, crêpe et gaufre, je suis calée, j'assure ! D'ailleurs la blondinette avait déjà eu le droit de gouter à mes superbes crêpes et elle est encore en vie, donc c'est mangeable. Mais je dirais plus, c'est excellent et je suis la reine des crêpes. Enfin, quand j'étais petite je voulais toujours aider ma mère à la cuisine, pour elle c'était un calvaire alors que je trouvais que c'était un amusement. Néanmoins ma petite sœur venait toujours avec nous, alors bon je n'avais pas vraiment de moment seule avec ma mère. Enfin, ma vie de famille a toujours été compliqué, voir assez débile et je suis la première à en souffrir. L'ainée de la famille, ça peut paraitre cool mais enfaite pas du tout, ma petite sœur était la personne que je n'aurais pas souhaité voir venir au monde, c'est sévère et méchant, mais je ne l'ai jamais supporté. Cette gueule d'ange qui était la petite fille parfaite me gonflait au plus haut point. Pas de jalousie, je ne me voyais pas être jalouse d'elle, mais elle m'a totalement laissé tomber alors que nous n'étions déjà pas beaucoup proche et j'ai du me coltiner toutes les erreurs de mes parents, toutes leurs disputes, tout ce qu'un enfant ou qu'une adolescente déteste. La période de l'adolescence n'a absolument pas évolué, virée de la maison je n'avais plus personne sur qui me reposer, à l'exception de ma meilleure amie de l'époque, Robyn. Un soutient dont j'avais besoin, la personne qui a su me refaire sourire et rire. Plongée dans les enfers de la drogue et de l'adolescence, restant avec des personnes peu fréquentables. Un enfer, cependant c'est à cette époque que j'étais le plus heureuse si on ne tient pas compte du jour d'aujourd'hui. Robyn était tombée au meilleur moment et dire qu'elle était à côté de moi en cours et que je ne faisais pas attention à elle, jusqu'à ce devoir. C'est bizarre. Les différences étaient visible, rien qu'au physique. J'étais une fille amoureuse de la mode, très féminine, très convoitée par les garçons et contrairement à moi la blondinette avait des allures de garçon, pourtant elle avait un visage d'ange, magnifique. Plus le temps passait et plus j'ai vu sa transformation, une fille est née, une personne cool et féminine, elle me faisait de la concurrence même si je ne l'ai jamais vu en tant que rivale. Excepté le physique, il y avait nos caractères. La blondinette était assez discrète, gentille et incroyablement calme, le genre d'ami qu'on rêve d'avoir alors que moi j'étais un peu fêtarde, délurée et totalement décalée. Comme quoi rien ne prédisait qu'on allait devenir amie.

Dur dur de ne pas revoir la personne la plus importante pendant plus de cinq ans. C'est une période énorme ! Surtout pour moi, je n'avais personne d'autre qu'elle. Pas de parents puisque depuis qu'ils ne voulaient plus me voir dans la maison familiale et qu'ils m'ont complétement viré de la maison, je ne leur adresse plus la parole, je ne donne même plus signe de vie. Parlons de vie, justement, il y a quelques semaines, j'ai appris que mes deux parents étaient mort dans un accident de voiture. C'est Abbey, ma petite sœur qui me l'a annoncé. Je n'ai pas été si touché que ça, je n'ai même pas versé une seule larme, encore pire je ne suis pas allée à l'enterrement. J'étais en tellement mauvais terme avec eux que j'avais coupé les ponts et quand je fais quelque chose, je ne retourne jamais en arrière, la preuve. Ce qui est de Abbey, je ne lui avait pas reparlé depuis la dernière fois, une discussion un peu houleuse, conflictuelle comme d'habitude et j'en avais plus que marre de me prendre la tête, alors je ne lui donne plus signe de vie non plus. La famille Jill Strugatsky ou la famille la plus désunie de la Terre. Enfin, ma seule famille c'était bien elle et dieu seul sait à quel point j'ai souffert de la perdre. Heureusement, tout cela est derrière moi, j'ai tourné la page mais pas la page Robyn, parce que comme à nos années ados, nous avons décidé de revivre ensemble. Le plus grand bonheur de ma vie en ce moment. C'est génial de vivre avec sa meilleure amie, d'une ça nous replonge dans l'adolescence, de deux on peut rire toute la soirée, pas la peine de sortir pour passer une bonne soirée. On peut aussi emmerder l'autre, enfin tout ce qu'on aime faire à ses amis, pour blaguer évidemment. J'avais tellement pris gout à cette "nouvelle" page de ma vie que quand j'ai du m'absenter de cette petite ville pour me rendre à Miami, cela m'a semblé durer une éternité. Évidemment, je m'étais éclatée là-bas comme à chaque déplacement. Enfin, j'étais quand même super contente de revenir ici et de retrouver Robyn. D'ailleurs la demoiselle était en train de cuisiner, un petit moment pour me faire plaisir, surement. Rien que d'y penser ça me rempli de joie, juste le geste. J'étais arrivée au moment où elle était en train d'évoluer dans sa tâche, elle s'arrêta donc pour venir me dire bonjour. Le sourire sur le visage de la blondinette me rappelait ce regard qu'elle me faisait quand elle avait une idée derrière la tête ou quand elle voulait juste m'embêter. Venant d'elle, ça ne me dérangeait pas, j'aimais bien ça. Sa première taquinerie était de me mettre un peu de farine sur le nez, cela m'amusa surtout quand elle sortit le petit "oups" pour me faire croire qu'elle n'avait nullement fait exprès. Je ris tendrement. Elle me demanda par la suite si j'étais bien rentrée, je répondis avec une pointe d'humour. « Ah bon ? J’avais l’impression que tu avais perdu une oreille. » Le rire de la blondinette me fit exploser de rire aussi, comme on dit le rire est quelque chose de communicatif. Elle se moquait de moi gentillement, comme d'habitude. Je ne répondis que par mon rire. « Et sinon tout c’est bien passé là-bas ? Y as-tu fait de belles rencontres ? » Avant de répondre quoi que se soit je lui envoya un regard coquin, pour faire des sous-entendus. Évidemment c'était uniquement pour rire. Cependant, je n'avais aucune gêne à parler de ma vie que se soit sentimentale ou sexuelle. « Les garçons à Miami étaient tous fou de moi, mais je n'étais là-bas que pour un but professionnel, alors tu vois, j'ai du leurs briser le cœur. » Dis-je en rigolant, ce n'était pas vrai, dommage moi qui aimais plaire à tout le monde. « J'ai plus profité de la vue de la plage que de celle des garçons. » Avec les filles nous passions nos journées sur la plage ou à la piscine de notre hôtel. Vu que nous avions des emplois du temps assez chargé.

Dans la cuisine, je sentis une bonne odeur. Je regarda par dessus l'épaule de la meilleure amie en regardant ce qu'elle concoctait. Elle m'appris que c'était un petit cadeau rien que pour moi. Je lui souriais, j'étais tellement gourmande que je ne pouvais qu'être heureuse de ce cadeau. Pour ma propre vengeance, je mis un peu de farine sur le nez de la blondinette. Alors je lui adressa un sourire sage et innocent comme si je n'y étais pour rien. Je lui fis une petite plaisanterie en lui disant qu'elle était très mignonne avec le nez blanc, plaisanterie qui fit rire la blondinette pour mon plus grand bonheur. Ensuite, un petit sourire vint sur les lèvres de la blonde, malicieux comme si elle avait une idée derrière la tête. Prépare toi au pire Sheila ! « Merci, mais je ne pense pas être la seule. » Je devais me méfier de cette phrase, c'est pour cela que je fila dans le salon en courant, essayant d'échapper à la blondinette. Elle lança la farine au pifomètre et celle-ci fit un bide, tomba sur le sol, ainsi que l'œuf qu'elle essayait de lancer. Tout ce spectacle m'explosait de rire. Elle essaya une nouvelle technique, celle de me courir après, les mains pleines de farine. « Je vais t’avoir Shei. » La course était belle et bien lancée, durant une dizaine de minutes avant qu'elle me rattrapa une fois dans la cuisine. Mon bras était piégé entre les mains blanches de la blondinette alors que j'essayais de me débattre, je n'eus pas le temps de faire quoique se soit je sentis une pression. La blondinette glissa sur l'œuf qui était éclaté par terre, malheureusement privé de mon équilibre je glissa avec elle, l'accompagnant dans sa chute. Robyn tomba sur le cul alors que j'étais tombée sur elle, heureusement que la blonde était tombée avant moi. Je rigolais comme une folle, mon rire emmêlé au sien, nous étions deux folles en train de rire à terre. De plus la blondinette avait redécoré son appartement. Alors que j'essayais de prendre en possession ses mains, elle posa une main sur mon visage. Plus de maquillage, plus rien j'étais blanche, blanche comme un cul. « Tu es toute belle maintenant. » Le rire, le rire et encore le rire, qu'est-ce qu'on pouvait rigoler comme des folles à ce moment là. Il était bon de se retrouver. « Je vais me venger. » Je leva le bras, attrapant le sachet de farine et un œuf. Je mélangea le tout avec mes mains alors que j'étais encore assise sur elle et je dessina sur son visage et puis le reste dans le soutif et les vêtements.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyLun 29 Aoû - 13:50

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Robyn et Sheila, deux personnes différentes et qui se complètent pourtant d’une façon plus que spectaculaire. D’un côté, il y avait la force de la nature, celle qui ne se laissait jamais faire et qui parfois se mettait dans de drôles de situations. De l’autre, il y avait la candeur, la douceur et en même temps la fragilité cachée. Une blonde et une rousse, deux personnalités généralement opposées mais qui à deux, battait tout autre personne. Oui les deux demoiselles étaient uniques mais comme ses drôles de colliers qui s’emboitent. Deux personne différente parte avec ses derniers et dans de rare occasion, les deux personnes porteuses de cette moitié de collier se retrouve et assemble ce dernier. Au fond, c’est ce qui s’était passé pour elle. Une partie d’un tout qui s’était reformé après un travail de science. Oui, il n’avait suffi que de quelques mots pour qu’elles comprennent qu’un lien fort les unissait, quelque chose d’improbable, de beau et fragile à la fois. En effet, leur super amitié était bien loin d’être parfaite. Elles comptaient tellement l’une pour l’autre qu’elles commettaient des erreurs qui peu à peu les avaient amenées au bord d’un gouffre où elles s’étaient perdues durant cinq ans. Il avait suffi de trop de déboires, d’une Robyn trop fragile pour aider son amie ou plutôt comprendre d’où venait le problème. Et puis, ce jour, devant ce poste de police où les deux donzelles s’étaient totalement blessé, envoyant tel un serpent leur venin sur l’autre. Jamais au court de sa vie, la belle blonde ne s’était montrée aussi blessante, sans doute parce que jamais elle n’avait ressenti un tel état de déception et de mise à bout. Le pire dans tout cela, c’est qu’elle n’avait jamais cessé d’adorer sa meilleure amie. Même durant ses années stupides où elle passait à côté d’elle sans lui parler, une grande partie de son être ressentait un immense pincement au cœur, voulait qu’elle fasse le premier pas. Toutefois, l’autre partie d’elle-même le lui interdisait, pour une fois, elle ne voulait pas être celle qui cédé, qui pardonne tout, même le pire. Oui, elle voulait garder la tête haute pour des broutilles. Heureusement, depuis quelques jours, elle n’avait plus à penser de la sorte. Tout s’était arrangé, tant bien que mal par une immense conversation à cœur ouvert que la belle avait apprécié. Au fond, la rousse aurait pu crier, la traiter de tous les noms, du moment que la fin restait inchangée. La seule et unique chose qu’elle retenait, c’était que maintenant, elles s’étaient réconciliées et qu’il ne se passait plus 5 années avant qu’elles ne se revoyaient. D’une certaine manière, c’était totalement impossible que cela se produise dans les jours qui suivent. En effet, la belle Sheila avait accepté de venir vivre chez Robyn et donc, par la même occasion, qu’elles redeviennent des colocataires. Pour Robyn, avoir une personne comme Sheila tout le temps chez elle, c’était loin d’être un dérangement. Qui plus, dans sa tête, elle se souvenait surtout des meilleures années de sa vie, de celle ou la demoiselle riait tard dans la nuit en compagnie de sa colocataire préférée. Cette dernière lui avait d’ailleurs terriblement manquée pendant ses quelques années où elle ne vivait plus ici. Oui la douce, elle était un peu comme une sœur tout en étant toute autre chose, elle était une personne extrêmement importante pour elle et cela ne changerait jamais, même après une immense dispute. A peine la rouquine eut-elle franchit la porte de leur appartement que Robyn lui sauta dessus. Oui, elle était contente de la revoir, surtout qu’elle avait passé quelques instants à Miami et qu’elle lui avait énormément manqué. En effet, la blondinette avait tellement pris l’habitude d’avoir quelqu’un dans son tendre lit avec qui discuter de tout et de rien que se retrouver seul était totalement ennuyeux et déroutant. Pour l’instant, elle s’occupait plutôt de taquiner doucement celle qui était et resterait à jamais sa meilleure amie. Sa première action consista à lui mettre un peu de farine sur le bout de son nez. Au départ, elle n’avait pas tellement fait exprès d’avoir les mains remplies de farine toutefois, cette situation lui plaisait assez. Elle allait pouvoir s’amuser un peu tout en discutant avec sa belle demoiselle. Sa première action La première chose qu’elle fit fut de demander à sa meilleure amie comment avait été son voyage tout en lui envoyant une seconde taquinerie sur le fait qu’elle trouvait que cette dernière avait perdu quelque chose durant le voyage. Pour toute réponse, elle eut droit à un nouvel éclat de rire de la part de sa terre amie et c’est tout ce qui lui suffisait. Elle continua ensuite par vouloir en savoir plus sur ce qui s’était passé à Miami. La blondinette savait que sa tendre amie n’allait lui enlever aucun détail et c’est sans doute pour cela qu’elle lui envoya un regard coquin. Sur le coup, la demoiselle eut une hésitation, ne sachant pas si cette dernière rigolait ou si au contraire elle était totalement sérieuse. Seule sa réponse le lui dirait. « Les garçons à Miami étaient tous fou de moi, mais je n'étais là-bas que pour un but professionnel, alors tu vois, j'ai dû leurs briser le cœur. » Cela la fit sourire, elle s’apprêtait d’ailleurs déjà à sortir une petite phrase rigolote et surtout taquine quand la demoiselle reprit à nouveau la parole. « J'ai plus profité de la vue de la plage que de celle des garçons. » Pauvre Sheila, en effet, son amie connaissait ses penchants ou plutôt le fait que cette dernière aimait profiter de la vie et surtout passer de bons moments en compagnies de garçons. La douce avait sans doute dû être assez déçue de ne pas avoir de garçons à se mettre sous la dent ou avec qui passer un bon moment. « Le principal c’est que tu t’es bien amusée et puis je suis persuadé que toutes les filles de Miami sont, à l’heure actuelle en train de te remercier. Vu que tu n’as pas eu le temps de charmer tous les hommes, elles auront quelqu’un à embrasser ce soir. » La donzelle marqua une légère pause ne voulant pas être trop méchante avec son amie, tout cela, ce n’était que de l’humour à la Robyn. La demoiselle lui sourit avant de continuer sa petite conversation par une idée qui venait de lui traverser l’esprit. « J’ai une idée, nous n’avons qu’à sortir demain soir du moment que tu promets de ne me laisser un gentil garçon, je te laisse avoir tous les autres. Je connais ton grand appétit. » La douce demoiselle se mit à rire devant les imbécilités qu’elle était capable de lâcher devant son amie. Sa seconde fut de continuer de cuisiner. En effet, elle voulait faire ses cookies pour son amie et rien ne l’arrêterait d’agir de la sorte. Qui plus est, elle ne doutait nullement de l’envie de son amie de gouter à son tendre dessert. Totalement préoccupée par ce qu’elle était en train de préparer, la demoiselle n’avait nullement vue son amie s’avancer vers elle afin de lui mettre un peu de farine sur le nez. Cela la fit rire pourtant, elle ne se laissa nullement faire. Non, la demoiselle voulait se venger, doucement bien sûr. Ce n’était en aucun cas dans sa façon d’agir de se montrer de la sorte. Robyn montra sans le vouloir à son amie ce qu’elle s’apprêtait à faire. Elle lui lança d’ailleurs de la farine et des yeux malheureusement, cette dernière se trouvait trop loin et rien de tout cela n’atterrit sur sa tendre personne. Prenant de la farine dans ses mains, elle se mit alors à lui courir après ayant plus qu’envie de l’enfariner. Cela fut loin d’être facile, surtout qu’elles courraient à la même vitesse. La donzelle réussit tout de même à coincer son amie malheureusement, cela fut de courte durée. Robyn glissa sur l’œuf qu’elle avait tombé au sol tout en entrainant la belle dans sa chute. Oui, cela n’était nullement prévu et la faisait totalement rire. Néanmoins, la belle n’en oubliait pas sa sorte de vengeance et c’est ce qui la fit mettre de la farine sur tout le visage de son amie qui se trouvait sur elle et elle rigolait, toujours et encore puisque c’était la seule chose qu’elle avait envie de faire en compagnie de sa meilleure amie. Ce fut alors au tour de son amie de s’amuser un petit peu, elle le comprit au moment même où sa meilleure amie se mit à parler. « Je vais me venger. » A l’instant même, elle comprit que la douce allait totalement le lui faire payer. Elle essayait pourtant de se débattre mais la belle la tenait trop bien. Elle vit ses deux bras se jeter sur elle et lui mettre de l’œuf et de la farine partout sur son corps. La belle décida alors de continuer et par ses bras, elle obligea sa meilleure amie à se coller à elle. De cette manière, elles étaient toute les deux remplies de farine et d’œuf. La douce rigolait encore et encore tout en se demandant comment elle pourrait rendre la situation encore plus drôle. Elle releva alors la tête vers son amie et se mit à rire de plus belle remarquant à quel point elles étaient toutes les deux dans un sale état. « Je me rends, tu as gagnée. » Elle continua de rire avant de parler encore un tout petit peu. « Par contre, je crois que nous aurions besoin d’une douche. » Regardant son amie et la farine qui se trouvait ses yeux, elle l’enleva doucement tout en continuant de la regarder droit dans ses tendres prunelles. « J’ai une idée, tu vas prendre une bonne douche, je cuisine les cookies puis j’en prends une tandis que tu n’auras quand les mettre sur la plaque et après dans le four. Comme cela, pendant qu’ils cuisent, toi et moi, on se regarde un bon film ? » Elle espérait vraiment que son amie serait d’accord car tout cela rendrait les choses beaucoup plus facile et chouette.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyMar 30 Aoû - 0:01

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Comment cela peut se faire qu'on se soit si bien entendue dès le premier instant. Dès la première fois où nous avons parlé toutes les deux seules dans une salle, que se soit du devoir que nous devions faire ensemble ou alors de tout et de rien. Laissant tomber un peu le devoir pour se consacrer à des discussions d'adolescentes comme toutes les autres filles de l'époque. Les filles sont les pires et pire quand c'est dans la période de l'adolescente, même si on ne veut rien faire paraitre on souffre beaucoup, mais pour plusieurs raisons différentes. Je n'ai jamais su pourquoi Robyn était comme ça, d'une nature assez renfermée et trop calme, le genre de fille qui fait tout pour qu'on ne l'a remarque pas. Comme je suis, j'ai essayé de savoir mais à chaque fois elle était mal à l'aise et ne semblait pas prête à me dévoiler tous ses secrets. Elle a toujours été trop mystérieuse et à forte je ne pouvais que me poser des questions, je voulais savoir ce qui l'a rongé chaque jour un peu plus, je ne le saurais jamais. Bref, il y avait des choses un peu plus importantes, enfin pour moi. J'ai toujours été un peu égoïste, donc je n'ai pas hésité une seule seconde pour lui dévoiler le moindre de mes secrets mais encore lui présenter les personnes que je fréquentais à l'époque. Je me suis ouverte à elle, chose que je n'avais pas l'habitude de faire et c'est surement à cause ou grâce à ça que je suis tant attachée à cette personne. Malgré toutes les petites confidences faites par-ci et par-la, cette amitié n'était pas sans faille, comme toutes les autres amitiés malheureusement. Je suis loin d'être une fille parfaite et Robyn non plus, nos caractères différents on fait qu'une de nous deux à plongé et malheureusement l'autre n'a pas su la retenir dans cette pente. Le contexte n'a rien arrangé, à bout de nerfs, nous avons perdus les pédales. Moi derrière les barreaux et elle qui était là, tenue devant moi me disant des mots blessants que seul quelqu'un peu vraiment penser. Dire ces choses c'est déjà une chose et une chose de très blessante mais de le penser aussi fort c'est dix fois pire. Connaissant mon caractère de merde, je lui ai tout remis sur le dos donc nous nous sommes quittées devant ce poste de police. Perdue de vue pendant plus de cinq ans, rien ne fait plus mal que d'avoir cette sensation que d'avoir perdue quelque chose de vitale. Cinq ans parait déjà assez long comme période mais quand on le vit c'est encore pire, sentir ce vide en soi, la personne avec qui je passais tout mon temps, chez qui j'habitais, avec qui j'ai passé des heures et des heures à rigoler, celle qui a réussi à me supporter, à supporter mes caprices et mon caractère aussi chiant. Une personne comme ça, il n'y en a pas deux et j'ai mis tout ce temps pour comprendre cela. Heureusement, depuis quelques jours, nous nous sommes croisées au café et même si la conversation avait mal commencé, tout cela a fini par s'arranger. Au fond de moi je le savais que j'allais la retrouver, vivre sans elle à mes côtés c'est comme si on m'arrachais un poumon ou un organe vital. Le dénouement de l'histoire c'est que maintenant nous revivons ensemble, comme à l'époque, pour notre grand bonheur à toutes les deux. Même si j'avoue que j'aurais voulu prendre mon temps pour la retrouver petit à petit, elle a donné un coup d’accélérateur et maintenant on se retrouve à dormir dans le même lit.

Voilà qui ne changeait nullement, quand je posa un pied à l'intérieur de l'appartement de la blondinette, elle me sauta littéralement dans les bras. J'aimais bien recevoir un câlin dès mon arrivé, ça me donnait l'impression d'être la pièce manquante de cet appartement, sans prétention. Le sourire de la blondinette me faisait totalement oublié le bonheur que j'ai pu vivre quand j'étais encore à Miami, le matin même. Rien ne valait un sourire de Robyn, je vous l'assure. En même temps, il fallait le dire, cette petite blonde m'avait manqué même si j'étais parti que quelques jours à Miami, maintenant que je vivais avec elle, j'avais repris mes vieilles habitudes de vivre à deux. A Miami je n'étais pas seule, mais je n'avais pas les mêmes conversations avec les filles de l'agence qu'avec ma meilleure amie. Dès mon arrivée, je suis devenue la cible d'une soudaine envie de taquinerie de la part de Robyn, chose qui m'amusait, j'avais l'impression de retrouver mes 16 ans. Le coup de la farine sur le bout du nez, chose que je refis pour ma vengeance personnelle. Ensuite, elle me demanda si j'avais passé un bon séjour, si j'étais bien arrivée et si j'avais fais des rencontres là-bas. Alors qu'elle se moquait gentiment en me disant que j'avais perdue une oreille lors de mon voyage, je lui répondis que les mecs de Miami étaient tous raide dingue de moi, chose que j'aurais bien voulu, même si cette phrase n'avait rien de sérieux. Un petit sourire de la part de la blondinette suite à ma petite blague et puis je fini par lui avouer que je n'avais pas vraiment eu le temps de profiter des garçons avec mon emploi du temps, même si j'aurais bien voulu. Robyn savait que j'étais quelqu'un de très ouvert, je n'étais pas pour les relations longues puisque ma dernière histoire assez sérieuse n'avait pas duré longtemps même si nous nous sommes quittés en bon terme, j'étais bien avec ce garçon. Mais depuis que je suis adolescente je collectionne les relations d'une nuit et je l'assume. « Le principal c’est que tu t’es bien amusée et puis je suis persuadé que toutes les filles de Miami sont, à l’heure actuelle en train de te remercier. Vu que tu n’as pas eu le temps de charmer tous les hommes, elles auront quelqu’un à embrasser ce soir. » Je sourirais lors que la blonde marqua une petite pause. « Ça ne m'étonnerais pas qu'en embrassant leurs copines, qu'ils pensent tous à moi. » Dis-je avec un sourire niais. C'était une connerie mais j'étais comme ça, narcissique. Heureusement que Robyn me connaissait bien et connaissait mon humour qui peut paraitre spécial pour les autres. « J’ai une idée, nous n’avons qu’à sortir demain soir du moment que tu promets de ne me laisser un gentil garçon, je te laisse avoir tous les autres. Je connais ton grand appétit. » La blondinette lâcha un petit rire qui me fit rire de même. « J'accepte pour sortir demain soir. » Je fis une petite pause alors que j'accompagnais Robyn jusqu'à la cuisine pour qu'elle termine son petit cadeau. « Par contre tu sais, je ne contrôle pas mon super pouvoir de séduction ma chère, je ne te promets rien pour le garçon. » Évidemment c'était pour rire, elle savait très bien que si je sortais avec elle demain soir je n'allais pas la laisser tomber pour aller voir un garçon. Alors que Robyn continuait sa cuisine mon idée fut de l'embêter avec de la farine et ce fut le drame. Un nouveau décor après dix minutes de poursuite, de la farine, des œufs, un beau gâchis qui avait le don de nous faire rire comme deux petites folles. Par terre, Robyn sur le cul et moi par dessus elle, la blondinette eut l'idée de me repeindre le visage de farine alors je fis de même, un petit mélange façon Sheila mais la blondinette voulait sa vengeance à son tour et se colla à moi, me débattant et en relevant la tête toute blanche en rigolant comme une patate. « Je me rends, tu as gagnée. » Je leva mon bras en signe de victoire en rigolant. « Par contre, je crois que nous aurions besoin d’une douche. » Cela était dit et à vrai dire elle avait totalement raison, l'état était désastreux, les cheveux étaient sales et les vêtements aussi. « Tu crois ? » Dis-je en me moquant gentiment de mon amie. « J’ai une idée, tu vas prendre une bonne douche, je cuisine les cookies puis j’en prends une tandis que tu n’auras quand les mettre sur la plaque et après dans le four. Comme cela, pendant qu’ils cuisent, toi et moi, on se regarde un bon film ? » Voilà qui était une bonne idée, de toute manière j'allais me porter volontaire pour aller prendre ma douche en première histoire d'avoir de l'eau chaude avant de passage de la blondinette. « Why not ? Bon je file sous ma douche, soit sage ! » Je pris la direction de la salle de bain en lui souriant.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyVen 2 Sep - 19:59

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Pour Robyn, être en compagnie de Sheila, c’était habituel ou plutôt totalement quotidien. La demoiselle voyait cette dernière comme la personne dont elle avait le plus besoin pour vivre. En effet, la demoiselle était totalement incapable de vivre sans son amie. La blondinette adorait passer son temps en compagnie de sa meilleure amie et depuis qu’elles étaient colocataires, il ne se passait pas une seule journée sans qu’elles se voient. Si jamais, Sheila avait une séance photo loin de leur demeure, elles s’envoyaient des sms, se téléphonaient pour ne pas se perdre de vue. Dans l’esprit de la blonde, c’était totalement claire, jamais plus elle ne voulait vivre loin de celle qui avait été tellement pour elle. 5 ans de perdu, elle ne désirait plus perdre une seule seconde parce qu’elle l’adorait, tout simplement. Sheila représenterait toujours à ses yeux la seule et unique personne qui a réussi à la sortir de sa torpeur. Sans cette dernière, aucun doute que la demoiselle ne serait point la même. Robyn se serait sans doute laisser aller, ne prenant pas vraiment soin d’elle, gardant son look de garçon manqué et éloignant tout le monde d’elle. Oui, elle serait cette fille tellement timide qu’elle ne parlerait à personne, passerait son temps chez elle et elle ne serait sans doute en aucun cas infirmière. Cette dernière chose était sa plus grande certitude puis que c’est son amie qui l’avait ouverte au monde, lui montrant que ce dernier n’était pas totalement hostile surtout quand on se trouvait en bonne compagnie. Sheila avait été celle qui l’avait protégé, lui avait montré qu’elle n’était pas totalement faible, qu’elle ne devait pas toujours se laisser faire et que sa timidité était parfois bien trop grande. Décrire à quel point elle avait changé durant si peu de temps était totalement impossible cependant, la belle savait qu’elle lui devant beaucoup sans pourtant ne pas être la seule. Oui, à l’époque, les bruits de couloir allait bon train sur cette rouquine incendiaire passant de lit en lit et méprisant autrui. Pourtant, elle n’avait nullement vu son amie de cette manière et elle avait essayé du mieux qu’elle pouvait de l’assagir, de lui enlever certaines de ses mauvaises habitudes tenaces pour qu’elle se sente mieux. Cela ne fut pas aisé mais elles arrivèrent bizarrement à arriver à une sorte d’équilibre ou chacune trouvait maintenant sa place. C’est sans doute pour cela que leur colocation marchait assez bien. D’un côté, Sheila apportait l’argent, du nouveau mobilier, une touche de moderne dans cet appartement et un confort matériel que la douce demoiselle n’avait pas spécialement besoin. Robyn s’occupait plutôt des tâches ménagères, surtout la cuisine et apportait une sorte de chaleur qui était totalement personnelle et que personne ne pouvait imiter. Aujourd’hui encore, la douce s’occupait, inconsciemment, d’apporter de la chaleur dans cette demeure. La donzelle avait décidé, pour le retour de son amie dans cette charmante demeure, de préparer des cookies. Robyn adorait cuisiner surtout pour sa meilleure amie et la belle demoiselle essayait donc de faire plaisir à son amie à sa manière. La rousse arriva tandis que la douce demoiselle commençait tout doucement sa préparation. Immédiatement, elle alla à sa rencontre et ne put s’empêcher de mettre un peu de farine sur son tendez nez. Oui, la douce voulait s’amuser et taquiner un peu celle qu’elle appréciait plus que n'importe qui. La conversation se déroula ensuite sur le voyage de la belle à Miami et les rencontres qu’elle avait pu y faire. Pour Robyn, ce n’était pas vraiment pour connaitre la vie privée de son amie mais tout simplement parce qu’elles se disaient tout et surtout des choses telles que ce qu’elle faisait de leur journées. Sheila exprima sa fausse tristesse pour ne point avoir trouvé d’homme avec qui passé de bons moments ou plutôt ne pas avoir eu le temps de s’amuser. Dans la tête de la donzelle, elle savait que son amie aimait draguée et prendre du bon temps et même si certaines mauvaises langues jasait sur le comportement de sa meilleure amie, elle n’y faisait pas attention. La rouquine était jeune et profitait de la vie et il ne voyait nullement ce qu’on pouvait lui reprocher. Robyn la taquinait sur le fait que les femmes de Miami devaient être aux anges qu’elle n’ait point dragué leur époux. « Ça ne m'étonnerais pas qu'en embrassant leurs copines, qu'ils pensent tous à moi. » Cette réponse la fit exploser de rire, se rendant bien compte que la demoiselle rigolait et que cela n’était que douce taquinerie et c’est ce qu’elle adorait chez son amie. Elle ne se prenait nullement la tête et surtout point pour des bêtises. « Ou encore pire qu’ils crient tout nom pendant qu’ils leur font l’amour. Je ne pense pas qu’ils apprécieraient. » La belle sourit encore davantage tout en réfléchissant. Elle proposa ensuite l’idée qu’elles sortent demain. Avant même qu’elle ne pose la question, elle était presque persuadée que la réponse de son amie ne serait en aucun cas négative. Ce n’était pas du genre de manquer une soirée et pour une fois que c’était la blondinette qui faisait le premier pas, elle n’allait en aucunement refuser. Comme à son habitude, elle amena cela d’une façon assez taquine en lui demandant de lui laisser au moins un garçon. « J'accepte pour sortir demain soir. Par contre tu sais, je ne contrôle pas mon super pouvoir de séduction ma chère, je ne te promets rien pour le garçon. » Robyn rigola, une fois de plus, sachant partialement qu’il s’agissait d’humour de la part de Sheila et en même temps, il était presque sûr que si elles sortaient, elles allaient passer plus de temps ensemble qu’avec des garons et cela ne dérangeait en aucun cas Miss Galagher. Draguer n’était pas vraiment dans ses priorités et ne le serait sans doute jamais. « Je suis sûr que tu pourras faire un effort pour la plus gentille des filles de cette terre. » Taquine elle marqua une petite pause. « Et puis, si tu ne m’obéis pas, je te fais dormir dehors. » Elle tira la langue avant d’éclat de rire. La belle se remit ensuite à préparer la pâte à cookie mais elle fut malheureusement interrompue par une Sheila qui lui mit de la farine sur le nez. Criant vengeance, elle lui courut après avant de malencontreusement tombé au sol, entrainement tout de même au passage sa tendre amie et la couvrant de farine tandis que cette dernière se trouvait au-dessus d’elle. Sheila ne se laissa nullement faire et couvrit totalement son amie de farine et d’œuf. Robyn hilare annonça que la gagnante était son amie et cette dernière leva son bras en signe de victoire. Par la suite, elle incita l’idée qu’elles avaient besoin d’une douche. En effet, elles étaient toutes les deux très sales et puis, mettre de la farine et de l’œuf dans toute la maison ne plaisait pas vraiment à la blondinette. « Tu crois ? » La blonde se moquait gentiment de Robyn et pour toute réponse, elle se contenta d’hocher de la tête avant de proposer que Sheila prenne une douche pendant qu’elle termine la pâte et qu’au retour de Sheila, elle enfournerait ses derniers pendant que la donzelle prendrait sa douche et qu’ensuite, elle regarderait un bon film. Cette proposition lui plaisait et elle espérait que cela ferait plaisir à son amie. « Why not ? Bon je file sous ma douche, soit sage ! » La belle lui sourit tandis qu’elle voyait son amie s’éloigner, elle se mit à crier. « Je suis toujours sage moi. » Oui, la belle taquinait encore son amie. Ensuite la belle se mit à suivre les instructions afin de finir la préparation des cookies avant de laisser reposer la pâte. Elle n’attendait plus maintenant que son amie sorte de la salle de bain pour qu’elle puisse y aller à son court. En attendant, elle se mit à faire la vaisselle ou du moins de tout ce qui était possible. En effet, la belle ne pouvait laver ni le pas qui contenait la pâte ni la cuillère qui servira à la mettre sur la plaque. En attendant, la belle sortit quatre films de l’armoire et elle laisserait le choix de choisir à son amie. Au fond, elle s’en moquait du moment qu’elle était en compagnie de sa meilleure amie, c’était tout ce qui lui suffisait. La voyant enfin revenir, Robyn se précipita en lui adressant un sourire vers la salle de bain tout en oubliant point d’ajouter quelques mots. « Tu n’as plus qu’à les mettre dans le four et mettre une minuterie de 15 minutes, je reviens vite.» La donzelle prit une douche rapide ce qui ne fut pas des plus compliqué vu la froideur de l’eau. Ressortant rapidement, elle s'habilla de ses sous-vêtements rouges ainsi qu’un simple short et un t-shirt laissant pendre ses cheveux encore mouillés le long de ses épaules. Elle rentra alors dans la pièce principale sentant la bonne odeur des cookies en quoi de cuire. Elle décida de s’assoir dans le fauteuil en compagnie de sa meilleure amie attendant qu’elle mette un dvd. « On va bien s’amuser. » Oui, la demoiselle en était persuadé et cela ne changerait jamais, elle était heureuse et avec la meilleure de toute les demoiselles.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptySam 3 Sep - 14:46

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Désormais tout le monde associerait Robyn à moi puisque maintenant nous serions inséparables comme à l'époque. Robyn est devenue quelqu'un qui fait parti de mes habitudes, de mon petit train train quotidien, mais c'est une de mes habitudes que je ne changerais pour rien au monde. De nouveau retrouvée, la blondinette est devenue la personne essentielle à ma vie, que serait celle-ci sans cette douce présente tous les jours ? J'avais besoin d'elle, même si je me retenais de le dire, elle le savait au fond d'elle même. Maintenant que nous sommes colocataires je pouvais profiter de mes journées et de mes soirées avec elle, tous les bons souvenirs remontaient à la surface, seulement uniquement les meilleurs. Evidemment, nous n'étions plus des adolescentes, nous avions deux métiers assez différents, la blonde était infirmière et moi mannequin, donc nos horaires étaient parfois différent et on pouvait ne pas se croiser. Heureusement que les technologies sont là et les téléphones sont assez utiles, on se tient toujours au courant, quand la blonde à des horaires opposés au mien, on se textotte pour demander comment se sent l'autre et si tout se passait bien. En gros il n'y a rien qui pouvait nous éloigner même quand j'allais à l'autre bout de l'Amérique pour mes séances photos. C'est quelque chose d'unique qu'on partage, nous avons évolué ensemble dans le même foyer alors que rien ne prédisait qu'on pouvait bien s'entendre. Les choses ont fait que nous nous sommes retrouvée alors qu'on voulait encore s’étriper avant de s'enlacer et de décider de rattraper le temps perdu en vivant ensemble. Elle a toujours été le meilleur soutient, le soutien dont tout le monde à besoin, c'est pour cela que je l'ai prise sous mon aile et que j'ai décidé de la faire vivre, faire sortir la belle jeune femme rayonnante qui était enfoui sous cette couverture et ce look de garçon. Dans le fond, même le changement de Robyn n'a pas fait que nous sommes devenues les mêmes telles des soeurs jumelles, mais nous étions plutôt complémentaire, elle avait cette touche qui me manquait, notamment sa douceur et inversement. Une relation indemne même après 5 ans d'éloignement, la colocation avait bien commencé. Dès mon retour, la belle avait eu l'adorable idée de me cuisiner une petite gourmandise, des cookies. Elle savait très bien que j'aimais bien manger du chocolat, moi gourmande ? Non, du tout. De plus, ce n'était pas une corvée pour la blonde qui avait du plaisir à me faire plaisir. Alors qu'elle cuisinait tranquillement, c'est de là que tout a commencé, cette bataille de farine alors qu'elle n'avait pas fait exprès de me mettre un peu de farine sur le nez. Durant ce moment de complicité, je retrouvais mes 16 ans, qu'elle merveilleuse sensation.

Avant cette bataille, la blonde me posa quelques questions sur mon voyage à Miami, je lui répondis faussement en rigolant. Lui disant que tous les mecs étaient à mes pieds mais que je n'avais pas le temps d'en profiter. J'ai toujours eu un comportement assez provocatrice et séductrice, j'aimais passer du bon temps avec des gens séduisants, ce qui est normal pour une femme normalement conçue. Celle-ci me dit que les copines des garçons avaient eu de la chance que je n'ai pas eu le temps de leur en consacrer, mais je lui répondis avec une pointe d'humour qui fit exploser de rire la blondinette. « Ou encore pire qu’ils crient tout nom pendant qu’ils leur font l’amour. Je ne pense pas qu’ils apprécieraient. » Je ris doucement, me forçant un peu. Pas que ça ne soit pas marrant mais bizarrement cette phrase me fit penser à Felix. Vieille histoire avec mon ex petit copain, enfin bref lui même il sait quoi. En guise de réponse, je lui adressa un sourire. Alors qu'on rigolait, elle me fit une proposition, c'était qu'elles sortent toutes les deux le lendemain. Qu'elle bonne idée ! Moi qui adorait sortir et encore plus quand la blonde était à mes côtés, je pensais déjà qu'on allait bien s'amuser. Pour me titiller un peu, la blonde me demanda me lui laisser au moins un garçon pour qu'elle puisse profiter de sa soirée, à ce moment j'explosa de rire. Lui répondant toujours en rigolant, je lui disais que mon pouvoir de séduction était trop fort pour que les mecs me résistent. Le rire de Robyn résonna alors que je lui adressa un sourire. « Je suis sûr que tu pourras faire un effort pour la plus gentille des filles de cette terre. » Je fis mine de réfléchir à cet argument tandis qu'elle marqua une petite pose. « Et puis, si tu ne m’obéis pas, je te fais dormir dehors. » Nous rigolons en même temps, comme si la blonde était capable de foutre dehors la fille la plus géniale de la terre, c'est-à-dire moi. « Chantage ! D'accord d'accord, je t'en laisserais un, parce que je suis tout simplement merveilleuse et adorable. » Dis-je en faisant une tête d'ange. C'était à ce moment là que la bataille démarra, un signe de vengeance et voilà que c'est toute la maison qui avait subit cette attaque. Il fallait bien que cette bataille s'achève à un moment donné, au signal de capitulation de Robyn. Ensuite, la blondinette fit une proposition, pendant que j'irais prendre ma douche elle terminerait les cookies et comme ça on pourrait déguster les biscuits, et puis après la douche de la blondinette pendant la cuisson des biscuits, on se mattera un film. Je répondis positivement à cette proposition même si passer une soirée sur un canapé me fera le plus grand bien. En m'éloignant je lui dis de rester sage pendant mon absence. « Je suis toujours sage moi. » Je souris avant d'entrer dans la salle de bain. J'aimais prendre ma douche sous l'eau bouillante, mais j'y allais doucement pour laisser un peu d'eau chaude à la blonde puisque maintenant je ne vivais plus toute seule, je me devais d'être économe même si je détestais ça. Après une bonne dizaine de minutes, je sortis enfin de la salle de bain et puis je rejoins rapidement la blonde au salon, celle-ci avait sortit quatre films. « Tu n’as plus qu’à les mettre dans le four et mettre une minuterie de 15 minutes, je reviens vite. » Je fis mine d'être au garde à vous et me dirigea vers la cuisine pour enfourner la pâtes comme prévu. Je retourna dans le salon pour regarder ce que la belle avait de beau dans ses placards. « On va bien s’amuser. » Le sourire sur les lèvres de la blonde en disait long mais j'avoue que sur le moment je me suis forcée à sourire. C'est vrai que j'utilise toujours le moment entre moi et la douche pour réfléchir un peu sur moi. J'avais des doutes et c'était dur de prendre une décision, surtout que cette décision allait changer ma vie et cette de Robyn pour toujours. Quand un choix touche un être cher, c'est toujours plus dur.

« Bon alors qu'est-ce qu'on se matte ? » Je fis une pause afin de reprendre mon souffle. « S'il te plait ne me sors pas un film d'amour où on s'endormira dès la première minute. Moi j'veux voir du sang. » Dis-je en souriant. Je n'étais pas quelqu'un de romantique, il est vrai. Alors que les minutes passaient en attendant les biscuits, le fou sonna pour nous prévenir que la cuisson était terminée à présent. Je regarda la blonde aller dans la cuisine. Un moment où je pouvais faire le point même si les biscuits ne me laissaient pas beaucoup de temps puisque la blondinette retourna vers moi. Ils fumaient encore donc je décida de les laisser refroidir. Je décida. Dans quelques secondes, Sheila ou comment pourrir l'ambiance en quelques secondes... Il n'y a pas que les biscuits qui allaient refroidir. J'attendais donc que Robyn se place à côté de moi, ou en face, à elle de choisir. Je croisa les jambes et entrelaça mes mains. « Ça sens bon dis donc. » Histoire de me détendre un peu. Alors que j'attendais que la blonde choisisse le film, je posa ma main pour stopper toute activité. J'en avais marre de mentir et de garder trop de chose pour moi, j'allais devenir folle si je ne me confiais à personne. Je pris une grande respiration alors que la blonde ne comprenait en rien à la situation. J'étais dans un état de stress alors je me leva, laissant la blonde dans la doute, pris une bouteille de vodka, bus une gorgée avant de me retourner vers Robyn. « Faut que je te parle. » Tadadam, suspens. La blonde ne savait pas vraiment si elle devait avoir peur ou quoi, à vrai dire même moi je ne savais pas. Je m'installa à ses côtés. « J'ai un problème. Un gros problème. » Je baissa les yeux. Et puis merde, de toute manière j'en avais trop dit maintenant pour me stopper là et même si la blonde dit qu'elle n'est pas curieuse, elle voudra quand même savoir ce qu'il se trame dans ma tête. Je releva les yeux vers la blonde. « Je suis amoureuse... » Après une petite pause, je baissais à nouveau les yeux pour ne pas croiser le regard de ma meilleure amie. « Le seul problème c'est que cette personne... c'est toi. » Je fis une tête de chien battue, espérant qu'elle ne le prenne pas trop mal, mais en tout cas mon cœur était plus léger qu'au début.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyLun 5 Sep - 23:04

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Sheila était le réconfort de Robyn, la seule sur qui elle osait s’appuyer sans avoir peur de la perdre, c’est du moins ce qu’elle pensait, avant l’accident qui s’était produit 5 ans plus tôt. Oui, à cette époque et même si elles traversaient des instants compliqués, la douce pensait ne jamais s’éloigner de celle qui comptait tellement pour elle. La vérité avait sans doute été plus que différent et n’avait fait aucun cadeau à la pauvre blondinette mais maintenant qu’elle était à nouveau en bon terme avec Sheila, ce sentiment que rien ne les séparerait était plus fort que jamais. En effet, elles avaient réussis à survivre 5 ans éloignée l’une de l’autre et même si cela avait été très loin d’être aisé, la belle savait maintenant que c’était un mal nécessaire et que cela les avaient énormément changé tout en renforçant ce qu’elles étaient en train de vivre. Au fond, c’est comme si les cinq années n’avaient pas vraiment existées, elles avaient grandi tout en restant les même l’une face à l’autre. Le seule petit plus était sans doute la maturité qu’elles avaient toutes les deux acquiert. Elles n’étaient plus des gamines qui se cachaient des choses ou ne sachant point comment aider l’autre. Maintenant, elles pouvaient se parler franchement et cela s’était grâce aux années qui avaient passés. Alors la blondinette ne regrettait pas les années mais plutôt l’absence de celle qui comptait tellement pour elle et qui l’avait changée à jamais. Pour le moment, la belle ne réfléchissait nullement à sa relation avec la rouquine incendiaire. Tout ce qui comptait c’est qu’elle revienne bientôt à l’appartement, le leur depuis que la rouquine avait accepté de devenir sa colocataire et qu’une belle après-midi se déroule. C’est pour cela que la demoiselle avait cuisiné, pour passer un bon moment en compagnie de Sheila et cela n’était pas près de changer. Lorsqu’elle arriva enfin, la belle fut accueilli par une Robyn totalement contente qui enchaina immédiatement la conversation voulant tout savoir sur ce qu’elle avait pu vivre à Miami et si elle y avait rencontré quelqu’un. Tout savoir de son amie était un peu le but d’une meilleure amie et surtout quand il s’agissait de la belle demoiselle qui ne voulait plus rien laisser passer. Maintenant qu’elle l’avait près d’elle, elle ne laisserait pas des non-dits gâchés leurs existences et surtout pas si ceux-ci devaient avoir comme conséquence que l’une des deux s’éloigne de l’autre, c’est que Robyn voulait le moins. Un câlin et quelques paroles plus tard, la belle lâcha doucement que la plupart des garçons de Miami crierait sans doute le prénom de Sheila à la place. Bizarrement, elle sentit que cette blague n’avait pas tellement plus à la demoiselle toutefois, elle n’y fit pas vraiment intention préférant parler avec son amie et peut-être que ce n’était rien, juste une idée de sa part et au fond rien de grave. Elle l’espérait de tout son cœur. La suite de la conversation dévia sur la soirée qu’elles ferraient le lendemain et qui était une idée de Robyn. Oui, la douce voulait faire plaisir à son amie et prévoyait donc d’aller s’amuser un peu. Sur le ton de la taquinerie, elle demanda à son amie d’au moins lui laisser un garçon et continua en enchainant que si elle ne le faisait pas, elle coucherait dehors. Tout cela était bien entendu faux et puis, ce n’était en aucun cas le genre de Robyn de vouloir à tout pris un mec. La vie amoureuse de la blonde était souvent déserte mais cela ne la dérageant pas tellement. « Chantage ! D'accord d'accord, je t'en laisserais un, parce que je suis tout simplement merveilleuse et adorable. » Robyn sourit avant de lâcher un meilleur rire. La demoiselle aimait passer du temps avec son amie et surtout rire à ses côtés et s’il y a bien une chose pour laquelle elles sont douées, c’est bien pour cette dernière. La blonde titra la langue avant de faire une tête d’ange et de lui répondre. « Que de gentillesses par contre les mots merveilleuse et adorable me vont mieux qu’à toi. » Oui, elle rigolait totalement et elle le fit d’ailleurs comprendre par le clin d'œil qu’elle fit quelques instants plus tard. Remise à ses fourneaux, elle n’y resta point longtemps puisqu’une bagarre de nourriture commença entre les deux demoiselles pour se terminer quelques minutes plus tard avec une Sheila grande gagnante et une Robyn qui avoua sa défaite. Elles étaient toutes les deux dans un drôle d’état et ce qui poussa la blondinette à proposer une petite douche avant d’aller voir un film et de manger des cookies lorsqu’ils seraient refroidis. Un petit moment à deux, c’est au fond tout ce dont la belle avait besoin pour se ressourcer. Finissant la pâte, elle entra dans la salle de bain dès que son amie en sortit tout en lui demandant de mettre la nourriture au four pour qu’elle cuisine. Elle lui lâcha ensuite qu’elles allaient passer un bon moment pendant qu’elle se dirigeait vers la salle de bain, quelque chose se passa chez la blondinette. Sheila ne paraissait pas totalement dans son assiette et elle se demandait vraiment ce qu’était la cause de tout cela. Toutefois, elle ne fit pas demi-tour, entrant plutôt dans la salle de bain, elle se dépêcha de prendre une douche ne voulant pas paraitre trop longue et n’en ayant pas non plus l’envie. Ce n’était pas dans son habitude de trainer et surtout pas si elle devait passer un bon moment en compagnie de sa meilleure amie.

Revenant dans la pièce principale, elle vit Sheila installée sur l’un des fauteuils et rapidement, elle se dirigea à ses côtés, voulant passer un moment agréable en sa compagnie. « Bon alors qu'est-ce qu'on se matte ? S'il te plait ne me sors pas un film d'amour où on s'endormira dès la première minute. Moi j'veux voir du sang. » Robyn souris une fois de plus parce que s’il y avait bien une chose à savoir sur elle c’est qu’elle n’était absolument point fan des films d’amours. Un bon film d’horreur lui plaisait beaucoup plus ce fut donc par l’affirmative qu’elle répondit à la proposition de sa tendre amie. « Oh mais Sheila, j’avais tellement envie de voir deux personnes qui se détestent au tout début et qui finisse par s’épouser en se disant que rien ni personne ne sera jamais meilleurs pour eux et verser ma petite larme. » Rien que par ses simples mots, elle faisait comprendre que pour elle le choix était déjà fait et qu’elle avait véritablement envie de regarder un film d’horreur qu’une comédie à l’eau de rose. Alors qu’elle allait choisir le nom du film, elle entendit la sonnerie retentir et retourna alors dans la cuisine sortir les biscuits tout chauds, cela ne lui prit que quelques minutes, elle les laissa ensuite dans la cuisine, préférant les laisser refroidir un peu. Tout chaud, cela pouvait être délicieux mais c’était encore meilleur quand ils étaient froids. Robyn prit ensuite place à côté de son amie en la regardant droit dans les yeux et elle remarqua qu’elle n’était pas comme d’habitude. La demoiselle paraissait inquiété, elle croisait ses jambes mettait ses bras l’un près de l’autre, elle n’y comprenait vraiment rien.« Ça sent bon dis donc. » Le pire, c’est qu’elle sortait des phrases qui semblaient n’avoir ni queue ni tête. La belle se contenta de sourire, cherchait à comprendre ce que la belle essayait tellement de cacher. Avant qu’elle ne puisse comprendre quoique ce soit, son amie se leva d’un bon pour aller dans la cuisine et boire de la vodka. « Shei… » Elle n’eut pas le temps d’ne dire plus puisque la belle était revenue à sa hauteur la paniquant comme jamais elle ne l’avait été dans sa vie. « Faut que je te parle. » Cette phrase la percuta comme jamais. Qu’est-ce qu’elle allait lui dire ? La blondinette resta silencieuse, aucun son n’arrivait à sortir de sa bouche et cela fut encore pire lorsque son amie vint s’assoir à ses côtés « J'ai un problème. Un gros problème. » Cela ne lui plaisait nullement et encore moins quand son amie baissa les yeux. Elle lui prit alors doucement les mains pour lui faire comprendre qu’elle était là. « Quoique ce soit, je serais là pour toi. Si jamais c’est Adrien, je vais aller le trouver et le déchirer en mille morceaux celui-là. Qu’est ce qui ne va pas ma Shei ? » Elle voulait une réponse, comprendre ce qui se tramait dans la tête de son amie et surtout ce qu’elle lui cachait. La belle allait enfin le lui dire, du moins c’est ce qu’elle comprit en la voyant la regarder enfin dans les yeux. « Je suis amoureuse... » Un immense sourire apparut sur le visage de la belle, elle n’attendait plus qu’une seule chose savoir de qui il s’agissait. Une fois de plus son amie baissa les yeux et elle espérait vraiment qu’elle ne lui sortirait pas le prénom d’Adrien. « Le seul problème c'est que cette personne... c'est toi. » Robyn ne put s’empêcher d’éclater de rire en remarquant que tout cela n’était qu’une blague. Encore hilare, elle prit un film d’horreur et le mit à charger avant de revenir aux côtés de son amie. « Tu m’as bien eut Shey, je comprends si tu n’as pas envie de me dire qui a pris possession de ton cœur. Tu sais, je pourrais même comprendre que tu aimes Adrien enfin pas sûr, je crois que j’aurais beaucoup de mal. En tout cas, jamais tu me l’avais faite celle-là. » Continuant encore de rire et sourire, elle remarqua que son amie n’avait pas réagi de cette manière et peu à peu, elle se demandait si c’était ou non une blague. Son rire s’estompa bien vite et il ne restait plus qu’une Robyn paniqué, se tenant maintenant debout et regardant son amie droit dans les yeux. « Shei… C’était une blague hein ! » Sans même s’en rendre compte, la demoiselle s’était mise à pleurer et devant le manque de réaction de la belle, elle comprit que ce n’était en aucun cas une plaisanterie, que la demoiselle était totalement sérieuse et elle ne savait en aucun cas comment réagir et les larmes coulaient encore et encore. Sans attendre une seconde de plus, elle se dirigea vers la cuisine, prit la bouteille de vodka avant de s’en aller vers la salle de bain où elle s’enferma tout en buvant une grosse partie de la bouteille. Tant de questions se trouvaient dans la tête mais le pire dans tout cela, c’est que la belle se sentait trahie, sa meilleure amie lui avait mentit… sur ce qu’elle ressentait pour elle et cela la détruisait. Plus de cachoteries, c’est ce qu’elle pensait mais la vérité était malheureusement tout autre, pour le grand malheureux de Robyn.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyMar 6 Sep - 20:11

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Les meilleures amies que toute l'amitié n'avait jamais connue, j'avais juste envie de me représenter la blondinette comme ça dans mon cœur. Malheureusement je ne devais pas être une personne normalement conçue pour ressentir plus de chose possible que de l'amitié pour elle. Je n'y étais pour rien, j'aurais largement préféré ne jamais tomber amoureuse, ou encore de retourner avec le pire de mes exs, ou le pire du pire tomber désespérément amoureuse de cet abruti d'Adrien. J'aurais imaginé le pire, mais pour moi il n'y avait rien de pire que d'être amoureuse de sa meilleure amie, qui de plus est une fille quelque chose d'assez inhabituel parce que même si j'ai déjà eu une expérience en la matière en la personne d'Evalee, ça ne voulait pas dire que j'avais pour autant envie de revenir avec une fille. Qu'est-ce qu'il n'allait pas chez moi au juste ? Je couchais avec tous les mecs que je croisais dans la rue et j'aimais bien ça, me retrouver en compagnie de charmant jeunes hommes, dragueurs et parfois maladroits, mais c'est tellement mignon. Pour l'instant je savais que je restais tout de même attiré par eux, la gente masculine était toujours quelque chose d'important pour moi et surtout pour ma vie sexuelle. Cependant, cette histoire d'ex féminine que je garde assez secrète même si je n'ai aucune honte à dire que j'ai déjà eu l'expérience de coucher avec une fille, chose qui est très différente, je ne l'avais dit à personne parce que cela ne regarde pas grand monde. Surtout que Evalee fait parti de la famille de Robyn, ce que j'ignorais avant de sortir avec elle. A ce que je sais de cette relation c'est qu'elles ne s'entendent pas à merveille du moins pour deux cousines... Après les histoires de familles sont assez compliqués, les miennes aussi, je ne me mêle pas de cette histoire. Même si je suis restée assez proche de cette petite blonde, elle est désormais accompagné par un homme et il lui a demandé sa main récemment. Ce mec avait l'air très froid, en tout cas quand je suis dans les parages mais peut-être que ma tête ne lui revient pas. Enfin, je m'en fichais un peu. Revenons à nos moutons. On partageait beaucoup de chose avec Robyn, nos vies sentimentales respectives qui n'étaient pas souvent triomphante. Je n'étais pas vraiment relations longues même si j'ai déjà eu quelques partenaires avec qui je m'entendais à merveilles. Felix le premier, le seul garçon avait qui le feeling passait relativement bien, dès notre première rencontre et premier rendez-vous. J'avais quand même des sentiments pour lui, c'est très rare mais lui il était différent des autres mecs, d'ailleurs je suis restée amie avec lui. Evalee, c'est encore autre chose, je ne la considère pas vraiment comme une ex, mais surtout comme une amie avec qui j'ai couché. Alors que le sujet avait dérivé de Miami à une soirée qu'on s'organiserait le lendemain, proposition que j'avais accepté avec grand plaisir. La blonde me taquina et me demanda de lui laisser au moins un mec. Pour continuer sur cette route je lui dis que je ne savais pas vraiment, mais elle me répondit que si je refusais elle me foutrait dehors avec un coup de pied dans le cul, évidemment, toujours avec cet air taquin. « Que de gentillesses par contre les mots merveilleuse et adorable me vont mieux qu’à toi. » Cette phrase était accompagnée d'un tirage de langue et d'une tête d'ange. Je souris à cette dernière, elle avait pas totalement faux. Je n'étais ni merveilleuse ni adorable. D'ailleurs loin d'être adorable j'avais déclenché une bataille de farine au sein de l'appartement, terminé par une capitulation. Ma récompense ? Une bonne douche. Sortie de ma douche, se fut le tour à Robyn pendant que les cookies cuisaient.

Robyn avait eu l'idée de se matter un petit film en mangeant cette bonne gourmandise, moi qui était très compliqué avec mes gouts, je lui directement que je ne voulais pas regarder une histoire à l'eau de rose cul cul la praline. Je voulais voir du sang, avoir peur et avoir du suspens. Ce n'était pas vraiment mon genre de film, mais avec une copine c'est toujours marrant et puis je savais qu'elle aimait bien ça. « Oh mais Sheila, j’avais tellement envie de voir deux personnes qui se détestent au tout début et qui finisse par s’épouser en se disant que rien ni personne ne sera jamais meilleurs pour eux et verser ma petite larme. » Je ris de bon cœur. Je savais qu'elle adorait regarder les films d'horreurs et j'aimais bien aussi. Je me voyais mal passer une soirée en regardant une histoire d'amour déprimante en voyant les autres verser la petite larmichette du fin de film avec une musique de valse ou je ne sais quoi. Romantique, pas vraiment, j'aimais les choses simples comme les films d'horreurs, on sait à quoi s'attendre à du sang. De plus bonne nouvelle les cookies étaient prêts, chauds certes mais déjà ils étaient cuit. Il ne manquait plus cas les refroidir pour les gouter enfin. Cependant je n'étais pas vraiment hystérique ou heureuse, j'avais beaucoup de choses en tête et même si je disais que ça sentais relativement bon, Robyn avait pas l'air de détacher son regard du mien. Elle sentait bien que quelque chose n'était pas comme d'habitude. Je me leva pour boire une gorgée de vodka avant de retourner voir Robyn. « Shei… » Pas de réponse, je préféra m'installer de nouveau sur le sofa. Je finis par lui dire qu'il fallait que je lui parle de quelque chose et je savais qu'elle commencerait à s'inquiéter et à se poser des questions. Cependant, elle resta silencieuse alors je lui dis que j'avais un gros problème. Je sentis la douce main de Robyn prendre la mienne, elle ne me laisserait pas le temps d'aller droit au but, malheureusement. « Quoique ce soit, je serais là pour toi. Si jamais c’est Adrien, je vais aller le trouver et le déchirer en mille morceaux celui-là. Qu’est ce qui ne va pas ma Shei ? » Elle avait l'air si compatissante alors que je ne lui avait encore rien dit. Bizarrement elle pensa directement à Adrien alors qu'il n'avait absolument rien à voir dans cette histoire pour une fois. Après un moment de silence je lui avoua que j'étais amoureuse d'une part. Une sourire vint sur les lèvres de la belle alors que je ne l'étais moi qu'elle. J'étais sur ma lancée et je ne voulais pas qu'elle m'interrompe alors je lui dis que cette personne c'était... elle même. La réaction de Robyn fut d'exploser de rire alors que je gardais mon sérieux. Elle pensait que c'était une blague, si c'était le cas je serais une merveilleuse actrice vu dans l'état que j'étais. Elle revint à mes côtés avec son rire. « Tu m’as bien eut Shey, je comprends si tu n’as pas envie de me dire qui a pris possession de ton cœur. Tu sais, je pourrais même comprendre que tu aimes Adrien enfin pas sûr, je crois que j’aurais beaucoup de mal. En tout cas, jamais tu me l’avais faite celle-là. » J'hésitais à répondre. « Adrien ? T'es folle ou quoi ? Jamais je serais amoureuse de lui. » Ce temps de silence alerta Robyn qui s'arrêta d'un coup de rire, ses yeux avouaient la panique qui avait prit possession d'elle. « Shei… C’était une blague hein ! » J'aimerais bien me mettre à rire et de lui dire qu'elle l'avait mené en bateau depuis le début mais il fallait que je le fasse, c'était maintenant ou jamais et ça commencé à me saouler. Soudain, la blonde se mit à pleurer sans que je ne comprenne et sans que je ne réagisse. C'était la dernière chose que je souhaitais de la voir pleurer, ça me faisait drôlement mal au cœur de la voir dans cet état. Alors que j'allais me lever, elle me rattrapa pour prendre la bouteille de vodka et puis elle ne se retourna pas, continuant sa route jusqu'à la salle de bain où elle s'enferma. Je ne m'y aventurais pas, de peur de me prendre une bonne grosse claque pour me remettre les idées en place. Je décida d'aller prendre la première bouteille d'alcool que je verrais pour en boire un coup. Whisky, je détestais ça mais ça m'aiderait. Alors j'allais dans la chambre commune et je pris mon grand sac pour enfouir toutes mes fringues, chaussures et ce que je pouvais trouver qui trainer par là. Je pris ce sac sur mon épaule. « J'me casse. » Je bus une autre gorgée de whisky pour m'aider à me retourner la tête, mais ça me bruler plus la gorge que ça me faisait d'effet. « J'y peu rien tu sais, ça me dégoute autant que toi, mais celle qui souffre le plus c'est moi. » Je baissais la tête, je voulais juste qu'elle comprenne que j'en avais marre de cette situation et que je voulais qu'on mette tout cela au clair pour savoir à quoi s'en tenir. Maintenant que mon plus gros secret a été découvert, je me sentais légère même si un peu gênée et pas à ma place. « Si tu me cherches, je serais surement au bar. » Là était ma place. « Si j'y suis pas, je serais dans le lit de quelqu'un, peut-être. » Un peu de provoque pour la pousser à me parler et surtout à ouvrir la porte de la salle de bain. Je pris donc le chemin de la sortie.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyJeu 8 Sep - 22:07

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Tout avait bien commencé, la situation paraissait être parfaite ou du moins assez bien pour que la demoiselle ce sente parfaitement à l’aise. Oui en compagnie de Sheila, elle n’était plus cette adolescence qui n’avait en aucun cas confiance en elle mais plutôt cette demoiselle qui savait qu’elle pouvait compter sur quelqu’un. Oui, depuis qu’elles s’étaient lancées les pires horreur à la tête, la blondinette était persuadée que plus rien ne pourrait les séparer, qu’elles seraient toutes les deux, ensemble pour encore un long moment. Ce sentiment de ne plus jamais perdre son amie se fit encore plus fort tandis qu’elles parlaient du voyage de la belle à Miami, de la soirée qu’elle allait faire ensemble pour satisfaire l’appétit de Sheila. Bref, autant de choses qui faisait éclater la belle de rire, surtout lorsque son amie se montra assez gentille pour lui laisser au moins un garçon à se mettre sous la dent. Pour l’amuser davantage, elle lui lança qu’elle était plus adorable et merveilleuse que son amie. Cela était bien entendu de l’humour et la belle le prouva à l’instant même où elle tira la langue. La suite, fut une belle bagarre de farines et d’œufs qui les rendirent toutes les deux hilares. Le pire était sans doute leur tenue qui avait besoin d’un bon coup de nettoyage du même que leur corps. C’est sans doute ce qui poussa la belle à opter pour une douche. Qui plus est, cela lui permettrait de continuer de cuisiner les cookies en toute tranquillité et surtout de laisser passer moins de temps d’attente avant qu’elles ne puissent se regarder un bon film. Alors la belle se mit au travail, chose qui ne la déplaisait nullement, bien au contraire. Oui Robyn appréciait la cuisine, cela la calmait et surtout lui permettait de se comporter de la meilleure des manières qu’il soit. A peine sortie de sa douche, la belle prit la place de Sheila, voulant faire, le plus rapidement possible, ce qui, pour elle, était loin d’être compliqué. En effet, la blondinette prenait souvent ses douches rapidement ce qui n’était pas le cas de la rouquine qui avait tendance à utiliser toute l’eau chaude. Bien entendu, jamais elle ne lui en avait tenu rigueur et ne le ferait sans doute jamais. Elle était ainsi, prête à pardonner beaucoup de choses en amitiés et l’une d’entre-elle était de ne pas râler parce que la douche n’était pas des plus chaudes. Rapidement sortie, elle s’empressa d’aller rejoindre son amie dans le salon, s’installant à côté d’elle tandis qu’elles cherchaient le film qu’elles allaient bien pouvoir regarder. Sheila la supplia de ne point mettre un film d’amour et tout en rigolant, elle lui fit comprendre qu’elle n’en avait pas non plus très envie. Oui, tout ce qu’elle voulait c’était un peu de sang, une occasion de bien rire et surtout pas voir deux amoureux. Qui plus est, devant l’horreur qu’était sa vie sentimentale, la belle n’osait plus vraiment croire en l’amour et encore moins de voir des relations totalement loufoques. Le sang était cent fois mieux que des baisers, du moins dans son optique actuelle des choses. Les cookies enfin près, la belle les sortis du four avant de revenir près de son amie qui paraissait ne pas aller très bien. Oui, elle voyait dans son regard quelque chose d’étrange, encore pire quand elle s’en alla boire de la Vodka. Lançant un petit Shei, elle avait envie de comprendre ce qui n’allait pas et une chose était certaine, elle allait tout faire pour le savoir. La rouquine s’installa sur le sofa avant de lui dire qu’elle devait lui parler. La belle avait la sensation que ça n’allait pas être bon alors elle pensait immédiatement à Adrien qui était sans doute la pire plaie que pouvait se taper Sheila. Il lui faisait du mal et la blonde avait peur qu’il l’ait coincé et qu’elle soit obligée de faire quelque chose de mal. Alors, elle prit sa main, lui montrant qu’elle était là, pour elle et que rien ne pourrait l’arrêter. Cela mit sans doute la demoiselle en confiance puisqu’elle lui avoua qu’elle était amoureuse ce qui, sur le coup, fit sourire Robyn. Voir son amie avoir des sentiments pour quelqu’un était la meilleure des nouvelles pour elle. Deux seconde plus tard, la belle exposait de rire à l’entente de son prénom. Elle rigolait et cela la faisait rire. Oui connaissant son amie et son penchant pour les hommes, elle n’allait pas se gêner pour rire un petit peu sans que cela veuille dire qu’elle se moquait d’elle. La belle revint près d’elle lui avouant qu’elle l’avait bien eu et que même si c’était Adrien qu’elle aimait, elle pouvait le lui dire au lieu d’inventer une bêtise. Oui, pour la demoiselle, la vérité ne pouvait être dans ce qu’elle venait de dire. Malheureusement, elle avait tort. « Adrien ? T'es folle ou quoi ? Jamais je serais amoureuse de lui. » Robyn ne répondit rien, remarquant qu’elle n’avait pas l’air de rire et comprenant peu à peu que cela n’avait rien d’une blague. La belle fut prise de panique, totalement tuée par cette nouvelle et elle se mit immédiatement à pleurer. Non, elle n’était pas du genre à pleurer pour un rien mais là, elle avait l’impression que tout son monde venait de s’écrouler. C’était d’ailleurs un peu le cas. La belle se leva d’un bon, pris la bouteille d’alcool avant de s’enfermer dans la salle de bain. Oui, elle n’avait aucune envie de voir Sheila, du moins pour le moment. Elle lui en voulait tellement de lui avoir dit cela maintenant. Le savait-elle depuis longtemps ? Avait-elle dit cela au hasard ? Tellement de questions qu’elle aurait aimé lui posé mais elle ne fit rien, s’enfermant dans son mutisme. Elle se sentait trahie, blessée jusqu’au plus profond de son âme et rien ne pourrait changer le sentiment qu’elle ressentait. Oui, à cet instant, elle en voulait beaucoup à son amie. « J'me casse. » Une part d’elle voulait ouvrir la bouche et empêcher son amie de s’en aller mais son corps lui refusait tout mouvement et elle n’allait pas changer cela. Oui, elle avait peut-être besoin de distance, de faire le point sur elle-même, sur cette nouvelle qu’elle venait d’entendre. Sur tout ce que cela allait sans doute changer entre elle. Robyn se sentait si faible qu’elle buvait encore et encore, elle qui d’habitude ne laissait aucune goutte d’alcool franchir ses lèvres. Cela allait surement la rendre malade. « J'y peux rien tu sais, ça me dégoute autant que toi, mais celle qui souffre le plus c'est moi. » La, c’était de trop, se relevant difficilement, la belle entrouvrit la porte et s’en sortir de la salle de bain se mit à crier le plus fortement possible. « Bien sûr, c’est toi qui souffre, t’imagine même pas le bordel qui trouve dans ma tête maintenant. Moi aussi je soufre Shey ! » Elle ne put en dore plus avant d’éclater en gros sanglots et de boire. Oui, la belle avait besoin de se vider la tête et elle allait sans doute passer le reste de la soirée à le faire. Sheila pouvait partir, elle s’en moquait, elle l’avait tuée et maintenant, plus rien ne pourrait la ramener à la vie. Toutes ses années, toute sa confiance tout cela était partie en néant à l’instant même où elle lui avait dit qu’elle l’aimait. Tous ses repères partis, il ne lui restait qu’un cœur remplie de tristesses. Pour une fois, la belle ne savait faire semblant d’être totalement heureuse. « Si tu me cherches, je serais surement au bar. Si j'y suis pas, je serais dans le lit de quelqu'un, peut-être. » Ouvrant violemment la porte, une bouteille à la main, la belle, en pleure, s’avança vers Sheila avant de lui donner une gifle. Oui, elle venait de la tuer encore plus par ce qu’elle venait de lui dire. La belle se sentait drôlement trahie, elle n’y comprenait vraiment plus rien. « Tu merdes vraiment tout Shei. En moins de dix minutes tu viens de me dire que tu m’aimais et que tu allais t’en aller baiser n’importe qui. Alors, si c’est pour toi la représentation de l’amour, on ne doit pas avoir les mêmes valeurs. » Les larmes continuaient de couler, la belle but encore une gorgée avant de s’effondrer aux pieds de son âme, le regard dans le vide l’âme totalement en peine. La belle se remit à parler ou plutôt à crier. « PLUS DE SECRETS ! C’est ce qu’on s’était dit ! Tu me le caches depuis combien de temps ! Tu sais quoi, je ne t’en veux pas de m’aimer mais de m’avoir rien dit, une fois de plus. Tu ne m’avais jamais même avoué que les femmes te plaisaient. Un peu d’honnêteté, c’est tout ce dont j’avais envie et tu n’as même pas su me donner cela. » Elle continua de pleurer, ne savant plus quoi dire de plus ou plutôt comment elle pouvait exprimer ce qu’elle ressentait. « Je t’ai confié les gens que j’aimais ceux qui me faisaient souffrir, mes relations amoureuses et tu ne m’as jamais dit que tu pouvais ne serais-ce que pensé aimer une femme. Tu ne dois vraiment pas avoir confiance en moi. » Elle la regarda ensuite sans les yeux, n’arrêtant malheureusement pas de pleurer toutes les larmes de son corps. « Qu’est-ce que je suis pour toi ? Je ne peux pas être ta meilleure amie vu tout ce que tu me dis pas. Je suis juste la pauvre conne qui a cru en toi ! A tout ce que tu lui as dit et qui maintenant se pose tellement de questions sur toi, sur elle qu’elle sait plus du tout où elle en est. » Se tuant encore un peu plus la santé, elle ajouta une dernière chose. « Sache juste une chose c’est que ce n’est pas en baisant à tout va que ça va me donner envie de me demander si je pourrais t’aimer de cette manière. » De toute ce qu’elle avait dit, cette phrase était la plus personnelle et surtout celle qui reflétait le plus ce qu’elle avait dans le cœur. Oui, Robyn était perdu, jusqu’au fond du trou et ne savait vraiment pas comment s’en sortir.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptySam 10 Sep - 23:08

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Une lourde ambiance avait prit possession de l'appartement. Alors que la bonne humeur régnait depuis mon retour de Miami, tout avait changé alors que les cookies fait par les petites mains de Robyn étaient en train de cuire et que la blondinette sortait de la salle de bain après avoir prit une douche. L'appartement avait été changé en champs de bataille avec de la farine et des œufs. Tout était parfait, un bon accueil et puis de la rigolade, rien de mieux pour un retour de voyage. Après toutes les épreuves qu'on avait surmonter ensemble ou chacune de son côté, mais après toutes ses nombreuses années de disputes, on avait fini par se retrouver, préférant oublier tous ses malentendus pour enfin aller de l'avant et oublier les erreurs du passé. Tout de suite, la complicité était revenue directement, avec cela nous pensions que rien ne pouvait nous séparer. Tout était redevenu comme avant, comme nous l'avions laissé derrière nous alors qu'on s'était lancée des vacheries aux portes du commissariat. Enfin, le principal c'est que j'avais retrouvé la personne la plus chère à ma vie, la plus importante. On parla de mon voyage, racontant quelques anecdotes et puis parlant d'une certaine sortie qu'on s'organisera pour le lendemain. En gros, des choses un peu banales, mais qui me plaisait comme elles étaient. Conneries sur conneries, taquineries, on était enfin proche comme à l'époque. Une bonne petite journée qui se terminera pas un film, tout sauf un film d'amour. Heureusement qu'on avait les mêmes gouts au niveau des films, on n'aimait pas les films d'amour, films un peu cul-cul à fleur bleue qui remette ta vie merdique en question. Enfin, les films qu'on n'aimait nullement, donc on opta pour un film d'horreur, ce qu'on adorait. J'étais le genre de personne à rigoler devant un film d'horreur plutôt que de flipper, le gore était quelque chose que je kiffais, me faire peur c'était le pied. Les cookies étaient fin prêt, l'excellente odeur des gâteaux cuits prit place dans mes narines. Bizarrement, c'était à ce moment que tout allait changer dans ma tête, alors que la blondinette se leva pour aller chercher les cookies. Une gorgée de vodka m'aida un peu, mon visage avait changé, plus de sourire, rien. Je voyais bien que la blondinette ne comprenait pas ce qu'il pouvait se passer dans ma tête, et même si j'hésitais un peu à lui dire ce qu'il se tramait, je laissa un petit silence. Assise sur le sofa, je lui avoua que je devais lui parler avec l'espérance qu'elle ne me couperait pas durant mon discours qui s'annonçait assez stressant et perturbant. Directement la blondinette pensa que mes problèmes venaient d'Adrien, le mec qui avait foutu tellement de merde dans ma vie, que pour elle c'était à l'instinct. Malheureusement ce n'était pas la bonne raison. Elle prit ma main et je lui avoua le pot aux roses. Lui disant que j'étais amoureuse... mais le truc c'était que cette personne c'était elle. Au départ, elle pensait que c'était une blague, ne se gênant pas de rigoler aux éclats mais mon visage resta le même, sans un petit signe d'un sourire. La blondinette revint vers moi, me disant que je n'avais pas à mentir, même si j'aimais un abruti, il fallait que je lui dise la vérité. Je lui dis clairement qu'elle avait tord et qu'elle était folle de penser que je puisse tomber amoureuse d'un type comme lui. Elle resta silencieuse à cette annonce et puis commença peu à peu à s'inquiéter, son visage changea en quelques secondes seulement. Ni une ni deux, la blondinette se mit à pleurer sans que je ne réagisse. Elle se leva, prit la bouteille de Vodka et s'en alla s'enfermer dans la salle de bain. Elle n'avait surement plus envie de me voir, chose que je comprenais mais ce qui me mis en colère en moins de deux secondes.

Dans cette histoire, rien n'irait plus bien. Alors sans hésitation, ne voyant plus la blondinette, sans signe de vie de sa part, je décida de prendre mes affaires et de lui dire qu'officiellement je voulais me casser de cet appartement. Elle ne voulait pas me parler ? Elle préférait faire sa boude dans son coin avec sa bouteille d'alcool ? J'essayais une nouvelle approche, lui disant que je n'y pouvais rien, que j'étais autant dégoutée qu'elle et que je souffrais beaucoup de cette situation. Chose qui marcha, elle entrouvrit la porte de la salle de bain, mais elle voulu me casser les oreilles en gueulant de tout son corps. « Bien sûr, c’est toi qui souffre, t’imagine même pas le bordel qui trouve dans ma tête maintenant. Moi aussi je soufre Shey ! » Je pouffa sur le coup. Je ne voulais pas répondre à cette phrase, préférant rouler des yeux et tourner le dos à la blonde. Elle repartit dans ses sanglots et dans sa beuverie, alors je soupirais en la provoquant une dernière fois, lui disant que si elle avait l'envie de sortir de son trou, je serais au bar. Je décidais de pousser le vice à fond, lui disant que si elle ne me trouvait pas à l'enceinte du bar je serais surement dans le lit de quelqu'un. Trop c'est trop, dans le fond je savais que j'avais gagné la petite gue-guerre que j'avais provoqué, elle ouvrit la porte d'une violence que je ne soupçonnais pas de sa part. Sans rien comprendre elle me donna une gifle, chose qu'elle n'aurait jamais du faire, peut-être qu'elle était en colère et même pire après la provocation. Rien que cette gifle allait tout changer et en pire alors que les choses. « Tu merdes vraiment tout Shei. En moins de dix minutes tu viens de me dire que tu m’aimais et que tu allais t’en aller baiser n’importe qui. Alors, si c’est pour toi la représentation de l’amour, on ne doit pas avoir les mêmes valeurs. » La blondinette était encore en pleur, j'en avais plus qu'assez de la voir en train de pleurer, dans un état pitoyable. « Ne refais plus jamais ça. » Je montra ma joue de ma main pendant que je parlais. La colère s'emparait de moi, je n'avais nullement envie de répondre à ses valeurs de l'amour et je ne sais quoi, je l'écoutais même à moitié, je voulais lui en foutre une pour qu'elle arrête de pleurer et de crier. « PLUS DE SECRETS ! C’est ce qu’on s’était dit ! Tu me le caches depuis combien de temps ! Tu sais quoi, je ne t’en veux pas de m’aimer mais de m’avoir rien dit, une fois de plus. Tu ne m’avais jamais même avoué que les femmes te plaisaient. Un peu d’honnêteté, c’est tout ce dont j’avais envie et tu n’as même pas su me donner cela. » Je roulais les yeux au ciel une fois de plus, j'en avais marre de l'entendre pleurer, gueuler et à la limite de l'insulte. Je voulais me convaincre que cela ne m'atteignait pas. Je haussa le ton pour lui faire comprendre que moi aussi je savais crier. « Putain mais t'es marrante toi, tu crois que c'est facile ? De toute manière, toi t'y connais rien à l'amour. C'est la pire erreur et le pire échec de ma vie que de t'aimer. » Mes paroles étaient blessantes, j'étais moi même surprise de ma méchancetés, mais elle m'avait mis sur les nerfs et une fois partie sur cette lancée je n'allais pas m'arrêter. « Je t’ai confié les gens que j’aimais ceux qui me faisaient souffrir, mes relations amoureuses et tu ne m’as jamais dit que tu pouvais ne serais-ce que pensé aimer une femme. Tu ne dois vraiment pas avoir confiance en moi. » Elle continua de pleurer, me regardant dans les yeux. La confiance n'avait rien à voir dans cette affaire. Il fallait comprendre que pendant cinq ans nous n'avions plus eu de relation amicale, oui je suis cachée beaucoup de chose, mais ma vie privée me regardait avant tout. Je ne lui répondis pas, la voyant boire à nouveau. « Qu’est-ce que je suis pour toi ? Je ne peux pas être ta meilleure amie vu tout ce que tu me dis pas. Je suis juste la pauvre conne qui a cru en toi ! A tout ce que tu lui as dit et qui maintenant se pose tellement de questions sur toi, sur elle qu’elle sait plus du tout où elle en est. » Elle marqua une pause en buvant encore une gorgée. « Sache juste une chose c’est que ce n’est pas en baisant à tout va que ça va me donner envie de me demander si je pourrais t’aimer de cette manière. » Je n'étais pas vraiment son discours, j'avoue que cette dernière avait l'air plus personnelle, mais mon caractère de cochon faisait que je n'écoutais que moi et non la blondinette. « Je m'en fou. » Je croisa les bras en m'avançant vers la porte d'entrée, pour m'éloigner le Robyn afin de ne pas me reprendre une gifle. « T'es trop égoïste, arrêtes un peu de penser à toi. » Cette phrase était drôle quand elle sortait de ma bouche.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyDim 11 Sep - 18:41

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Tout avait changé, en moins d’une minute, par l’évocation d’un seul fait. Sheila l’aimait. Cette nouvelle rendait les choses toutes autres. En moins d’une minute, tout leur passé était revenu en plein visage de la blonde qui cherchait à comprendre comment quelqu’un pouvait lui cacher cette chose. Oui, elle n’en voulait pas tellement à son amie d’éprouver plus que des sentiments amicaux pour elle mais plutôt que cette dernière n’ait jamais rien dit à ce sujet. Il est vrai qu’avouer ce genre de choses était beaucoup plus compliqué lorsqu’on était une personne qui aimait quelqu’un du même sexe, toutefois, cela n’excusait pas tout. Alors, la blonde se retrouvait comme dans un autre monde où tout était différent. Sheila n’avait pas parlé, elles regardaient un bon film et tout se passait bien. Oui, pour le retour de la belle, elle aurait aimé ce genre de soirée et surtout plus de disputes entre elle. Cela semblait toutefois plus que mal parti vu la situation qui était en train de se dérouler sous leur yeux. Tout d’abord, sous le choc de cette nouvelle, elle avait rigolé, imaginant une blague avant de comprendre que ce n’était pas le cas. Alors, elle avait changé d’attitude, se repliant sur elle-même et surtout filant dans la salle de bain avec une bouteille de vodka. Rien que ce signe montrait à quel point la demoiselle n’allait pas bien. Cette nouvelle chamboulait tellement de choses pour elle que c’était sa manière de réagir. Tous ses murs de femmes fortes souriant en permanence étaient tombés d’un coup et elle essayait de ne pas totalement plongé ce qui pour le cas paraissait assez compliqué. A cet instant, la belle n’était plus vraiment elle-même, elle était plutôt une version zombie de sa personne dont les seules actions étaient de pleurer et de boire. Oui, elle était à bout et cela personne ne le remarquait vraiment. A cet instant, elle ne pensait même plus à Shei ou du moins au fait qu’elle l’avait laissé seule dans le salon. Rester près d’elle, c’était trop de pensées, de questions, bien trop pour elle sur le moment. La belle se rappela à son bon souvenir en venant lui parler. Lui affirmant qu’elle n’aimait pas cette situation et qu’elle souffrait. Cela fit rire jaune la tendre Robyn qui lui répondit du tact au tact qu’elle n’était pas la seule à souffrir de cette situation. La belle ne se mettait peut-être pas à sa place et ne pouvait donc voir que pour une fille du genre de Robyn, les grandes nouvelles apportaient leur dose de larmes et surtout de souffrance, si bien qu’elle ne réagit même pas au pouffement de son amie. Non, elle ne remarqua pas immédiatement que la rouquine avait changée d’attitude pour redevenir cette Sheila froide et méchante donc la seul personne qui l’intéressait était elle-même. Ce qui était toutefois certains, c’était que les mots de la rousse ne laissait pas la brune indifférente. A peine avait-elle commencé à lui dire qu’elle s’en allait boire et finirait sans doute dans le lit de quelqu’un d’autre, qu’elle se leva d’un bond, sortit de sa salle de bain avant de lui mettre une gifle. C’était la première que la douce demoiselle agissait de la sorte, qu’elle s’énervait au point de baffer sa meilleure amie. Durant ses quelques années, même quand elles se détestaient, jamais elle n’avait osé en arriver à cet extrême. Aujourd’hui, les choses paraissaient différentes. Entre deux pleurs, elle lui montrait comment elle était blessée par les propos de son amie qui ne semblait pas vraiment le comprendre, ne voyant que ses propres problèmes. « Ne refais plus jamais ça. » Tout en parlant, elle montra sa joue et l’attitude de la belle lui donnait envie de recommencer, rien que pour lui montrer qu’elle agissait comme la pire de toutes les demoiselles de la terre. Oui, elle n’avait répondu qu’à l’acte se moquant comme de l’an 40 de ses paroles. « Et sinon quoi ? Tu vas m’en retourner une. Répondre à la violence par la violence, tout à fait toi. Tu ne changerais donc jamais. » Enerver comme elle l’était, elle sortait toutes les méchancetés qui lui passait par la tête et elle n’était encore qu’au début. Elle pouvait aller beaucoup plus loin et n’allait d’ailleurs pas se gêner pour le faire. Elle lui criait ensuite sa tristesse et son incompréhension, tout ce qu’elle voulait, c’était de l’honnêteté, une preuve que leur amitié n’avait pas été que du vent, juste quelque chose auquel s’accrocher. Tout ce qu’elle recevait malheureusement de sa part, ce n’était que mépris, comme si elle la haïssait depuis toujours. « Putain mais t'es marrante toi, tu crois que c'est facile ? De toute manière, toi t'y connais rien à l'amour. C'est la pire erreur et le pire échec de ma vie que de t'aimer. » La rouquine haussa le ton, le pire c’était sans doute ses mots. Ils lui déchiraient les entrailles. Elle n’avait plus aucune envie de la voir ou même de lui parler. « Tu es un monstre ! Tu te rends même pas compte d’à quel point tu es blessante. Ne t’inquiètes pas, dans peu de temps tu auras déjà oublié ton échec et continuer ta vie. Sache seulement que je n’ai plus envie d’en faire partie, pas après ces mots-là. » Les larmes coulaient le long de ses joues mais le son de sa voix était claire. Oui, elle ne voulait plus rien avoir à faire avec ce monstre qui se trouvait devant ses yeux. De toute manière, elle ne représentait qu’un échec à ses yeux, elle l’oublierait vite et pourrait passer à autre chose. La belle continua en lui parlant, essayant de lui faire comprendre à quel point tout ce qu’elle venait de lui faire la faisait souffrir. Elle parlait, buvait et pleurait comme si c’était les trois seules choses qu’elle était capable de faire. Et puis, elle laissa sans doute tomber la phrase la plus importance, celle qui de façon détourner voulait dire, qu’avec du temps, elle pourrait peut-être l’aimer. Malheureusement, la réponse de son amie fut plus qu’expéditive. « Je m'en fou. » Croisant les bras, elle s’avançait vers la porte d’entrée et la belle voulait qu’elle sorte. Oui, elle n’avait plus rien à lui dire, pas après ce qui venait de se passer. « Au moins c’est clair. » Elle n’ajouta que cela, voulant simplement finir la bouteille, se coucher et surtout fermer la porte de sa chambre à clé. Oui, elle savait que la demoiselle n’allait sans doute pas revenir de la nuit, toutefois, elle n’avait vraiment pas envie de la revoir, plus jamais. « T'es trop égoïste, arrêtes un peu de penser à toi. » Là, elle éclata de rire, devant l’énormité qu’elle venait de sortir. Sans attendre une seconde de plus, elle s’avança vers la table de la cuisine ou se trouvait les cookies avant de revenir près de Sheila et de lui lancer près d’elle et non sur elle. « Bien sûr, c’est moi l’égoïste ! Tiens, voilà comment je suis égoïste Sheila ! C’est toi qui ici ne pense qu’à toi ! Tout doit aller comme tu le veux. Les autres tu t’en fous. Alors va tous les baiser de toute manière, tu n’es bonne qu’à ça. Tu es une fille sans cœur tournée vers elle-même et à cet instant la personne que je déteste le plus sur cette terre. » Elle n’ajouta rien de plus, la regardant droit dans les yeux set lui montrant qu’elle la détestait plus que quiconque. Oui le cœur de Robyn était mort et cela grâce à la gentille de Sheila.
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MessageSujet: Re: Je suis venue te dire ...    Je suis venue te dire ...  EmptyMar 18 Oct - 21:51

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Changement d'ambiance, comme quoi en dix seconde tout peu basculer, l'ambiance changeante d'une bonne humeur générale à une approche d'une future crise. Future ? Que dis-je, voila que la dispute avait bel et bien éclatée dans le petit appartement que je partageais avec Robyn, ma meilleure amie que je venais à peine de retrouver après 5 ans de silence profond. La cause de cette crise ? L'avoue d'une maladresse, d'un erreur de parcours selon moi. Je venais de lui avouer que j'étais amoureuse d'une personne qui était, justement, elle-même. Chose que j'aurais du garder pour moi, ou comme on dit tourner au moins 7 fois ma langue dans ma bouche. Robyn l'avait absolument mal pris, chose que je ne comprenais pas du tout. Elle m'expliqua qu'en gros ce qui avait cherché la petite bête c'était de savoir que j'avais caché ses sentiments pendant si longtemps sans lui en avoir parlé. Ce quelle était bornée celle-là! J'avais l'impression qu'elle m'en voulait à cause de lui avoir menti ou "caché" des choses, mais elle ne voyait pas à quel point c'était difficile de dire ce genre de chose, surtout à sa meilleure amie, à une personne du même sexe. D'un coup tout avait changé, j'avais l'impression de ne plus être dans le même appartement, ni avec la même personne, que tout avait changé et je pensais que Robyn était dans le même état que moi, ou en pire vu sa réaction agressive vis-à-vis de moi. Comme on sait, entre deux meilleures amies, les disputes ne sont que passagères et vite la réconciliation est là, mais vu la situation je pensais que celle-ci allait arriver bien tard, ou même jamais. Au tout début, la blonde avait eu un petit rire moqueur pensant que ce n'était rien d'autre qu'une vilaine vanne mais vu mon regard assez sérieux et vexée elle a très vite compris que ce n'était pas du tout ce qu'elle pensait, malheureusement. En quelques seconde, elle a changé d'attitude, elle alla tout simplement s'enfermer dans la salle de bain avec une bouteille de vodka à la main pour aller boire et oublier cette discussion désastreuse. C'est bien là que j'ai compris qu'elle n'allait pas bien, ce n'était pas dans ses habitudes de boire, alors de s'enfermer avec la bouteille d'alcool entière, ce n'était pas bon signe. Ce temps annonçait l'orage. J'avais bien compris que cet aveu allait changer énormément de choses mais j'en prenais la responsabilité et j'assumais. Mieux vaut maintenant que jamais, mieux vaut avoir cette discussion maintenant que de ne jamais l'avoir et de tout garder pour soi, ce qui me détruirait petit à petit. J'avais voulu partager mon secret, et pour mon malheur elle avait très mal réagit. Faire la boude comme ça dans la salle de bain, ça passait pendant deux minutes mais ça m'agaça rapidement alors j'ai voulu la provoquer afin d'avoir une réaction de sa part, de la forcer à répondre, à bouger, à faire quelque chose quoi. Je lui disais que je souffrais aussi, qu'elle n'était pas la seule dans cette histoire, évidemment je pensais d'abord à mon confort, à mes pensées et surtout à mon petit cœur déjà assez amochée comme ça. Après tout cela, elle ne répondit pas, me laissant avec mes phrases qui semblaient sans importance, alors je passa au plan B.

Voilà, j'étais peut-être comme ça glaciale et méchante, un peu trop crue. Je lui dis que j'allais boire un verre et que je finirais sans doute dans le lit de quelqu'un, d'un inconnu. La réaction ne se fit pas attendre, elle déboula de la salle de bain en furie et me colla une gifle sans que je ne comprenne rien. Pour vous dire, au moins elle me remit les idées en place. Elle était chamboulé et tellement énervée qu'elle avait osé lever la main sur moi, geste qui ne me plait guère. Je leva le doigt, lui montrant que moi aussi j'étais en colère en lui disant, ou exigeant de ne plus jamais recommencer ça de sa vie. Des menaces ? Non, elles n'aboutiront jamais mais il fallait lui montrer que je n'allais pas me laisser faire comme ça. « Et sinon quoi ? Tu vas m’en retourner une. Répondre à la violence par la violence, tout à fait toi. Tu ne changerais donc jamais. » Je leva le sourcil l'air arrogante, elle n'avait rien à dire sur ce sujet là, celle qui avait réagit comme la dernière des garces en giflant une amie c'était bien elle et non moi. « En parlant de changement, toi t'as bien changé, tu fais tellement pitié à voir. » Je la dévisagea, lui montrant que j'étais à un cran en dessus d'elle au nouveau colère. Suite à ça, elle criait, l'appartement s'était transformé en véritable champs de bataille sauf qu'à la place des armes ce n'était que des cris. Elle me disait à quel point elle avait mal de tout ça, qu'elle souffrait de cette situation. Mes paroles étaient bien crue et la cruauté au pire des niveaux, lui disant qu'elle n'y connaissait rien en amour et que c'était la pire des erreurs que de l'aimer était surement la pire des méchanceté que je n'aurais jamais dite. « Tu es un monstre ! Tu te rends même pas compte d’à quel point tu es blessante. Ne t’inquiètes pas, dans peu de temps tu auras déjà oublié ton échec et continuer ta vie. Sache seulement que je n’ai plus envie d’en faire partie, pas après ces mots-là. » Les larmes coulaient sur les joues rosées, elle était vexée et je l'a comprenais. J'étais moi-même surprise de la violence de mes mots. La suite se répétait, les cris et les larmes de la part de la blondinette avait raison de tout, elle buvait et répétait qu'elle souffrait terriblement. Je préféra ne pas aggraver mon cas en disant autre chose, je laissa l'eau couler mais Robyn ne se calma pas. Alors que la blondinette continuait à crier sa souffrance, me trouvant des défauts à tout va. Puis, elle fit allusion que si je lui laissais du temps, peut-être qu'un jour tout cela sera réciproque de son côté. Mais, ma réponse ne fut pas à la hauteur de ses espérances en lui lançant le fameux "je m'en fou". Le moment de la fin ? Surement, puisque la belle, d'un pas décidé elle s’avança vers la porte. « Au moins c’est clair. » En gros, elle voulait que je me casse mais pour satisfaire ses envies, j'allais bientôt franchir le pas de la porte. Mais avant cela, je lui lança une phrase visiblement comique, en lui disant d'arrêter de penser à elle. Elle fit un aller retour vers la cuisine, cherchant les cookies pour les lancer. Je l'a regarda sans vraiment comprendre. « Bien sûr, c’est moi l’égoïste ! Tiens, voilà comment je suis égoïste Sheila ! C’est toi qui ici ne pense qu’à toi ! Tout doit aller comme tu le veux. Les autres tu t’en fous. Alors va tous les baiser de toute manière, tu n’es bonne qu’à ça. Tu es une fille sans cœur tournée vers elle-même et à cet instant la personne que je déteste le plus sur cette terre. » J'étais assez vexée de ces paroles, mais je resta de glace. Je n'affichais pas d'émotion, j'étais trop énervée pour cela. « T'es complétement folle ! Je ne suis bonne qu'à ça ? Au moins moi je suis bonne à faire quelque chose, ce n'est pas ton cas. Tu me détestes, comme ça au moins c'est réciproque. » Un petit regard arrogant tandis que j'écrasais un cookie qui se tenait à terre.
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Je suis venue te dire ...

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