La musique à fond, j'avais invitée Aleksei à venir me voir, quelle folle. Elle ne cessait de me répéter qu'elle avait envie de me voir alors pourquoi pas? Ça avait été le genre de personnes qui m'avait – disons le – aimée pour ce que j’étais, même si cette caractéristique n’était pas la meilleure que l’on puisse trouver : la dope. Elle finit par arrivée, puis je lui fis visitée mon appartement qui était plutôt banal. Nous arrivâmes dans ma chambre puis je m'écrasa sur mon lit, ne sachant quoi faire. Elle sorti de son sac un espèce de produit nettoyant. Elle m'expliqua rapidement que c'était un produit compressé, bla bla bla. Aleks’ ce posa sur mon lit puis posa sa bouche contre la bouteille. C'était assez étrange à regarder je dois dire. Elle appuya sur le petit bouton qui laissa le produit s'échapper, puis fit une expression comique. Elle se toucha le visage, puis me regarda avec un air surpris. « Je te jure, je sens rien. » J'essaya à mon tour puis compris. Seigneur dieux. C'était magique ce truc. Enfin, toxique, mais bon. Je passa ma main sur ma peau, puis ria un coup. « Aller, frappe moi. Je déconne pas je ne sens rien non plus ! » Mon amie me gifla, puis je la regarda d'un air ébahi. « Encore plus fort, aller ! » Sa main s’étampa sur ma joue, puis j'atteri sur le coin de la commode. Étrangement, ma seule réaction était de rire. Oui, ma lèvre était en sang mais je ne sentais rien du tout. J'avais un plaisir fou. Ça fesait quelques temps que je n'avais pas fait ce genre de choses alors... Je repris une bouffé du produit puis mon amie fit de même. Elle me ria, puis me demanda de la frapper vraiment fort. « D'acc, je vais te frapper. » Je ria, puis mon poing atterri sur son front, ce qui laissa une marque. Par malheur, ça m'avais complètement passé par la tête de retirer ma bague. Par conséqent, Aleksei reçu de ma part une jolie bosse de sang sur le front, gratitude de ma bague. Malgré ce que j'aurais pu croire, elle ne fis rien. Ça ne semblais pas lui poser problème... Elle ria de plus belles, puis sans crier garre, elle me donna l'un de c'est coup de poing que je tomba près du lit. Il y a eu un moment ou je ne me souviens plus de rien. J'entendis mon amie parler. « Lola ? Allez putain. Lola, réveille toi ! » J’étais dans le néan, le truc qu’elle m’avait fait prendre était trop puissant, et même si elle tentait de me parler, c’était impossible. Je ne recevais aucun mot, j’étais carrément évanouie.

Enfin, je fini par ouvrir les yeux, mais malheureusement pour moi, tout n'était pas terminer. Aleks' était à mes côté tel une bonne amie, le regard interrogateur. Elle devait ce demander quelques secondes avant si j'allais revenir à moi. La pauvre. Quelques secondes à peine après avoir ouvert les paupières, mon coeur commençais à s'emballer, mes mains elles, tremblaient. La température de mon corps commencait à devenir élevée, je m'affolais ou quoi? Mais qu'est-ce qui m'arrivait putain ? Il n'y avait que deux options, sois tout ça était le fruit de mon imagination, ou, j'étais en plein 'badtrip'. Ça ne m'était jamais arrivée avec la cocaine, parce que j'avais fais attention, enfin presque. Mais le truc que je venais de prendre était en train de rendre folle. Sérieusement, il fallait absolument que j'y remédie. Je pris ma tête entre mes mains, puis fini par parler à mon amie. « Aleks' c'est quoi cette merde ? » Je m'assied, pis appuya mon dos sur le mur près de ma porte. Etais-je folle? En tout cas, j'en avais bien l'impression. Ça devais s'arrêter. Le truc que nous avions pris commençais à ce dissiper, d'ailleurs, je sentais de plus en plus ma blessure sur la lévre. Je remarqua d'ailleurs la blessure que j'avais infligée a mon amie. Je culpabilisais vraiment. Mes sensations partaient elles aussi, ça devais être des effets secondaire puisque je n'étais pas habituée à cela.

Une heure plus tard, mon amie et moi même étions assises dans la salle à manger. Nous discutions tout simplement. Aleksei, était vraiment ma meilleur amie. Même si notre amour pour la drogue nous avais rapproché, il y avait un petit quelque chose de plus entre nous. Je savais que je pouvais toujours tout lui dire, elle ne m'avait jamais jugé sur quoi que ce sois, et j'avais fais de même pour elle. Je tenais énormément à elle, peut-être n'en était-elle pas conciente. mais c'était la seule - et unique - personne en qui je fesais confiance. Bien sur, elle était la seule qui était au courant pour mon secret de drogue et de 'tout ce qui va avec'. Le fait que j'avais démémager, que je cachais la véritée à tout le monde, sau à elle bien évidement. Sa compagnie m'était toujours d'une grande aide. Même si j'étais venu ici pour vivre chez ma tante pour être épaulé, celle-ci avait trouvé le moyen de s'absenter la plus part du temps. Je commençais à croire que je fesais fuir les gens. En plus de tout les trucs qui ce disaient sur moi au lycée, ou même sur internet j'avais fini par le croire. Même ici, je n'avais jamais dit quoi que ce sois de mesquin à personne, j'avais toujours été aimable et sociable. Mais les gens - enfin quelque uns - ne semblais pas m'aimer du tout. J'avais toujours garder mon coté gamine, et c'étais dans ces moments qu'il ressortait le plus. « Alors, tu as des trucs à me dire? Des trucs qu'ils te sont arrivée, ou peu importe. Ça fais très longtemps qu'on ne c'est pas parler ma jolie. » j'ajouta un sourire. Bien sûr, je préférais qu'elle me parle d'elle. Les trucs que je vivait en ce moment n'était pas du tout joyeux, malgré tout ce que mon amie pouvais croire.

« Et bien, il y a ce type, Keny. » Je marquai une pause, en profitant pour grimacer avant de reprendre. « Te fais pas de fausses idées, c'est qu'un con mais n'empêche qu'il y a un truc étrange avec lui. J'ai été à cette fête dernièrement, genre tout le monde avait bu ou bah était défoncé et c'était le pied. Puis il s'est ramené là, comme si de rien était et en le temps de le dire, j'ai terminé dans un buisson avec lui parce que la police était là. Ensuite, à savoir pourquoi, je l'ai embrassé. Crois-moi, c'était pas parce qu'il m'attire, enfin je crois pas mais .. c'était étrange, voilà tout. » J'haussa les sourcils, curiseuse. J'osa donc répliquer. « Tu n'auras pas le choix de me donner un compte rendu de tout ça hein. Ce mec à l'air de te plaire. » Mon amie avait toujours tenté de ce trouver un mec bien, mais sur ceux qu'elles tombaient était toujours des moins que rien. Aleksei méritait bien mieux que tout ces mecs qui sortais des ruelles. Je n'avais pas abordé le sujet de Nolan avec elle, ni le fait que quelques semaines auparavant, j'avais tenté de mettre fin à mes jours. Selon moi, le deuxième sujet n'était point nécessaire à aborder. Ça n'allait que la faire paniquer, et dieux savait à quel point je n'aimais pas que les gens ce préoccupent de mon sort. « Tu veux un truc à boire? » proposais-je à mon amie. Elle hocha la tête puis je revins avec deux verre d'eau. « De mon côté, il n'y a rien de spécial, je dois te l'avouer, tu sais que j'ai une vie trop banale en ce qui concerne les nouveautés. » Enfin, rien n'était bon à être raconté. J'en étais persuadée.

Nous avions finalement décidée de regarder un film, puisque le temps était très long, et quoi de mieux que d'un film entre meilleures amies? Rien selon moi. Le genre de films qui arrivait à me faire pleurer, ceux là, je les adorait. J'entendis frapper à la porte, donc je me précipita vers celle-ci, sans savoir que j'allais carrément regretter mon enthousiaste. Je ne croyais jamais autant détester un visiteur. ma mère était devant moi. Ma propre mère. Mon amie me demanda au loin qui ça pouvait bien être mais je n"eu la force de dire quoi que ce sois. Ma tante Skye lui avait surment téléphoner après qu'elle ai su pour mon séjour à l"hôpital. Putain. Le jour ou j'avais fais ma tentative de suicide, j'avais tenté de l'appeler quelques minutes avant, mais elle n'avait pas décrocher. Par contre, elle avait retourné mon appel une seule fois, à la place de deux, comme elle me l'avais si bien promis. Skye avait dû la mettre au courant de tout les événements qui c'était produits au cours des dernières semaines. Je laissa la porte ouverte, sans l'inviter à entrer. Je lui en voulais beaucoup. Elle n'avait pas pris soins de moi comme il le fallait dans les moments ou j'en avait le plus besoin. Elle ne m'adressait pas souvent la parole, et lorsqu'il nous arrivait de discuter, cela ce retournait contre moi. Certes, je n'était pas une fille modèle, ni respectueuse avec elle, mais nous avions tout les deux nos motivations pour agir de la sorte. Pendant qu'Aleksei qui regardait toujours le film, je me rendis dans la cuisine, ou j'espérais que ma très chère génitrice ne vienne pas m'y chercher. J'espérais d'ailleurs qu'elle avait quitté l'appartement. J'appuya mes coudes sur le comptoir, en restant pensive. « Qu'est-ce qui est arrivé à ta lèvre? » disait-elle. Ma mère était là, toujours dans sont air de 25 ans, qui en avait 35. Elle me fit sursauter, puis j'étais incapable de la regarder dans les yeux. Je ne voulais pas qu'elle vois la tristesse dans mes yeux. Elle m'avait bien sûr abordée ainsi parce qu'elle ne savait pas quoi me raconter. Je gardais le silence, puis me retourna, de façon à ce qu'elle ne puisse voir mon visage. Je senti aussitôt quelque chose m'attirer vers l'arrière. « Ne me touche pas. », dis-je avec une vois sérieuse. Elle fit une autre tentative, puis j'assayais du moins d'avoir l'air convaincante. « NE ME TOUCHE PAS C'EST CLAIR. » Discrète comme elle était, ma mère avait presque réussi à retirer le pull que je portait. Je retenais le bout des manches avec rigeur. Mais putain, elle n'allais pas me lâcher un jour? Mes émotions étaient à fleur de peau et j'avais l'impression que j'allais exploser à tout moment. « Lâche moi, enlève tes mains...» Ces dernières était tout près des miennes, tentant de retirer ma veste, et du même coup, m'enlacer. « Va t'en..» J'étais de moins en moins convaincante. Mes mains ce fesait moites, et ma mère fût finalement capable de retirer ma veste. Je me retira de notre étreinte rapidement. Je m'appuya sur le comptoir essayant d'éviter son regard. Elle passa sa main dans mes cheveux, puis sur mon visage. Elle pris mon visage entre ses mains, puis prit la parole. « Je suis désolée, tu le sais Lola. » Je la repoussa, elle ce retrouva à quelques mètres de moi, puis, revint en me tenant plus fort. Je ne pu m'empêcher de dire tout en sanglotant à quel point je la détestait. Dieux seul savais que tout ça était pûr haine. Elle mis ses mains sur mon visage tout en me disant émotionellement, « Je t'aime plus que tout au monde Lola, je serais un mauvaise mère si je ne l'admettrais pas » Je répliqua « Essaie de le prouver à quelqu'un d'autre que moi! » Mes larmes ce transformèrent en pleurs. « Je tiens à être plus présente dans ta vie. » Elle ne cessait de garder son étreite autour de moi, puis d'un seul coup, elle retira ma veste, qui selon moi, cachait ma plus grande honte. Je détourna le regard pour ne pas voir mes cicatrices que les ciseaux avaient laissées sur mes avant-bras, et d'ailleurs les deux lignes verticales que les lames de rasoirs avait infligé à mes poignets. Mes larmes ne cessait de couler, et je ne savais toujours pas comment exprimer la colère que j'avais pour ma mère. Il y avait de l'amour, oui, mais cette émotions était bien enfoui dans mes souvenirs.