Aujourd'hui, mardi je me lève à 10 heures ayant pris une journée de repos. Quoi que l'on puisse dire, être journaliste est très fatiguant surtout quand on doit être sur le terrain. Alors, j'avais décidé de prendre un jour de vacances. Je n'en ai pas beaucoup alors il est vrai que quand je ne travaille pas, je profite et pas qu'à moitié. Il est donc 10 heures et sors enfin de mon lit. Je me dirige vers la cuisine habiller d'un simple short et d'un petit débardeur blanc. Mon pyjama quoi. Je prends donc mon petit déjeuner, puis me dirige dans la salle de bain afin de prendre une douche. Au bout d'une bonne dizaine de minutes je ressors, avec une serviette autour de la taille, puis me dirige de nouveau dans ma chambre pour prendre mes affaires. Une fois habillé et maquiller, je prends mon mes lunettes, mon téléphone, mon i-pod, mes clés et mon sac et me dirige vers le parc. Je trouve que c'est vraiment un endroit magnifique. Je me dirige alors vers un arbre et m'assois contre lui, sors mon téléphone commence à composer un message.

Code:

Lean' c'est Ten', si tu n'a rien à faire rejoint moi je suis au Parc, un petit moment au calme sa fait du bien ( : Bisous

Je range alors mon cellulaire dans mon sac, place mes lunettes de soleil sur le nez, branche mon i-pod et met mes écouteurs dans les oreilles avant de m'allonger dans l'herbe pour profiter un peu du soleil. Je pense alors que je n'ai pas gardé mon cellulaire avec moi et que si Leandro me répond je ne serai pas au courant. Bon eh bien se n'est pas grave ça fera la surprise dans ce cas-là. Je suis donc allongé dans l'herbe, musique aux oreilles et profite du soleil radieux qui s'est nicher dans le ciel bleu. Je ne sais pas depuis combien de temps je suis là, je ne sais d'ailleurs pas combien de chanson j'ai dû écouter, je n'ai plus la notion du temps.

« Leandro ! T’es en retard ! » J’ouvrais les yeux lentement. Qui donc osait me réveiller ? Pourquoi est-ce que je posais la question ? Il n’y avait que Graziella pour faire ça. « Tardío para qué ? » Elle retira d’un coup sec la couverture qui me tenait si chaud. Mais qu’est-ce qui lui prend ? On est quel jour ? Elle posa ses fesses sur mon ventre avant de prendre la parole. « On est mardi et tu travailles, cariño » Ah oui, c’est vrai ! Quand je me réveille, je ne suis vraiment pas conscient de tout e qui m’entoure. Je ne comprends jamais ce qui se passe. Je me relève assez brusquement, ce qui fait tomber ma petite sœur, qui pourtant, rigole. « Couche-toi plus tôt la prochaine fois, au lieu de téléphoner à Ten’ ! Elle comprendra, tu sais ? » Et elle se met à rire de plus belle, en voyant me tête. J’avoue que quand je me réveille, j’ai une tête qui fait peur –ou rire, à voir. Je ne lui réponds pas et je vais me préparer rapidement, parce que c’est vrai : je suis en retard. Quand je suis prêt, je vais voir ma sœur, qui prend tranquillement son petit déjeuner dans la cuisine. « J’te dépose ? » Elle finit de mâcher, vu qu’on ne parle pas la bouche pleine, et me lance un petit sourire. « Non, je sèche ce matin, j’irais plus tard. » J’ouvre grand les yeux, choqué. Ma petite sœur veut sécher ? Elle s’fout de moi là, j’espère. « Calm down, Lélé ! Je rigole, me fais pas les yeux comme papa ! J’te répète qu’on est mardi. Et j’ai pas cours le mardi matin ! » Ah oui, c’est vrai ! Je suis censé le savoir, en plus. Bon, bah puisque je suis rassuré, je lui fais un bisou sur le front, comme d’habitude et lui donne quelques recommandations avant de partir. « Bon, bah, passe une bonne journée, hermanita. Et fais attention à toi, tu ne fais pas la loca dans le pays ! Et que je ne revois pas l’autre abruti d’Alex en bas de l’immeuble quand je rentre. Ah et/ » Elle lève son doigt, comme pour me demander de me taire. Elle est autoritaire, ma sœur. « Lélé, dégage. A ce soir. » Elle me lança un grand sourire et je décidais enfin de partir.

Presque deux heures plus tard, alors que je peaufinais le budget du concert d’une jeune fille montant dans la musique, localement, je reçu un message de Tennessee, ma nouvelle petite-amie. « Lean’ c’est Ten’, si tu n’as rien à faire rejoint moi je suis au Parc, un petit moment au calme ça fait du bien (: Bisous » Un sourire s’afficha sur mes lèvres lorsque je lus ce message. Ten’ était d’une telle simplicité que ça ne pouvait que faire sourire. Elle est la fille la plus simple et la plus gentille que j’ai rencontrée de toute ma vie. Et c’est ce qui me plaît chez elle. Je décidais que j’en avais fini avec ce budget. Après tout, j’avais presque terminé, il me manquait plus que l’approbation du producteur et du propriétaire de la salle de concert. Je n’aurais qu’à faire ça en fin de journée ou demain matin. Rien d’urgent. Je rangeais mes affaires et laissais un mot à mon assistante pour la prévenir de mon absence. Et puis, elle pourrait peut-être prévenir les personnes à prévenir à ma place.

Quelques vingt-quatre minutes plus tard, j’arrivais dans le parc. Un problème se posa à moi, je ne sais où exactement était Tennessee. Je l’appelais mais elle ne répondait pas. Je suis sûre qu’elle écoute la musique et que son portable est au fond de son sac. Tu m’étonnes qu’elle ne puisse pas me répondre. J’entreprends alors de la chercher. Heureusement pour moi, elle n’était pas cachée dans le fin fond du parc, elle était simplement allongée au pied d’un arbre. J’arrivais près d’elle et je vis qu’elle avait les yeux fermés, elle n’avait même pas remarqué ma venue. Je soulevais doucement sa tête et la posais sur mes genoux. Elle avait toujours les yeux fermés et les deux écouteurs dans les oreilles mais elle savait, évidemment, que c’était moi. Elle n’avait pas besoin d’ouvrir les yeux pour le savoir. Nous restions quelques minutes dans le silence et le calme du parc. Au bout de quelques minutes, j’enlevais un écouteur de son oreille –le droit. « Tu vas bien ? Tu ne travailles pas ? »

Au bout d'un certain moment, toujours avec la musique aux oreilles, je regarde l'heure. Bientôt un quart d'heure. Je crois que je me suis endormie. Je reste alors allongé tout en écoutant la musique et en gardant la les yeux fermé. Toujours pas de Leandro. Il doit travailler, ce qui ne m'étonne pas, car habituellement, le mardi, tout le monde travail. C'est d'ailleurs en partie pour ça, que j'ai pris un jour de repos, pour être sûr que ce soit vraiment du repos. Au moins, je suis sur, que je ne vais pas être dérangée, sinon ça ne s'appelle plus du repos me semble t-il.

Au bout d'un certain moment, je sens une présence qui me pose la tête sur ses genoux. Je ne bouge pas. Je sais très bien qu'il ne peut s'agir que de Leandro, enfin j'espère sinon, je suis mal. Cela dit, je ne bouge pas, n'ouvre pas les yeux, je profite simplement du moment présent. Je suis vraiment bien là, et je ne veux pas que sa change. Si j'avais le pouvoir d'arrêter le temps, je le ferai maintenant, pour rester à jamais comme ça.

Au bout de quelques minutes il enleva mon écouteur droit avant de me demander : « Tu vas bien ? Tu ne travailles pas ? » Je lui fis alors un sourire avant d'ouvrir les yeux doucement et de lui répondre « Je vais super bien et toi comment vas tu ? » Toujours en souriant et en ne bougeant pas, je regardais le monde qui nous entourais. Il n'y avait pas beaucoup de monde, à part quelques enfants de bas âge avec leurs parents, ou leurs nourrices. Je reporte alors de nouveau mon regard sur Leandro « J'ai pris une journée de congé, je voulais profiter un peu de l'extérieur au lieu de passer mes journées à travailler. » Mais juste après avoir dit ça, mon sourire s'effaça. Une idée me vint à l'esprit. Lui ? Il devait travailler. Je venais de lui demander de quitter son boulot pour passer un moment avec moi. C'est comme si je venais de l'obliger à faire quelque chose avec moi et ça je ne veux pas. « Mais toi, tu ne travailles pas ? Je suis désolé, je n'ai pas pensé un seul instant que tu devais bosser. » Dis-je en le regardant. Je suis vraiment désolé, mais encore plus gêné. Gêné de la situation. Gêné de savoir qu'il n'est pas à son travail car, je lui est demandée de me rejoindre...

Lorsque je suis avec Tennessee, tout est simple, tout est calme. Ce sont ces deux choses-là qui me font énormément de bien en ce moment. Je pouvais rester là, assis sur l’herbe du parc municipal, en silence, pendant des heures si je le pouvais. Parce qu’on n’avait pas besoin de parler pour se réconforter ou se montrer mutuellement toute l’affection que l’on ressent pour l’autre. Ce sont ces moments-là que j’aime. Seulement, j’ai beau aimé le calme, le silence et la présence de Tennessee, j’aime tout autant nos conversations et discussions sans but précis. On parle de tout, de rien, de n’importe quoi mais ça nous suffit. Bien sûr, il nous arrive de nous disputer, puisque nous ne sommes pas toujours d’accord l’un avec l’autre. Mais ces disputes ne durent jamais longtemps. Nous sommes amis avant d’être amants, il est donc primordial que nous restons en bons termes tout le temps.

Je lui demandais si elle allait bien et par là, je ne lui demandais pas si elle allait bien là, tout de suite, maintenant, mais plutôt si elle se sentait bien physiquement, moralement et psychologiquement. Tennessee est souvent triste, et cela m’inquiète, mais je n’ose pas lui demander réellement ce qu’elle a. Je sais qu’elle ne va pas se confier, ce n’est pas son genre. Alors j’essaye autant que je peux de lui remonter le moral en faisant le pitre, ce qui marche plutôt pas mal jusqu’à maintenant. « Je vais super bien et toi comment vas-tu ? » Comment je vais ? Je ne réfléchis pas une seconde avant de lui dire que je vais bien. A vrai dire, je vais toujours bien. J’ai le syndrome du « dès que je sors de chez moi, je suis dans le pays des bisounours et tout va bien ». Même si ce n’est pas le cas, j’enfuis mes problèmes au fin fond de moi et j’oublie. Ou en tout cas, j’essaye. « J’ai pris une journée de congé, je voulais profiter un peu de l’extérieur au lieu de passer mes journées à travailler. » Je souris encore une fois, juste avant de remarquer qu’elle a l’air inquiète. Qu’est-ce qui lui prend ? « Mais toi, tu ne travailles pas ? Je suis désolée, je n’ai pas pensé un seul instant que tu devais bosser. » Je rigole doucement. Ce n’est que pour ça qu’elle s’inquiète ? Je passe doucement ma main dans ses cheveux de manière répétitive. « Ne t’inquiète pas ! Tu sais que j’ai ma patronne dans ma poche. Je fais ce que je veux, tant que les clients sont contents au final. Et cet après-midi, il n’y avait rien qui pressait. »

Je rigolais encore doucement face à la gêne de Tennessee. Ce n’était pas pour moquer d’elle, elle me faisait juste rire. Mon rire s’arrêta soudainement lorsque je vis une jeune femme avec une petite fille dans l’aire de jeux. Je pensais automatiquement à ma fille que je n’avais pas vue depuis longtemps et une espèce de tristesse vint prendre place dans ma tête. Depuis que je suis avec Tennessee, je la vois de moins en moins, à cause de Jenna, qui est très jalouse. Dès que la petite fille et –sûrement- sa mère sortent de mon champs de vision, je vois le regard de ma petite-amie posé sur moi alors je souris. Je souris pour montrer que je vais bien.

Oui je suis gênée de la situation. Le fait de lui avoir demandé de venir ici alors qu'il est normalement entrain de travailler est assez gênant je trouve. Seulement je le vis rigoler doucement ce qui m'indiqua que finalement je n'avais pas trop à m'en faire. D'ailleurs mes soupçons sont venus se confirmer avec la phrase qu'il me disait. « Ne t'inquiète pas ! Tu sais que j'ai ma patronne dans ma poche. Je fais ce que je veux, tant que les clients sont contents au final. Et cet après-midi, il n'y avait rien qui pressait. » Il venait de dire cette phrase tout en passant sa main plusieurs fois dans mes cheveux. Je lui sourie alors comme pour lui dire que j'étais rassuré.

L'avantage avec Leandro, c'est qu'entre nous, se n'est pas prise de tête. C'est peut-être notre relation qui veut ça, je n'en sais trop rien. Quoi qu'il en soit, c'est vraiment très bien. Avec lui, je profite simplement du moment présent, du moment qu'il m'est donné. Je sais parfaitement que la vie est courte, alors j'essaye de profiter à fond, même s'il y a tout de même beaucoup d'obstacles. Mais j'essaye de passer outre. Parfois, c'est beaucoup plus difficile que d'autre, mais au finale je surmonte toujours, on surmonte toujours. Oui on, car si on y regarde de plus près, nous sommes tous dans le même panier. On a tous des obstacles plus ou moins grand à surmonter. Et si nous en somme ici, c'est bien que nous les avons surmonté.

Le rire du jeune homme s'arrêta soudainement. Je bougeais alors la tête pour voir pourquoi il s'était arrêté et je le vis regarder au loin. Je regardais alors dans la même direction que lui pour essayer de voir ce qu'il se passa quand je m'aperçus qu'il regardait une petite fille dans l'aire de jeux. Je regardais de nouveau Leandro, mais cette fois ci, le jeune homme s'aperçut que je le regardais et me fit un sourire comme pour me dire que tout allait bien. Oui, mais voilà, je suis comme lui, j'essaye toujours de cacher quand ça ne vas pas. Avant sa marchait toujours, maintenant un peu moins, bien qu'en disant « Ne t'en fais pas, tout va bien. » Les gens passent vite à autre chose. Je regardais alors Leandro et dans un sourire le plus sincère qu'il soit je lui dis. « Tu sais que si tu as besoin, je suis là, hein ? » Avant d'être mon amant, c'est mon ami. Et je suis là pour lui comme il est là pour moi. Quoi qu'il arrive, ça, sa ne changera pas.

Quand je pense à Jamie, ma fille, je ressens des sentiments contradictoires. D’un côté, je me sens heureux, fier d’avoir une fille comme la mienne. Même si ça ne fait pas très longtemps que je sais qu’elle est ma fille, elle a toujours été très importante pour moi et maintenant que je le sais, mon amour pour elle n’a fait qu’accroître. Mais d’un autre côté, je me sens triste. Triste, parce que malgré tout l’amour que je peux ressentir pour ma fille, je ne peux pas la voir autant que je le voudrais. Je ne passe pas assez de temps avec elle, tout ça parce que je suis en froid avec sa mère. Je ne pensais pas que la dégradation de ma relation avec Jenna, affecterait ma relation avec Jamie. Et puis, depuis que Tennessee est devenue ma petite-amie officielle, et que tout le monde s’est rendu compte que ce n’était pas une plaisanterie, Jenna prend l’habitude de refuser que je voie ma propre fille. Cette situation me rend vraiment triste, mais je prends sur moi. Je me dis que peut-être ça va finir par s’arranger. Je l’espère. Je ne vois pas lutter avec Jenna encore très longtemps pour voir ma fille.

Il y a quelques secondes, j’avais fait preuve de faiblesse. La tristesse était apparue sur mon visage et je déteste ça. Alors mon sourire reprit sa place initiale et plus aucune once de tristesse ne se voyait. Puis, le sourire que Tennessee me lançait pourrait redonner le sourire à la plus triste des personnes vivant sur Terre. « Tu sais que si tu as besoin, je suis là, hein ? » Mon sourire s’intensifia. Je sais qu’elle est là pour moi et je ne l’en remercierais jamais assez. Si cette situation n’est pas facile pour moi, je me doute bien qu’elle ne l’est pas non plus pour Tennessee, et pourtant, elle ne se plaint pas. Je lui en suis extrêmement reconnaissant, et même si je ne le lui ai jamais avoué, j’espère qu’elle le sait. « Je sais… Merci. » Et pourtant, ce n’est pas ce qui va me motiver à me confier. Elle est déjà au courant de toute cette histoire et je n’ai pas envie d’en parler. Après tout, en parler ne changerait rien aux faits, n’est-ce pas ? Alors je n’en parle pas. Je pose ma tête sur le tronc d’arbre, derrière moi, tandis que celle de ma petite amie est toujours posée sur mes genoux. Je recommence à caresser ses cheveux tout en fermant les yeux. J’apprécie le moment. « Jamie me manque… » Je sais, j’ai dit que je ne parlerais pas de ça et pourtant, ce fut plus fort que moi. Je ne m’y attendais pas moi-même à vrai dire.

Je voyais bien que Leandro n'allait pas bien, et comme je lui est dis plusieurs fois, je suis là pour lui. Leandro est un jeune homme qui mérite réellement d'être heureux, et contrairement à se qu'il laisse paraître il n'a pas eut la vie simple, mais il s'est toujours relevé. Il ne laisse jamais rien paraître et juste pour ça, ça montre que c'est un super mec. Je l'aime beaucoup (et pas que parce qu'il est plutôt pas mal à regarder), mais aussi par sa personnalité qui est juste plus qu'attachante. Lorsque j'avais encore répété au jeune homme qui si il avait besoin j'étais là, il m'avait juste répondu « Je sais… Merci. ». Trois mots. Trois mots simple mais qui veulent tout dire. Je sentie ensuite le jeune homme se caler contre le tronc d'arbre, puis il recommença à me caresser doucement les cheveux comme il l'avait fait quelques minutes au par avant. J'aimais beaucoup cette sensation de touché et à se moment là, je me sentais bien. Bien car je savais que rien ne pourrait m'arriver de pire.

« Jamie me manque… » Alors que j'avais les yeux fermé jusqu'à maintenant, lorsque le jeune homme me dis que sa fille lui manqué, je ne pouvais pas ne pas le regarder. J'ouvris alors les yeux pour pouvoir le regarder. Je savais, en partie, se que sa faisait de ne pas pouvoir voir une personne que l'on aime. Ma mère, est partie trop tôt, et je ne peux plus la voir, alors même si Léandro lui peut encore voir sa fille, je sais que ne pas la voir autant qu'il le voudrait lui fait du mal et sa je le comprend. « J'imagine... Mais je sais qu'elle t'aime et sa sa doit te rendre plus fort pour elle. » Je me releva alors pour être plus près de lui, puis plaça ma main sur sa joue afin de pouvoir le caresser avec mon pouce. « Mais même si sa ne peux pas la remplacer, d'autre son là pour toi, d'autre personne t'aime et tu peux compter sur elles quoi qu'il arrive. Puis si c'est pour te donner un peu d'amour, je suis là hein ? » J'avais bien sur dit cette dernière phrase dans un petit rire, mais tout se que je pensais était sincère...

« J’imagine… Mais je sais qu’elle t’aime et ça, ça doit te rendre plus fort pour elle. » Je sentis soudain la tête de Tennessee se relever de mes genoux, j’ouvris donc les yeux et je vis son visage plus près du mien. Elle posa sa main sur ma joue et la caressa avec mon pouce. Je refermais les yeux. « Mais même si ça ne peut pas la remplacer, d’autres sont là pour toi, d’autres personnes t’aiment et tu peux compter sur elle quoi qu’il arrive. Puis, si c’est pour te donner un peu d’amour, je suis là hein ? » Je rigolai légèrement, en même temps qu’elle, puis je rouvris mes yeux. Cette femme, Tennessee, a toujours su trouver les bons mots pour me remonter le moral. Ça n’arrive pas souvent, puisque je fais tout pour ne pas montrer mes faiblesses, mais quand ça arrive, je suis content que Tennessee soit dans les parages. Je tiens à elle plus que je ne l’avoue. « Heureusement que tu es là, d’ailleurs. » Et je le pensais sincèrement.

Un grand sourire vint se loger sur mon visage. Je me détestais d’être dans cet état-là, triste et vulnérable. Il était temps de parler de choses plus réjouissantes. « Tu sais qu’elle t’adore ? Jamie, je veux dire. D’ailleurs, tant que j’y pense, Graziella aussi t’adore. » Je suis conscient qu’au début, Graziella s’était rapprochée de ma petite amie juste pour faire enrager Jenna, mais je suis certain qu’au final, ma petite sœur s’était vraiment attachée à elle. Elles sont de vraies amies maintenant et je suis content de savoir ça. Ma sœur et ma petite amie qui s’entendent très bien, que demander de plus ?


Je m'excuse pour ce post plus que pourri et je promets de me rattaper plus tard (a)

Alors que je venais de dire à Léandro que quoi qu'il pense il n'était pas tout seul, le jeune homme me répondit « Heureusement que tu es là, d’ailleurs. » Je lui fis alors un grand sourire avant de déposer mes lèvres sur les siennes. Léandro est une personne qui ne montre pas ses faiblesse, mais ça reste une personne touchante. Puis le fait que fasse à moi il montre réellement qui il est prouve qu'il tient un minimum à moi. J'aime beaucoup Léandro, plus que je ne l'aurai imaginé. Et bien que notre relation à commencé par une relation libre, pour ma part, je ne suis pas allé ailleurs.

Je vis ensuite sur le visage du jeune homme un grand sourire, se qui me fit sourire à mon tour. « Tu sais qu’elle t’adore ? Jamie, je veux dire. D’ailleurs, tant que j’y pense, Graziella aussi t’adore. » Cette phrase me fit encore plus sourire. Savoir que sa fille m'aprécie alors que la plupart m'auraient détesté de leurs voler leurs père, Jamie elle est différente. D'ailleurs moi aussi j'apprécie énormément les deux jeunes filles. « Et tu sais que moi aussi j'adore les deux femmes de ta vie ? » Dis-je dans un grand sourire.

Spoiler:

« Et tu sais que moi aussi, j’adore les deux femmes de ta vie ? » Mon sourire s’agrandit de plus belle lorsque j’entendis cette phrase. J’étais vraiment heureux de voir que ma fille, ma sœur et mon actuelle petite-amie s’entendaient plus que bien. Et j’étais heureux de savoir que Tennessee acceptait de ne pas être la plus importante dans ma vie. C’est peut-être égoïste ce que je dis mais c’est la vérité. Tennessee est très importante dans ma vie, et j’espère qu’elle le sait, mais il n’y aura jamais quelqu’un de plus important que Jamie et Graziella. « En parlant de femme de ma vie, je n’ai pas envie que tu t’inquiètes à propos de Jenna. » Je regrettais d’avoir dit cette phrase aussitôt après l’avoir dite. Tennessee pourrait mal le prendre. C’est comme si je disais que Jenna était la femme de ma vie, alors que ce n’est pas du tout ce que j’ai voulu dire. J’espère vraiment qu’elle ne le prendra pas mal, je n’ai pas envie de me disputer avec elle maintenant. J’ai envie de changer de sujet, parce que parler de Jenna est bien trop dangereux selon moi. C’est un sujet encore trop fragile pour moi. Je veux parler de quelque chose de plus joyeux. « J’ai une question à te poser qui peut te paraître un peu bizarre… » Je sais que j’ai éveillé sa curiosité mais j’attends quelques secondes avant de reprendre la parole. « Tu connais un Nolan ? L’autre jour, il y avait un mec, un blond, qui demandait à un autre mec s’il ne connaissait pas une Tennessee. Ton prénom n’est pas non plus très commun, alors je me suis dit qu’il parlait de toi. J’ai failli aller le voir pour savoir pourquoi il te cherchait, mais je me suis dit que j’allais t’en parler d’abord. » J’avais préféré demander à Tennessee d’abord, mais au fond de moi, je suis persuadé qu’elle le connait.

« En parlant de femme de ma vie, je n’ai pas envie que tu t’inquiètes à propos de Jenna. » Ouch ! Je dois dire que je m'attendais à tout sauf à se que Léandro me parle de Jenna. Alors que je venais de lui dire que j'aimais aussi beaucoup les deux femmes de sa vie qui sont nul autre que sa sœur et sa fille, se dernier me parle de son ex. Je dois dire que je ne sais pas réellement comment réagir, et la seule chose dont je fus capable de faire, fut un petit sourire. Que dire d'autre ? Je n'en avais pas la moindre idée... Mais le beau brun changea vite de sujet en me disant : « J’ai une question à te poser qui peut te paraître un peu bizarre… » Oula, c'est pas que je commence à avoir peur mais presque là... Une question bizarre ? Pourquoi je le sens mal ? Je fronça alors les sourcils en attendant que le jeune homme me pose sa question. « Tu connais un Nolan ? L’autre jour, il y avait un mec, un blond, qui demandait à un autre mec s’il ne connaissait pas une Tennessee. Ton prénom n’est pas non plus très commun, alors je me suis dit qu’il parlait de toi. J’ai failli aller le voir pour savoir pourquoi il te cherchait, mais je me suis dit que j’allais t’en parler d’abord. » Ai-je réellement bien entendu ? Léandro as t-il réellement prononcer le mot Nolan ? Blond ? Parles t-il bien de mon Droopy ? Assez surprise, je fus vraiment étonné de sa question. Je le regarda alors avec de grand yeux puis toujours aussi surprise lui répondit enfin, du moins du mieux que je le pouvais. « T'as bien dis Nolan ? Et qu'il était blond ? Lorsque j'étais à Cameron mon meilleur ami s'appelait comme ça et il était blond. Mais à mon avis sa doit seulement être une coïncidence. » Mais quelque chose m'intrigua. Pourquoi le jeune homme me parlait il de lui ? D'accord il l'a vu et il a entendu mon nom, mais se n'est pas la première fois. « Mais se n'est pas possible que se soit lui. Mais tu es sur que ça va ? » Lui demandai-je un peu intrigué.

Je me trouvais particulièrement con d’avoir parlé de Jenna et je voyais bien que Tennessee était mal à l’aise. Je voulais absolument changer de sujet pour me remettre de ma connerie que j’estimais être monumentale. Puis, je repensais à cette conversation que j’avais entendue dans un fast-food près de l’hôpital pendant ma pause déjeuner, il y a quelques jours. Un jeune homme, blond, demandait à un autre s’il ne connaissait pas une Tennessee. Je m’en souviens comme si la scène se passait devant moi en ce moment-même.

FLASH-BACK
« Hey, dis-moi Léo. Tu connais beaucoup de monde dans cette ville, non ? » L’ami du blond le regarda, l’air intrigué. « Pas tant que ça, mais je connais quelques personnes, oui. Pourquoi ? » Je sais que ce n’est pas bien d’écouter les conversations des autres, ma mère me l’a assez rabâché quand j’étais petit, mais j’étais tout seul et je m’ennuyais et j’avoue que cette conversation avait piqué ma curiosité. « Je cherche une fille, elle s’appelle Tennessee. Tu ne la connaîtrais pas, par hasard ? » Tennessee ? Soyons réaliste, je connais assez de monde dans cette ville pour savoir qu’il n’y a pas d’autres Tennessee que « la mienne ». Pourquoi ce mec cherche à voir ma copine et surtout : qui est-il ? « Désolé Nolan, je ne connais pas de Tennessee, mais tu devrais demander à Robyn, tu sais l’infirmière mignonne ! Elle connaît presque toute la ville ! » A partir de là, j’avais arrêté d’écouter la conversation. En réalité, j’avais envie d’aller voir ce mec pour lui demander ce qu’il voulait de ma copine, mais je me retenais. Peut-être que Tennessee le connaissait vraiment, après tout, comment je pourrais le savoir, moi ? Elle ne me dit presque rien sur sa vie. Je sais juste qu’avant d’habiter à Arrowsic, elle était à Cameron.
FLASH-BACK

En tout cas, Tennessee avait réellement l’air surpris lorsque j’ai parlé de ce Nolan. Mais qui est-il ? « T’as bien dis Nolan ? Et qu’il était blond ? Lorsque j’étais à Cameron, mon meilleur s’appelait comme ça et il était blond. Mais à mon avis, ça doit seulement être une coïncidence. » J’haussais les épaules. Elle était peut-être persuadée que c’était une coïncidence, mais pas moi. Je l’ai vu et j’ai entendu comment il a demandé à son collègue-ami s’il connaissait Tennessee. Il avait presque l’air désespéré. Il connait ma Tennessee, j’en suis sûr. « Mais ce n’est pas possible que ce soit lui. Mais tu es sûr que ça va ? » Je fis un petit sourire, pour la convaincre que j’allais bien. Et c’était bien, je vais bien. Je trouve juste cette histoire intrigante. « Oui, je vais bien. C’est juste bizarre. A mon avis, des Nolan, blonds, qui cherchent des Tennessee à Arrowsic, ça ne court pas les rues. Selon moi, ce n’est pas une coïncidence… Si c’est ton meilleur ami, pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ? Et pourquoi il ne sait pas où tu es ? » J’avais parfaitement conscience d’avoir l’air jaloux, mais ce n’est pas grave. Je suis jaloux, mais je l’assume, c’est déjà ça.

Depuis que je connais Leandro je lui est toujours fait comprendre qu'il pouvait sans aucun soucie se confiait à moi. J'écoute énormément les gens, mais je dois avouer que pour ma part j'ai énormément de mal à me confiais. D'ailleurs lorsque ma relation avec le jeune homme commençais à être sérieuse je ne lui avoua pas grand chose sur mon passé, seulement que je venais de Cameron. Pas que j'en ai honte, bien au contraire. Seulement, c'est un lourd passé et j'ai énormément de mal à en parler. Et alors que je venais de lui demandais si il était sur d'aller bien, le jeune homme me répondit « Oui, je vais bien. C’est juste bizarre. A mon avis, des Nolan, blonds, qui cherchent des Tennessee à Arrowsic, ça ne court pas les rues. Selon moi, ce n’est pas une coïncidence… Si c’est ton meilleur ami, pourquoi tu ne m’en as jamais parlé ? Et pourquoi il ne sait pas où tu es ? » C'est je crois la première fois que je le vois comme ça. Un sentiment de jalousie s'est échapper du jeune homme, et je dois dire que sa me fait plutôt plaisir. Bien que se soit un défaut chez certaine personne, la jalousie reste un sentiments qui montre que l'on éprouve tout de même beaucoup d'affection -voir plus- pour une personne. « J'avoue que tu n'as pas tord, sa ne court pas les rues, mais pour moi il est impossible que se soit lui. Et si je ne t'en ai pas parlé c'est tout simplement que je n'aime pas réellement parler de mon passé.» Seulement aujourd'hui je le devais. Je devais le dire à Leandro. Il s'était confiait, c'était maintenant à mon tour. « Tu sais pourquoi je suis venu vivre ici, à Arrowsic ? » Lui demandai-je. « Ma mère est née ici, elle à passé toute son enfance là, puis elle à rencontré mon père et c'est installé à Cameron. Las bah j'ai rencontré plusieurs personne dont Nolan. Sa mère n'étais plus de se monde et ma mère la très vite considéré comme son propre fils. Tout allait super bien. Nolan et moi étions d'ailleurs les meilleurs amis. On a même était élu roi et renne de notre promos tu te rend compte ? » Dis-je dans un sourire avant de le perdre assez rapidement. « Puis tout à basculer. Ma mère est tombé malade, et quelques mois après elle était elle aussi partie. Heureusement que Nolan était là sinon je ne sais pas se que j'aurai fais. Mais rester dans cette ville je ne pouvais pas, c'était bien trop dur pour moi. J'ai alors déménager et je suis venu vivre ici, à l'endroit ou ma mère à vécut ses plus belles années comme elle disait. Je suis venu sans réellement prévenir personne pour commencer une nouvelle vie. » J'avais à présent le regard baisser je repris mon souffle avant de poursuivre. « Si le mec que tu as vu est réellement Nolan tu pourra rencontré mon meilleur ami...» Dis-je d'une petite voie avant de le regarder droit dans les yeux et de lui dire : « Au fait, j'aime quand t'es jaloux. » Dis-je pour ne pas pleurer.

Je me sentais bête, j’avais l’impression d’avoir forcé Tennessee à se confier. Au fond de moi, je sais que si elle l’a fait, c’est qu’elle en avait envie, parce qu’il est impossible de forcer Tennessee à faire quelque chose qu’elle n’avait vraiment pas envie de faire. Alors je l’écoutais, tout simplement. Parce que quand il m’arrive de me confier, elle écoute et elle ne dit rien. Elle me laisse parler et quand j’ai fini, seulement, elle me dit des paroles réconfortantes ou elle me donne son avis. « J’avoue que tu n’as pas tort, ça ne court pas les rues, mais pour moi il est impossible que ce soit lui. Et si je ne t'en ai pas parlé, c’est tout simplement que je n’aime pas réellement parler de mon passé. » Je savais qu’elle n’aimait pas parler de son passé, c’était évident, et le fait qu’elle ne m’en a pas parlé jusqu’à maintenant ne m’avait pas dérangé. Seulement, aujourd’hui, j’avais l’impression de rater énormément de choses, puisque je ne comprenais pas ce qu’elle ressentait. Mais, je suis quand même persuadé qu’elle se voile la face. Ce mec, elle le connait, ce n’est pas une coïncidence. « Tu sais pourquoi je suis venue vivre ici, à Arrowsic ? » Je fis signe que non, de la tête. Elle continua en me racontant l’histoire de sa mère et comment elle avait rencontré Nolan, son meilleur ami qui est à sa recherche. Elle me dit ensuite que sa mère est morte d’un cancer et instinctivement, je la prends dans mes bras. Je suis désolé pour elle. Elle me raconte ensuite ce qu’elle a fait jusqu’à son arrivée à Arrowsic. Apparemment, elle n’a prévenu personne de son départ et je comprends alors pourquoi ce mec, ce Nolan blond, avait l’air si désespéré. « Si le mec que tu as est réellement Nolan, tu pourras rencontrer mon meilleur ami… » Elle n’arrête pas de me répéter que ce garçon est son meilleur ami, mais en le voyant parler de ma copine, je n’aurais jamais dit qu’il n’y a eu que de l’amitié entre ces deux-là. Bien sûr, j’ai confiance en elle et je la crois. Seulement, sans le connaître, j’ai l’impression que ce Nolan ne cherche pas seulement sa meilleure amie en Tennesse. Mais bon, après tout, je ne lui ai même pas parlé, je me trompe sûrement. Et la jalousie n’arrange pas ma vision des choses. « Au fait, j’aime quand t’es jaloux. » Je rigolais légèrement en la serrant un peu plus fort dans mes bras pour la réconforter. « Tu sais, Ten’… Si tu n’as prévenu personne de ton départ, ça renforce l’idée que ce mec soit ton Nolan. Il doit avoir envie de te revoir. J’ai envie de le rencontrer, tu sais ? Pas parce que je suis jaloux et que j’ai envie de voir mon concurrent. Non, je veux le rencontrer parce qu’il a connu une Tennessee que je ne connais pas. J’ai envie de te connaître encore plus, parce que… Je tiens à toi. » Je lui fis un petit sourire gêné. Je ne peux pas lui dire que je suis amoureux d’elle, puisque ce n’est pas le cas et j’espère qu’elle en consciente. Et puis, sincèrement, je suis presque certain qu’elle n’est pas amoureuse de moi non plus.

Pour la première fois depuis que je suis ici, je venais de parler de mon passé. Si je devais en parler à une personne c'était bien évidement Leandro. De toute façon je ne pense pas que j'aurai pu en parler à quelqu'un d'autre tellement il est difficile pour moi d'en parler. Et alors que je venais de raconter pour la première fois une partie de ma vie à Leandro qu'il connaissait je me sentais d'un coup un peu plus soulager. Soulagé qu'il sache enfin un peu qui je suis. D'ailleurs lorsque j'avais parler du passage le plus difficile de ma vie mais en même temps de ma plus grande fierté, leandro m'avait pris dans ses bras et cette sensation me fit énormément de bien. Je suis persuadé au jour d'aujourd'hui que si ma maman aurait pu rencontré un jour se jeune homme elle l'aurait énormément apprécié, en même temps il est très difficile de faire autrement. Alors que je venais de lui raconter se que je ne lui avait jamais dis depuis plusieurs mois maintenant, le jeune homme me serra un peu plus dans ses bras avant d'ajouter. « Tu sais, Ten’… Si tu n’as prévenu personne de ton départ, ça renforce l’idée que ce mec soit ton Nolan. Il doit avoir envie de te revoir. J’ai envie de le rencontrer, tu sais ? Pas parce que je suis jaloux et que j’ai envie de voir mon concurrent. Non, je veux le rencontrer parce qu’il a connu une Tennessee que je ne connais pas. J’ai envie de te connaître encore plus, parce que… Je tiens à toi. » Et si léandro avait raison ? Et si il s'agissait réellement de lui ? Je ne sais pas vraiment comment je réagirais en le voyant en fasse de moi après tout se temps... Mais lorsque le jeune homme me dit qu'il avait envie de le rencontré, et qu'il m'expliqua pourquoi, je me sentie vraiment entouré. Il tenais à moi et savoir que l'on est important pour certaine personne sa fait extrêmement plaisir, et je pense que j'avais besoin de l'entendre. « Je ne sais pas si c'est lui... Comment savoir que j'étais là, puis depuis le temps... » Je laissa quelques secondes avant de reprendre. « Ton concourant ? » Répétai-je en rigolant. « Si c'est réellement lui, se n'est que mon meilleur ami tu sais ? » Dis-je dans un sourire. « Mais tu sais, la Tennessee que je suis aujourd'hui et celle que j'étais avant n'a pas réellement changer. C'est la même avec quelques blessures en plus. » Dis-je dans un petit sourire toujours blotti dans les bras de Leandro.

« Je ne sais pas si c’est lui… Comment savoir que j’étais là, puis depuis le temps… » J’haussais les épaules. Selon moi, il était facile de retrouver quelqu’un qu’on avait perdu de vue. A l’heure de la technologie, il suffisait de taper un nom sur internet pour savoir presque tout de cette personne. Et puis, Tennessee est journaliste, je suis persuadé que quelques-uns de ses articles se sont retrouvés sur la toile. Il n’est donc pas difficile de la retrouver. « Ton concurrent ? » Je l’entendis rire, ce qui me fit sourire de plus bel. Meilleur ami ou pas, ce mec est mon concurrent, c’est prouvé scientifiquement. « Si c’est réellement lui, ce n’est que mon meilleur ami tu sais ? » Je fis un petit sourire en coin. « Oui, mais il voudra passer beaucoup de temps avec toi pour rattraper le temps perdu, donc je te verrais moins, donc c’est mon concurrent. » Je rigolais légèrement avant de continuer. « Et puis, je ne le connais pas, mais ça ne m’étonnerais pas qu’il ait des sentiments pour toi. Après tout, pourquoi faire tout ça de kilomètres ? Je veux dire, il aurait pu d’abord t’envoyer des mails, des lettres et autres choses dans ce genre. Non, il a pris la peine de se déplacer. Oui bon d’accord, c’est la jalousie qui parle. Tu ne vas pas m’en vouloir d’être jaloux ? » Je fis un visage angélique et avec de l’imagination, on pouvait imaginer l’auréole au-dessus de ma tête.

« Mais tu sais, la Tennessee que je suis aujourd’hui et celle que j’étais avant n’a pas réellement changée. C’est la même avec quelques blessures en plus. » Je n’en doutais pas une seconde, seulement, je pense que la perte d’un être cher peut changer une personne du tout au tout. Et même si elle me dit qu’elle n’a pas énormément changé, j’ai envie de savoir comment elle était avant. « Je suis sûre que tu respirais la joie de vivre. Plus que maintenant encore… Et puis, peut-être qu’il me racontera des anecdotes et qu’on pourra rire ensemble de toutes tes bêtises. » Je me mis à rire, n’imaginant pas que Tennessee ait pu faire autant de bêtises que ça étant plus jeune. Je l’imagine calme, sage mais très souriante.

« Oui, mais il voudra passer beaucoup de temps avec toi pour rattraper le temps perdu, donc je te verrais moins, donc c’est mon concurrent. » Sa réponse me fit sourire. Sa façon de voir les choses n'était pas toute à fait fausse mais pour ma part je ne pouvais pas appeler ça comme un concurrent. Si il s'agissait réellement de Nolan, ça avait toujours était mon meilleur ami, il n'y avait jamais rien eut entre nous, même si il est vrai que les autres lycéeens nous pensaient en couple. D'ailleurs le fait qu'on soit élu roi et renne de notre promos m'a bien fait rire. Mais j'en ai profiter il est vrai. Nous avons tous les deux était très proche de part nos histoires personnelles mais aussi par rapport à notre caractère, mais sa n'est jamais aller plus loin. « Et puis, je ne le connais pas, mais ça ne m’étonnerais pas qu’il ait des sentiments pour toi. Après tout, pourquoi faire tout ça de kilomètres ? Je veux dire, il aurait pu d’abord t’envoyer des mails, des lettres et autres choses dans ce genre. Non, il a pris la peine de se déplacer. Oui bon d’accord, c’est la jalousie qui parle. Tu ne vas pas m’en vouloir d’être jaloux ? » Des sentiments pour moi ? J'ai bien entendu ? C'est impossible ou sait qu'il va chercher ça ? « Leandro tu sais que tu dis n'importe quoi ? Entre nous il y a toujours eut que de l'amitié, même si elle était très forte. » Je regarda ensuite le jeune homme avant de parler de la dernière partie de sa phrase. « T'en vouloir d'être jaloux ? Impossible. Sa te rend bien trop sexy. » Dis-je dans un grand sourire.

« Je suis sûre que tu respirais la joie de vivre. Plus que maintenant encore… Et puis, peut-être qu’il me racontera des anecdotes et qu’on pourra rire ensemble de toutes tes bêtises. » Respirer la joie de vivre ? C'est sur que je rigolais tout le temps. Quand aux anecdotes, Nolan en as c'est sur. Bien que j'ai toujours était très sage, comme je le dis toujours il ne faut jamais se fier aux apparences. Bien que j'ai l'aire d'une fille très sage je sais aussi m'amuser et plus que se que l'on pourrait le penser. « Euh tu sais les anecdotes c'est pas obligé hein ? Et puis je n'ai pas de dossier, tu sais.. » En fait je ne suis pas sur que je veuille que Leandro sache toutes les anecdotes qu'il puisse y avoir sur moi. Pas que j'ai des choses à cacher, seulement, je ne pense pas que Leandro puisse le croire. Et puis j'étais jeune non ? « D'ailleurs en parlant d'anecdotes, moi aussi je devrai en demander à ta sœur sur toi ! » Dis-je dans un immense sourire.

« Leandro tu sais que tu dis n’importe quoi ? Entre nous, il y a toujours eut que de l’amitié, même si elle était très forte. » Je me mis à rire. C’est vrai que je dis n’importe quoi, mais bon, c’est la jalousie qui dictait mes mots. Cependant, au fond de moi, je sais que je n’ai pas tout à fait tort. Je le sens. « T’en vouloir d’être jaloux ? Impossible. Ça te rend bien trop sexy. » Mon rire redoubla d’intensité dû au grand sourire de Tennessee et sa phrase en elle-même. Je ne pensais pas qu’être jaloux me rendais sexy, mais si c’est vraiment le cas, je devrais penser à être jaloux plus souvent. « J’y penserais pour la prochaine fois, alors. » Je lui fis un clin d’œil, tout en continuant à rire légèrement.

« Euh tu sais, les anecdotes c’est pas obligé, hein ? Et puis, je n’ai pas de dossier, tu sais ? » C’est la phrase typique que l’on sort quand justement, on a des dossiers. Tennessee a beau être la fille la plus calme et sage que je connaisse, je suis sûre qu’elle a fait des conneries étant plus jeune, comme tout le monde, je pense. « Tout le monde a des dossiers et tu n’y échapperas pas, miss Spencer ! » Je lui fis un grand sourire, me sentant très intelligent, sur le coup. « D’ailleurs, en parlant d’anecdotes, moi aussi je devrais en demander à ta sœur su toi ! » Mon sourire s’effaça instantanément. Si elle faisait ça, Graziella en aurait pour plus de deux jours à tout lui raconter. J’ai fait énormément de conneries et des dossiers sur moi, il y en a des tonnes. Seulement, j’ai appris que le ridicule ne tue pas, alors maintenant je n’ai plus honte de tout ça. Mais bon, c’est pas pour autant que j’ai envie que Graziella le raconte à tout le monde. « Ma sœur est très solidaire, tu sais ? Elle ne te dira rien. » Mon grand sourire vint reprendre sa place sur ma figure, j’étais très fier de ma réponse.

J'ai toujours pensé que la jalousie est un sentiment qui montre qui l'on est vraiment. Alors savoir que le jeune homme est jaloux, me fait extrêmement plaisir, et je dois dire que je n'ai pas vraiment pour habitude qu'une personne me montre qu'elle est jalouse. Mais savoir qu'il s'agit en plus de Leandro je dois dire que cela me fait encore plus plaisir. Sa lui donne d'ailleurs un air un peu plus sexy qu'il ne l'est déjà puisqu'il se montre un peu plus qui il est vraiment. « J’y penserais pour la prochaine fois, alors. » Me dit il en rigolant et en me faisant un clin d'œil se qui me fit rire aussi à mon tour. « Pour la prochaine fois ? » Demandai-je avec mon air coquin.

« Tout le monde a des dossiers et tu n’y échapperas pas, miss Spencer ! » Peut-être, mais je vais tout faire pour pouvoir y échapper. Étant jeune on ne se rend pas forcément compte de se que l'on fait, on pense que rien ne peux nous atteindre et lorsque l'on grandit, on se rend enfin compte de la réalité de la vie. Du moins c'est comme ça que j'ai compris qu'il allait me rester des "dossiers" de mon enfance. Cependant, pour le moment seul Nolan connait réellement mes "dossiers" et si cela pour rester comme ça, sa m'arrangerai pas mal... [color=rosubrown« Tout le monde a des dossiers oui, mais moi j'y échapperai. Tu me connais, je suis Tennessee Eva Spencer, je ne suis pas n'importe qui ! »[/color] Dis-je dans un grand sourire plein de victoire... Il faut bien donner l'illusion non ? « Ma sœur est très solidaire, tu sais ? Elle ne te dira rien. » Bon je l'accorde, il faut que j'arrive à convaincre sa sœur, mais j'espère qu'elle me donnera deux ou trois dossiers sur le jeune homme. Puis elle me connais elle sait que se n'est pas méchant loin de là. « Sa je n'en suis pas sur, solidarité féminine !» Dis-je toujours dans le même sourire.