Voilà, ce qui deva arriver arriva. Ma tante adorée avait finalement décidée de déménager puisque son travail était devenu très dur et avec tout le chemin qu'elle devait faire, c'était loin d'être amusant. Alors, un bon samedi matin, elle m'annonça qu'elle déménageais. Évidement, ça ne ferais pas mon bonheur. Je n'avais pas envie de partir d'ici, ou pire, retourner chez ma mère. Donc pour faire ça court, j'étais encore une fois seule, pour changer quoi.. J'en avais marre d'être laissée à moi-même. Depuis l'incident - ma tentative de suicide - je ne sortait plus de chez moi, j'étais disons refermé sur moi-même. Ce n'était pas un avantage, puisque j'étais toujours seule ici..Soudain, j'eu une idée. Pourquoi pas ne passer une annonce dans le journal local pour un colocataire? Enfin, je préférais une colocataire.. Ces temps-ci, les garçons n'était pas mon fort. Disons le, je n'avais pas vraiment l'impression d'être appréciée de la bonne façon. Avec les années, j'aurais cru m'y habituer, mais à quoi bon? Le seul garçon que j'avais réellement aimée dans ma vie m'avais laisser tomber parce que il était amoureux de sa meilleur amie.

J'avais finalement poster ma petite annonce dans le journal.

Code:

Recherche colocataire pour partager un appartement de 2 chambres, une cuisine/salle de bains et salon.
Prix résonable, contacter Lola ou vous présenter à l'appartement Lundi après-midi.

J'avais ensuite inscrit l'adresse et l'endroit de l'appartement ainsi que mon numéro de portable.

J'avais bossée tout le week-end au club burlesque, et le lundi était ma seule journée de congé depuis une semaine. Je l'avais bien méritée. Leandro m'avaiy demander d'arrêter la drogue, mais en étais-je vraiment capable? Je n'en avais aucune idée. Sérieusement, je ne pouvais pas savoir combien de temps j'allais pouvoir survivre. Enfin bref. J'allais tout de même bien. Tout de même.. Aujourd'hui, il y avait quelqu'un qui venait me rencontrer pour la colocation de mon appartement, espérions que ça ne sois pas quelqu'un de trop envahissant.

J'entendis frapper alors je pris mon verre d'eau qui était sur le comptoir, puis alla ouvrir la porte avec la plus grande enthousiaste qu'une fille déprimée pouvait avoir. Je tourna la poignée, puis tira la porte vers moi. Je restais là, bouhe bé par la personne qui se trouvait devant moi. C'était impossible. Je réalisa malgré tout ce c'était bien réel lorsque mon verre heurta le sol et se brisa en mille et un morceaux. Je referma la porte, désemparée, mais le jeune homme bloqua la porte avec son pied.

« Je.. Je n'ai pas envie de te parler. »

Citation :

Recherche colocataire pour partager un appartement de 2 chambres, une cuisine/salle de bains et salon.
Prix raisonnable, contacter Lola ou vous présenter à l'appartement Lundi après-midi.

Lui ouvrir la porte? Pourquoi? Il m'avait tellement fait de mal, que je ne voyais aucune raison valable de lui répondre. Même si, d'un autre côté, une partie de moi voulais lui répondre, lui parler.. Ma main était toujours sur la poignée, je ne savais toujours pas quoi faire. J'étais par contre incapable de lui fermer la porte aux nez. Je fini par ouvrir la porte, puis ne su quoi dire. Après tout, la dernière fois que nous nous étions vu, Nolan m'avait annoncé qu'il me quittais. Le plus surprenant, c'était la raison qu'il m'avais donné. Cette dernière m'avais carrément achevé. Il ne pouvais plus continuer à me voir, puisqu'il ressentais encore des sentiments pour sa meilleur amie, Tenessee. Je me demandais tout de même, pourquoi avait t'il l'air si heureux de me voir là? Peut-être étais-ce seulement la surprise.

Nolan fini par entrer. Évidement, j'étais presque bouche bée devant lui. Ce n'était pas évident de trouver un sujet de conversation après presque deux ans d'absence. Il ne savais pas ce que j'étais devenue, et je n'en savais pas plus sur lui. J'étais certaine que sa vie était bien meilleur que la mienne. Ce n'était pas pour me plaindre, mais j'allais être heureuse pour lui si tout était pour le mieux. Après tout, je n'avais jamais dit que mes sentimesnts étaient dissparu. Ils étaient seulement, caché. Je n'aurais jamais cru le revoir, alors disons que c'était une belle surprise. À en voir ses bagages, il était venu pour l'annonce de colocataire.

Je lui fis visiter l'appartement machinalement, sans avoir envie de le regarder dans les yeux. La raison, c'était qu'il m'était impossible de penser à autre chose que 'nous'. Évidement nous n'avions pas eu des années de relation, mais quelques fois avait fallu pour que mon coeur lui appartienne. Malheureusement, les choses avaient mal tourné, et tout c'était terminé tragiquement. (Pour moi, à vrai dire). Je tira les manches de ma veste - qui étaient remontés -, à cause de mes cicatrices que j'avais aux poignets/avant-bras. Le médecin m'avait informé que ces dernières allaient rester là, pour la vie. Peut-etre moins apparente que maientenant, mais elles allaient y rester. C'était horrible, puisque les cicatrices à cet endroit ne voulais dire qu'une chose. Le suicide. Je n'en n'était pas fière, certes, mais je pouvais rien n'y changer. Je tourna mon attention vers Nolan, puis brisa le silence.

« Tu vis en ville ou tu viens de déménager ? »

Question merdique, quoi. Je n'avais rien à lui dire. Enfin.. je ne savais pas quoi dire puisque les pensées ne cessaient de ce modifier et j'était incertaine de moi-meme. J'étais déjà au courant que mon amour pour lui n'avait pas changé, mais j'étais bien sur presuadée qu'il avait passée a autre chose, j'en étais certaine. Mais une question me trottais dans la tete. Si il était en couple, pourquoi aurait-il accepter l'offre pour une colocataire féminine? Décidément, je n'avais aucune idée de quoi penser de tout ça.