Elle était donc plus le genre renfermé, mais qui regarde et reconnaît plutôt les visages des personnes passantes. Elle me faisait un peu penser à moi, qui analyse et écoute plus qu'il n'agit. Je la regardais mettre la cocotte de pin dans son sac à main et je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire en coin. Évidement que pouvait-elle bien faire avec une cocotte de pin? Mais bon elle avait un petit côté spécial, c'était probablement ce qui la différenciait des autres. Il ne fit aucun commentaire sur la cocotte même si son expression faciale exprimait à peu près tout ce qu'il pensait. Elle lui proposait un tour de ville ainsi qu'un petit arrêt pour manger, il pensait à son ventre qui lui exprimait toujours cette faim qui le tiraillait légèrement. Il inspira l'air frais du parc avant de répondre.

- Pourquoi pas ? J'avais justement un petit creux et puis découvrir la ville avec un peu d'aide c'est souvent plus efficace que par soi-même, particulièrement avec quelqu'un qui y vit depuis un moment. Je fit une brève pause en souriant toujours avec un sourire sincère qui me venait naturellement puis je poursuivit en lui tendant poliment la main. Je me nomme Steven au fait... et toi ?

J'avait généralement tendance à oublier de faire les présentations, mais là J'était curieux de savoir le prénom de cette jeune fille. Je n'avait pas préciser mon nom de famille parce que je considérait que le trois quart des personnes ne le retenait pas et que le principal à retenir ça restait le prénom. La dernière chose à laquelle je m'étais attendu en demandant simplement l'heure à quelqu'un c'était de me trouver un guide pour la journée. Fin bon, je pensais la journée sans trop savoir si elle resterait très longtemps, après tout il avait l'Habitude que les gens avaient des occupations surtout en soirée. Comme si il n'y avait que le soir comme moment de la journée pour s'organiser des activités. Après lui avoir serrer la main, je me reculais de quelques pas avant de poursuivre.

- Alors, par où tu voulais commencer ?

Je la laissai passer un peu en avant en jetant un raide coup d'oeil de haut en bas, elle portait un ensemble assez relaxe, mais qui lui allait à merveilleuse. Je fis de plus grand pas pour finalement me trouver à ses côtés et je suivais son pas pour qu'on se rende au petit resto qu'elle me proposait. Je souris lorsqu'elle parlait du vouvoiement, j'avais cette habitude de toujours vouvoyer les gens et ce pendant un moment. On aurait dit que le "vrai" liens de l'amitié ne se créait jamais réellement avec les autres, mais bon.. cette fois-ci c'était plutôt différent.

- Oui, pardon, petite habitude que j'ai de vouvoyer les gens, si ça me reprend hésite pas à me reprendre à nouveau... je finirai bien par m'y habituer... Répondis-je en riant légèrement. Puis elle prit la peine de m'expliquer qu'elle avait beau aimer être solitaire elle aimait bien de temps en temps discuter avec les gens. Comme tout être humain, il nous fallait un parfois un peu de compagnie.

- C'est quoi ton livre? .. J'enchaîner aussitôt pour répondre à sa question. Oui enfaite disons que... j,avais besoin d'un peu de changement dans ma vie, je me suis dit que poursuivre mes études en mathématiques dans une autre ville serait une bonne idée. Je t'avous que le choix de la ville c'est fait vraiment au hasard, mais je ne regrette vraiment pas... J'aime l'endroit. Et toi .. tu es né ici? On continuait notre marche jusqu'à ce qu'on arrive au troittoir où l'On prit le chemin qui menait à droite, je jettais donc quelques coups d'oeil en attendant sa réponse.

Je souriais bêtement à sa réplique. il avait tellement l'air d'avoir la même réaction que moi. Il c'était arrêter en plein milieu de ce qu'il allait dire. Je posa les yeux sur lui et ouvrit la porte. Je lui fit signe de passer en premier et dès que je mis le pieds dans le restaurent je pris une grande respiration. J'adore l'odeur d'ici. Un bon restaurent Français. Une merveilleuse odeur de pain baguette flottais dans la pièce. Je souris à la serveuse et lui demanda une table à deux. Puis elle nous mena à la table sur le bord de la vitre. Je m'assied et Steven s'assied devant moi.

- Quand j'étais au secondaire, j'ai changer de vie et je suis allé habité en Nouvel-Orléan. On a tous un âme soeur d'amour. Moi là-bas j'ai trouvé mon âme soeur d'amie. Elle était tout pour moi. Elle m'épaulais peu importe mes choix, peu importe les conditions. Elle m'écoutait pleurer rire, hurler et bougonné elle était là quand j'avais besoin d'une amie ou quand j'avais besoin d'une soeur avec qui partager mes vêtements. Elle était réellement tout pour moi. Puis, le soir du bal, elle a eu un accident de voiture. Le chauffeur était ivre et elle en est décédé.

Je releva la tête après l'avoir baisé un instant.

- Je ne sais pas pourquoi en toi je sens qu'on a des choses semblables. Je ne suis pas celle qui raconte tout à tout le monde. Au contraire. Je suis celle qui a le plus de secret et qui parle le moins. Mais avec toi, j'ai l'impression qu'on a véçu les mêmes choses sans avoir vécu les même... Je souris. Je suis dure à suivre quelques fois mais ce que je veux dire c'est que tu peux oublier ce que je viens de dire c,était pas interressant... et en fait on ne se connais que depuis quelques minutes.

Je passa une main nerveuse dans mes cheveux. Jamais je ne parle de Juliette. Jamais je ne parle de rien et là presque tout dévoilé comme ça juste parce que je sens qu'il est un peu comme moi c'est terriblement étrange. Mais j'ai jamais connu quelqu'un qui pense comme moi que c'est tellement, enivrant !

J'écoutais tout ce dont Éléna me faisait part, je ne perdais pas un mot et je réalisais qu'elle se confiait à moi. C'était peut-être parce que je m'étais arrêter bêtement de raconter mon histoire, par principe une confidence peut en amener une autre. Je comprenait ce qu'elle avait pu ressentir, j'avais perdu ma mère à peu près dans les mêmes circonstances, à part que moi le type parlait au téléphone au lieu d'être soul. Je la regardais avec un regard de total compréhension et de compassion, j'avais pas toujours besoin de tellement m'exprimer pour que l'on comprenne mes sentiments, mais je décida quand même de rajouter:

- Je suis désolé pour toi... je comprends que c'est une épreuve difficile. Tu as pas tord, disons qu'on a passé probablement par des chemins semblables, sans qu'ils soient identique. J'ai hum... Je restais en silence un petit instant, je regardais ses mains qui se trouvaient sur la table, et je me promis à l'instant que si je lui racontais, mon histoire, enfin une petite partie pour commencer, je n'en parlerais pas aux autres... Je poursuivis donc: C'est arriver un peu la même chose avec ma mère... on revenait du cinéma et puis, un mec qui parlait au téléphone a pas fait son arrêt... et il à rentré dedans... et moi j'étais côté passagé, mais moi j'ai survécu...

Un silence s'installa à nouveau, je pris une grande inspiration, et me permit de regarder les alentours, c'était un beau restaurent, simple, mais avec une belle ambiance, comme j'aimait.. On avait de plus en plus de points en communs, je ne pouvais plus le nier. Cela faisait même pas une heure que je la connaissais et je pouvais dire qu'elle était différente, qu'elle se diférenciait des autres très aisément et pour ma part c'était très positif. Je remarquais qu'à chaque fois qu'elle entreprenait de parler d'elle, ensuite elle disait que c'était ininteressant.. alors qu'au contraire, ce l'était.

- Tu sais tu dois arrêter de croire que je me fou de ce que tu racontes... ça m'intéresse.. vraiment. Rajoutais-je en souriant et riant légèrement.

Je passe une fois de plus la main dans mes cheveux. Je mis une mèche derrière mon oreille. Puis écoutant son histoire j'étais tellement triste pour moi. Nous avions véçu sensiblement la même chose mais je n'avais pas été témoin de ce que lui avait été témoin. Je veux dire, moi j'ai pas été présente lors de l'accident alors que lui était assis aux côté de sa mère et moi j'étais possiblement chez moi en train de dormir...
Ses mains étaient sur la table. Je souris et déposa les miennes sur les siennes tout naturellement.

- Je suis tellement désoler. Tu sais, je comprend tellement comment tu te sens mais en même temps , j'ai pas vécu le fait d'être passagère, mais j'aurais dû l'en empêcher. Je ne l'ai pas retenue...

J'arrêtais de m’apitoyer sur mon sort et je retira mes mains après m'être rendu compte que j'étais un peu trop intime... En fait intime pour moi.

- Je... personne ne s'est intéresser à moi alors j'ai de la misère à pensée que je suis intéressante. Je suis désoler. Je vais arrêté.

La serveuse arriva et je pris la même chose que lorsque je viens normalement. un bon fétuchini alfredo aux fruits de mer. Puis elle pris ensuite la commande de Steven.

Je la sentais sincère dans ses excuses, c'est vrai qu'ayant vécu à peu près la même situation, c'était pas un "je comprends" dit d'Un coup sans sincérité, plus dit pour éviter de créer un silence. Je ne rajoutai rien sur le fait qu'elle ne les avait pas empêcher, selon moi c'Était pas de sa faute pour autant, mais je préférait juste rien dire. Après tout je n'étais pas présent au moment où ça c'était produit et donc je pouvais rien déduire de ce qui c'était réellement pensé. Elle n'avait pas l'air trop alaise non plus d'en parler et l'ont passaient tout de même de bons moments jusqu'à présent, alors ce n'était pas nécessaire de tout gâcher non plus. Je sentis la chaleur de sa douce main se poser sur la mienne, se petit contact me fit frissoner de tout mon corps. Mais l'instant d'après elle retira sa main et je sentit qu'elle eu un genre de malaise ce qui me fit également retirer ma main de la table pour simplement la mettre sur mes jambes. Le serveur vint demander ce qu'elle prendrait et elle n'avait même pas prit la peine de regarder le menu qu'elle avait déjà choisis. Je n'était pas très difficile, je répondit donc simplement que je prendrais la même chose qu'elle. De toute façon je ne savais pas ce que comportais le menu, je n'avais pas trop eu le temps de le regarder parce que j'étais plus intéressé par ce qu'elle me disait bien évidemment.

- J'aimerais vraiment apprendre à mieux te connaitre, très sérieusement je ne comprends pas qu'on ne s'Intéresse pas à toi .. En général je ne suis pas interessé jsutement à connaitre les autres, parce qu'ils ont tous le même genre, mais vraiment, j'aimerais que tu me parles plus de toi.. Des choses que je devrais peut-être savoir? Excepté que tu es une solitaire, pas accro à la technologie ..

Je lui fit un grand sourire,, chose que je faisais plutôt rarement. Moi qui d'habitude trouvais les choses quotidiennes ennuyante... pour une fois que c'était pas le cas, je voulais pas perdre ça. Mais j'espérais sincèrement qu'elle n'allait pas reculer chemin non plus, finir sa visite puis que je n'entendrais plus parler d'elle.. Je le souhaitais au plus profond de moi-même mais je ne savais pas comment lui exprimer sans qu'elle me pense bizarre ou je ne sais trop. Et dire que ça ne m'avait jamais dérangé avant ... d'être étrange...

-Excuse moi... j'ai pas l'habitude de parler autant ainsi.. je me surprend moi-même honnêtement.. ajoutais-je avec un petit rire..

J'écoutais son résumé, c'était un beau résumé de toute une vie, les endroits où l'on grandit, les personnes qui nous ont été importante. J'acquiessai de la tête comme à mon habitude depuis le début. C'est certain qu'elle ne me disait pas tout à propos d'elle, peut-être y avait-il d'autres partit plus privée qu'elle gardait pour elle, mais je n'allais pas la forcer, je n'était pas de ce genre où la curiosité prenait le dessus du respect de l'autre.

- Tu as une bonne relation avec tes parents? Je veux dire tu leur parle beaucoup, tu t'entends bien avec eux ?

J'avais l'habitude de poser cette question, juste parce que je ne connaissais pas la relation parentale. Mon père me détestait de ce que j'en savais et ma mère était morte par ma faute, donc comment je pouvais déterminer si les autres menaient une bonne relation. Notre plat arriva au deux, identique bien sur puisque j'avais prit la même chose qu'elle. Je pris une gorgée d'eau du verre qui se trouvait tout prêt de mon assiette avant d'enchainer.

- J'espère que ce plat est bon, après tout moi je me suis fier à ton choix pour choisir mon repas... Je répondis avec un grand sourire à nouveau, je la vis sourire également et j'eue l'impression que c'était sincère... que je la faisais vraiment sourire et que c'était pas que cette belle assiette que l'On venait de poser devant elle.

Steven reçus son assiète puis je reçus la mienne à mon tour. Il me souris. Il avait un magnifique sourire. De belles dents blanches et charmeur. Il me demanda ensuite si j'avais une bonne relation avec mes parents. J'haussa les épaules.

- Et bien.. mon père oui il était très présent pour moi. si j'avais envie qu'il joue aux princesse avec moi il le ferais. Il mettait un couronne et le faisait. Il n'avait honte de rien même pas demettre une couronne de princesse. Mais ma mère c'était autre chose. elle était toujorus dans son bureau, elle était toujours en retard à mes concert.Et elle était rarement à la maison. C'est ce qui a forcé mes parents à vivre séparer quelques temps. Puis, quand le soir du mercredi arrivais, mon père avait ses soirée foot ball avec ses amis.

Je m'arrêta là. Je ne voulais pas allé plus loin. Déjà que je me surprenait moi même à être si ouverte. Puis il me dit que si jamais ce n'était pas bon c'était de ma faute mais il avait un sourire moqueur. Puis je laissa s échapper un petit rire. Je me pencha un peu au dessus de la table et lui fit signe de se penché.

- C'est un secret, mais, le cuisinier met du poison à rat dans les plats de mes invité

Je vis son regard incertain changer. Puis j'éclata de rire.

- Ne pleure pas ! C'est des blagues il ne fais pas ça pour vrai !

Je l'écoutais avec intérêt, elle s'arrêta à nouveau d'un coup, comme elle avait fait juste avant alors qu'elle était dans une lancée pour raconter son histoire, je souriais néanmoins, parce que je me disais qu'un jour peut-être je connaitrais la suite de l'histoire, ou bien ça lui viendrais naturellement d'en parler davantage. Je me penchai au dessus de l'assiette pour écouter ce qu'elle avait à me dévoiler comme "secret", je restais d'abord surpris de son sérieux pour dire les choses, mais je compris vite lorsque son rire éclata qu'elle n'était pas du tout sérieuse. Je ne pu m'empêcher de rire également, décidément elle avait un drôle d'humour, mais ça me plaisait bien.

- Honnêtement maintenant je sais que si j'ai une intoxication alimentaire où que je ne me sens pas trop bien après ce repas tu peux être certaines que tu vas réentendre parler de moi !

Je riais toujours un peu moqueur et à cet instant précis j'avais vraiment l'impression qu'un lien c'était créer entre nous, enfin bon c'était pour ma part parce que évidemment j'ignorais ce qu'elle pensait. Et malgré toute mes analyse que je tentais de faire lorsqu'elle me parlait, j'avais beaucoup de mal à discerner à savoir si c'était réciproque pour elle.

- Non mais sérieusement, si c'est mauvais j'aurai juste à plus me fier à tes goûts pour les prochaines fois où l'on sortirait, renchéris-je en rigolant toujours légèerement. Je réalisai que par après que j'avais parlé de futur rendez-vous, mais ça m'étais venue tellement naturellement que bon, je ne m'en excusa pas ni rien.. je verrai bien ce qu'elle me répondrait.