Sujet: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 14:51
citation de ton choix
ANNE-SOPHIE DELACROIX
ft. célébrité
NOMDelacroix. ۱ PRÉNOM(S) Anne-Sophie. ۱ ÂGE Vingt-cinq ans. ۱ ORIGINE Française. ۱ STATUT CIVIL Célibataire (mais également divorcée). ۱ OCCUPATION Elle a fait des études de droit, comme sa mère le désirait mais depuis peu, elle enchaine les petits boulots. Du coup à l'heure actuelle elle est à la recherche d'un emploi. ۱ GROUPE Adult's World. ۱ AVATAR RachelHOTmcadams. ۱ CREDITS anoceanaway33 | tumblr.
PSEUDO OU PRÉNOMAlmost easy/Julie. ۱ ÂGE Des siècles . ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? En frappant à la porte (à) ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? Vraiment sympatoche . ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS . ۱
Dernière édition par Anne-Sophie Delacroix. le Dim 25 Sep - 18:50, édité 2 fois
Sujet: Re: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 14:51
▽ août mille neuf cent quatre vingt seize dans la maison de campagne .
Comme chaque étés mes parents m'emmenaient avec eux dans la maison de campagne en Vendée. Une magnifique maison blanche surplombée de son jardin gigantesque. Dès que j'y pose les pieds, je m'exalte de me rouler dans l'herbe fraîchement coupée par les jardiniers, puis de me laisser rouler jusqu'à ce mon corps se stoppe et d'admirer la beauté du ciel. Je pouvais rester des heures entières allongée ainsi. Il m'est souvent arrivé de louper le repas et de me faire gronder par mes parents, qui eux absorbés par le travail, même en vacances, ne comprenaient pas mes agissements. Où est le mal à aimer la nature et ce qu'elle nous offre ? Je trouve cela si merveilleux, si reposant, si ... je pourrais faire l'éloge de la nature pendant de longues heures. Mais revenons à cet été là, l'été de mes dix ans. Après trois longues heures de voiture, nous fument enfin arriver à destination. Comme à mes habitudes, je m'évadai lors de la descente des bagages vers le jardin. Pendant toute l'après-midi je suis restée allongée dans l'immensité de la verdure, entourée de nombreuses pâquerettes, de magnifiques petites coccinelles qui en s'envolant annonçaient le beau temps qui fera demain. Puis le ronronnement d'une voiture se fit entendre. Moi, évadée dans mes plus vastes pensées, je ne compris immédiatement que c'était mon père qui venait de s'en aller furtivement. Ce n'est que lorsque Ronda, la gouvernante, vint vers moi l'air dépité me demandant de rejoindre l'intérieur de la maison rapidement. « M'zelle Delacroix veuillez rejoindre vos appartements, votre mère et vous repartez dans la soirée sur Paris ! Aller dépêchez-vous jeune fille ! ». Sans un mot je m'exécutai. À petites foulées je rejoignis bien rapidement le salon où j'entrevis ma mère assise dans le fauteuil de mon père, les larmes aux yeux. Sur le coup mon réflexe fut d'aller la rejoindre, mais très rapidement Ronda m'attrapa par le bras et m'emmena dans ma chambre qu'elle ferma à clé. D'un seul coup mes vacances d'été, qui s'annonçaient des plus banales, se transformaient en une incompréhension pas possible. Bouleversée, mais sans savoir pourquoi, je pris beaucoup de temps à calmer mes émotions. C'était la première fois que je voyais ma mère ainsi, elle qui ne dévoile jamais ses sentiments, qui est d'allure toujours robuste et sûr d'elle. La voir en sanglot me fit réalisée qu'elle aussi, a ses propres faiblesses. Faisant les cents pas, foulant le sol de ma chambre, je ne pouvais m'arrêter de tourner en rond ; en fait je ne pouvais arrêter avant de savoir ce qui se passait. Certes à dix ans on est encore jeune, on a la vie devant mais à dix ans on commence à mieux comprendre les choses qui nous entourent, on prend de la maturité et surtout on veut savoir, on veut qu'on cesse de nous mentir ainsi. Le papa noël, la petite sourie, les cloches de pâques ; au diable ces vilaines légendes. Ce qu'une grande fille de mon âge désire dorénavant savoir s'est simplement la vérité. Nous ne sommes plus aussi dupe qu'avant, on voit quand quelque chose ne va pas. Et en ce moment même, dans ma famille, rien n'allait. Mais je dus me faire à l'évidence, une fois encore on m'a évincé, voir oublié. Prise de fatigue à cause de l'attente interminable, je tombai de sommeil. Ce n'est qu'une heure plus tard, sur les coups de neuf heures du soir, que ma mère pénétra dans ma chambre. Je sentis immédiatement son parfum et entrouvris mes lourdes paupières. De ma petite voix d'enfant, je pris la parole ; « Maman ... que se passe-t-il ? Où est papa ? » « Ne t'inquiète pas ma chérie, ça va aller ! Ton père est juste partis en voyage d'affaire ... » , et encore un mensonge. Marre des mensonges. Du coup prise de colère, je m'emporta. « Mais maman, arrête de me mentir ! Je suis assez grande pour comprendre, tu me dois de me dire la vérité pour une fois ... ». Je lui avais sorti cela en ne la quittant pas d'une seconde, du regard. Mes petits yeux bleus étaient ancrés dans les siens. Je restai ainsi plusieurs secondes avant qu'elle ne reprenne la parole. « Je ... je .., tu as raison. Je suis désolée ... , ton père en réalité ... , ton père est parti et il ne reviendra pas. Dorénavant on va devoir avancer à deux, mais ne t'inquiète pas, ta vie ne changera pas ! ». Un divorce, voilà ce qu'il se passait, mes parents allaient tous bonnement divorcer. Sur le coup je ne réalisai pas vraiment la gravité des choses, mon père est parti mais cela ne voudra pas dire que je ne le verrais plus, si ?
▽ mai deux mille trois dans la demeure familial .
L'année de mes dix ans aurait pu être la pire de toute ... et pourtant. Et pourtant ce ne fut pas le cas. Cette année fut magique, simplement. Certes le divorce de mes parents m'a beaucoup affecté sur le coup, mais une rencontre a changé la donne. Cette rencontre ? Un jeune garçonnet qui à l'époque m'a beaucoup épaulé. Notre rencontre fut des plus improbables, du moins pour ma part. Comme d'habitude ma mère me donnait des sous pour que j'aille me prendre des bonbons, face à ma mine déconfite. Mais ce soir là je suis tombée nez à nez avec ce jeune garçon bien intriguant, assit sur son bout de trottoir. C'est tout naturellement que je suis allée le voir et lui ai adressé quelques mots. Dès lors notre amitié a démarré. Je ne peux passer une seule journée sans l'avoir vu. C'est dingue quand même qu'une telle alchimie puisse exister entre deux êtres. Ce Nathan, c'est son prénom, m'obsède sans cesse. Et pourtant je ne suis pas folle, je suis simplement amoureuse. Il n'y a pas une seule seconde qui passe sans que mes pensées aillent à son égard. Oui je suis dingue, dingue de ce type. Et plus les années passent, plus mon engouement pour lui s'agrandit. Je viens d'avoir dix sept ans, ce qui signifie que dans un an, on pourra s'échapper tous les deux et vivre notre vie ensemble.Oui j'ai des rêves, des tas de projets dans la tête, mais ce n'est pas au goût de ma mère. Cela fait un bout de temps qu'elle est sur mon dos, à toujours me questionner sur l'endroit où je vais, et avec qui, alors qu'elle sait pertinemment que quand je sors c'est pour voir Nathan. Je crois qu'elle ne l'apprécie pas tellement. Quand elle me parle de lui c'est pour le traiter de chenapan. Mais comment peut-elle dire quelque chose comme ça, alors qu'elle le connaît à peine ? Car oui Nathan n'est pas autorisé à venir à la maison, quand on se voit c'est toujours à l'extérieur. Mais je crois que si ma mère est ainsi, c'est à cause de mon père. En fait depuis le divorce, depuis qu'on ne vit plus que toutes les deux, elle est constamment sur mon dos. Elle me met énormément de pression pour mes études, et elle est elle même sans arrêt stresser à cause de son travail. Elle bosse énormément pour m'offrir ce que je possède aujourd'hui. Même si l'argent ne m'intéresse, je ne vais pas le dénier, j'ai grandi dans une famille aux revenues bien élevés. Je ne me suis jamais plainte de quoi se soit, si réclamer quoi se soit. J'ai toujours été une fille modeste. Et j'ai jamais voulu décevoir ma mère. Elle est un peu comme ma seule famille, alors même si à cause de son caractère bien trempé et de son côté trop protectrice, elle m'agace, je l'aime quand même et j'aurais peur de la décevoir. Sauf que le fait qu'elle désire gérer ma vie à ma place, cela m'énerve. Et aujourd'hui après le dîner, lorsque je me levai de table, ma mère me rattrapa. « Où tu vas ? Voir ce Nathan encore ? Tu sais très bien comment il m'horripile avec ces manières, ce n'est pas une fréquentation pour toi ma douce enfant ! » « Mère, je fréquente qui bon me semble, navrée mais Nathan j'y tiens beaucoup ... » « Et de Newton ? Tu ne tiens pas à lui ? C'est un garçon fort admirable et sa famille est très proche de la notre, tu le sais très bien ! » « J'adore Newton, mais j'aime Nathan ! » « Et bien je t'interdis de revoir ce Nathan, tu es de ce fait privée de sortie ». Des larmes se sont mise a perlés sur mes joues. La décision de ma mère était cruelle. Comment pouvait-elle me faire un coup pareil ? N'a-t-elle jamais connu le véritable amour ? Celui qu'on ne veut perdre ? Énervée par la situation je partis de la pièce et m'enferma toute la soirée dans ma chambre. Ce n'est pas une interdiction mais m'empêchera de le revoir ... .
▽ septembre deux mille onze à l'aéroport.
Il n'est plus là. Plus à mes côtés. Plus dans mes bras. Ce vide m'a envahi le jour où je suis partie comme une voleuse et me hante encore, cinq ans plus tard. Jamais personne ne m'avait autant manqué. J'ai besoin de lui et de sa présence près de moi. Mais je récolte simplement les graines que j'ai semé. Sous ordre de ma mère j'ai quitté l'Amérique pour revenir en France, à Paris. Contrainte, j'ai entamé mes études en droit. Le droit je déteste. Ce n'est que du par coeur, et ça n'a jamais été un domaine qui me passionne. Mais dans le droit on peut faire carrière d'après ma mère. D'ailleurs celle-ci fut ravie le jour où je suis rentrée à la maison, cela changeait des cris stridents qui me perçaient les oreilles au bout du fil quand j'étais avec Nathan. Du coup sur Paris, j'ai du faire sans lui, sans ces mots doux murmurés à mon oreille, sans ces délicates caresses sur ma nuque, sans ces tendres baisers. J'ai du reprendre ma petite vie. Avec les études, les galas, je revis Newton. Vous vous rappelez de lui ? Le fils d'une amie à ma mère.Elle a toujours voulu que je sorte avec, car pour elle c'était le gendre idéal. C'est vrai que c'était un garçon charmant, un peu trop simplet et timide à mon goût mais bon, jamais je n'ai ressenti autre chose que de l'amitié pour lui. Mais quand je le revis à un dîner de charité auquel sa famille était également convié, je découvris un autre homme. Grand, blond, baraqué, charmeur, taquin, bref un homme, un vrai. Je fus directement surprise à sa vu, et d'autant plus quand il est venu m'adresser la parole, je dois dire que cela était au-delà de la surprise, j'étais sans voix. « Bonsoir jolie demoiselle ! » fit-il en ajoutant un baise main des plus tendre. « Euh .. euh, Newton ? » « Oh tu te souviens de mon prénom ! ». Et voilà la conversation était lancée pour le plus grand bonheur des deux mégères qui nous espionnaient du buffet. Ce soir là , j'ai passé un agréable moment en compagnie de Newton. Et pour une fois, des mois après ma fuite, je ne pensa pas à Nathan. Pas qu'il c'était envolé de mes pensées, loin de là, mais la douleur se faisait moins forte. Newton et moi, nous nous sommes revus à plusieurs reprises. Puis on entama une relation forte et passionnée. S'en suivis une magnifique demande en mariage, et une cérémonie emplie d'émotions. Avec Newton je me sentais bien, à l'aise. Même si entre nous il y avait beaucoup de prise de têtes. Oui on se disputait souvent pour un rien la plupart du temps, et la réconciliation se faisait dans un lit. C'est ainsi que cela fonctionnait. Et à ces mots « Je t'aime ! », je répondais timidement « Moi aussi ! ». Mais lui renvoyer un « Je t'aime » serait lui mentir au final. C'est à partir de ce moment-là que le doute s'installa en moi. Des images, des souvenirs refirent surface. Le visage de Nathan hantait mes nuits, je n'avais plus le sommeil et Newton remarqua mon changement de comportement. J'étais devenue distante, froide avec lui, qui malheureusement, n'avait rien demandé. Du coup je me retrouve ici, à attendre un vol en destination des états-unis. Comme simple adieu, j'ai fais comme à mon habitude, j'ai laissé un simple mot à l'adresse de Newton. Cela doit bien faire une bonne demie-heure que j'attends l'embarcation de mon vol. Totalement perdue dans mes pensées, la voix d'une hôtesse retentit dans l'interphone et celle-ci annonça mon vol. Prête à m'en aller pour partir le rejoindre, une voix familière me coupa dans mon élan. « ANNE-SOPHIE ! ANNE-SOPHIE ! ANNE-SOPHIE ! ». Posant mes bagages à terre, je fis volte face et vit Newton courant dans ma direction. Pourquoi ... , pourquoi fallait-il qu'il fasse cela, pourquoi est-il venu jusqu'ici. Déboussolée, mon regard se perdit dans le vide et quand celui-ci arriva à ma hauteur, il me prit dans ses bras et me murmura tout bas. « Je t'aime, ne l'oublie pas ... ». Une larme coula sur ma joue, en guise d'échange, je lui offris un simple baiser sur la joue avant de parler. « Et moi j'en aime un autre Newton, je suis désolée ..., oubli moi, je n'en vaux pas la peine ! ». Ne voulant faire face à lui plus longtemps, je pris mes bagages et m'éloigna rapidement telle une voleuse, encore une fois.
Dernière édition par Anne-Sophie Delacroix. le Dim 25 Sep - 18:39, édité 6 fois
Sujet: Re: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 15:57
OH OUI bien sûr que je suis heureux. Je l'attends depuis tellement longtemps ma Anne-Sophie. J'espère vraiment que tu es la bonne, ça me ferait tellement plaisir. Non je te mets pas du tout la pression tu sais. En tout cas merci mille fois encore, je suis très content. Par contre c'est Kayleigh qui le sera un peu moins. Anyway, bienvenue, et bonne chance pour ta fiche.
Sujet: Re: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 16:23
Ravie de faire un heureux dis donc , je vais faire l'impossible pour m'accrocher et pas te décevoir cow boy BREF me reste une présentation à faire moi, mais merci de l'accueille mon beau brun , et non Kaykay sera aux anges :cam:
Sujet: Re: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 17:05
Bienvenue et bonne chance pour ta fifiche en tout cas j'espére que tu seras la bonne et puis vive rachel, je l'adore en plus tu l'as prise dans deux de mes films favoris d'elle
Sujet: Re: SOPHIE Ҩ "le charme à la française. Dim 25 Sep - 18:12
J'aime beauuuucoup. Newton je vais le buter. Je rigole, bien sûr. Enfin, par contre il y quelques fautes, que je te laisse corriger. (: Après tout sera bon.