Chaque personne qu’on s’autorise à aimer, est quelqu’un qu’on prend le risque de perdre...

Hemsworth, Judicaël Hadès

NOM Hemsworth. ۱ PRÉNOM(S) Judicaël Hadès. ۱ ÂGE 27 ans. ۱ ORIGINE Américain. ۱ STATUT CIVIL Célibataire. ۱ OCCUPATION Ex infirmier militaire, aujourd'hui infirmier. ۱ GROUPE ADULT'S WORLD. ۱ AVATAR Josh Hartnett. ۱ CREDITS anoceanaway33 | tumblr.

L’adrénaline et la peur. Intenses. La peur de ne pas réussir. La peur de tomber sur la mort à chaque tournant. La peur de voir voler une balle en notre direction et de ne pas avoir le temps d’esquiver. La peur d’entendre ses cris de douleur appeler « Infirmier, infirmier ! » et de devoir accourir pour les sauver… La peur, toujours. Puis la frayeur. Sentant une présence d’ailleurs soi, puis la douleur. Intense. Le froid d’une lame pénétrant dans la chair. Puis la chaleur du sang s’écoulant sur la peau… L’envie irrésistible de crier tellement on souffre. Mais impossible, la faiblesse prend le dessus. Le choc lorsque que notre corps s’effondre sur le sol. Le flou total. Mais toujours ces mêmes cris, qui appellent, sans cesse mais avec de plus en plus de relâchement. Savoir qu’on est leur seul issu, leur seul moyen de survie. Mais ne plus pouvoir bouger. Rester là, allongé et attendre… Attendre quoi ? Que tout cela s’arrête ? Que la mort nous prenne ? Que ces cris cessent ? Que quelqu’un vienne nous sauver la vie ? Que ce… Et non, soudain plus rien. Juste cette douleur et cette sensation de chaud, plus de froid. Plus aucun cri de secours. Sont-ils tous morts ? Morts ? A cause de moi ? Parce que je n’ai pas été capable d’être un homme et de me relever malgré la douleur et le sang ? Pas un homme, un lâche, voilà ce que je suis. Un lâche.

« Jud ! Jud ! Bon sang ! Judicaël, reste avec moi ! »
Une voix… Féminine en plus. Il n’y avait pourtant pas de femme dans son unité… Cette voix ne cessait de lui répéter d’ouvrir les yeux, de revenir à lui. Le seul problème, c’est qu’il n’en avait pas envie. Il était parfaitement bien là. Sur cette chose douce et moelleuse, sans douleur, sans bruit… Oh, si si du bruit ! Qu’elle cesse de crier celle-là, ça lui faisait repenser à toute cette horreur…
Il avait beau ouvrir la bouche, il avait beau vouloir parler pour lui dire de se taire, strictement aucun son ne sortait de sa bouche. Soudain, il comprit… Il sentait se truc bizarre entourant son nez et sa bouche. Un masque ? Refusant toujours d’ouvrir les yeux, refusant de revenir à la réalité, il leva doucement sa main gauche… En vain, Bien trop faible, celle-ci retombant avant qu’il ne puisse atteindre son visage, le replongeant dans le noir.


Judicaël leva la tête ouvrant les yeux. Il se trouvait dans une petite pièce assez sombre. Il ne savait plus très bien comment il avait atterrit ici… Ici, ligotait sur cette chaise. Il n’eut même pas le temps d’essayer de se le rappeler, qu’un coup de poing en plein visage le fit basculer de la chaise, l’entrainant par terre. Puis il entendit le bruit d’un raclement de gorge… En venait de lui cracher dessus, comme un animal. A son tour, il cracha, mais uniquement du sang. Oh et une de ses dents aussi… « Alors tu vas parler ? » ; Jud resta un moment allongé sur le sol sale sans rien dire. Son silence fut donc ponctué par des coups de pieds stratégiquement placés. « Parle ! ». Le jeune homme avait alors remué, se redressant doucement sur ses genoux. Le visage ensanglanté et déformé, un faible rictus apparut sur ses lèvres « Jamais ». Puis un coup, un autre et encore un autre. Et la douleur, toujours la même, toujours plus forte… Et ces cries, toujours les mêmes.

« Judicaël… Je t’en supplie, reste avec moi » ; « Judicaël… Reviens. S’il-te-plait, reviens. »
Il était revenu à lui en un sursaut. Et cette fois, les yeux bels et biens ouverts. Mais ils avaient beau être ouverts, il n’y voyait pas très clair, le flou était dominant. Sans doute le temps de s’habituer à tout ce blanc… Néanmoins, il balaya du regard tout ce qui se trouvait autour de lui. Ainsi, il pu apercevoir 3 silhouettes penchées au dessus de lui. « C’est yeux sont ouverts… » ; « Judicaël ! Tu nous reconnais ? » ; « Judicaël c’est nous… ».
Mais il avait cette envie de tout lâcher de tout laisser tomber. Il n’avait pas la moindre idée de pourquoi il était là et de qui étaient ces personnes. Il n’avait qu’une envie… Que tout cela finisse. Il ferma donc ses paupières terriblement lourdes, se laissant aller avant d’entendre une nouvelle fois un cri d’horreur « Infirmier ! »


Il était là, dans le noir. Son meilleur ami à côté de lui. Respirant un bon coup, il tourna la tête vers celui-ci au moment même ou un autre l’appelait. Encore. « Je vais y aller. Tu me couvre ? » ; Taylor hocha la tête tandis que Judicaël se levait dans la nuit, sa trousse de premier secours sur lui et son arme à la main. « Infirmiiiier ! ». Il finit par trouver le blesser et la première chose qu’il fit ne fut pas de le soigner, mais de pauser sa main sur sa bouche en murmurant « Arrête de brailler comme ça, tu vas finir par nous faire repérer… C’est bon je suis là, je vais te soigner et tout ira bien. » ; S’assurant que son camarade n’hurlerait pas, il retira sa main de sa bouche puis examina le ventre complètement déchiqueté de celui-ci avant de sortir une compresse et de l’alcool. « Très bien, je vais te demander de bien compresser sa sur ton ventre…Je vais aller appeler quelqu’un et on va venir te chercher. D’accord ? » ; L’homme hocha la tête et James lui tourna le dos revenant sur ses pas, et naturellement n’appelant personne pour aider cette homme. Il était trop tard, il le savait. Au fond de lui, il trouvait cela ignoble d’abandonner un homme ainsi. Mais s’était les règles… S’était sa vie, ou la sienne.
« Hé Matt, il est Taylor ? » ; « Pas là, t’as du te tromper d’endroit mec… » ; « Non, non je me suis pas trompé, il était là y a 5 minutes. » ; « Bah il y est plus ! » ; « Taaayloor ! Taaayylooor ! » ; « Ta gueule Jud, tu vas finir par nos faire repérer ! »
Ses propres cris raisonnant dans le nuit entre quelques coups de feu, puis plus rien.

Il se réveilla et ouvrit les yeux, les pausant sur une fabuleuse créature en sous-vêtements. Un sourire aux lèvres, il se pencha vers elle et l’embrassa tendrement. « Je t’aime. » ; A son tour, elle lui adressa un sourire parfait, lui rendant son baisé et le salua, pleine de joie et de tendresse. « Tu devrais vite aller prendre une douche et te faire tout beau ! C’est aujourd’hui que je te présente à mes parents ! » ; « Mon uniforme fera-t-il l’affaire ? », demanda-t-il en riant. « Costard-cravate exigé ! », répliqua-t-elle avec ironie. « Pas de soucis ma belle. » ; Judicaël se redressa fit le tour du lit, l’embrassa une nouvelle fois avant de se diriger vers la salle de bain d’où il lança « Et si on prenait une douche ensemble ? » ; « T’as vraiment envie que mon père t’assassine toi ! ». Son père… elle n’avait que sa en bouche ! A croire, qu’elle s’en fichait de lui…


Rouvrant les paupières, cette fois-ci il trouva la force de retirer le masque qu’on lui avait mit sur le visage. Complètement dégueulasse se truc qui était censé l’aider à respirer. Il sentit une main dans la sienne et pu renifler un doux parfum. « Eileen ? » ; « Oui Jud, c’est moi, Eileen. » ; « Tu nous as fait peur Jud, terriblement peur… A un moment on a cru que… » ; « Kayleen… » ; « Oui ». Il entendait la voix de sa petite sœur étouffait par les sanglots. « Qu’est-ce qui s’est passé ? », demanda-t-il en prenant conscience que toute cette douleur qui venait de s’écouler n’était que souvenir. « Tu as eu un accident de voiture Judi. » ; « Un accident de voiture ? » ; « Ouais, ça aurait était con de crever sur la route alors que tu as passé ta vie sur le terrain… », Marmonnant Eileen en riant et pleurant à la fois. « On a cru qu’on t’avait perdu… » ; « Mais je suis là maintenant. ». Il essaya de se rappeler de l’accident, en vain. Rien ne lui venait à l’esprit. Tout ce don il se souvenait, s’était son entrée dans la voiture en compagnie de… « Et Jordan, Marissa & Matt ? » ; Eileen remua la tête de gauche à droite. « Désolée Judicaël ».
Ravalant ses larmes et s’excusant, il referma les paupières, se laissant aller une nouvelle fois.


Elle était là, en face de lui, souriante, ses cheveux blond flottant autour de ses épaules nues. « Judicaël, mon chéri vient avec maman » ; Sans un mot, le petit garçon qu’il était s’exécuta. « Judicaël, prends ma main et surtout, ne la lâche pas… » ; et tout au long de cette promenade, il ne l’avait pas lâché.

Elle était là, plus le moindre sourire au bout des lèvres, ses cheveux blonds gisant sur ses épaules. « Maman… ». Il avait prit la main de sa mère dans sa petite main d’enfant. « Maman, prends ma main et surtout, ne la lâche pas… » ; « Désolée. »

Il ouvrit les yeux et se redressa dans son lit d’hôpital, découvrant avec plaisir qu’elles étaient toujours là. Les deux femmes de sa vie, celle qui malgré les circonstances, lui avait toujours été fidèles et ne l’avaient laissé tomber. Celles qu’il avait tant peur de perdre. Comme tout être au monde, il n’avait que deux mains et s’étaient-elles qui les tenaient…

PSEUDO OU PRÉNOM Kana. ۱ ÂGE 18 YO. ۱ COMMENT AS-TU OUVERT LA PORTE DE THUB ? Je sais pas. ۱ TU LA TROUVES COMMENT LA DÉCORATION CHEZ NOUS ? Nul à chier (a). ۱ PARLE MAINTENANT OU TAIS-TOI À JAMAIS Non, j'rigole. ۱