nom : Hammond. Comme Peter Hammond, le réalisateur d'Hollywood... oui oui, c'est mon père. Ҩ prénom : Amelia Tallulah. Trop de A à mon avis mais ce n'est pas moi qui ai choisi, malheureusement Ҩ âge : 25 ans et toutes mes dents, même si on dit que je fais beaucoup plus vieille que mon âge. Ҩ origines Américaine pure-laine. Ma mère vient de Boston, mon père de New York et moi, j'suis née à LA Ҩ statut civil : Célibataire. Ҩ occupation : Propriétaire et pâtissière à la pâtisserie "Pink 'N' Gold". Ҩ avatar : La fantastique et merveilleuse Florence Welch, du groupe Florence and the Machine. Ҩ crédits : flogifs | tumblr.

"Peut-être que si je les ignore et que je passe très vite, ils ne me remarqueront pas." espéra la jeune fille, et regardant d'un oeil presque terrifié la porte. De l'autre côté, des tonnes de paparazzis se tenaient prêt à prendre des photos de toutes les personnes le moindrement connues qu'ils croiseraient, les journalistes, comme des requins, attendaient leurs prochaines proie. Déjà qu'elle avait été forcée, ou presque, par sa mère à défiler sur le podium comme si elle savait ce qu'elle faisait, devant tous ces gens, maintenant il fallait qu'elle affronte cette horde de rapace. Toutes les jeunes filles de 15 ans rêvaient de grandeur, de vies luxueuses, de célébrité... et Amelia qui avait tout ça sans le vouloir aurait tout donné pour une petite vie simple avec un père dentiste et une mère secrétaire. Une vie normale. Pas une vie où, sous prétexte qu'elle avait l'air beaucoup plus vieille et qu'elle "avait le corps pour", une jeune fille d'une quinzaine d'année était projetée sous les feux de la rampe à porter des tenues qui la rendaient tous plus inconfortables les unes que les autres. Dans ce monde où une fillette de 6 ans se fait demander par des inconnus si le divorce de ses parents l'avait secouée, et qu'elle ne puisse même pas répondre parce que c'est à peine si elle les connaît vraiment ses parents. Mais elle n'avait que 15 ans, elle ne pouvait rien faire, elle ne pouvait pas s'enfuir ou envoyer promener ses parents. Alors elle ferrait comme elle a toujours fait: plaquer un sourire sur son visage et faire semblant d'être la petite fille parfaite de l'ancien couple chéri d'Hollywood.

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«Pfiou! Tu es... C'était...» balbutia le jeune homme alors que la rouquine roula sur le côté, s'enroulant dans le drap de satin rouge et en attrapant une cigarette sur sa table de chevet. Ce n'était pas la première fois qu'Amelia s'envoyait en l'air avec Louis, mais à chaque fois il passait au moins une dizaine de minutes à la complimenter, et franchement, ça l'énervait à la longue. Si elle s'envoyait en l'air avec le petit copain de sa très chère mère, ce n'était pas par besoin d'attention. Non, c'est seulement qu'il avait 23 ans, elle 19, et qu'il était mannequin et Français.Ce n'était pas sa faute si sa mère avait décidée de faire comme toutes les actrices en début de cinquantaine comme elle et de se trouver un mec qui a l'âge de sa fille. Et puis de ce qu'elle remarquait pas la réaction de son "beau-père" après chaque rencontres, ce n'était pas pour le côté physique qu'il sortait avec Jayne Lloyd. Ce n'était pas le premier à s'intéresser à cette dernière pour sa renommée et sa fortune, et ce ne serait pas le dernier. Sans considération pour la règle du "pas de fumée dans la maison" (ou le château, comme préférait l'appeler Amelia), la jeune femme coinça la cigarette entre ses lèvres et l'alluma. «Tu ne te sens pas coupable, A?» lui demanda soudainement son amant en déposant un baiser sur son épaule. «Coupable de quoi?» lui répondit-elle très sérieusement. «A, tu te tape le copain de ta mère. C'est pas normal, bébé.» Elle se tourna vers lui et lui sourit, un de ses sourires qu'elle a utilisé si souvent lors de son enfance qui masquait son indifférence profonde pour la chose. «Alors de un, tu ne m'appelles pas bébé. Et de deux, qu'est-ce qui est plus normal? Que je couche avec mon "beau-père" de 4 ans mon aîné, ou que ma mère se tape un mec qui pourrait facilement être son fils...?» «Touché.» il rigola, probablement pour essayer de dissiper le malaise, mais la jeune femme ne réagit pas, préférant tirer une grande boufée de sa cigarette. Elle avait déjà passé à autre chose. La tête ailleurs, elle rêvassait tranquillement en ignorant complètement le jeune homme qui continuait à déblatérer. Puis, elle fut tirée de sa rêverie rapidement par la voix de sa mère qui hurlait qu'elle pouvait sentir la fumée jusqu'en bas. Dans très peu de temps, elle débarquerait dans la chambre, et Amelia ne put s'empêcher de sourire. Louis n'eut pas le temps de réagir que sa quinquagénaire fit irruption dans la chambre. «Nom de... MAIS QU'EST-CE QUE C'EST QUE CE BORDEL?!?!?!» hurla dramatiquement l'actrice. La rouquine réussit difficilement à s'empêcher de rouler des yeux et à garder son air faussement surpris. «Attends, Jayne! Je peux tout expliquer!» balbutia Louis qui se jeta hors du lit de la jeune femme, paniqué. «DEHORS!» il ne se fit pas prier, ramassa ses vêtements et déguerpit aussi rapidement qu'il le put, laissant la mère et la fille régler leur différents entre elles. Ça ne prit pas de temps avant que Jayne reprenne la parole. «AMELIA TALLULAH HAMMOND! EXPLIQUE-TOI À L'INSTANT!» tempêta-t-elle... mais sa progéniture se contenta de s'asseoir dans son lit en la fixant, sans broncher. Puis elle finit pas hausser les épaules. «J'm'ennuyais.» répondit-elle simplement. «TU T'ENNUYAIS?!?!?!? ESPÈCE DE...!!! APRÈS TOUT CE QUE J'AI FAIT POUR TOI, C'EST COMME ÇA QUE TU ME REMERCIE?!?!?!?» «ET QU'EST-CE QUE TU AS FAIT, AU JUSTE?? TU M'AS TRAÎNÉE DE SOIRÉE EN SOIRÉE, MONTRÉE COMME SI J'ÉTAIS UN TROPHÉE, EXHIBITIONNÉE DE FORCE SUR DES PODIUMS POUR PLUS D'ARGENT, DOMPÉE AVEC DES NOUNOUS, IGNORÉE ROYALEMENT PENDANT 18 ANS!»

U N D E R C O N S T R U C T I O N