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 LENNOX ❦ sa corde avait rompu.

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MessageSujet: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 17:03


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lennox (david) davenport

pour lui, le monde était simple parce que les idées qu'il s'en faisaient l'étaient.


nom : DAVENPORT. prénom : LENNOX. âge : VINGT-DEUX ANS. origines : ARROWSIC, MAINE. statut civil : CELIBATAIRE. occupation : ARTISTE RATE. avatar : XAVIER SAMUEL. crédits : TUMBLR.



living young and wild and free

t'arrives d'où : de la planète des singes. pourquoi thub : parce que c'est une tepu et que j'ai payé cher. des avis : dtc, à droite. des questions : dtc, à gauche cette fois. > règlement lu : non, suis une rebelle. > dernier mot : bisou biscotto !

Mon pseudo sur la toile est Nightwing (cacedédi to binro), mon prénom est Sabrina (mais tout le monde m’appelle Sab et d’ailleurs, si vous voulez, c’est de mise pour vous aussi. tongue) et j’ai vingt violons. Je suis belge de Belgique (incroyable, je sais) et je suis totalement insupportable. (a) SINON ! Jésus demanda à Croco de dealer, et Croco deal ! (j’espère que je ne vous ai pas fait peur, sinon, je suis dans la merde.)




Dernière édition par Lennox Davenport le Lun 2 Jan - 16:57, édité 10 fois
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 17:03

je devais avoir trois ans. avant, on n'a pas de mémoire et on vit dans l'ignorance. j'ai cessé d'ignorer à l'âge de trois ou quatre ans et parfois ça me manque.

« Lenny, tu vas avoir une petite sœur ! » Il y a cet éclat de joie dans la voix de ma mère qui me fait sourire malgré moi. Une petite sœur ? Qu’est-ce que c’est, ça se mange ? La question me trotte en tête alors que je la voix toucher son ventre affectueusement, je penche la tête et l’observe, ça y est, je commence à flipper. Je ne sais pas si c’est à partir de ce moment là que la peur à pris possession de ma vie, mais je sais que le tourbillon dans mon ventre n’avait rien d’amusant. Titubant sur mes jambes fatiguées, je m’approche à pas de loup et glisse ma main sur le ventre un peu rebondis de ma mère. Ça fait un moment qu’il est là et pourtant, j’ai l’impression de ne l’avoir jamais vu. Elle est enceinte de cinq mois déjà, cinq mois qu’un petit être a pris une place de choix au creux de son ventre. Son air mélancolique l’a quittée pour une joie sans limite. Elle sait que ce sera difficile, elle sait que l’argent leur manque un peu, mais ça n’a pas d’importance. Parce qu’elle est là, petite princesse tant attendue. Elle donne des coups, fait sentir sa présence. Et tout à coup, on ne parle plus que d’elle. Comment va-t-on l’appeler ? Dans quelle chambre va-t-elle bâtir son château féérique ? Que deviendra-t-elle lorsqu’elle aura l’âge de parler, de rire, d’aimer et puis surtout, d’avancer ? Elle sera médecin ou avocate, journaliste ou pilote de formule un. L’imagination ne manque pas et tout y passe. Loneleï, puisque tel sera son prénom, occupe toutes les pensées. Elle n’est pas encore là et pourtant, elle est partout. Plus important que lui. Recroquevillé dans un coin de la pièce, le regard apeuré, Lennox compte les jours et les heures avant l’arrivée de sa petite sœur. Il n’a pas la notion du temps, mais il sait que ça s’approche à grand pas. Les terreurs nocturnes envahissent ses nuits, dès qu’il ferme les paupières, c’est le néant qui l’avale. Il a l’impression de n’être plus rien. Maman est fatiguée d’accourir à son lit, son ventre rond l’en empêche. Papa a les traits tirés, il faut qu’il prépare son arrivée. Alors il est seul face à lui-même. Un peu perdu dans ce monde trop vaste pour le petit garçon qu’il est. Lennox sait qu’ils l’aiment. C’est normal, et il en sera toujours de même. Mais il a l’impression de perdre sa place de premier choix, il a l’impression qu’on lui pique la vedette. Et peu à peu, l’enfant doux et paisible qu’il était devient nerveux et peureux. Il pique des crises de colère, par moment et pleure pour des bêtises le reste du temps. Il a changé. C’est comme ça, c’est la vie, il paraît. Et il lui a tout donné, à ce petit bout. Ses rêves, ses espoirs, sa vie… l’être fort qu’il aurait pu être. Il lui donnait tout, parce qu’il n’avait que ça a offrir et il le paierait de sa vie.

ce que j'ai lu, c'est que si t'es pas dans le rang, si t'arrives pas à être ce qu'on attend de toi, tu souffres. tu souffres comme une bête et à la fin, tu crèves.

Toujours différent, toujours en retrait. Les yeux égarés, l’esprit en voyage, les mains éternellement liées. Installé sur une petite table de la cafeteria, Lennox observe son plateau repas. Il n’est pas installé à la table des populaires, ni même à celle des intellos. Au début, il a cherché sa place, se demandant où donc il pourrait poser son derrière pour déguster avec écœurement ces mets épouvantable. Mais son regard n’avait heurté que des refus. Des airs ahuris face à son incitative, des regards moqueurs face à son toupet. Et il avait finalement opté pour celle-ci. Son exil. Celle où ceux qui n’attendent rien des autres s’installent. Il s’y est habitué désormais. Transparent, personne ne le remarque. Même pas ceux avec qui il partage cet îlot de solitude. Il mange en silence, laisse son esprit virevolter au-delà même de ses pensées. Si la solitude l’avait pesé autrefois, il avait finit par s’y résoudre. Il accepte le silence comme un cadeau qui lui serait tout entier destiné. Une pomme dans la main, il laisse ses prunelles ambrées scruter les lieux avec indifférence. Il connait cet endroit par cœur, il connait ces gens par cœur. Il connait leurs noms, leurs options et même leurs passions. Il sait tout d’eux alors qu’eux ignorent tout de lui. Lennox est l’ombre dans le couloir, celui qui lorgne le sol et frôle les murs pour ne pas être remarqué. Il est différent. Un brin trop rêveur, beaucoup trop effrayé et puis surtout, un peu trop intelligent pour la simplicité qu’on pourrait lui offrir les autres. Il s’en moque, dans le fond. Il est bien là, sagement installé, à observer les gens défilés. C’est de cette manière qu’on apprend à accepter les erreurs d’autrui, en les comprenant. Et lui, il semble tout comprendre. Ses regards parfois dérangent tant ils semblent transpercés la vérité. Lennox n’a pas choisi cette manière d’être, mais il n’arrive pas à emboîter le pas du commun des mortels. Le monde qu’il s’est si joliment bâti lui convient à merveille, il est son petit bonheur personnel. C’est grâce à cela qu’il sourit. Et il sourit souvent. Il ne sait même pas pourquoi, parfois, mais il continue de le faire. C’est comme un rayon de soleil qui lui caresse le cœur et le réchauffe de l’intérieur. C’est de cette façon que, parfois, il oublie qu’elle est là. Celle qu’il adore et abhorre à la fois. Et pourtant, il sait qu’elle est là, non loin, juste à quelques pas. Mais il oublie, pour avoir la sensation d’être entier. Du moins, c’est ce qu’il avait espéré. Mais voilà qu’elle quitte le lieu en trombe, sans qu’il ne comprenne pourquoi. Par réflexe, il observe la place qu’elle vient de quitté et comprend ce qui vient de se passer. Son indifférence est tel qu’il croque dans sa pomme et ignore totalement ce qui vient de se passer. Il pourrait la défendre, sa petite sœur, ce petit cœur. Mais non. Rien. Il demeure muet et immobile. Insensible à sa cause. D’apparence, du moins. Son corps tout entier est traversé de petits spasmes d’inquiétudes. Il se demande où elle est et si les larmes ont cessé d’inonder ces jolies joues rouges. Un court instant, il pense à se lever, mais une présence qui s’arrête devant lui l’en empêche. « Hey, Davenport ! Ce n’serait pas ta frangine ? » Lennox lève les yeux et dévisage Donald qui le regard, un sourire mauvais au coin des lèvres. Il ne lui a jamais adressé la parole jusqu’ici. Il a toujours été aveugle à sa présence. Et encore une fois, on le remarquait à cause d’elle. Toujours elle. Il n’y en n’avait jamais que pour Lonie, de toute façon. Avec détachement, il hausse les épaules et marmonne un : « J’la connais pas. » avant de mordre dans sa pomme, qui noircit à vu d’œil. Le sportif l’observe et hausse un sourcil, intrigué. Il cherche le trémolo de remord dans la voix de Lennox, celui qui trahira le mensonge. Mais rien. Il demeure impassible et ne baisse pas les yeux. Alors, Donald se met à douter. Il est sûr que c’est sa sœur et pourtant, cet aveu lui semble si réel. « Te fous pas de moi, je sais que c’est ta sœur ! En tout cas, elle est bonne. » Un goût amer au fond de la gorge, Lennox déglutit discrètement. Il ne supporte pas qu’on parle d’elle de cette façon, mais il n’a pas envie qu’on le traite toujours comme « le frère de ». C’est lui l’ainé, non ? Alors pourquoi la vie toujours autour de cette gamine ? Elle a treize ans, on ne dit pas d’elle qu’elle est ‘bonne’. C’est vulgaire et avilissant. Mais Lennox sourit. De ces sourires froids qui ne veulent rien dire et qui semble moqueur. « Si tu le dis. » A son tour, le footballeur sourit. Seize ans et aussi con qu’une pompe pas à vélo. « Juste, j’avais oublié que t’étais gay, toi… » L’intello se retient de lever les yeux au ciel. Sous prétexte que vous ne faite pas de sport et que vous ne dites pas que les filles sont bonnes, vous êtes homo. C’est une façon de voir les choses. Mais Lennox, lui, sait qu’il ne l’est pas. « Ouais, je le suis. Et ? » Il ne sait pas pourquoi il dit ça, il ne sait pas pourquoi mentir. Mais le visage de Donald se décompose et il se retourne sans demander son reste. Un court instant, il regrette d’avoir laissé échapper cette affirmation. Il sait que demain, l’information aura fait le tour du lycée et qu’il sera considéré comme : l’homo de l’école. Le pire dans tout ça, c’est qu’il n’en n’a rien à faire. Peut-être qu’il devra essuya les moqueries, peut-être qu’il devra accepter les reproches ridicules. Mais il est prêt à le faire. Dans le fond, il se punit d’avoir menti. D’avoir dit avec autant d’aisance qu’il ne connaissait pas Lonie. Comme si elle n’existait pas. Comme s’il ne voulait rien à voir en commun.


les adolescents ne m’intéressent pas. ils tiennent des discours assassins sur leurs parents et protestent quand il n’y a plus de corn flakes.

« Est-ce que mon cours vous ennuie, monsieur Davenport ? » dans un léger sursaut, je lève le nez de ma feuille et pose mon regard absent sur le professeur. Il me dévisage avec mécontentement alors que ses prunelles glissent sur les feuilles posées devant moi. Il n’y a que des tâches informes au crayon, des calculs ici et là, des procédés mathématiques qui me compressent le crâne pendant des heures. C’est plus fort que moi, ça tourne à du cent à l’heure là-dedans. Parfois ça me fait mal tant j’y songe, mais la plupart du temps, c’est juste fatiguant. Je ne peux pas l’expliquer, je sais que c’est là, c’est tout. Alors malgré moi, j’emmêle mes doigts avec crispation. Je l’entends soupirer, celui qui sans le savoir, est pareil à un bourreau. Son regard posé sur moi est identique à coup de fouet porté sur mon dos. Ses soupirs sont des bruits lancinant qui emprisonnent mes tympans dans un chaos assourdissant. Alors je baisse les yeux, gêné d’être un élève aussi distrait. Ca m’arrive tout le temps. Je me concentre quelques minutes, écoute avec attention ce qu’on me dit et puis… je m’ennuie. Je comprends tout ce qu’ils expliquent sans qu’ils n’aient besoin de le faire. Je vais plus loin, creuse, et découvre des choses que même eux peuvent ignorer par moment. Je m’ennuie, je comprends tout, je comprends trop. Avoir deux coups d’avance, c’est trop fatiguant. Agacé, le professeur répète sa question alors que naïvement j’hausse des épaules. Je ne sais pas ce qu’il veut entendre, je sais juste que j’ai la frousse de lui dire que, oui, en effet, je m’ennuie. Je m’ennuie à m’en lacérer les bras au stylo bille. Je m’ennuie à en bouffer des craies. Je m’ennuie à en perdre la tête. Mais je préfère le taire, je préfère mentir. « Ce n’est pas ça. » soufflais-je, l’esprit ailleurs. Je pense à tout, j’envisage déjà ce qu’il va dire et comment ça va se terminer. J’imagine chaque perspective, ajuste mon jugement et prépare les répliques. Je sais qu’il va me demander de quoi il s’agit, mais ça, tout le monde peut le deviner. Pas besoin d’être un génie. Je n’en suis pas un, de toute façon. « Qu’est-ce donc, alors ? Tu as passé l’heure à gribouiller sur ta feuille alors que je vous avais demandé de réaliser l’exercice 34 de la page 127 de votre livre. » Je lève les yeux, le dévisage un moment, silencieux. Je juge le pour et le contre entre la vérité et le mensonge. Je me dis que je n’ai rien à perdre, mais rien à gagner. Alors, par réflexe et habitude, j’hausse encore des épaules. Je sais que je devrais arrêter de le faire, ça insupporte les gens. Mais bizarrement, je ne peux pas me retenir. « Je l’ai fini. » Je ne précise pas que le temps imparti m’avait semblé infiniment long vu que quelques minutes m’avaient suffit. Je le vois arqué un sourcil et s’offrir le loisir de sourire en coin. Il ne me croit pas. J’ai l’habitude alors, je ne réagis pas et ne lui propose même pas de vérifier par lui-même. Ce qu’il pense ne m’intéresse pas, et je n’ai de toute façon pas envie que l’on me prenne pour un intello. J’ai peu d’amis, pour ne pas dire aucun, et jouer les frottes manches à la cervelle surdéveloppé n’éveillera pas la compassion de mes camardes. Ils seront jaloux et complexés. Et plus ils le seront, plus ils me haïront. Parce que contrairement à eux, je n’avais pas de raison de réussir. Le professeur s’approche de mon bureau, je me redresse vivement alors qu’il s’empare de ma feuille. Je vois son regard courir de formule en formule et de résultats en résultats. Son sourire s’estompe, et je comprends. J’ai raté le coche, il va me sortir le grand numéro… « Lennox, pourrais-je te voir après le cours ? » J’opine du chef, je suis de toute façon incapable de résister. Il ne me rend pas ma feuille alors qu’il regagne son bureau en intimant aux autres de continuer leur exercice. Je soupire et tourne le regard vers la fenêtre. J’ai seize ans et je suis fatigué d’avoir deux coups d’avance. Ça me ronge la tête, ça me ronge les sens. Je ne suis pas capable de montrer ce que je ressens ou ce que je pense parce que c’est trop compliqué pour moi. Ca s’emmêle avec nervosité dans mon crâne et ça détruit toute simplicité d’esprit. Parfois, parfois je me dis que j’aurais aimé être con, stupide avec des biceps. Les sportifs réussissent mieux que les intellectuels. C’est comme ça depuis toujours, qu’on se le dise...
♦ ♦ ♦
« Monsieur et Madame Davenport, je crois pouvoir affirmé que… Lennox s’ennuie en cours. Il est distrait, ne prend jamais la parole, semble absent à longueur de temps. Pourtant ses copies sont toujours exemplaires et ne comportent aucune erreur. Lorsqu’on l’interroge, il a toujours la bonne réponse. Je pense qu’il a des capacités intellectuelles beaucoup plus importantes que la moyenne. Et j’aimerais qu’il passe un test pour m’en assurer. » Assis dans le couloir, je tends l’oreille et écoute toutes ces conneries qui me donne envie de gerber. Je n’entends pas la réaction de mes parents mais à vrai dire, je m’en fiche. Ce qu’ils pensent ne m’intéressent pas. Je me dis que, peut-être, pour la première fois ils pourraient être fiers de moi. Mais la vérité c’est qu’on n’a pas l’argent pour des écoles spécialisées. On n’a pas le temps pour des âneries du genre. Mais lorsqu’ils sortent du bureau, ils ont tous un large sourire aux lèvres et semblent ravis de leur découverte. Je me retiens de rouler des yeux, et soupir lourdement fasse à la perspective d’un nouveau test. De toute façon, je vais le rater. Par esprit de contradiction, pour eux et puis surtout pour moi. C’est trop fatiguant de penser plus loin que le bout de son nez. Fatiguant de comprendre plus vite, d’enregistrer tout ce qu’on lit ou entend. Fatiguant de vivre dans ma tête. Je suis pourtant le professeur en promettant de faire de mon mieux. J’ai appris à mentir depuis que je suis gosse, impossible à le déceler. Je mens, je ne ferai pas de mon mieux. Je veux échouer, faire fondre leurs espoirs comme neige au soleil. Alors, distraitement, je m’installe sur le bureau qu’on m’a désigné. Un quart de seconde, je me dis que je vais vraiment faire de mon mieux. Ce sera surement plus difficile de ce que j’ai déjà vu ou fait. Alors, même en faisant de mon mieux, ce sera le pire. Mais lorsque je regarde le questionnaire, tout me semble de banalité déconcertante. Est-ce censé me posé une colle ? Si c’est le cas, ils se sont bien trompés. Les réponses me viennent avec une rapidité qui me donne mal au crâne. Pourtant, mon crayon tourbillonne et les fautes s’en échappent avec une aisance qui m’amuse. Je ne suis jamais très loin de la vraie réponse, ce ne serait pas drôle sinon. Mais j’échoue avec plaisir. Je fous ma vie en l’air, comme ça, pour rien. Je tue l’intello en moi, je tue le petit con qui sais tout, je tue la seule chose qui me rend intéressant. Mais je m’en moque. Je rends la copie au bout d’une demi-heure et je sors, l’esprit libre. Oui, j’ai décidé d’être con et ce, contrairement à bon nombre de personne, non malgré moi.


cependant, j'étais loin d'être désespéré. je ne le suis même pas devenu aujourd'hui. je me donne seulement des airs. le plus grand effort de ma vie a toujours été de parvenir à désespérer complètement. il n'y a rien à faire. il y a toujours quelque chose en moi qui continue à sourire.

On avait dix-sept ans et la vie devant nous. On avait tout ce qu’on voulait. On pouvait parler de bonheur et y croire comme personne. On pouvait parler d’espoir, on pouvait parler d’avenir. Du moins, j’y ai cru. Je m’étais accroché à lui comme on s’accroche à une branche au bord d’un ravin. Avec la force du désespoir. Avec cette voix dans la tête qui me répétait sans cesse qu’avec lui à mes côtés, la vie serait simple. Il m’avait donné goût à la vie et goût au dessin. C’est grâce à lui si aujourd’hui mon crayon est mon meilleur ami. Il était tout, il était devenu ma vie. Et je n’avais jamais compris comment c’était arrivé. Je n’étais pas gay, mais lui, bon sang… je l’aimais. Je l’aimais comme je n’avais jamais aimé et j’étais heureux comme jamais. Donald. Je le pensais stupide avec ces muscles et ses grands aires et finalement, il était le garçon le plus sensible que je connaissais. Il me parlait de poésie comme on parle de nourriture. Avec simplicité, et légèreté. On s’était apprivoisé lentement, avec douceur, et sans même s’en rendre compte. Un beau jour, j’avais menti en prétendant être quelqu’un que je n’étais pas. J’avais sournoisement infiltré son esprit pour lui faire croire ce que je voulais, je voulais qu’il se demande pourquoi je lui avais dit ça. Je voulais qu’il pense de moi que je n’étais qu’une tapette, une chiffe molle, quelqu’un qu’il fallait fuir. Je voulais qu’il pense que j’étais atteint d’une maladie grave et contagieuse à souhait, je voulais qu’il m’oublie mais qu’il me voit en même temps. En prétendant être ce que je n’étais pas, j’éveillais de moi-même une haine possible. Mais je m’étais fourvoyé. Les autres s’étaient tournés vers moi avec respect au début, et puis, bientôt ma transparence avait repris le dessus. Quand vous assumé ce que vous êtes, les gens ne vous emmerdent pas. Le tout est de pouvoir le faire. Et puis, pour ceux qui n’y comprennent rien et qui s’acharnent, il faut répondre par le silence. Ça use, fatigue et finalement, ils se lassent. C’est ce qui s’est passé avec Donald, d’une certaine façon. Le premier à se moquer, c’était lui.

« Alors, Davenport, tu nous le présentes quand ton petit ami ? » La question revenait souvent, et je l’ignorais à chaque fois. Et si Donald, s’était lassé, ses amis revenaient à la charge, le poussant à continuer. J’avais deux solutions. Ignorer encore ou contrer. J’avais choisi la deuxième option, et je n’avais pas imaginé les conséquences. « Quand tu seras prêt, mon chéri. Je te l’ai dit, je peux attendre. » Il avait rougis violemment et s’était accroché au col de mon t-shirt, une lueur meurtrière dans les yeux. Mon dos avait heurté les casiers avec violence, alors que je me mordais la lèvre inférieure pour ne pas gémir de douleur. « Retire ce que tu viens de dire. » Je n’étais pas en position de force, mais je refusais de lâcher prise. Pour une fois dans ma vie, je trouverais le courage de faire face. Je trouverais la force de me battre pour ce que je croyais juste. « Dans tes rêves, Mulligan. » Et bien que je voyais la rage monter en lui, il m’avait relâché en crachant que je n’en valais pas la peine. Et il était parti, hilare, avec sa bande de bras cassés. Je ne sais pas ce que j’avais trouvé le plus bizarre. Le sentiment de confiance que j’avais ressenti ou son regard se heurtant à mes lèvres outrageuses. Et puis, plus rien, le silence pendant des semaines avant que l’on se retrouve binôme de sciences. Lui comme moi avions grimacé à l’entente de ces groupes fichtrement mal assemblés, mais on n’avait pas cherché à lutté. Et on s’était mis à travailler. Je fus surpris par ses capacités intellectuelles. Je le pensais stupide, je pensais que le sport était toute sa vie et que c’était grâce à ça qu’il réussissait, mais en fait, non. J’avais l’habitude de faire les travaux de groupes seul, généralement, on était tous d’accord pour dire que c’était ce qu’il y avait de mieux. Mais Donald avait refusé. Il avait dit, je cite : « T’es pas le seul qui a un cerveau, tu sais… Mais faut peut-être que tu arrêtes de t’en servir pour te rendre compte que le monde c’est pas toi d’un côté et les autres de l’autre. » Je l’avais regardé, interdit et scotché sur place. Peut-être que c’est à ce moment là que tout à changé. Le jour où j’ai compris que, le monde n’était pas contre moi, mais que c’était moi qui étais contre lui. Je n’avais rien répondu, je m’étais mis au boulot et les choses m’avaient semblées faciles. On était devenus amis, à tel point qu’il lui arrivait parfois de manger avec moi. Je ne comprenais pas ce qui se passait, mais ça me plaisait. Jusqu’au jour où tout à basculé. La sonnerie retentit pour signaler la reprise des cours, me faisant jurer, ennuyé : j’avais oublié mon livre dans mon casier. Parcourant les couloirs, presque désert désormais, je pensais à lui. Sans raison, pour rien, comme ça. Jusqu’à ce qu’une main s’agrippe à mon bras et me tire vers elle. Il était là. Lui. Alors que toutes mes pensées lui étaient destinées. Debout, dissimulé derrière la porte d’un débarras. Je clignais des yeux, muet, immobile. Les mots courraient dans mon esprit mais la barrière de mes lèvres était infranchissable. Tant et si bien que j’ouvrais la bouche sans que le moindre son s’en échappe. Il glissa son index sur mes lèvres et murmura : « Chut, ne dis rien. » Et avec délicatesse, il déposa ses lèvres sur les miennes. Mon cœur s’agita, alors que je serrais les points, appuyé contre la porte. Il s’écarta doucement, m’observa en silence. « Je ne suis pas gay. » soufflais-je, avec regret. Il m’observa en silence, ne cillant pas fasse à mon aveu. Comme s’il ne l’avait pas entendu. Alors, un peu plus fort, tout en baissant les yeux, je répétais ces mots. Non, je n’étais pas gay… Sa main glissa sous mon menton, me forçant à relever la tête. Nos regards se croisèrent, éveillant un volcan au tréfonds de mon être. « Moi non plus. » avait-il seulement articulé avant de déposer à nouveau ses lèvres chaudes et délicieuses tout contre les miennes. Mais cette fois, je ne pus résister. Je desserrai les poings et vint perdre mes doigts dans sa chevelure, et forçant la barrière de ses lèvres, je vins mêler ma langue à la sienne dans une danse lascive et amoureuse qui me donnait le tournis. Mon corps se collait un peu plus au sien alors qu’il entourait ma taille de ses bras forts, me faisant oublier l’utopie et l’irréalité de ce moment. Et puis, il s’écarta doucement, laissant son rire résonner autour de nous. « Tu vas m’étouffer, Lennox. » Je souriais, comblé. « Je m’en fous si tu meurs dans mes bras. » Il avait frotté son museau contre le mien, sourit et m’avait embrassé timidement. Avant de me laisser là, le cœur excité et les mains tremblantes. Je restais un moment enfermé dans mon placard de malheur, assis contre la porte, les genoux repliés contre ma poitrine, mes bras les enlaçant. Je venais d’avoir mon premier baiser et il me semblait que c’était la plus belle chose qui soit. Je ne réalisais pas encore les obstacles.

Il m’aimait répétait-il souvent, comme l’odeur de la pluie, comme un rayon de soleil, comme un tout qui rendait sa vie plus belle. Pourtant, il avait honte de moi, de nous. J’aurais du m’y attendre. Si nos petits rendez-vous secret n’avaient qu’attisé ma flamme au début, le temps avait fait son œuvre et j’en voulais plus. Nos quelques baisers échangés à l’abri des regards ne me suffisaient plus. J’avais besoin de me blottir contre lui, parce que seul ses bras avaient le don de me sécuriser. « J’en ai marre, Don… J’en veux plus… » Il avait détourné le regard, soupiré avec agacement. « Je peux pas, tu comprends ? » Non, je ne comprenais pas. Tout était de sa faute. S’il avait prévu de m’ignorer, mieux aurait-il valu que jamais il ne m’embrasse. Je secouais la tête en signe de dénégations, des perles des pluies emplissaient mon regard perdu. « Ne gâche pas ce moment, s’il te plaît, Lenny… » Je fronçais les sourcils, ahuri. « Parce que c’est moi qui le gâche ? C’est toi qui n’a pas les couilles d’être un homme. Si tu n’as pas le courage de m’offrir plus, quitte-moi, tout sera pour le mieux. » Il déglutit tout en agrippant ma nuque avec force, posant son front contre le mien. « Je peux pas… Je t’aime… » Malgré moi, et malgré l’envie de l’embrasser, de le serrer contre moi : je l’avais repoussé. « C’est trop facile. » Oui, facile de dire je t’aime, le tout était de pouvoir le prouver. S’il m’aimait, il devait faire l’effort d’être honnête avec lui comme avec les autres. Mais il avait échappé un rire rauque, sarcastique face à mes demandes enfantines. « Tu vis dans ton monde… Tu crois que ça va se passer comment quand mon père saura ? Tu crois qu’il va t’ouvrir sa porte en grand pour te demander de faire partie de la famille ? Je suis un putain de footballeur, Lenny. Je suis de ces mecs beaucoup trop virils et machos pour avouer un truc pareil. Ca ruinerait ma carrière, ma vie, tout… » « Alors tu ne m’aimes pas assez. » avais-je lâché de but en blanc, n’entendant pas ses excuses qui, pourtant, n’était pas des mensonges. « Tu comprends pas que ça me rend malade de te voir aux bras de toutes ces filles ? Les embrasser comme si je n’existais pas ? Je suis pas assez fort pour endurer ça. Pas assez fort pour continuer de faire semblant. Alors, ouais, je t’aime mais crois-moi, parfois, ça suffit pas. » Je l’avais laissé en plan, et j’avais commencé à dessiner avec toutes la frustration que mes trippes me le permettait. J’allais continuer d’avancer, sans lui. Je n’oublierais pas les moments passés ensemble. Je n’oublierais pas nos baisers. Je n’oublierais rien. Mais je vivrais pour moi. Plus de nous, plus de lui et moi, plus de lui, juste moi…

« Vous êtes Lennox ? » Mon regard embrumé de larmes se porta sur une silhouette féminine alors que j’acquiesçais en silence, reniflant honteusement. Je ne la connaissais pas et je me demandais comment elle connaissait mon nom. Son sourire était doux et ses yeux étaient aussi humide que les miens, peut-être plus même. « Il parlait beaucoup de vous. » Je déglutissais, mal à l’aise. Je ne savais pas de qui il s’agissait et à vrai dire, je n’avais pas besoin d’entendre ce genre de discours. La douleur me tenaillait les tripes et m’empêchait d’avancer le cœur léger. Je m’en voulais. Tout était de ma faute, j’en étais sûr. « Il vous aimait. » susurra-t-elle avec un sourire. « Il vous aimait plus que n’importe qui et il s’en voulait de vous avoir fait ça. Tous les jours, il essayait de trouver la forcer de dire au monde entier ce que vous attendiez de lui et… Je l’en ai empêché. Vous savez, mon mari n’est pas très compréhensif et… Ce n’est pas de votre faute, d’accord ? Cet accident de voiture, c’est… Ca devait arriver, c’est tout. » J’acquiesçais à nouveau en silence, mes joues débordant de larmes. Des tas de gens étaient là et la plupart se demandait pourquoi j’avais le toupet d’être aussi triste alors qu’on n’était même pas amis, juste binôme de biologie… Ils ne savaient rien et ils ne le sauraient jamais. Donald avait pris la route, l’alcool saturant ses veines et il était entré en collision avec un arbre. Il m’avait laissé tout seul face au monde. Mais je savais que pour lui, je vivrais de mon mieux. Pour rassurer sa mère, j’attrapais sa main et la serrait dans la mienne. « Je l’aimais aussi, vous savez. Et je l’aimerai toujours. Je suis désolé qu’on n’ait jamais eu la chance qu’on méritait… » Elle me souriait tristement, avant de me prendre dans ses bras. Dans tous Arrowsic, nous étions deux à savoir. À savoir que Donald et moi, c’était plus qu’une histoire de bio. C’était une histoire d’amour. Et même si nous ne sommes que deux à le savoir, ça ne rendait pas la chose moins belle pour autant…



je tiens pas tellement à être heureux, je préfère encore la vie. le bonheur, c'est une belle ordure et une peau de vache et il faudrait lui apprendre à vivre.

D’une façon ou d’une autre, il pouvait se considérer comme mort. Complètement abattu, oublié et résigné. Lennox ne vivait sa vie qu’à travers le passé. Celui d’une enfance où il avait encore un peu d’importance. Celui d’une adolescence ou il avait aimé et été aimé en retour. Tout n’était que bribes de souvenirs. Douloureux, irréels. Il avait cherché des remèdes. Le dessin avait suffit au début. Il griffonnait à longueur de journée. Rien de très joyeux, souvent quelque chose de douloureux. Comme des réminiscences du passées, sauvagement imprimée dans son esprit. Le forçant à regretter mais malgré tout à espérer. Il n’avait plus le courage d’être heureux, c’était trop difficile, vivre lui semble cependant faisable. Alors il continuait. « Je… j’ai… c’est pour toi. » Lennox avait dessiné quelque chose pour Loneleï. Pendant son absence, il avait cru la voir partout et avait guetté son retour avec impatience. Impossible d’expliquer ce qu’il ressentait. Ce mélange de soulagement coupable et de tristesse déchirante. Alors il avait peint son visage, encore et toujours, de sa main tremblante. Et maintenant qu’elle était revenue, il lui tendait le plus réussi de tous. Mais pudiques comme personne, ils se contentèrent de se jauger du regard. Comprenant sans employer les mots ce que l’autre pouvait bien ressentir. Il adorait sa sœur, mais la détestait de faire de lui un raté. Son existence ne serait jamais qu’une ombre au tableau de sa réussite, il le savait. Alors, du mieux qu’il pouvait, il l’ignorait. Espérant qu’elle ne le prendrait pas pour elle mais qu’elle comprendrait qu’il le faisait pour leur bien à tout deux. Mais bien vite, les dessins n’avaient plus suffit à Lennox. Trouvant le temps long et ennuyeux, trouvant la vie trop douce avec lui. Et puis, on lui avait parlé de ces fight club. Ces lieux bizarres où des masos semblaient visiblement prendre leur pied. Au début, il avait été et s’était contenté de regarder. Son cœur s’emballant face aux coups violents qu’il observait. Spectateur peureux, il observait de loin. Et finalement, il avait eu envie d’essayer. Lui et sa carrure de mollusque avait été mis aux enchères, d’une certaine façon. Ils ne comprenaient pas ce qu’est un maigrichon dans son genre cherchait là-bas. Pourtant, c’était simple. Il cherchait cette sensation d’exister. Cette impression que la vie continue et que même si elle est douloureuse, on s’en relève toujours. Bien sûr, la première fois, on l’avait à peine touché. Simplement pour se moquer. Et puis finalement, Lennox avait trouvé un endroit où il est pouvait être lui-même sans se contenir. Si au début, il chassait les coups, il se rendait compte qu’il avait appris à les apprécier. La douleur était la seule chose qu’il ressentait vraiment. Et s’il s’était retenu de donner des coups, avec le temps, il avait frappé plus fort et plus vite. Il frappait Lonie, Papa, Maman, Donald… Et puis surtout lui-même. Il frappait aussi fort que sa force le lui permettait. Lorsqu’on lui demandait d’où venait les coups, il haussait des épaules et trouvaient des excuses bidons. De toute façon, personne ne s’en souciait réellement…


mon égocentrisme est en effet tel que je me reconnais instantanément dans tous ceux qui souffrent et j'ai mal dans toutes leurs plaies. cela ne s'arrête pas aux hommes, mais s'étend aux bêtes et même aux plantes. un nombre incroyable de gens peuvent assister à une corrida, regarder le taureau blessé et sanglant sans frémir. pas moi. je suis le taureau. j'ai toujours un peu mal lorsqu'on chasse l'élan, le lapin, l'éléphant. par contre, il m'est assez indifférent de penser qu'on tue les poulets. je n'arrive pas à m'imaginer dans un poulet.

La vie se traîne. Comme un boulet accroché à une cheville trop fragile. Lourde. Déséquilibrante. Et si profondément blessante. Elle entaille la moindre peau diaphane. Elle caresse les plus dures et les console d’une douceur extrême. La vie sourie aux uns et fait pleurer les autres. Parfois, elle s’entre-lasse, serpent venimeux, et s’enlace sur le cou gracile d’un bien heureux sombrant finalement dans l’insomnie. Insomnie qui tient éveillé, le plus joyeux des guerriers. Ce guerrier que le monde a abîmé. Tristement et sans raison aucune, voilà qu’il aimait pleurer. L’histoire conte qu’il avait vécu toutes les horreurs. La vérité unique est qu’il n’a jamais eu la chance d’être délivré de ces démons. Démons du mal ; démons de la nuit. Égaré dans un dédale de penser mal formulée, l’enfant blessé s’est jugé lésé. Et sans prétention aucune, il assurait avoir raison là ou les autres avaient tort. Et finalement, sans doute n’avait-il pas tort. La vie s’est acharnée. Elle l’a émacié, apitoyé et révolté. Finalement, le doux baiser de la mort qu'il s'est lui-même inventé l’a effleuré et il s’est crut soulagé. Mais rien ne peut soulager les cœurs trop lourdement appesanti par la tristesse. Et voilà que, six pieds sous terre, dans la tombe de sa vie, il désespère.



Dernière édition par Lennox Davenport le Lun 2 Jan - 16:55, édité 11 fois
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 17:05

Ahhhhhhhh toiiiiii tout de suite :chazi: Je rigole bonne chance avec cette nouvelle fiche sabinouche :) :chazi&abbey: et j'ai hâte de voir ton perso LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  502620555
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 17:32

FRÉROT LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  432336
Bon courage pour ta fiche ma sab I love you
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 17:39

Juste parce que tu m'as fais un accueil de "guedin meuf",
GOOD LUCK pour ta fiche I love you LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  726387 :cam:
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMar 27 Déc - 18:28

Seksy LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  45760
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMer 28 Déc - 11:19

LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  45760 LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  561929
*no comment* xDDD
Bienvenue ;)
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMer 28 Déc - 19:47

Re-Bienvenue Sab LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  432336 Bon courage pour ta nouvelle fiche LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  890765
tu vas tout déchirer avec Lennox, sûr I love you
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptySam 31 Déc - 11:34

XAVIER SAMUEEEEEEEEEEEEEL. LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  561929 LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  561929 Hâte de lire ta fiche mon chou. LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  86663 I love you
Je t'aaaaaaaaaime! LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  217379 Tu diras bonjour aux singes de ma part. LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  562126
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyLun 2 Jan - 16:57

    J'en reviens pas, j'ai finiiiiiii. \o/
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MessageSujet: Re: LENNOX ❦ sa corde avait rompu.    LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  EmptyMer 4 Jan - 13:47

BRAVOOO. LENNOX ❦ sa corde avait rompu.  577704309
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