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| Sujet: ROBYN ❀ Le meilleur moyen de réaliser l’impossible est de croire que c’est possible. Mar 27 Déc - 22:28 | |
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robyn (nhiam) gallagher
Le problème, c’est que même si tu m’disais « je t’adore » j’te croirais pas ! Je sais plus quand tu joues et quand tu joues pas. J’suis perdue... Attends deux secondes, j’ai pas fini... Dis-moi qu’tu m’aimes... Dis-moi juste que tu m’aimes. Parce que moi j’oserai jamais te l’dire la première, j’aurais trop peur que tu crois qu’c’est un jeu...
nom : Les Gallagher vaincront les Strugatsky ❉ prénom : Robyn Nhiam. ❉ âge : 25 ans. ❉ origines : américaine. ❉ statut civil : célibatairement compliqué avec un polichinelle dans le tiroir. ❉ occupation : infirmière *qui veux jouer au docteur ?*. ❉ avatar : Amber Heard. ❉ crédits : tumblr. ❉ scénario : yep. ❉ this is where we're meant to be Elle était là, installée dans le grand canapé blanc et elle n'avait qu'une envie s'en aller. La belle savait pertinemment que ça ne servirait à rien. Oh ! Non, elle ne remettait pas en causes les talents du docteur Robinson mais plutôt l'utilité qu'elle pouvait lui apporter. La première fois que la demoiselle avait croisée la route de ce cher docteur, elle n'était âgée que de 15 ans. Il est vrai qu'à l'époque, venir voir un psychologue, lui avait été d'une précieuse aide et l'avait même empêché de s'enfermer totalement dans sa bulle. Néanmoins, elle n'était plus la petite adolescente, non, elle était devenue une belle jeune femme de 25 ans qui ne voyait plus aucune utilité à cela. En effet, plus rien ne clochait dans sa vie maintenant. Robyn était une femme forte et qui savait ce qu'elle voulait. La demoiselle vivait une vie paisible à Arrowsic et tout ce qui comptait pour elle, c'est de sauver des vies ou plutôt d'aider les gens malades à aller mieux. Enfant, elle aurait aimé être docteur mais les longues études ainsi que leur coût lui fit renoncer à ce rêve pour devenir infirmière. D'autant plus qu'elle avait envie d'être plus proche des patients et non de les considérer comme un petit bout de chair. La belle se persuadait, chaque seconde, un peu plus de la non-utilité de venir ici. Malheureusement, elle y était et ne pourrait jamais agir d'une autre manière. En effet, si elle venait encore ici, c'était pour rassurer ses parents. Ces derniers avaient toujours été là pour elle et ils voulaient simplement s'assurer que rien de mal ne lui arriverait. Elle leur avait pourtant répété, un nombre incalculable de fois, qu'elle s'était remise du choc. Elle savait maintenant comment vivre avec ce dernier mais ils la priaient tout de même de venir ici. Voilà donc ce qu'elle faisait ici. Dans quelques instants, la psychologie lui poserait les mêmes questions qu'elle avait maintenant l'habitude d'entendre.
Tout d'abord, elle lui demanderait si elle va bien. Comme à son habitude, la belle lui répondrait qu'il n'y a rien qui cloche dans sa vie et qu'elle vit un rêve éveillé. Cette réponse, elle essayerait de la rendre la plus honnête possible même si la vérité est légèrement différente. Il est vrai que son métier d'infirmière la remplit de bonheur même si parfois, elle ne peut s'empêcher de pleurer quand elle perd un patient. La demoiselle est ainsi, s'attachant facilement aux autres même si, tout ne se passe pas très bien. La belle lui parlerait sans doute du cas de Thomy, un petit garçon de huit ans qui est leucémique mais qui se bat comme un grand. Elle lui dirait qu'elle adore ce petit bonhomme surtout quand le petit garçon lui fait de jolis dessins. La belle parlerait aussi de sa famille qui est toujours là pour elle et sans qui elle ne se verrait pas vivre. Robyn admettrait, tout de même, que sa vie amoureuse n'est pas des plus réjouissante. Oui, elle a eu des petits copains mais jamais rien de très sérieux. Ce n'est pas qu'elle n'arrive pas à s'attacher mais plutôt que ça ne finit jamais de la bonne manière. Elle n'arrive pas à les aimer autrement que comme des amis ou du moins c'est ce qui se passe dans la plupart du temps. La belle est aussi très secrète sur son passé. Cela joue, sans doute, contre elle mais agir autrement est bien trop difficile pour elle. Oui, elle n'est pas le genre de filles qui roulent des pelles monumentales en pleine rue. Au fond, elle admettrait qu'elle n'a aucune idée de la raison qui font que sa vie amoureuse est aussi catastrophique. En racontant tout cela, elle n'aurait prononcé que la vérité et elle aurait pu continuer de la même manière si le problème Sheila n'avait pas existé. Qui était-elle ? La personne qui avait été la plus importante dans la vie de la belle demoiselle et qui lui manquait chaque jour un peu plus . A peine avait-elle pensé à la rouquine que son esprit s'en était allé vagabonder dans les méandres de son passé.
La belle était là, assise au dernier rang, dans cette classe remplie de monde mais elle n'écoutait rien. Non, le prof de biologie pouvait bien dire tout ce qu'il voulait, la seule chose qui l'intéressait, c'était dessiner. Oui, elle était dans son monde où personne ne pouvait venir la déranger. L'adolescente de 16 ans préférait mille fois rester seule, plutôt que d'être entourée de personnes qui ne la comprenaient nullement. La plupart de ses camarades ne comprenaient nullement cette demoiselle. Ils l'appelaient monstre et n'avaient aucunement envie d'apprendre à la connaître. Au fond, Robyn était, tout simplement, une jeune demoiselle qui était plus que timide. Cette facette de sa personnalité l'empêchait cruellement de s'intégrer dans un groupe ou même d'aller vers les autres. De toute manière, la belle préférait rester avec sa solitude,, plutôt que de devenir une fille qu'elle n'était nullement. A cette époque, le style vestimentaire de la demoiselle était assez simple presque que garçon manqué, comme si elle essayait de se fondre dans une masse de gens. « Sheila Strugatsky, je vous mets avec euh... Mademoiselle Gallagher. » En entendant son prénom, elle leva tout doucement les yeux, essayant de comprendre où est-ce que le professeur voulait en venir. Il ne lui fallut pas très longtemps avant de comprendre que la rouquine qui la regardait bizarrement, avait sans doute été désignée pour un travail de groupes en sa compagnie. La belle n'avait aucune réaction, elle s'en moquait un peu, cela ne serait qu'un mauvais moment à passer. Au mieux, elle ferait le travail tout seule et mettrait son nom dessus au pire, elle devrait passer un moment en compagnie de la demoiselle. La seule chose que la demoiselle savait de Sheila c'est qu'elle avait la réputation d'aimer les fêtes et tout ce qu'on pouvait y faire ce qui n'était nullement le cas de la très chère demoiselle.
Un bruit de sonnette se fit entendre et la demoiselle ouvrit immédiatement la porte. Un sourire s'illumina sur son visage quand elle vit la personne se tenant sur le coin de la porte. La belle allait serrer sa meilleure amie dans ses bras quand elle remarqua l'air triste qu'elle avait. La blondinette n'aimait nullement voir Sheila dans un tel état et s'empressa donc de lui faire un câlin, voulant la revoir sourire car c'est ce qu'elle préférait chez elle. « Qu'est ce qui ne va pas ma chérinette ? » Elle touchait, tout doucement, son visage essayant d'y faire apparaître un petit signe de bonheur. Pour Robyn, il n'y avait rien de plus important que de voir sa meilleure amie heureuse et dire qu'au départ tout avait commencé par un travail de groupe. La demoiselle se souvenait, comme si s'était hier, de ce fameux jour où chez elle, elles avaient rigolé comme des folles pour des bêtises et comme tout avait changé le lendemain. En très peu de temps, elles étaient devenues inséparables, prenant chez l'autre ce qui leur manquait et en ressortant plus fortes. A deux, elles formaient un duo improbable mais qui marchait à merveille et rien ne pourrait les séparer. La demoiselle attendait toujours une réponse de la part de la sa jolie rousse et c'est là qu'elle remarqua les bagages qui se trouvaient non loin. Sans même un mot, elle comprenait, un peu ce qui s'était passé et décida de la serrer encore plus fort contre elle, en attendant qu'elle lui réponde. « Tu te rends compte qu'ils m'ont mis à la porte à cause de cette petite garce ! » Elle rigola quelques secondes avant de mettre une mèche de cheveux de la belle derrière son oreille et de lui prendre la main comme elle le faisait tout le temps avec son amie. « Viens, vivre chez moi, il y a une chambre de vide et puis, je suis sûr que mes parents ne seraient pas contre. De plus c'est mon devoir de meilleure amie de ne pas te laisser à la porte. » Tout doucement, elle prit une partie des valises tandis que la rouquine prit le reste. La blondinette se retourna vers sa meilleure amie qui semblait en grandes difficultés, un seul regard et elles explosèrent de rire.
Elle était là, devant le commissariat et tapait le sol doucement avec son pied, comme si elle était prise d'une grande impatiente. La première chose que l'on pouvait remarquer sur les lèvres de la belle n'était nulle autre qu'une cigarette. Rien d'anormal, à moins qu'on ne connaisse les habitudes de la belle blonde. En effet, la seule raison qui poussait, cette dernière, à fumer était un état de colère plus qu'avancer. Robyn, de part sa grande timidité, éprouvait, bien souvent, des difficultés à exposer clairement ce qu'elle n'appréciait pas chez les autres. Cela faisait d'elle une sorte de bombe à retardement qui explosait quand le compte à rebours arrivait à 0. Lorsque cela se passait, il valait mieux se mettre à l'abri. Elle pouvait tout dire et tout faire mais bien souvent ce qui en ressortait n'était que des paroles blessantes et sans le moindre intérêt. La belle avait alors découvert les biens faits de la nicotine. Oui, elle avait de grandes chances de développer un cancer des poumons mais sans cette petite douceur, elle devenait incontrôlable. La situation était pourtant différente de toutes celles qu'avait pu connaître la belle. D'habitude, après une bonne cigarette, tout s'évaporait mais ce n'était pas le cas aujourd'hui. La belle en était déjà à sa cinquième et elle ne comptait pas s'arrêter avant un long moment. Qu'est ce qui avait pu la mettre dans un tel état ? Un simple coup de fil que ne l'était pas. Il y a encore une heure, la belle était tranquillement installée chez elle quand elle reçut un appel de Sheila. Jusque là, rien d'inquiétant la suite le fut pourtant beaucoup plus. Sa meilleure amie lui annonça qu'elle se trouvait à l'hôpital et cela eut le dont d'énerver la demoiselle même si ce n'était pas tout à fait cela qu'elle avait ressentit. Il n'y avait pas qu'une seule émotion qui avait traversé son coeur, elles étaient d'ailleurs bien trop nombreuses pour qu'elle se souvienne de toute. Il y avait eu l'inquiétude, de savoir son amie dans ce genre de lieu mais cette dernière s'était mêlée à un autre sentiment sur lequel elle ne pouvait mettre aucun nom. Il y avait aussi de la rage et du mécontentement. Une chose était sûre, c'est que la belle ne s'en sortirait pas s'en rien. Non, Robyn n'en pouvait plus de toutes ses conneries. Oui, elle adorait sa rouquine mais elle ne pouvait tout de même pas accepter, de la voir tourne si mal. Elle serait toujours là pour elle mais sûrement pas pour la laisser se détruire sans rien dire. A peine sa meilleure amie, s'était elle approchée d'elle, que la belle n'avait pu retenir son immense colère. « Putain, mais tu n'arrêtes jamais t'es conneries toi sérieux ! C'est qui encore ce mec hein, un gars que t'as rencontré dans la rue comme tous les autres ? » Cela, s'était dit. Oui, Robyn arrivait de moins en moins à se montrer gentille devant toutes les conneries que faisait la personne la plus importante à ses yeux. Tout ce qu'elle voulait, c'est la voir sourire et non pas se détruire, soir après soir, en compagnie d'inconnus. « Quoi ? T'insinues quoi là au juste ? Vas au bout de tes pensées. » La rouquine n'avait sans doute pas l'habitude de voir sa meilleure amie, dans un tel état de colère. Quant à Robyn, elle était sur le point d'entrer en éruption. Elle avait, de plus en plus de mal, à tenir, devant cette personne qui ne comprenait que ce qui l'intéressait, tout en se moquant des conséquences. « Okay... T'es qu'une salope ! » Est-ce qu'elle le pensait vraiment ? Un tout petit peu. La belle en avait tout simplement marre d'entendre, tant de choses, sur celle qui partageait sa vie. Elle la voyait si souvent, avec un garçon différent, qu'elle se demandait de plus en plus ce qu'attendait la belle. Pourquoi est-ce qu'elle agissait de la sorte ? Bien entendu, jamais en tant normal, elle n'aurait osé lui dire les choses ainsi. De plus, en voyant le doux regard que la belle posait sur elle, les mots qu'elle venait d'employer ne lui plaisait nullement. « Adrien est dans ma classe, tu l'aurais su si tu m'aurais demandé ce que je faisais de mes soirées. Évidemment t'en a rien à foutre, tu ne penses qu'à toi, c'est plutôt drôle pour une coincée de ton genre. Tu t'entendrais bien avec ma soeur toi et ce n'est pas un compliment. » Comment pouvait-on se tromper à ce point ? La demoiselle n'avait nullement compris que si elle lui posait, de moins en moins de questions, sur ses soirées, c'est parce qu'elle n'en supportait plus les réponses. Dans ces dernières, il y avait, souvent, deux éléments communs : le mot garçon et le verbe coucher. Les mots que venait d'employer sa meilleure amie brisaient, quelque peu, le coeur de la belle. Est-ce qu'elle pensait vraiment tout cela ? Une chose était sûre, c'est qu'elle n'allait pas la laisser lui parler de la sorte. Robyn pouvait être bien gentille mais il y avait un moment, où cela devenait beaucoup trop, même pour elle. « Je m'intéresse à ta vie, c'est toi qui t'éloigne. D'une tu viens vivre chez moi mais tu ramènes des mecs que je ne connais même pas dans mon lit putain, MON lit ! Ta soeur, franchement, elle doit être moins horrible que toi. On se demande vraiment ce qui la fait fuir aussi loin. » La belle avait parlé avec son coeur. De plus en plus, elle avait l'impression de perdre, celle qu'elle adorait temps. Elle ne pouvait s'empêcher de sortir, chaque jour, davantage. Tandis que la blondinette préférait passer son temps chez elle, à s'amuser, sans pour autant, revenir totalement déchirée. Néanmoins, ce n'est pas ce qu'il la dérangeait tellement, dans le comportement de Sheila. Pour elle, ce qu'il y avait de plus insupportable, c'est de voir le petit chouchou rose sur la clinche de la porte. Qu'est ce qu'il voulait dire ? Tout simplement que la belle était occupée, de prendre son pied, avec un garçon qu'elle ne connaissait ni d'Eve ni d'Adam. Cela avait le don de mettre Robyn hors d'elle. Comment elle, en tant que sa meilleure amie, pouvait-elle supporter de voir autant de garçons, la toucher pour simplement, prendre leur pied. Ce qu'elle voulait pour son amie c'est qu'elle soit heureuse, qu'elle trouve un mec bien qui la protégerait et saurait comment la rendre heureuse. Pour le moment, parmi tous les hommes qui avaient partagé, un jour, la vie de sa belle, aucun ne méritait cette place. La rage était une grosse saloperie et elle venait de lui faire commettre sa plus grande erreur. La belle avait sans doute prononcé la phrase de trop, en parlant ainsi de la soeur de Sheila mais le mal était malheureusement déjà fait. La rouquine s'avança vers elle, avant de la pousser. Cette dernière tomba au sol et la belle remarqua les résultats de son erreur. « Un conseil petite conne, dégages vite de ma vue, sinon j'irais en prison pour une bonne raison. Ce n'est pas de ma faute si tu n'as jamais plu aux garçons, t'es simplement jalouse. » Peut-être qu'elle aurait dû s'excuser ou même essayer de recoller les morceaux mais, à cet instant, sa petite fierté l'en empêchait. Non, elle n'était pas jalouse, elle voulait simplement la protéger. Rapidement, elle se releva et sans un mot, elle s'en allait, loin, très loin. A peine rentrée chez elle, Robyn avait emballé toutes les affaires de Sheila avant de les mettre dehors. Elle se moquait totalement qu'on les pique ou autre. Tout ce qu'elle voulait, c'est être sûre qu'elle ne revoit pas son ex-meilleure amie de si tôt. Une fois que tout fut dehors, la belle rentra chez elle, ferma les rideaux et s'installa, dans son lit tandis que les larmes coulaient encore et encore. Pour la deuxième fois de sa vie, elle venait de perdre une personne chère. La manière était différente mais le résultat était le même. La belle était totalement déconfite et tout ce dont elle avait envie, c'est de laisser ses larmes coulées.
De l'extérieur, la belle souriait toujours à sa psychologue. A l'intérieur, c'était totalement différent. Dès qu'elle se souvenait de sa belle rouquine, elle se sentait mal, comme si elle avait du mal respirer. Vivre sans elle était une épreuve de chaque jour, surtout quand elle la voyait. En effet, voir chaque jour, la personne qui nous manque le plus, à de quoi nous rendre plus que triste. Cependant, lorsqu'elle croise Sheila, la belle ne laisse rien paraître. Parfois, elle ne peut s'empêcher de l'observer mais elle n'ira jamais plus loin. C'est la rouquine qui est partie, Robyn n'allait tout de même pas se jeter à ses pieds, pas après tout ce qu'elle avait fait. Alors, la belle poursuivait son chemin, en silence, tout en sachant qu'un jour ou l'autre, elle ne pourrait pas agir de cette manière. En effet, la belle a, de plus en plus, de mal à ne point aller dans sa direction. Parfois, certains liens sont tellement compliqués qu'on ne sait comment les gérer. Sans doute que sa gentille psychologue aurait adoré l'entendre parler du cas Sheila mais la belle en était totalement incapable. Tout cela était bien trop compliqué et personnelle et puis en même temps, il ne fallait pas oublier qu'elle n'avait aucune envie d'être ici. La charmante personne qui était ici pour l'entre parler de tous ses soucis dévierait sûrement la conversation sur le sujet le plus sensible. L'événement datait de plus de 10 ans mais c'est ce qui l'amenait ici depuis autant d'année. Quel état-il ? Simplement le jour le plus affreux de sa vie, celui où elle avait perdu son modèle, le moment où elle avait découvert sa soeur sans vie.
Un sourire immense se lisait sur le visage de la belle demoiselle. Du haut de ses 15 ans, elle avait la vie devant elle. Aujourd'hui, c'était un jour totalement particulier et cela la remplissait d'un immense bonheur. Elle était là, sur son vélo, pédalant le plus rapidement possible pour arriver jusqu'à une série d'appartement. Non, elle n'allait nullement voir un petit ami. Pour elle, l'amour ce n'était pas le plus important. Qui plus est, les garçons ne s'intéressaient pas vraiment à elle et la belle le leur rendait bien. Où allait-elle donc ? Simplement voir la personne la plus importante à ses yeux, la seule et unique personne sur cette terre qui la connaissait depuis son premier cri : sa soeur Magdalena. Bien souvent, lorsqu'une grande soeur accueille une nouvelle venue dans la famille, cela a tendance à mal se passer. Ce ne fut nullement le cas dans la famille Gallagher. La petite Magdalena fut la plus heureuse des demoiselles, le jour où sa main entra en contact avec celle de sa soeur. Bien vite, les petites devinrent inséparables. A 5 ans, la petite dernière pleurait si sa mère ne l'habillait pas de la même façon que la grande. En effet, la petite Robyn adorait imiter son aînée et se cachait souvent derrière elle. Les deux demoiselles fonctionnaient un peu comme des jumelles, elles n'avaient pas besoin de mots pour se comprendre et surtout, il y avait l'extravertie et la réservée. Magdie était celle qui mettait de l'ambiance, celle que tout le monde adorait et surtout une grande gueule, tout ce qu'il y a de plus adorable. La petite blondinette était réservée et timide mais lorsqu'elle se trouvait en compagnie de sa soeur, tout était différent. Parler de tout et de rien, c'était leur quotidien. La belle apprenait tout, par les oreilles de sa soeur. Comment on faisait les bébés, ce que cela faisait d'embrasser un garçon et surtout ce qu'était une première fois. Rien n'était assez délicat ou difficile pour qu'elles n'en parlent pas. Malheureusement, les années passèrent et la grande Gallagher voulut son indépendance. Au départ, cela détruisit le coeur de la pauvre adolescente. Voir son si doux modèle s'en aller de la maison, c'était une épreuve mais bien vite, elle en remarqua les avantages. Sa soeur ne partait pas vivre au loin et elle pourrait la revoir quand elle le voudra. Robyn se rendait, toute heureuse chez sa soeur, la belle ne l'avait point prévenue. Une surprise ne pouvait tout de même pas faire du mal ? Du moins, c'est ce qu'elle croyait. Tournant doucement sa clé dans la porte de l'appartement, elle entrait totalement souriante et se demandant après combien de temps, Magdie remarquerait sa présence. « Devines qui est là. » La discrétion, ce n'était nullement son fort. La belle se mit à parcourir chaque pièce de la maison à la recherche de sa très chère soeur. Bizarrement, elle avait beau l'appeler, elle ne répondait nullement. Il n'y avait personne que ça soit dans la cuisine, dans la salle à manger ou encore dans la chambre. On pouvait-elle bien être ? La seule et unique possibilité se trouvait être la salle de bain. Néanmoins, cela lui paraissait improbable, elle n'entendait pas l'eau coulée. Doucement, elle ouvrir la porte et le spectacle qu'elle découvrit la choqua. En un instant, elle était au sol, en train de pleurer toutes les larmes de son corps. Qu'est ce qu'elle venait de voir ? La personne la plus importante de sa vie en train de flotter dans une marre de sang. Non, elle ne pouvait s'approcher et encore moins bouger son monde n'était qu'une immense souffrance.
Y repenser, lui mit immédiatement les larmes aux yeux. Oui, il était impossible de ne pas pleurer quand elle y pensait mais la belle essaya de cacher au mieux possible ses larmes. Elle n'aimait pas parler de ce qui était arrivé à Magdalena. 10 ans et elle n'arrivait toujours pas à passer au-dessus ou du moins à enlever cette culpabilité. Comment, elle qui la connaissait si bien, n'avait rien vu venir. Maintenant, elle essayait de rattraper son erreur en sauvant les vies des autres. La belle croisa doucement le regard de sa psychologue qui s'apprêtait à parler. Oui, elle savait à quoi allait mener cette conversation et cela ne lui faisait nullement envie. Rapidement, elle se leva, avant d'aller se placer devant la porte. « Je suis désolé mais je ne peux pas rester. » Elle quitta doucement la pièce tout en sachant que ses parents s'inquiéteraient de son choix. Pour elle, c'était la meilleure de toutes les décisions, elle n'avait pas envie de revivre sans cesse son passé. Il fallait aller de l'avant et c'est ce qu'elle allait tenter. Ne plus se demander si tout était de sa faute et surtout ne plus penser à la rouquine qui se tenait de l'autre côté de la rue. Un seul regard dans sa direction et tout était totalement foutu. Non, la blondinette ne pouvait décidément pas oublier Sheila et surtout, ce sentiment bizarre qui montait en elle, alors que la belle embrassait une de ses fréquentations. Non, la vie n'était décidément pas facile tous les jours. living young and wild and freet'arrives d'où : du pays des folles. ❉ pourquoi thub : ❉ des avis : :jem: ❉ des questions : Qui veut de roro ? ❉ > règlement lu : BLOUPS ❉ > dernier mot : Je vous aime. ❉ Ici, dis-nous qui tu es, quel âge tu as, si tu as des passions. N'oublie pas de nous révéler tes plus sombres secrets. Libre à toi de te présenter comme tu le veux. Allez, lâche-toi, raconte nous tout en désordre, tu verras, ça fait du bien.
Dernière édition par Robyn N. Gallagher le Mar 27 Déc - 22:45, édité 2 fois |
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