this is where we're meant to be
« Sienna dépêche-toi, la table est mise » je soupirais en sortant de ma chambre. Je détestais les dimanches en famille enfin ce n’était pas tant ça, c’était plus les repas comme ça que je détestais. J’attachais rapidement mes cheveux avant de descendre l’escalier principal de la maison. Enfant je me perdais toujours dans cette maison bien trop grande pour une petite fille. Ma mère Caroline était une avocate souvent prise dans des dossiers et mon père lui était dans le domaine de la bourse et des banques gérants des affaires que je ne comprenais pas toujours n’aimaient pas vraiment passer des heures à regarder ces chiffres. Fille unique quand je ne m’ennuyais jamais l’habitude de jouer avec mon chat ou ma nurse qui était presque toujours à la maison, elle était comme ma dernière mère même si ma vraie mère était sans aucun doute la personne la plus importante à mes yeux, nous étions réellement très proche et chaque moment en sa compagnie était plus magique que l’autre, elle était un peu ma meilleure amie celle à qui je me confiais quand elle me tressait les cheveux. Avant j’adorais ça, me mettre à table avec mes parents mais avec le temps je détestais tout ce cinéma pour prendre un repas. J’avais vu le jour dans une famille aisé, je n’avais pas à me plaindre loin de là, c’était une belle vie mais parfois c’était beaucoup trop, ces dizaines de couvert pour manger, ces fringues de luxe et ces pièces par dizaine alors que d’autres personnes elles n’avaient pas la chance d’avoir un toit pour vivre et j’avouais culpabiliser parfois face à ça. J’avais quitté le domicile de mes parents il y a un moment déjà mais le dimanche je faisais l’effort de manger avec eux comme aujourd’hui « Je suis là » j’embrassais la joue de mon père avant de m’assoir à table. Ma mère n’était pas des plus douée en cuisine préféré de loin un traiteur « Sienna, tiens-toi bien au moins » je soupirais, c’était presque toujours comme ça. Je n’étais pas réellement une petite fille de riche parfaite, il m’arrivait de faire le marcher ou du camping ou même de manger au fast food ce que maman détestait bien sûr. Et au fond j’adorais ma vie. Je passais ma main dans mes cheveux en la regardant avec le sourire sans rien n’ajoutait sur ce sujet, c’était au fond peine perdue. Le repas commença normalement jusqu’au sujet fatidique de notre famille " J'ai vu Jake aujourd'hui " je souris à mes parents " Je l'aime, réellement " c'est sans doute la première fois que je vis mon père m sourire sincèrement. Nous étions censé nous marier d'après ce que j'avais entendu depuis toujours mais j'étais tombé totalement amoureuse de lui.

« Rianne je m’ennuie, j’peux te faire les ongles ? » je ris prête à trouver n’importe quel moyen pour ne pas rester là à attendre que le temps passe « On pourrait aller à cette fête, tu sais sur la plage » je lui souris « S’teu plait » dit-je en la suppliant du regard comme une petite fille innocente. Rianne était ma meilleure amie, en réalité elle était beaucoup plus que ça, je n’avais même pas de mot pour définir tout ça « T’as surtout envie de te saouler toi » je ris, elle lisait mes pensées à la perfection, je n’étais pas du tout alcoolique mais j’adorais ça, boire, oublier, m’amuser, n’avoir aucune limite et profiter de ma jeunesse et au passage de mon corps de rêve « Je suis belle, sexy et carrément sublime à regarder danser, faudrait pas priver le monde d’une tel beauté » je ris, amoureuse de moi-même parfois « J’te rappelle Jake ? » je fis une petite moue innocente dont j’avais le secret « T’en fais pas, t’es pas mal toi aussi » je n’avais aucun secret pour elle, elle était ma préférence et ma plus belle chose, un peu ma pierre précieuse et j’adorais m’amuser, jouer et me divertir en sa compagnie sans avoir peur d’être ridicule ou stupide ou pas assez bien. Comme prévu nous passions la nuit à danser toute la nuit, moi à me plaindre car mes talons me faisait mal, que ma robe était trop serrer et que je voulais me coucher « Tu fais dodo avec moi hein ? Tu veux tu veux ? » j’étais fatiguée, me trainant mes chaussures à la main « Mais oui, mais oui » je souris en rentrant dans la maison de mes parents « Oup’s » je ris alors que je chercher mes clés sur le sol, les ayant fait tomber sur le sol. Je fis la main ne les trouvant pas alors que Rianne ouvrit la porte et m’aida à rentrer dans la maison. Je me couchais à ces cotés comme souvent d’ailleurs dès que nous rentrions d’une soirée « Rianne … » j’étais à moitié endormi sur le lit en la regardant épuisée « Oui cendrillon ? » je ris à ce petit surnom « Je t’aime » je lui souris en m’endormant « Moi aussi » il en était parti, pour le pays des rêves.

color=indianred] « Mon amour »[/color] je passais ma main le long de son torse en déposant mes lèvres sur sa joue. J’adorais le regarder dormir même si j’avouais le préféré réveillé, je passais ma main dans ces cheveux souriant quand il ouvrit les yeux « Arrêtes ça, j’déteste quand tu fais ça » c’était presque toujours comme ça dès que nous passions la nuit ensemble, il répété ça le matin. Je m’approchais doucement embrassant ces lèvres tendrement pleine d’amour et de passion à son égard « Je t'aime plus que tout au monde » il sourit « J’dois avoir peur ? » je ris « Non je suis un ange » il était l'homme de ma vie, moi qui détestais les mariages arrangés, je me trouve comblé par son sourire. Ma vie dépendait de la sienne, j'en étais folle, tellement amoureuse de lui. « Ce soir, on va danser, je meurs d’envie de m’amuser » je détestais resté des heures à attendre que le temps passe, j’adorais m’amuser, danser des heures entière, boire, faire la fête comme tous les gens de mon âge devait le faire, je le dévorais des yeux à moitié allongé contre lui « Et j’te préviens, si une demoiselle pose ces yeux sur toi, j’la tue » je souris pleinement. J’étais jalousie, follement jalouse parfois, j’étais l’impulsivité en personne et je n’hésitais pas une seconde à frapper ou à hurler sur les filles qui osait l’approcher d’un peu trop près, seule Rianne avait ce droit dans la limite du raisonnable bien sur « Soit mignonne chérie » je ris en m’installant sur son torse en sa compagnie j’étais cette gamine aimant les matins de noël « Tu sais que je suis toujours mignonne mon amour, c'est pour ça que tu va m'épouser » je souris, heureuse à la simple idée de penser à notre mariage approchant.