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 Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥

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MessageSujet: Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥   Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥ EmptyLun 26 Mar - 18:21


Toi & Moi, c'est l'histoire de toute une vie, & plus encore...

Les jours ont défilés. Tellement vite, sans même que je ne m'en rendes compte. J'avais passé plusieurs jours chez moi, sans même sortir la tête de cet appartement minable. Le ménage, c'était la coloc qui s'en était occupé, j'avais pas la force à ça. Faut dire que je m'étais enchainé de mauvaises choses. Enfin, mauvaise choses, selon qui d'ailleurs ? Selon la norme ? Selon les règles sociétales communément admises ? Foutaise. Moi, je ne fonctionne qu'à l'auto-détermination, personne me dicte quelle conduite avoir. Et si à cause de cette façon de vivre qui est mienne, je dépérit petit à petit, qu'il en soit ainsi, au moins j'aurais vécu ma vie. Et comme bon je l'entendais... Vie ta vie ne rêve pas de vivre. Plusieurs jours sombres diraient certains. D'autres appelleront ça plusieurs jours hauts. Pour moi, c'était des jours habituels différant par ce simple et unique détail : je n'avais pas ouvert mes volets de la semaine. Je vivais dans le noir, fenêtre ouverte sans pour autant que la fumée puisse s'en dégager. Paradoxe Paradoxe. Le seul passage d'air était celui de la porte et de l'entrebaillement... Ou alors, quand la coloc ouvrait la porte pour tirer quelques rails avec moi. Elle venait de trouver un travail, et sincèrement, je m'en foutais. Mais du coup, elle était moins là, et finalement je me rendais compte qu'elle n'étais peut-être pas si intéressante que ça. Soit. Puis un jour, je me suis dit, montant en pression toute seule, que la seule façon possible pour que je sorte d'ici était de tourner ma destination vers l'appartement de Abbey. Je voulais l'étrangler de mes propres mains, je lui en voulais et je lui en voudrais toujours de ne pas être assise avec moi, à mes côtés, ici, dans cette chambre. Comment se faisait-il que nos chemins aient pris de si différentes directions... Je fermais alors les yeux, sur cette pensée qui était mienne depuis tant de temps...

Je marchais. Marchais encore et encore. J'avais réussi à trouver son adresse, merci à certaines langues de vipères qui donneraient tout pour que leur stupide et inutiles vie soient chamboulés par un ragot, par une bagarre, par d'autres choses. Et c'est ainsi que je me dirigeais vers chez elle. Je voulais pointer du doigt certaines choses, j'en avais affreusement besoin, mais jamais je ne lui avouerait que toute cette haine qui m'anime débute par une immense peine. L'abandon ... Arrivant devant son chez elle, je jubilais intérieurement, ne sachant pourtant pas, à l'heure qu'il était, comment tout s'agencerait ... J'appuya une simple fois sur la fenêtre, attendant qu'elle ouvre et qu'elle tire une tête spécial Abbey .. Mon joint à la bouche, comme dit précédemment, je jubilais...
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Aaron Lawford
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MessageSujet: Re: Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥   Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥ EmptyMar 17 Avr - 23:02

Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥ Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o1_250 Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥ Tumblr_lzkmsrb0oJ1r0ogv9o4_250
maintenant je sais une bonne fois pour toutes qu'on ne chasse pas les images, et encore moins les brèches invisibles qui se creusent au fond des ventres, on ne chasse pas les résonances ni les souvenirs qui se réveillent quand la nuit tombe ou au petit matin, on ne chasse pas l'écho des cris et encore moins celui du silence.


J’avais la tête lourde, tellement lourde. Mes yeux se fermaient et se refermaient, avec une lenteur anormale. Mes paupières étaient faibles, c’était comme si elles ne pouvaient plus bouger, comme si elles n’avaient plus de force pour. J’avais atrocement mal au ventre. Mon estomac se tordait toutes les deux secondes, laissant alors une vive douleur s’installer. Je n’arrivais pas à bouger. J’étais inerte, impassible. Une poupée en cire. Un cadavre. Un corps sans vie. La vue se brouillait et je ne voyais presque rien. J’avais l’impression de crever. Mon corps ne répondait plus. Mon esprit s’était évaporé. Mais que m’arrivait-il ? La panique commença à monter petit à petit. Je ne m’étais jamais sentie aussi mal. En tout cas, pas depuis bien longtemps. Je voulais tourner la tête, mais c’était douloureux. Le silence m’angoissait. Il n’y avait rien. Ni personne, d’ailleurs. Il devait sûrement être très tard. Pourquoi m’étais-je réveillée ? Pourquoi est-ce que je me sentais aussi faible ? Je ne pouvais pas rester ainsi plus longtemps. C’était infernal. Alors, d’un geste, avec une force inconnue, je me levai d’un bond et m’asseyais sur le bord de mon lit. C’est là que je sentis la nausée se réveiller dans le bas de mon ventre. Sans réfléchir, je courus en direction des toilettes, la tête alourdie, les bras faibles, l’esprit vide. Une odeur âcre s’installa dans la petite pièce. J’avais vomi toutes mes tripes. Et c’en était douloureux, si douloureux ! Mais d’un côté, je me sentais soulagée. J’avais déjà moins mal au ventre, même si ma tête me faisait encore terriblement mal. J’avais l’impression qu’elle tournait dans tous les sens. Ma vision était elle aussi encore floue, et cela m’effrayait complètement. Que se passait-il ? Épuisée, je tirai la chasse d’eau, et retournai dans ma chambre. Mais, en passant devant le miroir du salon, je ne pus m’empêcher de m’arrêter. J’allumai alors une petite lumière qui me brûla tout de même les yeux. Je m’avançai vers le miroir, un peu anxieuse à l’idée de voir mon reflet. De voir à quel point la vie m’avait rongée. Lentement, je soulevai mon débardeur, et j’eus un geste de recul. Ma peau était pâle, trop pâle. Elle était tellement fine que je pouvais voir mes os s’y encrer, presque prêts à en sortir. Je faisais peine à voir. Et mes bras, mes jambes ! Ils étaient si maigres ! Comparables à des bâtons de bois. Je ne me reconnaissais pas. Ce n’était pas moi devant ce miroir. C’était impossible. Mon visage était lui aussi creusé, trop fin. Mes joues ne ressemblaient plus tellement à des joues, et mes yeux me paraissaient infiniment petits, même si j’avais du mal à les voir. Je croisai les bras, et constatai que j’avais aussi perdu des seins. Je passai une main en bas de mon cou, qui avait également considérablement maigri. Il ne restait plus rien de moi. Je ne voyais qu’un sac d’os. Je ne voyais qu’un corps usé, prêt à s’éteindre. Était-ce vraiment moi ? Face à cette silhouette qui me dégoutait, je ne pus m’empêcher de tomber par terre, en larmes. C’était trop. Trop dur. Je m’étais encore fait du mal, sans même m’en rendre compte. Je me demandais alors si les autres de mon entourage avaient remarqué ce changement. Je me demandais si on s’était inquiété, si on avait vu que je souffrais, en silence. Et les larmes continuaient à monter, encore et encore, comme si tout ce que j’avais retenu pendant si longtemps sortait à ce moment-là. Des sanglots éclatèrent dans toute la salle. Je n’en pouvais plus. J’étais juste lassée par la vie, par ce qu’elle me faisait subir. Je ne voulais plus me battre. Je voulais juste fermer les yeux, et partir, loin, loin d’ici, loin de tout.

C’est là que la sonnette retentit, laissant un sursaut s’échapper. Mon cœur s’accéléra le temps d’une seconde. J’essuyai mes larmes et allai ouvrir la porte, sans me préoccuper que j’étais à moitié habillée. Pourtant, j’aurais dû. Mais à ce moment-là, je ne savais pas que la personne qui se trouvait derrière la porte était celle qui avait causé tout ce malheur qui s’accumulait tous les jours. Elle était là. Avec ses yeux trop noirs, ses cheveux trop blonds, son visage trop blanc. Joy. Devant chez moi. Comment osait-il elle se pointer ici, après tout ce qui s’était passé ? Pendant un instant, je songeai à lui claquer la porte au nez, mais je savais que je n’avais pas la force nécessaire pour le faire. J’étais lamentable. Je voulais ouvrir la bouche, dire quelque chose, mais je restai silencieuse, pendant de longues minutes. Je ne voulais plus rien faire. Je ne voulais plus me battre. J’étais fatiguée de fournir des efforts qui ne menaient à rien. Alors oui, elle jubilait de me voir ainsi. Je la connaissais trop. Elle était tellement heureuse de me voir comme ça, trop maigre, trop fatiguée, trop usée, trop exténuée, trop faible. Ça lui faisait plaisir de voir que je n’étais qu’une épave qu’on ne pouvait pas secourir. Cela signifiait qu’elle avait réussi. Cela signifiait qu’elle avait raison, qu’elle avait toujours de l’emprise sur moi, qu’elle était encore capable de me faire du mal. Cela signifiait que je n’avais pas changé, que mes anciens démons étaient encore là, que jamais la douleur qui se trouvait dans mon cœur ne partirait. Elle avait gagné. Encore une fois. Et moi ? J’abandonnais. Avais-je d’autres choix ? J’avais l’impression que non. Que c’était ma destinée. Que je n’étais qu’un déchet à éradiquer. Peut-être était-ce le cas, que savais-je ? « Qu’est-ce que tu fais là Joy ? T’es venue à assister à ma misérable chute ? » Je marquai un silence. Même ouvrir la bouche me fatiguait. « Et bah regarde ! Regarde de tes propres yeux ! Regarde comment je suis ! Tu m’as bien vu ? C’est bon ? Tu vois à quel point je suis abimée ? Tu vois à quel point je souffre ? T’es contente ? Satisfaite ? Très bien. Maintenant, tu peux t’en aller. » J’avais envie de verser toutes les larmes qu’il me restait, mais je devais les contenir. Je lui offrais déjà assez de bonheur pour la soirée. Qu’attendait-elle de plus ? Elle était parvenue à ses fins. Comme toujours.

Spoiler:
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MessageSujet: Re: Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥   Ding Dong... │ Abbey & Joy ♥ EmptyJeu 12 Juil - 15:45


I've ruined your life, but you've done the same thing.

Attendant une réponse, une ouverture de porte, j'étais là, debout, souriante alors même que je ne savais pas ce qui se passerait. Je ne savais pas comment elle serait, comment elle réagirait. Et j'espérais bien qu'elle serait décontenancée, désarçonnée de me voir. Elle ne me portait pas dans son coeur - elle ne me portait plus dans son coeur - et chaque fois qu'elle me voyait, elle voudrait que je ne sois plus. Plus là pour la suivre là où elle irait, plus là pour la hanter chaque jour que Dieu faisait. Et pourtant, plus elle me haïssait, plus je lui rendais la pareille. Comme si c'était un besoin vitale pour moi, comme si mon corps me conduisait toujours à elle. Je lui en voulais, et lui en voudrait toute ma vie.
Elle ouvrit enfin la porte sur une Abbey différente de celle que j'avais vu quelques semaines auparavant. Plus aucun sourire sur son visage, plus aucune aura positive. Là, elle ressemblait comme deux gouttes d'eau à celle que j'avais connu, ou plutôt à celle que j'avais changé. Je restais néanmoins pantois face à elle, face à son corps détruit qui ressemblait tant au mien. Et j'aurais du être heureuse, tellement heureuse que je devrais lui rire au nez. Et pourtant, un pincement de coeur révélateur me prit aux tripes, en premier lie. J'avais finalement mal au coeur de la voir comme ça, de la voir comme moi. Méritait-elle ça ? Sincérement ? Puis, dans un deuxième temps, je quitta mon air crédule pour arborer un fin sourire. Oui, elle méritait amplement ça. Puis, elle était belle comme ça, elle était comme avant, alors pourquoi la plaindre ? J'avais une façon de penser certes étrange, étonnante et presque alarmante, mais j'étais sincère, je ne me voilais pas la face et je m'aimais désespérément ainsi. Pour rien au monde je n'aimerais changer, car le comportement et le physique que j'ai est la conséquence de toute ma Vie. Je ne laisse aucune place au Hasard, et si Abbey est ainsi aujourd'hui, c'est qu'elle devait l'être. C'est qu'elle n'est finalement pas si différente de moi...

« Qu’est-ce que tu fais là Joy ? T’es venue à assister à ma misérable chute ? » , s'insurgea t-elle tout e plantant son regard sauvage sur le mien. Elle n'était pas au mieux de sa forme, c'était le moins qu'on puisse dire, mais pourquoi tant de haine ? Je me pinça les lèvres pour tenter de garder un air sérieux, cette scène était d'un pathétique en y réflechissant. Elle comme ça, jamais je n'aurais cru la revoir. Et nous y étions, toutes les deux. Je comptais répliquer, comme à mon habitude, vociférant certaines paroles. Mais elle ne m'en laissa point le temps. « Et bah regarde ! Regarde de tes propres yeux ! Regarde comment je suis ! Tu m’as bien vu ? C’est bon ? Tu vois à quel point je suis abimée ? Tu vois à quel point je souffre ? T’es contente ? Satisfaite ? Très bien. Maintenant, tu peux t’en aller. » Abîmée. Souffrir. Elle avait employer des termes normaux pour moi, et pourtant, rien ne prédestinait à ce que ceux-ci me fassent une nouvelle fois mal au coeur. Ce que j'aimerais, c'est qu'elle se complaise dans son malheur, tout comme moi. Qu'elle l'assume et le revendique tout simplement. Car c'est bien plus simple d'envoyer balader tout le reste, de se voiler la face et d'apprécier qui l'on est vraiment. Je pointais mes yeux révélateur vers elle, tout en laissant échapper cette sincérité au fond de moi. Ce manque d'elle que j'aimerais enfouir sous des tonnes de gravas. « Que je parte ? Face à ce magnifique spectacle ? Non mais n'es-tu pas folle ma chérie ? » lançais-je sur un ton faussement théâtral. Je m'imaginais sur une scène avec des centaines de spectateur, abbey qui me tenait parole... Magnifique pièce de théâtre revisitant une belle tragédie ! « Si tu continue comme ça tu vas rapidement disparaître ! C'est tout un art d'être pâle et maigre, la prochaine fois, demande moi conseil ! » J'avança alors tout en la poussant de mon épaule. J'entrai donc chez elle, son miteux appartement - pas si miteux que ça en y regardant de plus près. Elle m'énervait, car ce genre de fille avait toujours tout eu pour elle. Elle me sortait par les yeux. « C'est fou, j'avais imaginé ton appart exactement comme ça ! Mais, c'est pas un compliment... » Tiens, je m'attendais à y trouver une corde, ou une boite de médoc posé sur une table, signe de sa depression ... Mais non ! Et c'était bien dommage finalement...
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