Sujet: La salope de service, y parrait que c'est moi. Lun 28 Mai - 13:05
CORA FINN VAUGHN
« is karma doesn't hit you, i fucking will. »
NOM: Grant est le prénom de ma famille, mon nom d'emprunt est Vaughn, le nom de famille de mon ex mari que je conserve pour le faire chier. ⊰PRÉNOM: Cora Finn, pour les intimes. ⊰ÂGE: 28 ans. ⊰ORIGINES: Africaines et anglaises. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: Ancinne chroniqueuse de mode, recyclée en écrivaine. ⊰STATUT CIVIL: Divorcée, hum hum. ⊰CRÉDITS: tumblr ainsi que bazzart. ⊰AVATAR: Candice Swanepoel.
welcome to our world. nice to meet you.
Moi, moi je m'appelle Jean-Charles, et j'ai du quitter Facebook avec toutes ces phrases sur moi . Plus sérieusement, je me nomme Gertrude, j'ai 3 enfants et je suis secrétaire. Bon d'accord. J'ai 20 ans. Je suis québécoise et vous savez quoi, au quebec on a tous des iphones et non je n'habite pas avec les caribous, je n'en ai même jamais vu, excepté au zoo. Sinon, demandez et vous obtiendrai, ya des exceptions hen Et je ne mords pas, sauf Kane D'ailleurs le scénario est issu de sa petite tête que je vénère.
Dernière édition par Cora Finn Vaughn le Lun 28 Mai - 22:42, édité 8 fois
Sujet: Re: La salope de service, y parrait que c'est moi. Lun 28 Mai - 13:06
please, tell me your story. i’m listening.
❝ Its hard to picture that you're not here next to me ❞
Je me suis mariée à l’âge de huit ans. Je m’en souviens comme si c’était hier. Brody fut l‘heureux élu qui avait eu le malheur d‘habiter à quelques pâtés de maisons. Il était réfractaire à cette idée de mariage - réaction typiquement masculine - mais comme ce jour-là il n’avait rien de mieux à faire, il accepta. Erin, avait tout prévu dans les moindres détails comme une vraie maniaque, rien n‘était laissé au hasard, et bizarrement je n‘étais pas surprise. Erin, ma meilleure amie, avait dérobé les magazines sur le mariage de sa mère et c'était Brody et moi les cobayes pour assouvir ses besoins matrimoniaux. Nous nous étions réunis dans le jardin. Pour cette occasion j‘avais dû forcer Brody à porter ses plus beaux habits, lui ne se séparait jamais de ses shorts khaki, ça avait été un cauchemar de le convaincre que khaki ne faisait pas partit des couleurs qu'Erin avait choisies pour le mariage! Et moi, arborant fièrement ma robe en dentelle blanche, dire que j‘avais piqué une crise et réussi à faire couler quelques larmes pour l’obtenir, comme ma mère détestait les scènes dans les magasins, elle avait cédé. Moi, cheveux balayé par le vent, et lui, tentant de dissimuler la tâche sur son pantalon, avancer à la même cadence.
ERIN- Nous sommes réunis ici pour honorer l’union de Cora et Brody. Celle-ci prit une pause, elle avait sans doute de la difficulté à lire les quelques lignes tâchées par le crémage du gâteau. Alors, vous Cora Finn Grant, acceptez-vous de prendre Brody-Reed Miller, pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
J’acquiesçai en ne sachant aucunement ce qu’était la vie d’une femme mariée. D’ailleurs, j’étais plus que certaine qu’il ne se doutait pas des joies de la vie conjugale, moi non plus d’ailleurs, enfin, pas à cette époque.
ERIN - Et vous, Brody-Reed Miller, acceptez-vous de prendre Cora Finn Grant, de la chérir, jusqu’à ce que la mort vous sépare ?
À son tour il opina, sans plus. Nous étions des nouveaux mariés, pour le meilleur et pour le pire, jusqu’à ce que la mort nous sépare. C’est alors que nous nous échangeâmes les alliances, à cette époque nous avions prévu d’utiliser des rings pop. C’est alors qu’il me passa la bague au doigt, et je fis de même.
ERIN - Je vous déclare mari infâme, vous pouvez embrasser la mariée
Comme à nos oreilles, mari et femme sonnait juste, Erin n'avait pas pris la peine de vérifier, étant plus préoccupée par le gâteau de mariage. Mais la consonance était la même. Puis, Brody s’est approchée de moi et je me suis approché. Timidement, nos lèvres se sont touchées à peine trois secondes. Nous comptâmes. Un Mississippi, deux mississipi, trois mississippi. J’avais lu dans un magazine qu'un baiser devait durer au moins le temps de dire trois mississippi. Brody était septique à ce sujet, je le voyais. Mais après-tout, c'était bel et bien ce qui était écrit dans ces fichus magazines féminins. Puis, lentement le regard de mon époux dévia, puis se fixa sur son annulaire qui portait cette magnifique bague au melon qu’il ne put s’empêcher de lécher.
CORA - Hey, ne lèche pas ta bague, c’est ton alliance de mariage!
Je regardai Brody et savait que c’était totalement inutile, je le connaissais par cœur. C’était voué à l’échec.
BRODY - Tu sais aussi bien que moi que je ne réussirais pas à la contempler toute la journée alors autant en finir maintenant!
CORA - Crétin! BRODY - Espère de rousse sans cervelle! CORA - Idiot! Eh puis je ne suis pas rousse d’abord! BRODY - Espèce de rousse, sans cervelle!
C’en était trop, proférer des insultes que je savais fausses, d’emblée, ça passait, c’était même très drôle à entendre surtout quand je savais que c’était des paroles en l’air. Mais s’attaquer à mes cheveux, il avait dépassé les bornes. Franchement. Sa coupe de cheveux était franchement laide et je n’avais pas dit un traitre mot. Je n’aurais pas dut tenter de me teindre les cheveux moi-même, mais je n’avais pas besoin de me faire rappeler ue c'était un désastre. Je croisai me bras sur ma poitrine et lui tourna le dos. Envahi par une vague de culpabilité, il se postait devant moi, et ajouta d’une voix accablée.
BRODY - Aller on fait la paix et on scelle notre amitié avec une poignée de main. CORA - Non merci, je sais très bien ce que tu fais avec ta main, très peu pour moi.
Je me tus alors et il me vrilla de ses prunelles verdoyantes. Il soutenait mon regard.
BRODY – Hey Co! CORA - Ouais? BRODY - Tu veux m’épouser? CORA - Tu te moques de moi? BRODY - Non, je suis sérieux, t’es la femme de ma vie, alors je veux t’épouser. Je te promets de toujours être là pour toi et de te rendre heureuse. Parole de scout.
À la suite de quoi, il sortit de sa poche, une petite boîte bleue, ornée de motifs ancestraux. Il ouvrit la boîte et je ne pus m’empêcher de retenir la larme qui perlait au coin de mon oeil. La boîte contenait une bague en plastique orné d‘un diamant en sucette. Comme à nos huit ans. Il n’avait pas oublié. Il voulait se marier. Avec moi. Moi. Je n’y croyais pas. J’avais seize ans, j’étais complètement perdue. Paumée. Je ne savais pas ce que je voulais faire de ma vie, je n’ai jamais été certaine de rien, mais j’étais certaine d’une chose, je l’aimais.
Les semaines qui s’en suivirent furent des moments fugaces les uns à la suite des autres. Moments éphémères, qui en un battement de cil se terminèrent, brutalement. Ils furent comme des étoiles filantes: impossible à attraper et terminés en l'espace d'une seconde. En revanche. Je pus goûter à des fragments d'éternité. Je resterais à jamais hanté par ces nuits à marcher sous le clair de lune lorsque nous arrêtions pour enfoncer nos orteils dans le sable. Les défis que nous nous lancions. La nuit où nous avons fait rôtir des marshmallows et avons été surpris par la pluie. Ou bien encore cette fameuse soirée à la fête foraine. Tous ces moments étaient gravés dans ma mémoire.
Un certain 11 juillet 1996, ma vie bascula. Je ne fus plus jamais la même. Moi, qui a l’habitude était pleine d’entrain, souriante et amusante. J’étais dépressive, je broyais du noir et je n’avais plus goût à la vie. Une heure passa. Puis deux. Trois. Il n’était toujours pas là. J’étais en colère. Comment avait-il pu oublier. Je détestais quand il était en retard. Puis, ma colère se dissipa pour faire place à de l’inquiétude. Mes doutes se confirmèrent. Je reçu un appel de sa mère qui m’annonça que Brody avait fait un accident et qu’il était décédé. C’était impossible. Je n’y croyais pas. Ça ne pouvait pas être lui. Ça devait être un autre. Je me rendis à l’hôpital. Arrivée à sa chambre, mes genoux se dérobèrent dès que je le vis. Je vis son corps inerte, étendu. Sans vie. L’infirmière me toucha l’épaule et m'offrit ses condoléances puis sortit. Une sorte de cancer avait gangrené mon coeur, s'y incrustant comme un vieux chewing-gum collé en dessous d'une basket. Impossible à déloger. Le chagrin me rongeait jusqu'à me laisser vider de toute émotion. Je ne sais pas combien de temps, j’ai pu rester sur la sur cette chaise très inconfortable, à la fixer. Les yeux vitreux. Le regard vide. Brody était décédé. Il m’avait promis que l’on se marierait et qu’on fonderait une famille. Il m’avait menti. Il n’avait pas tenue sa promesse.
Dernière édition par Cora Finn Vaughn le Lun 28 Mai - 13:42, édité 16 fois
Sujet: Re: La salope de service, y parrait que c'est moi. Lun 28 Mai - 19:34
LE CHOIX DE SCENARIO EST JUSTE DINGUUUUUUUUE. D'ailleurs j'ai cru comprendre qu'elle a vécu à NY Cora, non ? Si c'est le cas j'exige un lien de fouu, et si c'est pas le cas bah j'en veux un quand même. Candice est trop SEEEEX. Et j'ai pas dit sexy Kane, donc hein. J'aime le pseudo, il est trop canon. Et puis Cora, ce prénom je le vénère trop. En tout cas, je te souhaite bienvenue parmi nous & bon courage pour faire ta fiche.
Sujet: Re: La salope de service, y parrait que c'est moi. Lun 28 Mai - 22:35
Merci mes petits bichons, vous êtes vraiment gentils, sincèrement je suis émue, quel accueil d'enfer, non mais vous êtes tous des amours, je vous adore tous déjà
Aller je me botte les fesses pour terminer et RPiser avec vous tous