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 “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”

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MessageSujet: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 8 Aoû - 0:05


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."


« - Non, je ne crois pas. » Elle le regarda avec des gros yeux, cherchant à faire craquer Imran. Celui garda son regard posé sur la secrétaire de l'entrée de la section psychiatrie de l'hôpital. Un silence. Un regard. Imran savait ce qu'il ferait et il savait que Jude n'aurait pas cette chance. Elle pouvait continuer à le fixait ainsi, ce n'était pas lui qui choisissait. Imran sortie une nouvelle carte qu'il posa à côté des quatre autres. « - Tu vois, j'avais raison, pas roi de pique pour suivre la reine et le valet. » Celle-ci se mordit la lèvre regardant son adversaire un instant avant de miser un peu plus rajouter un billet de cinq dollars sur la table. Imran ne bougea pas, à ce jeu il était impossible de deviner ce qu'il avait en main et même ce qu'il pouvait se passer dans sa tête. Il misa à son tour jusqu'à ce que Jude soit à cours d'argent. L'instant était décisif. C'était la dernière manche. Imran avait encore 30 dollars sur la table, mais pas Jude. Elle misait tout ce qu'il lui restait sur cette partie de poker. Il devait y avoir 500 dollars sur la table. Imran releva un peu la tête avant de montrer son jeu. « Non, t'es sérieux là ? » Elle posa son jeu, dévoilant une paire de cinq, mais Imran avait un deux de coeur et un roi de pique. Il n'avait rien. Le sourire aux lèvres, elle attrapa la petite montage d'argent qui s'était formé sur la table ayant du mal à croire qu'elle venait de battre le maitre en la matière. Elle recompta même les billets, pour être sûr de ne pas rêver. Imran lui attrapa son mug, rempli de café bien chaud - où le super deal qu'il a avec les infirmières du coin. Il laissa échapper un sourire avant de poser sur la table une troisième carte. Un as de pique. « - J'ai triché, bonne journée. » la jeune femme ouvrit encore plus les yeux en regardant Imran rentrer dans son bureau, comme si c'était normal. Bien entendus, il avait repris les 30 dollars qui lui restaient.

En cette belle matinée de Mercredi, c'était poker entre Imran et la secrétaire. La plupart du temps, ils misaient des choses idiotes, comme des bonbons, mais aujourd'hui elle voulait essayé avec de l'argent. Elle voulait tenter quelque chose de nouveau et bien voilà. Chose faite. Elle était servie, bien qu'Imran aurait bien aimé avoir un bol rempli de M&Ms . Reprenant place sur son fauteuil, il attrapa le dossier de la futur patiente. Oui, encore une nouvelle à prendre place devant lui, à blablater autour d'un thé. Le bureau d'Imran était très simple. Une bibliothèque. Des livres partout sur les côtés, une armoire à dossier à côté de la porte. Un mini-salon au centre et son bureau derrière. Conviviale. Avant d'ouvrir le dossier qu'il garda en main, il alla remettre le plateau de thé et de petits gâteaux sur l'une des commodes derrières le bureau. Ça, c'était pour les clients spéciaux. Les petits riches qui ne faisaient rien d'autre que parler d'eux. Il se posa ainsi à la fenêtre, ouvrant le dossier quand un nom l'arrêta. Un beug dans ses pensées.

« - Priya Meyers... » Il n'y croyait pas. Il posa son café, sorti de son bureau et retourna devant Jude qui remplissait son ordinateur. « - Si c'est pour ton fric.. » « - Non, Priya Meyers, t'es sur que c'est pour moi ? » La jeune femme regarda dans son ordinateur un moment. Il n'y avait pas de doute, c'était bien sa patiente. Imran hésita un moment. C'était sérieux là ? Il soupira jetant un coup d'oeil à la porte d'Ethan. Pourquoi ce n'était pas Ethan qui l'avait, hein ? Il aurait pu l'espionnait, faire un trou dans le mur et écouter ce qu'elle pouvait raconter sans avoir à le garder pour lui par la suite. C'était idiot, mais Imran allait devoir montrer son côté professionnel à la belle indienne. Où la chose la plus horrible du monde. « - Bon, si je cris appel les infirmières. Tu sais, Marco et Polo, les sexys femme-homme qui ramène toujours ce gars trop hyperactif qui mange des mouches. » Jude ria. Elle lui fit signe que c'était d'accord et Imran retourna dans son bureau, laissant la porte ouverte pour Priya. Il avait une technique de fou pour éviter que des gens attendent dans la salle d'attente. Ses horaires avaient tous presque une demi-heure d'écart. S'il finit une séance à 15h, le prochain est à 15h30. Et ensuite à 17h. Il avait ainsi le temps de revoir ses notes, rajoutaient des choses et ensuite... faire un petit poker.

En tant que psychiatre, il avait sous ses yeux le dossier médical de la jeune femme. Age, poids et autre caractéristique dans le genre. Mentalement, il n'y avait là aucun problème. Il se demandait bien ce qui avait poussé Priya à aller voir un psychiatre. Encore plus ce qu'il l'avait poussé à aller le voir lui. Ce n'était pas non plus son meilleur ami, c'était un fait. Il entendit des pas, puis aperçu une ombre, mais il avait toujours le nez dans le dossier de la belle. Il lança alors, sans porter le moindre regard sur elle.

« - Alors, c'est une amie, un parent où vous avez décidé vous-même de venir me voir. » Direct, froid et le regard perçant comme s'il pouvait lire en Priya comme dans un livre ouvert. C'était Imran Johar. Le psychiatre et non l'alcoolique. Il ferma le dossier, tendant sa main montrant à Priya qu'elle pouvait prendre place dans le mini salon et le canapé que Jona aime tant avant de se lever et de s'asseoir sur le fauteuil à côté.


Dernière édition par Imran Johar le Mar 11 Sep - 14:52, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyVen 10 Aoû - 22:41




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Sur cette petite planète qu'est la terre, il arrive à chaque individu d'avoir une raison, aussi banale qu'elle puisse être, qui le pousse à aller parler même à la personne la plus détestable au monde à ses yeux. Pour Priya, cette personne n'est autre qu'Imran. Ce pauvre être perdu, sans doute alcoolique, qui de temps en temps pratiquait la psychiatrie. Et sa raison... vous en saurez plus après. Ce n'était rien de grave, peut-être même qu'en l'entendant parler, Imran se moquera d'elle. Mais, on y reviendra après ! C'est ainsi, trois jours après avoir ressenti cette envie de parler à Imran, la brunette avait enfin décidé de faire le grand pas. Aller directement à son cabinet, qui se trouvait à l'hôpital, quelques étages plus haut d'où elle travaille tous les jours. Pensant que cela allait être plutôt facile, elle décida d'y aller même de commencer le travail, mais, apparemment, sans rendez-vous et surtout, sans dossier correctement rempli, elle ne pouvait voir aucun des psychiatres de cet étage. « Vous rigolez j'espère ? C'est un vieux monsieur qui se prend pour un psychiatre. Ce n'est pas le président des Etats-Unis ! », s'exclama-t-elle face à cette potiche qui servait de secrétaire. « - Je suis désolée mademoiselle mais, ce sont les règles. ».

Bon, elle était là, tant qu'à faire ! Elle décida donc d'écouter patiemment les questions de cette fille, en y répondant sont trop s'énerver. Oh que ça peut être énervant de remplir un dossier pour la première fois. Puis, faut croire que les psychiatres demandaient de drôles de renseignements aussi ! Au lieu de se limiter aux informations importantes comme connaître les antécédents de la famille, ils voulaient en savoir plus, des banalités complètement inutiles et sans intérêt. C'est ainsi qu'au bout de cinq misérables minutes, Priya n'en pouvait plus ! Quand la secrétaire ouvrit de nouveau la bouche, l'indienne l'arrêta net et s'exprima... « Quoi encore ? Cette fois c'est pour connaître la taille de mes chaussures ? Ou est-ce pour ma couleur préférée ? ». Regard insistant, prouvant à quel point elle en avait marre. Les cinq minutes ressemblaient plutôt à cinq longues heures. Si c'était comme ça l'accueil, elle n'osait imaginait ce qui se passerait à l'intérieur !. « - Non, c'était pour vous dire que tout est bon, et que vous pouvez revenir dans deux heures. Inutile de m'agresser. », répondit la secrétaire. Misère, tout ça pour revenir dans deux heures. Bande d'incapables ! Elle quitta ainsi redescendu à son étage commencer son service. Dans deux heures, s'il n'avait pas de patient, elle n'aura qu'à prendre sa pause-café et remonter voir Imran.

Deux heures et quart plus tard.

Café à la main. C'était fait. Elle était là. Devant lui. Elle ne pouvait plus faire marche-arrière. Elle ne pouvait plus partir... Techniquement si, mais, Priya savait très bien que si elle était venue aujourd'hui c'était bien pour une raison. Elle devait parler à quelqu'un ou exploser. Bon, ce n'était pas si critique que ça. Ce n'est pas comme-ci elle venait voir un prêtre après avoir commis un délit de fuite. Au fond, elle savait qu'elle s'inquiétait pour un rien du tout, que la raison qui fait qu'elle se trouvait ici aujourd'hui était normale, mais, elle devait en parler. Elle devait le faire sortir. Dommage que son meilleur ami ne soit pas en ville à ce moment précis. Soit. Il avait décidé de miser la carte du professionnalisme, tant mieux. Au moins comme ça il allait être sérieux et non faire le con comme d'habitude.

« Tu me vouvoies ? N'est-ce pas toi qui a décidé qu'à partir de maintenant nous devrions nous tutoyer ? », dit-elle en arquant un sourcil. Du jamais vu. Un psychiatre schizophrène. On le croirait tout droit sorti d'une série télé bidonne. « Soit. Nous savons tous les deux qu'il va s'agir de moi, mais, disons que ça concerne l'amie du cousin d'un membre de ma famille. », avança la belle tout aussi froidement finalement. « Bon, avant d'attaquer je vais simplement essayer de mettre les points sur les i au clair. Premier point, tu m'as embrassé, alors sauf si tu as envie de te faire arracher sauvagement la tête par un ouistiti hautement entraîné, tu es obligé de me rendre service. Second point, raconte ce que je vais te dire à n'importe quel autre être existant, mort ou vivant, qui respire ou qui ne respire pas, et je te promets que le même ouistiti hautement entraîné t'arrachera la tête. Troisième point, qui est plutôt une question, je suis censée m'allonger sur ce truc comme dans les films ou inutile ? ».
Son premier point était assez clair. Elle ne considérait pas ceci comme une vraie séance. Elle ne le considérait pas comme son psy. Par ailleurs s'il voulait discuter de ça avec un de ses amis autour d'un café, ou une bouteille de whisky qu'il aime tant, libre à lui de le faire, sauf qu'il risque de s'attirer une nouvelle fois les foudres de la demoiselle. Après le coup de pied, la gifle, les baffes aux classeurs, elle le frappera encore une fois s'il le fallait. C'était une habituée maintenant et la brunette ne se sentait plus gênée de le faire.


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyVen 10 Aoû - 23:18


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."


Son pire cauchemar. Ou, c'était le mot. Il aimait bien Priya, en dehors de son cabinet. Et maintenant, en plus d'avoir une image médiocre de lui - car avouons-le, Priya avait enfermé Imran dans le placard des crétins indiens de la ville - elle allait devoir supporter ses remarques et ses paroles des psychiatres. C'était horrible de devoir montrer à quel Imran pouvait être quelqu'un de tout ce qu'il y a de normal. Oui, horrible de montrer cette facette droite, impassible et presque aimable de lui. Ce n'était pas pour rien qu'il évitait d'exercer devant ses connaissances, devant ses amis. C'était contre sa politique de faire ce genre de choses, parce que ça montre aux gens que le coeur qui bat encore dans sa poitrine fait quelques choses de bien parfois. Il avait envie d'appeler au secours pour que quelqu'un emmène Priya loin de lui. Ça aurait plus drôle de continuer à l'énerver dans la rue, à se foutre de sa gueule et à se ridiculiser face à elle que de jouer les psychiatres. D'ailleurs, heureusement que le mois de prosternations obligatoires était fini, il aurait détesté faire ça là, maintenant. Autant dans la rue ou dans les couloirs c'était drôle, autant là il allait passer la prochaine heure à l'écouter et à tenter de l'aider.

Rien que d'y penser, il en avait des frissons et là voir debout, café en main, si décontractait lui faisait davantage peur. Pas peur dans le sens d'un gamin qui croit que sous son lit se trouve un monstre à grande dent - Priya aurait pu être ce monstre, mais non. C'était cette peur de décevoir plutôt. De ne pas être à la hauteur de quelqu'un qui attend de lui plus qu'une simple épaule et des mots. Voilà aussi pourquoi il détestait faire le psychiatre à des gens qu'il connait. Connaissant Priya, elle n'avait pas besoin du psychiatre, mais du psychologue. Elle n'avait rien d'un cas de déficience mentale grave. Elle était juste exaspérante parfois, mais elle était gentille. C'était quelqu'un de bien qui venait de foutre une pression ignoble à Imran.

« - Premièrement : C'est contre ma politique d'être le psychologue d'une connaissance. Estimez-vous heureuse que je ne saute pas par la fenêtre. Mais comme vous le dites je vous dois bien une dette. Temps pour le tutoiement, je vais faire comme si c'était notre première rencontre. » Imran se lève alors pour fermer la porte. La séance aller le commencer, qu'elle le veuille ou pas. Le fait qu'elle souhaite parler d'une amie pour dire Elle, Imran n'allait pas la contredire. Il encourage ses patients à parler de la manière dont ils le souhaitent. Il ne forcait pas. Porte fermé, il reprit.

« - Deuxièmement : Le secret médicale existe ici aussi. Alors sauf si vous me dite que vous avez tué votre voisin parce qu'il a dit que vous aviez un jolie cul, je garde tout pour moi. » Et oui ! Un meurtre peut être dit à la police, si jamais c'est le patient est un psychopathe ou un tueur ou bien même si c'était accidentel. En ce qui concerne le reste, comme un médecin, il devait garder tout pour soit. Enfin les psychologues n'avaient pas vraiment cette politique là, mais Imran s'en fichait.

« - Troisièmement : faites comme bon vous sembles, assis, couché, debout. Faites-vous plaisir. Et si je peux rajouter un aparté à votre introduction : Continue à te comparer à un ouistiti hautement entrainé et ça deviendra ton surnom officiel. » Oui, il allait la vouvoyer toute l'heure, sauf là. Parce que ce commentaire était trop tentant et qu'Imran était humain - du moins on le pense - et parfois, il craquait légèrement. Tout en allant chercher son mug rempli de café chaud, il s'installait dans son fauteuil, confortablement tout en gardant son air impassible et sans la moindre émotion. On aurait pourtant dit qu'il était blazer, mais c'était son air naturel.

« - Et si nous parlions de votre amie, Docteur Meyers. »
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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptySam 11 Aoû - 21:20




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Imran était le genre de personnes qui étaient prêtes à tout, absolument tout, pour donner une image négative aux autres. Il devait s'en réjouir. Mission réussie. Priya le considère effectivement comme tel. Un crétin. Un crétin avec qui elle pouvait facilement parler malgré tout. Elle n'avait pas honte de lui, n'avait pas peur de lui. C'était dans des circonstances précises un avantage. Comme aujourd'hui tient. Elle avait besoin de conseils mais, bien que l'indien ne pourrait être décrit de sage, le fait que Priya puisse s'adresser à lui sans gêne, ou presque, était bénéfique. Après, elle était prête à assumer ses moqueries. Il avait beau jouer au docteur sérieux, elle savait qu'au final, quand il en pourra plus, il craquera et se moquera. Mais, tant pis. Elle ripostera, comme il se doit, comme à chaque fois. C'était bien parti. Il lui assurait, à sa façon, qu'il était un homme professionnel qui respectait sa profession. S'il était un minimum honnête, Priya ne craignait rien. « Tu es sourd ? J'ai bien dis que c'est pour moi, mais, pour éviter au mieux tes remarques passionnantes sur mon savoir-être, je parlerai à la troisième personne. Je suis folle, c'est pour ça que je suis ici. Joue le jeu ! ». Dit-elle, légèrement moqueuse. Pour tous vous dire, en parlant, elle parlerait bien d'elle sans tourner autour du pot mais, là, tout de suite, elle avait envie de l'agacer un petit peu. Le Imran strictement professionnel, quel beau spectacle !.

« Le secret médical ? », en entendant ces mots, la belle avait eu une réaction assez étrange. Elle éclata de rire. Bonté divine ! Imran, et le secret médical ? Mon dieu !! Un fou rire avait pris le dessus sur cette brunette qui ne pouvait se contrôler. « Roh aller, garde tes sottises pour quelqu’un de naïf. Tu as oublié au bar ? Ce n’était peut-être pas TON patient, mais, c’était tout de même un secret médical, et tu l’as gentiment dévoilé. ». Il ne l’avait pas dit à haute voix mais, comme Priya a fait sa curieuse et a entendu, quelqu’un d’autre aurait pu le faire. C’est pour cette raison qu’elle lui fait clairement comprendre qu’avec elle, il était inutile de lui chanter cette sérénade. Rien ne l’empêche réellement d’en parler. Il le fait. Il assume. Point barre. Reprenant son calme, la belle reprit donc la parole, « Soit, je m’explique. Si je suis ici c’est surtout parce qu’il y a quelque chose qui me tracasse un peu et j’avais envie d’en parler. Jusqu’à maintenant et jusqu’à la fin de cette heure, je ne te considère pas comme mon psychologue, simplement comme une personne avec qui je papoterai. A la fin, si tu arrives à me convaincre de tes talents en la matière, on en reparlera. Et tu peux m’appeler ouistiti si ça t’enchante. ». Sur ses mots, elle alla s’installer sur le canapé. Assise confortablement, en sirotant son café jusqu’à ce qu’Imran lui pose une question. Tout d’un coup, elle était un peu plus mal à l’aise qu’au début. Elle le regarda d’un air qui en disait long en restant silencieuse. Le silence dura que quelques secondes mais, ça semblait une éternité…

« J’ai fait un rêve. ». C’est tout. Pas un mot de plus. Elle le regardait toujours.



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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyDim 12 Aoû - 17:54


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

Il n'avait pas envie. Pas envie de jouer, de répondre à ses remarques. D'être le mec agaçant qu'elle connait trop bien, parce qu'il é tait dans son bureau, dans son espace. Son domaine. Priya avait visiblement besoin de parler, alors soit. Ils allaient parler, mais correctement. Rien que sa voix l'irritait. Elle était sérieuse la ? Jouer le jeu ? Sa voix légèrement moqueuse donnaient envie à Imran de balancer son mug contre l'un des murs de la pièce. Il travaillait. Il n'avait pas envie de passer une heure avec une femme qui visiblement avait pris ses heures pour un bon moyen de le torturer. C'était l'impression qu'elle lui donnait et sérieusement, il n'avait pas la moindre envie de rester assis à l'écouter pendant une heure. Puisque visiblement elle ne voulait pas le prendre pour son psychiatre, alors il n'allait pas la prendre pour sa patiente. Son premièrement à lui était clair. C'était contre sa politique d'être le psychologue d'une connaissance. Elle pouvait parler d'une amie, ça revenait au même. C'était elle le problème. Alors si elle avait vraiment quelques choses à dire, elle n'avait qu'à aller droit au but au lieu de le reprendre comme une gamine mal élevé qui ne sait pas arrêté de blaguer quand il le faut. S'il était sourd, n'importe quoi. Il avait entendu qu'elle allait parler d'une amie pour dire je, mais ce n'était pas son amie qu'il avait devant les yeux.

« - Pardon ? » Oh elle voulait l'agaçer un peu, elle ne savait pas qu'Imraan détestait perde son temps, surtout au travail. « - Vous pouvez vous retirez puisque tout ceci n'est qu'un jeu pour vous. Ce n'est pas une cours de récré ici. »

Et ce n'était pas fini. Priya était d'humeur à lui pourri la vie, une belle vengeance. Remarquable. Elle se moqua de lui, alors qu'il tentait de lui faire comprendre que le secret médical existait ici aussi. Sauf que Priya ne pouvait s'empêcher de tout reprendre et de tout tourner en ridicule. C'est vrai que cette nuit-là au bar, il avait révélé des choses. Et bien que ça ne soit pas son patient, comme elle l'a précisé, il n'y avait rien contre le fait qu'Imran pouvait en parler ! Alors oui, là il avait bien envie de la prendre par les cheveux et de frapper sa tête contre la table pour lui dire d'arrêter ses conneries tellement elle l'agaçait.

« - Un psychologue n'a pas de secret médicale. Il peut très bien parler de vos dires sans le moindre gène, maintenant écouter. Ce patient n'était pas le mien et visiblement je n'avais aucun pacte ou secret avec le lui. Par conséquent je n'ai rien à me reprocher, mais si on me demande d'utiliser le secret médical pour garder des choses privées, je le fait. Même si cela ne n'hésite pas forcément mes compétences de psychiatre. Alors, soit vous commencé à parler, soit je vous dirige vers Ethan et j'écoute à votre porte pour ensuite aller dire au monde entier ce qui se passe dans votre tête. Sans avoir peur du ouistiti. »

La ferme, la ferme, la ferme ! C'était tout ce qui se passait dans la tête d'Imran. Que Priya se taise, qu'elle arrête de vouloir le remettre en place constamment, qu'elle arrête d'agir comme une femme insupportable sous prétexte qu'elle l'ai vu en dehors de son bureau et sous prétexte qu'il est agi comme un crétin dehors. Quel arrête de faire semblant d'être venu ici pour un souci si ce n'est en réalité qu'un moyen de s'amuser. Imran n'était pas son jouet. Cette femme était insupportable, du moins là maintenant tout de suite. Vraiment. Elle venait lui parler, pour lui dire que c'était qu'un connard et elle avait trouvé le moyen le plus efficace pour réellement l'énerver. Encore, qu'elle continue encore à l'irritait, à le répondre de manière aussi désinvolte et Imran allait lui ouvrir grand la porte pour lui dire d'aller chercher un autre pigeon.

Il préférait passer des heures dans la section psychiatrique de l'hôpital, à suivre et à rendre visite à certains de ses patients plutôt que de rester assis là. Avec elle. Priya pouvait être quelqu'un de bien, de gentille et de compréhensive comme être la femme la plus insupportable du monde.

« D'accord. »
Tu vois la porte ? Va te chercher un autre pigeon pour boire ton café et papoter!

Seulement à la fin de l'heure, elle jugera de ses compétences. Gros foutage de gueule. Elle allait « papoter » avec lui ! Bah voyons ! Il croyait que c'était la dernière personne qu'elle aimerait voir si jamais elle voulait « papoter » mais visiblement elle n'avait pas tant d'amis que ça la demoiselle ! Son professionnalisme l'obligeait à ne pas lui crier dessus, à ne pas se lever et à ne pas ouvrir la porte et lui dire d'aller boire son café ailleurs. Oh il le ferait. Il attendait juste la goutte de trop. Elle s'installa alors, enfin. Imran avait toujours ce visage inexpressif, il tentait toujours d'être le plus neutre mes son esprit hurlait contre Priya d'une manière peu décente. Il posa lors une question - jouant le jeu pour tentait de voir ce que ça allait donner - et le regard de Priya avait l'air assez intriguant ce qui calma les pensées d'Imran. Un petit moment de silence, jusqu'à ce qu'elle parle enfin.

Tu ne devais pas parler d'une amie, idiote ?
« - Quel genre ? »

Il n'écrivait rien, il tenait son mug entre les mains, confortablement installer essayant de comprendre ou Priya voulait en venir. Peut-être allait-elle lui sortir le discours de Martin Luther king, histoire de lui prouver que tout ceci était peut-être bien une blague ?


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyDim 12 Aoû - 19:15




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Il parlait peut-être calmement mais, même un aveugle pouvait sentir qu'Imran était tout sauf calme. On dirait que la petite a décroché le jackpot sans même le vouloir après tout ! Son but n'étant pas de l'énerver ou, officiellement se foutre de lui et de son métier, elle était tout de même un peu réjouie de savoir que l'un des plus gros points faibles d'Imran était ça. Son travail. Douter de son talent et de son professionnalisme. Intéressant. Après tout, sa petite visite n'aurait pas servi à rien. Légèrement sadique et toujours en rogne contre Imran, Priya était parfaitement capable de pousser le bouchon encore plus loin comme on dit. L'énerver et voir jusqu'où il pourrait aller. Elle le pouvait mais, pas aujourd'hui. La belle avait beau être une dure à cuir, elle avait besoin de parler. Les amis, elle en avait, mais, la plupart de ses amis les plus proches, avec qui elle pouvait parler de tout et de rien était sur un autre continent. Puis, elle préférait parler Imran qu'à un autre dont elle ne connaissait même pas le prénom. Brefouille. Le ton de voix de l'indien était tout ce qu'il y a de plus de normal, sauf que son regard qui se voulait vide et inexpressif suggéré toute autre chose. Ajoutez-y le sens de ses paroles et soyez sûrs qu'il est tout sauf calme. Il était même le contraire de ça.

« Oh doucement. C'était pour le fun. Pas la peine de monter sur vos grands chevaux ! Si vous voulez que ça se passe ainsi, d'accord. ». Il avait envie d'un comportement mûr, il allait être servi. Plus aucune blague, plus aucun sourire. Priya l'avait laissé répondre à toutes ses remarques, avec son air du regardez-moi, je suis Imran le tout puissant. Impassible, sérieux et infaillible. On dirait un constipé plutôt ! Quelle tête à claques ce mec. Soit. Elle avait arrêté de plaisanter. Maintenant qu'elle était assise, elle l'avait laissé se vider un peu le coeur sans plus lui répondre. Cela ne servait plus à rien de plaisanter ou essayer de l'agacer, elle aura toute sa journée pour ça. Il était donc inutile aussi qu'elle parle au nom d'une amie vu qu'ils savent bien tous les deux que c'est d'elle que cette discussion allait se porter. Elle, et quelqu'un d'autre bien entendu...

Quel genre de rêves ? Bonne question. Non, en fait, stupide question. A le voir, il prenait certainement ça pour une blague. Il devrait arrêter de surestimer deux secondes et penser que si Priya était ici, c'était pour se moquer de lui. Elle le faisait peut-être au début mais, ce n'était pas la raison qui a poussé la belle à venir ici. Il n'était pas si important que ça pour que l'indienne consacre une heure de son temps pour venir uniquement embêter sa majesté le roi des cons Imran Johar. C'est ainsi, qu'avec un air légèrement troublé mais, surtout très froid également, elle répondit.
« Le genre où un mec te prend de toutes ses forces et te plaque contre un mur avant de te déchirer les sous-vêtements avec ses dents. ». Elle l'avait dit d'une voix si froide qu'on l'aurait pris pour une obsédée sexuelle. Elle ne l'était pas, tout au contraire. Mais, si monsieur avait décidé de jouer la carte des non-émotions. Elle allait faire de même. Son seul but était de pouvoir avoir un avis. Ni plus, ni moins. Que la discussion se passe dans des éclats de rire, ou dans un mécontentement réciproque. Peu importe. Le but était de se vider le coeur. Point barre.
« Et je vous promets que si vous pensez que c'est une blague ou que si vous prenez ça à la rigole, ce café que je tiens entre les mains va atterrir sur votre entrejambe. », dit-elle en pointant du doigt son café puis en bu une gorgée. Restant tout aussi calme, elle attendit une réaction.


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyDim 12 Aoû - 19:50


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

C’était normal. Normal pour lui d’être si consterné par l’attitude de la jeune femme. Une sadique, c’était le mot. Imran sentait au plus profond de lui qu’une infime partie du docteur était en train de jouir de cet instant, jouir de ce petit plaisir qu’était le fait de voir Imran en colère. Une colère dissimulée sous ses phrases au ton neutre, accentué par le poids de ses mots plutôt que par le ton employé. Il n’aimait pas monter la voix pour faire comprendre le font de sa pensé, surtout pas ici. Oui, Priya devait se réjouir au fond d’elle. L’endroit était pour l’ancien écrivain un véritable échappatoire. Ici il n’avait pas besoin de réfléchir sur qui il était, de ce qu’il devait être. Non, ici il était juste psychiatre. Ici il était un inconnu pour tout le monde et les règles du boulot le guidaient de manière à ce que jamais il ne dépasser la limite entre sa vie ici et sa vie dehors. Comme Priya à l’hôpital, mais au lieu de le comprendre, elle voyait là juste une grosse blague. Un cadeau de noël avant noël sur laquelle elle saute sans se poser de question. Elle pouvait le traitait de tous les noms, pensait ce qu’elle voulait de lui, mais mettre en doute son travail c’était autre chose.

Elle était venue dans son bureau d’une manière tel qui irrita Imran. C’était comme si lui allait à l’hôpital avec une jambe cassé et qu’il allait vers elle pour lui dire de casser la jambe davantage, tant elle était nulle. Pourtant lui n’avait jamais jugé son travailler et vu la manière dont elle parlait, elle le faisait ouvertement. Une femme qui a la rage, c’est la chose la plus drôle au monde. Mais aussi la plus conne. Et Priya était loin d’être une femme stupide, elle avait surement comprit qu’Imran n’aimait pas du tout, tout ça, d’où le fait qu’il se forçait à la vouvoyait. Ce n’était pas par politesse ou mais plutôt pour faire comme si Priya était une étrangère.

C’était dur.

Et pour une fois, c’était comme si elle avait lu ses pensées. Elle avait arrêté. Elle l’avait écouté et la séance pouvait alors enfin commencé. Une partie d’Imran se calma, mais l’autre pensé toujours que si elle était là, c’était pour se foutre de sa gueule. Et vu comment il avait agi avec elle, c’est normal de penser à ça ! Elle avoua alors qu’elle avait fait un rêve et dans la tête d’Imran, le discours de Martin Luther King poursuivit son chemin d’une manière très simple. Il demanda tout de même quel genre de rêve avant de lui demandait de lui décrire. En aucun cas il ne se surestimer au point de croire que le monde tourne autour de lui. Priya avait juste des manières bien à elle d’en faire baver à ce qui ose l’énerver. C’était donc tout à fait possible qu’elle se soit lancée dans une séance à la con, juste pour se foutre de sa gueule. Totalement possible. C’était plutôt à elle d’arrêter de croire qu’Imran était juste un con arrogant et sans la moindre distinction. Il n’avait pas acheté son diplôme sur internet et n’avait pas truqué une photo de classe pour le fun. C’était ses diplômes durement acquis, c’était la photo de la promo de ses sept années de médecine/psychiatrie en compagnie des étudiants d’Oxford. Il n’était pas en premier plan avec James pour le fun. Les meilleurs, c’était eux. Ils avaient un gout incroyablement pour les études, l’avenir. Ils voulaient réussir, quelques soit leurs domaines. Entre Histoire et Medecine pour l’un, l’autre avec Médecine et psycho. En y pensant, Imran eu une pincé de nostalgie et de joie en se rappelant qu’il avait revu James il y a peu.
D’un ton assez froid elle avoua.

« - Et c’était si désagréable que ça ? » Question idiote, mais vu la manière dont elle l’avait dit, on aurait dit la chose la plus horrible du monde. C’était une chose courante et plus que d’imaginer le rêve dans sa tête, Imran essaya de se souvenir de la dernière ou du dernier patient qui était venu lui parler de ce genre de rêve. Il réfléchissait quand la voix de Priya se fit entendre de nouveau.

Visiblement, elle n’était pas là pour le fun, peut-être même était-ce plus désagréable pour elle que pour lui ? Imran termina sa tasse qu’il reposa devant lui. Bon, il fallait réfléchir, puisque visiblement ce rêve avait l’air d’être une première pour elle ou alors c’était peut-être la personne qui était dedans qui l’a perturbé encore plus.

Dit moi que ce n’était pas moi dans ton rêve… Quoi que.
« - Qu’est-ce qui vous perturbes tant dans le fait de faire ce genre de rêve ? »

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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyDim 12 Aoû - 22:07




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

C'était fait. C'était dit. Elle avait, à moitié, dit ce qui la tracassait. Le rêve érotique en lui-même n'était pas le problème. C'est plutôt avec qui. Tout le monde fantasme sur des inconnus. Sur la personne qu'on peut croiser et qui au début ne nous fait aucun effet mais, qui surgit de nulle part sous forme de rêve érotique mais si exquis. Pas Priya. Il était impensable pour elle de craquer aussi vite et aussi facilement pour quelqu'un qu'elle connaissait à peine, voire pas du tout. Imran pouvait se moquer s'il le souhaitait, elle ne le prendrait pas mal. D'ailleurs le Johar avait l'air d'être amusé par cette situation. Même avec ses airs froids, il en mourrait d'envie certainement. La preuve avec sa question débile là ! En l'entendant, la brunette reprit le silence de nouveau, le regarda de nouveau, une tête qui voulait dire c'est tout ? c'est tout ce que tu trouves à dire ?. Au fond elle s'attendait à pire comme réplique. Quelque chose de plus moqueur. Elle avait beau essayé, elle ne pouvait pas enlever l'image idiote d'Imran de sa petite tête. Elle faisait son possible pour ne pas se laisser faire à cette idée et lui donner sa chance. La belle était la mieux placée pour savoir que ce n'est pas top que les gens comparent l'image d'une personne, hors boulot et durant boulot, mais, l'indien était autre chose. Il était tellement timbré, tellement désobligeant, qu'elle ne pouvait le voir autrement. Soit, elle espérait cependant que durant cette séance, elle arrivera au moins de changer un peu l'avis négatif qu'elle a de lui...

« Allez-y, il est clair que vous mourrez d'envie de le faire alors, allez-y. Rigolez, qu'on en finisse. Parce que franchement, je préfère te voir rigoler maintenant que plus tard. », elle était sérieuse là. Vaut mieux pour Imran de se soulager maintenant et de rire, parce qu'il trouvait son attitude tout à fait ridicule et injustifiée, que de rire plus tard quand elle commencera réellement à s'ouvrir. Autant qu'il le fasse maintenant. Elle finit son café également avant de le déposer sur la table à son tour. « Je sais ce qui tourne dans votre petite tête. Pour vous c'est sans doute une banalité. Ça ne m'étonnerait même pas si vous me disiez mais non voyons Meyers, c'est tout à fait normal. Vous avez pris votre pied et vous avez envie que ça se produise en vrai ?. Ce n'était pas désagréable et c'est justement ça le souci. Je ne connais pas cet homme pourtant, il me perturbe au point de le voir partout, même dans les photos qui se trouvent derrière vous. Ce n'est pas du tout normal. Pas pour moi en tout cas. ». Loin d'être prude, elle n'allait pas prétendre que ce genre de rêve était un crime. D'un côté ce n'était pas un crime d'en faire, d'un autre chaque être sur cette terre en a déjà fait, au moins une fois durant toute son existence. Le souci c'est que pour Priya, avoir des rêves de ce genre de quelqu'un qu'elle ne connaissait pas du tout était tout sauf normal. Ce n'était pas habituel.

« Alors, vous en pensez quoi… docteur ? ». S’il lui disait d’aller retrouver ce type pour appliquer son rêve et le rendre réalité, ça n’étonnerait même pas Priya. Petit Imran. Oh petit Imran. Tu peux prétendre comme tu veux mais, cette proposition te brûlait les lèvres. Tu as envie de te moquer d’elle, de la taquiner. C’est ta nature. Bureau ou pas bureau. C’est ta nature et tu finiras par y céder.


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyLun 13 Aoû - 18:46


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."


Bon d'accord, il aurait pu dire mieux. Il aurait pu dire quelques choses de plus intelligent, mais c'était plus fort que lui et tous ses patients le savaient, avec lui les questions les plus idiotes étaient parfois les meilleurs. Mais il aurait pu faire pire, beaucoup plus pire si jamais il n'avait pas pris la peine de réfléchir avant de lancer sa remarque. Avec Priya, c'était quand même très dur de rester sérieux, surtout quand elle vient dans votre bureau et que la séance se trouve être porter sur un rêve. Y'a pas plus naturel comme séance, parler de cul. Mais il devait y avoir surement autre chose derrière tout ça. Si pour Priya c'était dur de voir Imran autrement qu'en imbécile, c'était d'autant plus dur pour Imran d'imaginer Priya plus sérieuse que jamais, avec un tel sujet. Au fond, ils avaient besoin d'un peu de temps l'un comme l'autre. C'était idiot, mais c'était le cas. Et il fallait être honnête, il y avait des tas d'autre manière de parler d'un rêve que comme ça, mais Imran lui avait demandé d'être direct et elle l'avait été. Sauf qu'elle se tromper. Il n'avait pas envie de rire, il réfléchissait à d'autre patient similaire, tout simplement. Quand on est dans le métier depuis un moment, on sait que parfois, il faut éviter ce genre de choses. En réalité, pas un moment il ne trouva ça drôle, mais maintenant que Priya le disait...

« - Je ne trouve pas ça drôle. » C'était vrai, il était sérieux. Là tout de suite, il n'avait pas son visage si calme, non il était limite rassurant aussi étrange que cela pusse paraitre. Et il n'avait aucunement l'intention de rire, sauf si elle blaguait et qu'elle riait aussi. Là c'était autre chose. Mais la manière dont elle parlait n'avait tellement rien de drôle que ça coupé toute envie à Imran. Et oui, sa question idiote n'était pas apparue parce qu'il trouvait ça drôle, non, c'était surtout la manière dont elle avouait ça qui l'avait surpris. C'était tout. Sans rien rajouter de plus, Priya poursuivit. Comme si elle pouvait lire dans sa tête, c'était peut-être une mentalist tiens !

Un sourire s'afficha néanmoins quand elle imita la voix d'Imran. Parce qu'il trouvait ça chou. Après, ce n'est pas tant une banalité que ça. Mais Imran arrêta de sourire quand elle parla de photo. Surpris, Imran tenta de faire les tris dans sa tête avant de partir en cacahuète - ou plutôt de se lever et de regarder dans les photos. De qui elle parlait ?

« La plupart du temps, ce sont des gens mariés qui viennent me voir pour ça, croyant que c'est un mauvais signe concernant leurs couples ou une possible attirance pour une autre. 70% des femmes font ce genre de rêve contre 80% pour les hommes. En réalité, ça ne veut pas forcément dire que vous voulez faire des choses avec cette personne, ou refaire de nouveau ce rêve. Ça aurait pu être n'importe qui. »

C'est vrai, Priya n'était pas tant choqué par ce genre de rêve érotique, mais plutôt par la personne dedans. Personne qui se trouve être derrière Imran. Il hésitait, oh oui, il hésitait vraiment à se retourner et regardait dans les photos de promotion, à le prendre là et demander à Priya de lui désignait de qui elle parlait. Mais il n'avait pas fini.

« - Ce genre de rêve peuvent signifié plusieurs choses. Rêver de sexe ne veut pas dire qu'on veut s'envoyer en l'air. Bien sur ça peut peut-être préparer un éventuel épisode réel de votre vie amoureuse. Mais quelqu'un a dit un jour : « -Sous leurs apparences fantaisistes, les rêves érotiques sont synonymes de bonne santé. » Qui que soi cette personne, ce rêve montre que vous savez allier logique, intuition, action et imagination. » Il s'appuya un peu plus contre son fauteuil, pour éviter de se lever comme un gamin et d'aller voir les photos sur le mur. « - Un adulte rêve en moyenne 1h30 a 2h. Les rêves érotiques peuvent parfois être un désir refoulé, cette personne peut vous faire de l'effet. Mais parfois, l'une des fonctions du rêve érotique est parfois de recenser nos blocages, pour mieux s'en libérer. Une peur de faire quelques choses que vous ne pouvez. »

Et là c'était plus fort que lui, il se leva. Il alla regardait. « - Sauf qu'il va falloir me décrire plus en détails vos rêves. A quel moment, ce que vous faisiez avant, même les détails les plus insignifiants peuvent aider, Comme qui était-ce. »
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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyVen 17 Aoû - 23:44




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

« Je vais essayer de suivre votre logique… donc vous dites que ce rêve se portait sur une personne sélectionnée aléatoirement, comme ça. Pouf. Ce n’est pas très convainquant pour moi. Pourquoi rêverai-je d’un homme bien précis, parmi tous les hommes que je rencontre, que je croise quotidiennement et qui font plus au moins partie de ma routine ? Ça doit certainement avoir un sens après tout. Je ne pense pas que ça aurait pu être n’importe qui… ». Pourquoi n’avait-elle pas rêver d’Imran par exemple ?. ça aurait été plus logique, non ? Elle le voyait presque tous les jours, même quand elle n’en a pas du tout envie. Il est toujours là pour l’embêter, l’agacer, et la mettre dans tous ses états. Si elle devait avoir la visite de quelqu’un dans ses petits rêves, ça serait bien lui, non ? Après tout, c’est celui qui la marque le plus avec sa façon d’être et d’agir. Attention, il ne faut pas prendre ces mots pour un compliment. Loin de là. C’est même les personnes que l’on déteste, ou méprise, le plus qui restent gravées dans nos mémoires.

Puis ce qui la troublait encore plus, c’était comme elle venait de le dire la photo derrière Imran. La brunette commençait réellement à se croire dans un de ces films qu’elle détestait autant. Les comédies-romantiques, sans tête ni queue, où la demoiselle commençait à s’imaginer son amant, ou futur amant pour être précis, partout où elle va. Dans tous les endroits, sur toutes les photos. Elle était loin de se douter qu’en fait ceci n’était pas une illusion, et que James, ce très cher James dont le charme à l’anglais avait réussi à atteindre la petite indienne plus qu’elle ne l’imaginait, figurait bel et bien sur cette photo. Tout ceci n’était pas qu’illusion, il était réel, il était bel et bien là et elle n’avait pas complètement perdu la tête.

« En d’autres termes vous voulez dire qu’il se peut que je désire cet homme au plus profond de moi-même sans vouloir me l’avouer, ce qui a provoqué ce rêve ? C’est absurde. Je le connais à peine, voire pas du tout. Je ne sais même pas s’il y a une quelconque attirance. ». C’est ainsi qu’Imran se releva enfin pour aller jeter un coup d’œil aux photos. Il en mourrait d’envie apparemment et Priya se demandait pourquoi est-ce qu’il s’était privé de le faire plus tôt. Il lui posa également une question camouflée. Sans doute rongé par la curiosité de savoir qui est ce charmant inconnu. « C’est vrai que j’ai envie d’en parler à quelqu’un mais, rien au monde ne m’obligerai de raconter les détails. Vous pouvez oublier ! Pour qui est-ce ? », elle resta silencieuse un petit moment avant de lâcher un petit soupir… « C’est quelqu’un que j’ai rencontré il y a un bon moment. Je ne connais pas grand-chose sur lui. Son prénom et quelques petits détails. »


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptySam 18 Aoû - 0:18

Spoiler:

"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

La situation était tel que même Priya, plus concentré sur son rêve et sur la tentative d’Imran pour comprendre les choses, qu’elle jouait le jeu du sérieux. Le vouvoiement, les réponses. D’un coup, c’était beaucoup mieux pour Imran qui en oublia même le début de cette heure. Ce qui passait maintenant avait tout d’une chose normal. Priya avait fait un rêve et Imran devait maintenant tentait de trouver pourquoi et qu’est-ce que cela signifiait. Le tout, en évitant de laisser son indiscrétion l’emporter, ce qui était bien difficile. Il expliqua à Priya plusieurs raison, qui expliquer pourquoi ce genre de rêve à débarquer dans sa vie. Ce qui tourmenté le docteur n’était pas tant ce qui se passer, mais c’était plutôt ce mec. Imran avait l’impression d’être devant une série télévisé de mauvais gout. Et les gens voient un quelque conque signe dans leurs rêves.

« - Il vous as plus marqué que les autres, où alors c’est purement aléatoire. Quand on rêve, par exemple d’être parmi une foule, est-ce que vous reconnaissez les gens autour de vous ? Non. Parce que vous les avaient croisé une fois et votre mémoire à sauvegarder leurs visages. Ça aurait pu être votre voisin que vous avez croisé il y a peu ou encore un acteur de série télé. Voir même un gars dans une pub pourri qui vous aurez fait rire. »

Elle aurait visiblement préféré être dans les bras d’un autre. De quelqu’un quel connaissait, parce que les choses auraient été plus claires. Oui, elle connait l’homme, sait que dans la vie rien de tel ne peut se passer et aurait été moins perturbé par ça. Elle aurait rêvé d’Imran, elle aurait sans doute eu le pire fou rire de sa vie. Là encore, l’ignorance jouait beaucoup. Le fait de ne pas le connaitre, de ne pas en savoir davantage. La rencontre de Priya avec cet homme l’avait sans doute plus marqué que ça. Ou alors, tellement pas, mais alors là ça signifierais que la jeune femme est en manque ou qu’elle va juste très bien. Le pire était le fait que l’homme en question se trouvait dans les photos derrière Imran. La tentation était bien trop grande pour le psychiatre. Il tenta de terminer dans ses remarques, pour expliquer les choses à Priya. Il était très sérieux et très logique dans sa démarche et dans son argumentation.

« - Ce n’est pas absurde, c’est logique. Ça signifie que vous voulez le connaitre. Pas forcément lui sauter dessus dès la prochaine rencontre, mais plutôt en savoir davantage sur sa personne. Si vous douter sur le fait d’être attiré ou pas vers lui, c’est que c’est le cas. Ça peut-être tout simplement physique et votre conscience tente de vous le faire comprendre ou vous encourageant à aller de l’avant. » Il marqua un pause avant de rajouter : « - Le subconscient, ça vous parle ? »

Il se leva ensuite, la tentation ayant agis sur lui. C’était plus fort, c’était trop fort. Qui était-ce. Qui était l’homme qui allait se faire buter par Liam si jamais il draguer la perdue de Priya ? Non, Imran n’était pas jaloux, mais extrêmes curieux. Il posa une question à Priya, mais celle-ci se tromper. Il avait vraiment besoin d’en savoir plus, de comment le rêve c’est dérouler. Il regarda Priya qui ne voulais pas lui avouer les détails, ni qui c’était. Mais après un soupir, elle avoua que c’était quelqu’un de tout nouveau.

« - Je ne demande pas de détails sur la personne, si ça vous bloques. » Il alla cherchait son mug pour le reposait sur la table à côté du bureau tout en avouant : « - Par contre, ceux du rêves. Je ne peux analyser les choses sans en savoir plus. Si c’est vraiment un rêve qui dévoile des sentiments refoulés ou si c’est juste un rêve qui signifie que tout va bien, je ne peux pas le dire comme ça. Sans argument, sans indices. »

Il n’allait pas la forcé à parler. Ce n’était pas la fin du monde non plis. Il n’avait qu’à prendre sur lui, c’est tout. Ensuite, peut-être qu’elle le lui dirait, en voyant qu’il tente malgré sa curiosité de passer à côté de ce détail fort croustillant.

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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMar 28 Aoû - 20:15




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Elle était ici pour une raison précise. L'idée de pouvoir torturer légèrement Imran parce que oui, Priya venait de découvrir un de ses points faibles et c'était le rêve, était tellement bandante mais, elle s'en empêchait. Ça ne servirait à rien. Pas maintenant. Plus tard certainement. Là, elle allait se contentait de jouer au jeu, de lui raconter son esprit et de voir si oui ou non, il arriverait à l'aider pour y voir plus clair. Au moins avec lui, la brunette aura droit à une discussion censée. Elle avait beau mépriser Imran, qui pour elle était l'essence même de la répugne humaine, elle ne pouvait pas nier qu'il était tout de même cultivé. Que quand il le voulait, il pouvait être logique dans ses propos.

Peut-être avait-il raison. Peut-être que ceci n'avait absolument aucun sens. Que s'était tout simplement aléatoire et que c'était un rêve comme un autre. Même si Priya avait un pressentiment du contraire. C'est surtout ce pressentiment qui l'a mené ici aujourd'hui. Avoir ce genre de rêve ne la choquait pas tant que ça, elle le savait comme tout être adulte que c'était tout à fait normal d'avoir ce genre de songe, ce genre de fantasme. Sauf que d'habitude, la plupart des gens rêvaient de personnes hors de portée. Pour certaines femmes c'est plutôt le jardinier ultra canon des voisins, ou l'homme élu le plus sexy de la terre chaque année. Pour certains hommes, c'est sans doute l'épouse du grand patron, plus jeune et plus sulfureuse que lui. Mais, là, c'était différent. Elle le sentait. Si seulement elle avait rêvé de Goerge Clooney... Elle essayait au plus profond d'elle-même de se convaincre que ça ne voulait rien dire, pour ne pas s'attacher à cet inconnu. Le fait d'entendre Imran lui dire que c'était peut-être insignifiant, la rassurait, même si elle se doutait du contraire.

« Je veux vraiment croire à la probabilité que toute cette histoire n'a aucun sens et que comme vous dites, avoir rêvé de ce visage précis était aléatoire. Vraiment, je le veux. », elle ne rajouta rien. Elle resta silencieuse quelques secondes en faisant le tour de la pièce de son regard. Mais, c'est qu'on se fait chier ici. Bon, au moins les bureaux des psychiatres étaient plus décorés que ceux du reste de l'hôpital. La belle s'était égarée sur cette pensée mais, en sortit très rapidement, pour repenser à ce qui l'a mené ici. Car, en scannant cet endroit, elle avait localisé le visage de James sur une des photos. Bien entendu, elle pensait que c'était une allusion et faisait porter le chapeau à sa fatigue. Ce n'était pas cool du tout, elle se croyait presque dans un film de fille. Une chose dont elle avait tellement horreur à tel point qu'elle n'a même pas voulu regarder cette photo une deuxième fois.

En tout cas, si elle pouvait lire dans les pensées du brun en face d'elle, Priya n'aurait qu'approuver. Si par exemple ce rêve se portait sur son meilleur ami Alaric, ça ne l'aurait pas inquiété du tout. Elle se serait remémorée de bons souvenirs et ils auraient tous les deux rigolé de ça. Si c'était Imran, elle aurait dans un premier temps vomis tout ce qu'elle avait dans son estomac, avant de se rendre compte à quel point tout ceci était ridicule et aurait fini par en rigoler aussi. Là c'était troublant. Elle n'aimait pas être troublée. La petite indienne laissa le psychiatre s'expliquer davantage avant de lâcher dans un soupire. « Bon sang, j'ai l'impression d'être une gamine qui vient à peine de découvrir la sexualité. Pathétique. ». Elle se laissa engloutir par ce canapé, exaspéré. Tout ceci dépassait le trouble, ça virait même au casse-tête. Bon, tant qu'à faire elle n'avait qu'à tout lui dire. Pas tout, ce qu'elle savait et tout ce qu'elle ne jugeait pas personnel.

« Vous racontez mon rêve en détails, vraiment pas non. C'est peut-être un rêve mais, je vous signale que nous sommes loin d'être bons copains pour que je vous fasse connaître de pareils détails. Après tout, un rêve érotique reflète un bout de vérité sur les préférences de la personne. », il peut toujours courir, elle n'allait pas tout lui raconter. Les seules personnes à qui elle le dirait seraient son meilleur ami, Teddy sa petite voisine qu'elle considérait de plus en plus comme une soeur, ou même James, le principal concerné. Bien-sûr, pour ça, Priya doit être complètement cinglée pour lui en parler !

« Il s'appelle James. Il est anglais. Il ne me l'a pas dit mais, je l'ai déduit de son accent. Il semble être âgé de la trentaine, peut-être un peu moins. Je ne sais pas. Je n'ai pas demandé. M'enfin. Notre première rencontre, si l'on peut appeler ça comme ça, était un peu chaotique mais, on s'est croisé après et puis voilà. »


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 29 Aoû - 1:05

Spoiler:

"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

Priya était une femme étrange. De loin, on pouvait imaginer tout un tas de scénario différent à son égard. Tout un tas d’histoire, de choses qui auraient pu se passer dans sa vie. Mais au final, si on se rapproche, qu’on parle avec elle on se rend compte que tous ses scénarios n’était qu’en dessous de la vérité. Elle était ce mélange incroyable de la femme forte, mais sensible. Fière, susceptible et peut-être trop rancunière. Elle n’agissait pas comme une femme normale. Elle est parfois impulsive, peu sérieuse. Elle manque de tact sans doute, mais on s’attache. On s’attache à ses défauts autant qu’à ses qualités. Si Imran s’était fait un plaisir de la dénigrer et de royalement la faire chié ce jour-là à l’hôpital, quand un serpent l’avait mordu dans les bois, c’était parce qu’il avait vu une femme médecin [la dédicace à docteur Quinn, la classe] qui aurait pu lui plaire. Cette âme torturée qu’était la sienne avait besoin que d’une chose. Quelqu’un de doux, de rassurant, de généreux. Quelqu’un qui comprenait la mort comme la vie et… Priya avait échoué à ce test stupide.

Ce qui n’empêchait pas qu’il pouvait s’en faire une excellente amie.

La voir dans son bureau était une chose, l’entendre était pire. Si au début elle s’était montrée plus qu’irritante et que l’idée de l’envoyer par la fenêtre avait traversé son esprit, maintenant, là tout de suite, les choses avaient changée. Visiblement les choses étaient plus sérieuses que la stupidité de la venue du docteur. Un rêve la hantait depuis un moment et voilà qu’elle se retrouver en face de son cher ami Imran pour en discuter. Heureusement qu’il était lui-même très sérieux, sinon il se serait royalement fou de sa gueule et aurait raconté qu’il avait déjà rêvé d’une patiente dans ce genre de rêve, mais qu’à l’instar de Priya, ça ne l’avait pas perturbé quand elle avait passé la porte et balancer tout un tas de question lors de sa séance. Mais il ne pouvait pas comparer sa mentalité drôlement incompréhensible à celle du docteur, d’où le « heureusement ». Visiblement, Priya voulais vraiment croire que ce rêve n’avait rien à lui dire, rien d’important. C’était juste là. Elle le voulait, elle n’y croyait pas. C’était la preuve qu’elle pouvait répondre elle-même à ses questions et qu’Imran faisait encore payer une idiote.
Bingo.

Priya faisait même des réflexions à conclusions fort intriguant. Pathétique.
« - Je ne vais pas vous contredire. » petit-sourire taquin, histoire de dire qu’il pouvait très bien plaisanter même en vouvoyant, ouais ouais. Petite vengeance pour le fait qu’elle est réussi à le mettre hors de lui en 4 sec chronos.

Mais ce n’est pas le plus important, tout ça c’était que du flan. Parce qu’elle avait éveillé la curiosité d’Imran d’une manière incroyable. Tel un gamin qui cachait sa curiosité, voilà que l’inconnu à sa tête quelque part dans la pièce. Genre là tout de suite, dans son bureau. Et Imran attendit quand même quelques blablas avant de se lever. Visiblement, Priya ne voulais pas raconter le rêve et Imran leva les yeux aux ciels.

« - Les détails indiquent le véritable sens. Le lieu, la manière, le contexte… Mais je ne vais pas insister. » Il allait la tué. Vraiment. A quoi bon venir si elle ne voulait pas du tout vraiment parler de ça ? C’était idiot, idiote ! Il sera même le poing, plus frustré en tant que psychiatre qu’en tant que curieux. Oui, c’était possible de frustre Imran le psychiatre, parce que maintenant il se sentait de nouveau bloqué et de nouveau en face d’une abrutie profonde… gosse de riche. Ouais, les séances les plus pourries d’Imran et encore, Jona avait été intéressante dernièrement. Dommage, il savait qu’elle ne changera pas d’avis et que c’était foutu. Il lança un coup d’œil dehors un instant quand la voix de Priya brisa ses pensées. Sa main était posée sur le meuble où était posée la nourriture, le thé… des choses...

Et sa main glissa, il manqua de tomber comme un crétin quand le nom de James entra dans ses oreilles. Il se redressa, debout et tourna sa tête légèrement vers Priya… comme dans un film d’horreur quand le vilain se retourne doucement et pose ses yeux sur la victime.

« - Pardon ? » Il tenta de sourire, c'était plus effrayant que rassurant.

Toujours calme, mais peut-être un peu trop cette fois. Imran prit une respiration, soupira, attrapa la photo de classe où il était avec James, tous deux ensemble, le dernier jour, diplômé… Il alla carrément s’assoir à côté de Priya posant la photo devant celle-ci.

« - Tu parles de James Graham ? JAMES ARTHUR GRAHAM ? Mais pourquoi tu me le dis ?! » Il secoua la tête négativement et reprit tout de suite « - Sur tous les mecs à Arrowsic, fallait que tu tombes sur… bon comment je peux dire ça ? Mon meilleur ami ?!» Il attrapa son verre et repartie se servir, soupirant presque de bonheur « - Heureusement que tu ne m’a pas donné de détails… » il frissonna presque à cette idée. Mais c’était trop tard, l’image de James et de Priya était déjà là…

Imran Johar, le psychiatre venait de sauter par la fenêtre… enfin, plus simplement il était partie très loin laissant Imran tout cours dans le coin.

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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 29 Aoû - 2:50




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Maintenant qu'elle venait d'annoncer les quelques détails qu'elle avait retenu sur James, il est inutile de s'intéresser au reste. Le plus intéressant n'était plus les détails croustillants mais, la réaction d'Imran.

Et c'est reparti. En une fraction de seconde, le psychiatre sérieux avec qui l'on pouvait avoir un semblant de discussion avait pris le TGV, direction le pays lointain des bisounours. Le connard de première lui, avait décidé donc de pointer le bout de son nez. Priya ne savait réellement plus sur quel pied danser avec cet homme. Bon sang. L'air complètement étonné, ses beaux yeux marron s'était grandement ouverts spontanément. « Nom d'un kiwi sans poils, comment fais-tu ça ? Ton dédoublement de personnalité est totalement flippant. ». Bon, c'était une petite remarque qu'elle ne pouvait s'empêcher de faire, avant de reprendre son sérieux. La pauvre petite était loin de s'imaginer ce qui allait se passer après.

A cet instant précis, Imran s'approcha d'elle avec la photo. Et bonté divine, c'était lui. Le petit blond qui d'abord était un vrai crétin et qui au final s'était montré comme un réel charmant monsieur de la nuit. Ces mots ne veulent absolument rien dire mais, je me comprends. Puis à 1h passée, je commence à délirer. « Mais, d’où… c’est… quoi ?! », expressif. Très expressif. Mais, elle était étonnée. Légèrement réjouie de savoir que le fait de le voir partout n'était pas qu'illusion. Elle était très certainement moins réjouie par la suite ceci dit. « Nom d'un poisson sans narine, tu ne te fiches pas un peu de moi ? Non, impossible. J'y crois pas ! », elle sursauta en jetant la photo loin d'elle. C'était traumatisant. James et Imran se connaissait. L'homme dont elle fantasme et l'homme qui la répugne sont des meilleurs amis. « Sur tous les mecs d'Arrowsic il fallait que je tombe sur... ton meilleur ami ! ». Imaginez bien la scène, une scène tout droit sortie d'un sitcom, où au final tous les personnages arrivent enfin à décrypter des codes donnés tout au long de l'épisode, pour comprendre ce qui se passait réellement depuis le début. Une révélation qui les mèneraient tous au chaos. Ces mots aussi ne veulent rien dire je pense. “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 3900855282 . Elle était choquée et ne savait plus où se mettre. Maintenant Imran allait l'embêter tout le temps. Pire encore, il allait jeter sa promesse de ne rien dire par la fenêtre et irait tout raconter à son meilleur pote. Lui dire que la petite indienne avait craqué, qu'il s'était retrouvé tout nu dans ses rêves. L'indien allait certainement en rajouter des couches, peut-être même lui expliquer qu'elle ne voulait que ça et le convaincre de se pointer chez elle au milieu de la nuit, tout nu. Il était taré. Elle pouvait s'attendre à tout avec lui, après tout, il avait bien envoyé un stripteaseur chez elle alors qu'elle n'avait rien demandé ! Anecdote très drôle qu'on verra plus en détails après maybe.

« Mais, comment est-ce possible ? », elle se releva du canapé, ne supportant plus restée assise. « Vous êtes l'extrême opposé ! Il est soigné, tu es répugnant. Il est charmant, tu es une vraie pourriture. Ma rencontre avec lui n'était pas grandiose, mais, ça s'est arrangé. Ma rencontre avec toi était chaotique et ça ne s'arrange toujours pas. Et si ce rêve ressemble un minimum à la réalité, il est très certainement plus doué que toi dans tu sais quoi. Et puis flute ! Ce n'est pas possible. ». Flute. Flute. Encore flute. Maintenant, elle regrette réellement d'être venue. Elle avait même laissé échapper un petit indice concernant les détails de ce rêve. Dieu soit loué il n'avait pas fait attention.

Priya Meyers a écrit:
« Le genre où un mec te prend de toutes ses forces et te plaque contre un mur avant de te déchirer les sous-vêtements avec ses dents. »

Le bon côté des choses, elle connaissait le nom complet de James, savait qu'il a vécu une période à Londres et qu'il a eu un diplôme de psychiatrie à Oxford.




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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 29 Aoû - 15:38


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

C'était James.

C'était tout ce qu'il retenait. Ça avait vidé son cerveau et maintenant, il était totalement perturbé par cette révélation. Mais tout ceci n'allais pas durer longtemps. Enfin pour le moment, il était beaucoup trop loin dans son esprit pour réagir correctement. Bingo pour Priya, elle avait trouvé comment le rendre fou, en trois secondes. La remarque de Priya le sorti un instant, une fraction de seconde hors de sa pensée. « - Des années d'expérience. » dit-il alors qu'il s'approcha vers elle pour lui montrer la photo. Dire qu'il aurait préféré en savoir plus sur le rêve que sur le nom de la personne. En même temps c'était logique, il aurait pu imaginer n'importe qui dans le rêve, même lui, mais maintenant de savoir que Priya était une perverse qui rêvait de James. Bon non, ce n'était pas une petite perverse, mais Imran n'avait pas fait de rêve érotique sur sa meilleure amie à elle ! Et si c'était arrivé, elle l'aurait surement traité de pervers.

Visiblement, elle parlait bel et bien de James. Aller savoir comment ils se sont rencontrés, mais Imran n'en avait rien à battre. Il était plus sous le choc qu'autre chose. Son regard se posa sur Priya qui jeta la photo loin d'elle.

« - Fait gaffe ! » dit-il regardant la photo. C'était précieux quand même. C'est vrai que la situation avait de quoi choquée, mais elle ? Pourquoi ça l'étonnait tant que ça qu'ils soient amis... ah oui. Elle ne connait pas vraiment, c'est pour ça.

« - Oh ça va. Tu ne vas pas l'ignorer maintenant juste parce qu'on se connait depuis toujours lui et moi ? » Bon le « depuis toujours » était légèrement improvisé et faux. En réalité, ils s'étaient connus à la fac et s'était ensuite perdu de vue jusqu'à se retrouver à Arrowsic. Mais ça ne changeait rien, Imran le considérer toujours comme son meilleur ami et confident. Maintenant, il se disait que Priya allait mal le juger juste à cause de ça et il trouvait ça légèrement immature et gamin. Alors qu'Imran s'était de nouveau levé, prêt à se bourrer à dose de caféine, Priya en fit tout autant. Il remplit son mug alors que Priya en rajouta derrière.

Il attaqua son café, encore, comme pour oublier tout ça un moment, mais ne put s'empêcher de tout recracher à un moment comme un idiot.

Elle avait dit quoi là ?

Il s'essuya avec un mouchoir. Pour ce qui était d'être soigné, il l'était. Il avait la classe, il était très propre sur lui, toujours sur son 31. Il pouvait être tout aussi charmant que James, mais il n'avait pas son accent ça c'était sûr. Il se retourna vers Priya et lui posa une question, toujours dans un calme naturel.

« - Arrête de parler de moi comme la pire chose du monde. Tu me trouves pas sexy peut-être ? » alors là.

Il leva les yeux aux ciels avant d'envoyer un sourire taquin à Priya. Les comparer, ça lui servait à quoi franchement ? Où était l'utilité là-dedans ? Quel but avait cette démarche étrange et sans intérêt ? En tout cas, il avait vraiment l'impression que Priya avait peur de quelque chose. Sans doute croyait-elle qu'il allait surement rire d'elle à cause de ça, ou pire. Qu'il allait en parler à James carrément. Ce n'était pas son genre.

« - Tu as peur de quoi ? De te rapprocher de lui et qu'ensuite il vienne m'en parler ou que je lui parle de ton rêve. Parce que si c'est ça, j'te signale que je n'ai peut-être pas peur du wistiti sauvages, mais que je ne risque pas d'aller le voir en lui disant ça. Je n'ai pas envie de remettre en question mon professionnalisme. » D'une manière plus calme, plus neutre (oui c'est possible) il rajouta avant de retourner le nez dans son mug et d'éviter son regard « - C'est un type bien, c'est plutôt moi qui devrait m'inquiéter si une fille comme toi lui tourne autour. » Il eut un frisson. Il venait de se rappeler quelque chose et une image hanta son esprit un moment. « - Yak, t'arracher tes sous-vêtements avec ses dents, mais pourquoi tu m'as dit qui c'était ! »
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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 29 Aoû - 16:45




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Jeter la photo n'était pas un geste réfléchi. C'était automatique. Elle était sous le choc et c'était la façon de réagir que son cerveau avait décidé de choisir. « Désolée ». Dit-elle en se rendant compte de son geste. Elle n'était pas impolie, pas en général, et vu qu'elle n'aimerait pas qu'on fasse pareil avec ses objets personnels, elle s'était rendu compte de son erreur. Inutile d'en faire tout un plat non plat.

Alors là, c'était la meilleure. Imran ne connaissait vraiment pas Priya. Il était même à des années lumières de la connaître. Il avait beau prétendre le contraire, croire qu'il pouvait analyser les gens et deviner leur nature. Il avait tort. Il ne faisait que le prouvait à chaque fois que la belle le croiser, et aujourd'hui, il venait de lui donner une autre preuve. S'il pensait réellement ce qu'il suggérait, que la brunette allait ignorer James pour la simple raison qu'il a choisi Imran comme meilleur ami, il se fourrait le doigt dans l'oeil. Non, en fait il se fourrait tous ses doigts dans un seul oeil. Pas que les doigts, les orteils également. Elle assumait le fait d'agir comme une gamine par moment, mais, elle n'avait pas certainement pas sept ans d'âge mental. « Tu sais que tu te donnes un peu trop d'importance mon petit. Tu n'es qu'un vague détail. J'ai beau ne pas te supporter mais, le monde ne tourne pas autour de toi. Tu n'es pas une raison valable pour que j'ignore quelqu'un. Que ça soit James ou même un autre. ». C'est fou mais, elle avait réellement l'impression qu'il adorait tout rapporter sur lui. M'enfin soit, elle s'était emportée parce qu'elle était étonnée. Le monde était petit certes, cependant elle ne s'attendait pas à ce qu'il soit si petit. Puis l'avis d'Imran était assez énervant. C'est comme-ci il suggérait que si Priya ne venait pas de découvrir le lien qui existait entre lui et le bel anglais, elle aurait sauté sur ce dernier sans se poser de question, simplement parce qu'il s'est accidentellement retrouvé à poil dans sa tête. Non, il ne la connaissait pas du tout.

« Si tu penses réellement que je me ferais une mauvaise idée sur lui parce qu'il te connait, tu te trompes. Je ne suis pas du genre à juger aveuglement les gens. Tu peux être la pire chose qui existe, ça ne veut pas pour autant dire qu'il l'est aussi. ». Si elle ne supporte pas Imran c'est bien pour des raisons. Il fait vraiment tout pour qu'elle ne l'apprécie pas. Elle le trouve désagréable, et ce n'est pas en se fiant à l'image que le psychiatre reflète qu'elle est arrivée à cette conclusion. Pour l'instant, son très cher ami ne lui ressemblait pas. Lui au moins, malgré son arrogance et sa fierté que la belle a pu constater, il a su avouer ses torts. Contrairement à Imran qui ne fait qu'en rajouter, pensant que tout lui était permis.

« Sexy ? La blague. », avec un sourire ironique, elle s'approcha de lui, le fixa du regard pour lui prouver à quel point elle est vraiment sérieuse et ajouta. « Poussin, après t'avoir vu ivre mort, et après avoir senti ton odeur quand tu étais ivre mort, crois-moi, il n'y a plus aucun moyen pour que je te trouve sexy. Tu es officiellement sexuellement indésirable à vie pour moi. ». Imran était un beau garçon, sa personnalité gâchait son physique mais, si l'on jugeait que sa petite gueule il était beau mec. Tout le monde le penserait. Priya le pensait avant également jusqu'à ce qu'elle voit son côté complètement pathétique. Elle avait vu en lui son père quand ils s'étaient installés à Londres. Ça n'avait rien de charmant, encore moins de sexy. Enfin bref.

Peur ? Oui, elle avait une crainte. Cela ne concernait pas ce qu'Imran venait de lui dire. Il y avait cette chance qu'il cherche de la ridiculiser ou qu'il raconte ce qui venait de se passer à James. Même si au début ça semble chaotique pour elle, en y repensant une deuxième fois, ce n'était pas si grave que ça. Ce qui lui faisait le plus peur c'est de surtout s'attacher. Pour en revenir à l'essence même du souci, elle ne savait rien sur lui, ne savait même pas si elle était réellement attirée par lui. Si oui, était-ce réciproque ? Etait-il aussi attiré par elle ? Dans le sens sincère ou bien ?

« Je te l'ai dit au tout début, tu peux dire ce que tu veux, à qui tu veux, ça ne va pas m'atteindre. Et tu n'as rien à craindre, lui tourner autour ne fait pas partie de mes plans de toute façon. ». Crétin. Imran t'es un crétin. « Tu voulais bien savoir qui est-ce non ? Alors maintenant que tu le sais, arrête de te plaindre comme une fillette pleurnicharde ! »


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMer 29 Aoû - 18:00


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."


Priya était la seule. La seule qui agissait d'une manière, qui laissait croire des choses sur son éventuel stupidité pour ensuite retourner sa veste et vous planter un couteau dans le dos. Elle agissait comme une gamine pour ensuite rétorquer comme une femme. Si Imran était un vrai casse-tête, la jeune femme en était un pour le psychiatre aussi. Si lui poussait se montrer paradoxale et complètement incompréhensible, elle l'était tout autant et voir plus des fois. Et au lieu de réagir comme toutes personnes normales, de répondre par un simple non, d'une manière naturelleet sans prise de tête, elle, elle lance les hostilités.

En quoi ça question remettait en cause l'importance d'Imran ? C'était une question, non une affirmation. Il savait qu'elle était capable de ça, parce qu'elle agissait parfois comme une enfant têtu qui n'avait pas sa glace. Pourquoi fallait-il que Priya croit automatiquement que le monde tourne autour d'Imran... l'idée ne lui avait même pas traversé l'esprit.

« - Je te poser la question parce que tu ne connais pas James et que tu peux t'imaginer que c'est un cas social, comme moi. Pas la peine de toujours croire que je suis un connard égocentrique dont l'égo dépasse ta cervelle de ouistiti en chaleur. »

Vraiment, elle exagérais. Sa question était tout à fait normale. Connaissant Priya, elle aurait pu le croire. Son esprit tordu de féministe aurait pu noter James comme un danger potentiel. Se rendant compte de la fin de sa phrase il rajouta avant que Priya ne rajoute quoi que ce soit : « - Pardon pour le ouistiti en chaleur, c'est déplacé vu les circonstances, je m'excuse. » et comme ça elle n'avait pas eu le temps de répliquer et pouvait se la fermer un moment. Il n'était pas là pour se foutre de sa gueule, il était dans son bureau et ça revenait peu à peu dans sa cervelle. Vraiment, c'était incroyable. Au moins, elle avait le mérite de ne pas juger James pour ses connaissances et ça, c'était mieux.

« - C'est une bonne chose. »

Répondit-il à celle-ci lorsqu'elle avoua qu'elle ne jugeait pas James aveuglement sous prétexte qu'il connait Imran. L'avis des gens sur lui, mauvais et catastrophique, il s'en balance. Que les gens pensent ce qu'ils veulent de lui, mais les autres. Ceux qu'Imran apprécie, qu'il connait vraiment. Que sa manière d'être influence les jugements sur ses relations, c'est vraiment une chose qu'il ne supporte pas. James était réellement quelqu'un de bien. Il n'aurait pas supporté que Priya soit assez conne pour se mettre à le regarder différemment à cause ça.

Il eut un gros fou rire. « - Poussin ? » Oui, Imran n'avait retenu que ça du monologue du vagin en puissance. D'ailleurs la pauvre s'était mis en face de lui, ce qui avait fait qu'elle l'avait regardé droit dans les yeux. Dur de se retenir quand on a un fou rire comme ça. « - T'es vraiment horrible comme femme en fait, tu ne peux pas te contenter d'un non. Il te faut un monologue avec des animaux dedans. » Et hop, un nouveau fou rire. Le pire, c'est que c'était vrai. A chaque fois que Priya insulté, raconter quelques choses, était choqué... y'avait des animaux dedans. Il devrait faire une liste, elle avait le don pour insulter bestialement. Il se dirigea vers son bureau où il posa son mug et il attrapa un petit calepin. Au moins, maintenant, même s'il trouvait toujours la présence de Priya insupportable, il avait le sourire aux lèvres.

Priya se posait bien trop de questions, c'était une évidence. Et elle s'emportait si vite. Quand elle eue fini une dernière fois de parler, il leva la tête vers elle.

« - Tu réfléchis avant de parler ? » Oui, ça c'est fait. C'était elle qui lui avait tout un plat pour garder le silence, pas lui. En lui avouant qu'il garderait tout ça pour lui, elle aurait dû lui dire merci. Idiote. « - C'est ce que tu m'as dit au début, je cite... que si je raconte ce que tu me dis à n'importe quel autre être existant, mort ou vivant, qui respire ou qui ne respire pas, tu promets que le ouistiti hautement entraîné m'arrachera la tête. Tu changes d'avis maintenant ? J'peux aller raconter ça au bar ce soir ? » Il se foutait de sa gueule, mais ça elle n'en savait surement rien, vu qu'Imran on ne sait jamais quand il blague de quand il est sérieux.

Il écrivit quelques choses dans son calepin avant de se relever, jouant avec son stylo plume. Il alla carrément devant la porte de l'entrer. Il n'avait rien rajouté sur le fait que Priya ne lui tourne pas autour, parce que ça ne le regarde pas, quant à sa remarques sur le fait qu'il pleure comme une fille, il l'aurait bien giflée, mais là encore il n'allait pas se justifier constamment comme elle. Se plaindre et pleurer, c'est différent. Il ouvrit la porte et fit un signe à Priya.

« - Maintenant, tu peux aller boire un café avec une de tes copines. Parce que je ne suis ni ton psy, ni ton ami et que je comprends toujours pas pourquoi tu es venu vers moi. Mais si je dis que c'était pour te foutre de ma gueule, tu vas encore me dire que je suis qu'un con égocentrique. Alors je vais nous faire gagner du temps parce que les prises de tête avec toi, ça me donne des envies de suicides et j'suis sûr que tu aurais adoré me retrouver pendu dans mon bureau. Ton rêve peut signifier que tu es attiré par James, après tout c'est quelqu'un qui pourrait te plaire et avec qui tu pourrais engager une relation sérieuse. J'suis le premier à dire que ce type est quelqu'un de génial. Après ce n'est pas purement physique, je te vois mal coucher à droite et à gauche... poulette. » Il lui tendit un morceau de papier ou été écrit un numéro et tout en poursuivant :« - Je ne sais pas ce que pense James de toi, je ne lui poserais surement pas la question. C'est ta vie privée et je n'en ai rien à battre. Maintenant casse toi avant que je te balance du café à la figure parce que je refuse de jouer les bouche-trous pour quelqu'un qui est incapable de se confier sans menacer. Sache que je te considères pas comme une abrutie profonde contrairement à la plupart de la population d'Arrowsic, alors fait au moindre preuve d'intelligence et va voir ailleurs. Tu savais depuis le début que c'était une mauvaise idée de venir, alors ne remet plus les pieds ici. »
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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyLun 3 Sep - 1:25




“ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 167134935750256f2464bd2sanstitre3
Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Et bim. Dans ta face Priya. Ça t’apprendra. Un premier pique sur la situation venait d’être lancé. Ouistiti en chaleur. Et le mot connard, tu connais ce que ça signifie, Imran ? Eh bah ça signifie être toi. Ce sont les mots qu’elle aurait aimé lui lancé après avoir entendu ce qu’il venait de lui dire. Elle savait que c’était une mauvaise idée ici. Bon sang, pourquoi avait-elle mit les pieds dans ce cabinet ? Elle aurait tout autant pu s’adresser au clodo du coin, lui aurait certainement pu lui donner de meilleur conseil que ce débile qui se tenait face à elle. Ça lui apprendra d’être indulgente et de penser qu’il pouvait être professionnel. Apparemment non. Il a tenu quoi, dix minutes ? Bien entendu, pour sa défense, il ira crier que c’était elle qui le cherchait, qu’elle n’était pas sérieuse. Son entrée ici n’était pas des plus géniales mais, elle était sérieuse. Elle ne cherchait pas à blaguer. Maintenant elle se rend compte que tout le baratin d’Imran n’était que sottise. Il ne savait pas rester professionnel, pas avec elle en tout cas. Il a suffi qu’elle prononce un prénom, un seul, pour que tout parte en vrille. Evidemment, malgré le fait que monsieur la traiter ouvertement de gamine immature, elle devait rester tranquille et ne pas s’emporter ? Mais, bien sûr. Et les licornes ça existerait aussi du coup, non ? Elle était impulsive, hors de question de ne pas rétorquer à ce genre de remarques. Il peut penser ce qu’il veut après. Elle s’en ficheeuuuuuuuuuuuuuuuuuuh.

« Tu n’avais pas à poser à la question parce que tu ne me connais pas non plus. J’ai l’air cinglée, mais je ne le suis pas tant que ça. Je réalise que ton cas est très spécial, personne ne peut être comme toi. Et le ouistiti en chaleur t’emmerde, une nouvelle fois. ». Il s’était bien entendu excusé avant qu’elle ne parle, mais, ce n’est pas comme si ça allait arrangeait les choses. Tout compte fait, entre eux, les choses ne pourraient très certainement jamais, oh grand jamais, s’arranger. Puis, il était inutile de lui répondre à sa remarque sur les animaux. Et la suite également. A vrai dire au bout d’un moment elle ne l’écoutait même plus, tellement blasé par lui, par sa façon d’être. Gaaah, quelle erreur d’être venue ici. C’était certainement le seul point sur lequel monsieur avait raison. Mais, elle n’avait pas sa réponse. Elle-même ne savait pas réellement pourquoi être venue ici. Elle aurait pu se la boucler et attendre que la bonne personne soit disponible pour lui en parler. La brunette ne l’avouera certainement jamais mais, au fond, elle avait espérait que cette séance se passerait autrement. Que ni l’un ni l’autre n’arrivera à agacer l’autre. Qu’elle verra Imran sous un nouvel angle, un angle plus appréciable. Hélas, ce n’était pas le cas. Après avoir trouvé un nouveau surnom, totalement déplacé vu les circonstances actuelles, Imran s’était en plus moquer d’elle pour avoir dit le mot poussin. Ce n’était pas de la simple taquinerie, il la cherchait ce débile. Il aurait peut-être préféré qu’elle l’insulte, hein ? Ou quelle lui casse un vase sur la tête à la place de l’appeler poussin ? Quel crétin. C’est mignon un poussin en plus. Il devrait le prendre pour un compliment. Il n’y vraiment rien d’horrible, qu’elle lui dise poussin ! Puis, elle formule ses réponses comme bon lui semble. Il n’a pas à lui dire quoi faire. Et là, c’est l’hôpital qui se fout de la charité. Ce n’est pas comme-ci monsieur formulait des réponses simples aux questions non plus. Très souvent, à la place de se contenter de lui dire qu’un seul mot, il se mettait dans des monologues sur le féminisme et Dieu sait quoi. Après il vient dire qu’elle est horrible comme femme. Oui, bien-sûr. « Tu trouves que je suis horrible parce que je t'appelle Poussin ? Puis bon, ce n’est pas ma faute si tu ne fais que de trimballer des bimbettes sans cervelles. A force tu as certainement oublié ce qu’est une vraie femme. », le sens de ces mots était clair. Imran devait s’être habitué à côtoyer des êtres, qui ressemblaient à des femmes mais, qui en fait n’étaient que des poupées avec une cervelle plastifiée. Ce n’est pas de la faute de la brunette si sa façon d’être l’agace. Monsieur n’est pas un modèle de la divinité suprême non plus !!

Priya était venue ici avec plusieurs questions mais, n’a eu qu’une seule principale réponse. Elle et Imran, c’est juste toxique. Ils ne pouvaient pas s’encadrer, ne pouvaient pas supporter de rester quinze minutes dans la même pièce sans que l’un ne tape sur le système nerveux de l’autre. A cet instant, elle n’avait même pas la force de le contredire ou d’agir. Elle avait atteint le fond. Sans même réfléchir elle froissa cette feuille dont elle ignorait même le contenu et la fourra dans sa poche sans y jeter un coup d’œil. Il voulait qu’elle se casse, elle n’attendrait pas à ce qu’il le dise deux fois.

« Tu sais quoi, t’as raison je ne réfléchis pas. Si je réfléchissais avant de parler ou même d’agir je ne serais pas ici aujourd’hui. Tu veux aller raconter tout ça au bar, vas-y, je t’en prie. ». Elle sortit finalement un chèque d’une de ses poches. Une autre chose était clair, il était un lâche, tellement lâche qu’il faisait comme-ci il ne s’était rien passé avant. Comme-ci la dette qu’il avait envers elle n’existait pas. Tant mieux. « Crève en enfer ! », lui jetant sèchement le chèque à la gueule. Elle ne voulait plus entendre de son existence. Ça allait être dur vu les circonstances mais, elle ferait son possible pour au moins prétendre qu’il n’existe pas. Là encore il peut dire qu’elle exagère, qu’elle agit comme une gamine. Tant pis, qu’il le pense. Elle n’allait pas se justifier face à lui. Il y a une limite à tout, et celle qu’il avait pour que Priya continue à le supporter venait d’être franchie. Il venait de toucher sa fierté une énième fois, elle ne comptait même plus le nombre de fois qu’il l’avait fait avant mais, là c’était la goute de trop. On ne met pas quelqu’un à la porte comme ça sans s’attendre à une réaction pareille, ou presque pareille.




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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyLun 3 Sep - 20:34

ATTENTION CECI N'EST NI RELUS, NI CORIGEE. “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 1411664268 LE SYSTEME. (jerigolehein)

"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."


Il ne l’avait pas fait exprès et il s’était excusé. Il savait que Priya n’allait pas comptait les excuses, mais plutôt l’insulte et la manière dont il avait sorite ça. Mais ça n’avait plus d’importance, non tout ça n’avait aucune importance. Toute cette conversation de rimer à Rien et maintenant, Imran mettait Priya a la porte. Il ne supportait d’être une roue de secours, un plan b. Quelque chose qui ne sert à rien, qui ne peut rien faire. Sans attendre, il écrivit le numéro de James sur un papier et tout en faisant signe à Priya de sortir il lui avoua. Il préférait qu’elles l’ignorent plutôt qu’elle le considère comme un jouet dans son placard. Comme une gamine qui parle à ses poupées. Imran n’était pas une poupée, c’était un psychiatre qui détestait avoir l’impression d’être mal utilisé. Entre ses propos mal placé et dur, il lui disait quand même qu’il ne voulait pas savoir des choses qui pour elle serait trop privée. Que sa relation avec James, aussi forte ou pourri soit-elle, il ne voulait pas savoir. Il comprenait qu’elle n’aurait pas envie d’en parler avec lui, meilleur ami de James et surtout elle n’aimerait pas qu’il en parle autour de lui. Alors qu’il lui disait d’aller voir ailleurs, il lui offrait quand même le numéro de son meilleur ami, pour qu’elle essaye. Que si ce rêve l’a tend perturbé c’était surement parce qu’elle imaginait James comme une vrai relation. Une vraie possibilité et si elle avait fait attention, pour la première fois Imran ne la traité pas de petite vierge ou de grosse dévergondé. Mais parler plutôt de principes et d’idée que la jeune femme ne soit pas du genre à sauter bêtement sur tout ce qui bouge.

Comme lui, soul.

Mais la manière dont elle lui répondit, ça il ne savait pas si c’était attendu ou si c’était autre chose. Elle était trop… calme. C’était sans doute ce qu’il se passait quand lui répondait ainsi aux gens. Quand il parlait avec cette froideur, cette déception, cette normalité effrayante qui vous donne des frissons et calme trop votre être. Avec une dernière parole, elle lui balança un chèque et Imran le serra dans son poing regardant celle-ci partir. Oui, elle partait parce qu’au fond c’était ce qu’il avait demandait.

« - Et merde. »

Il respira un bon cou. Imran n’était pas du genre à se sentir coupable de ses actes et de ce qu’il fait, mais Priya malgré qu’elle soit agaçante et chiante, elle avait quelque chose. Quelque chose que personne d’autre dans cette ville n’avait. Elle lui rappelait Minissha. Elle lui rappelait L’inde. Elle lui rappelait le peu de bonheur qu’il avait pu saisir un jour. De la voir lui répondre ainsi, c’était justifié. Il garda le chèque dans le creux de sa main alors qu’il se décida à rattraper Priya. Ce n’était pas son genre, parler ouvertement avec quelqu’un, s’excuser, s’expliquer. Imran avait tellement prit l’habitude d’être odieux qu’il en oublier presque parfois la beauté de la simplicité. Etrangement, Priya avait beaux parfois l’énerver au point où il rêve de la voir sauter par la fenêtre, il savait que depuis cette nuit-là, ivre dans les rues, personne d’autre ne mériterais son amabilité plus qu’elle. Il se devait d’être plus correcte avec elle, juste pour ça. Juste parce qu’aussi horrible et idiot qu’il ait pu être avec elle, elle avait au moins le mérite de rester neutre quand il est question d’aide. Les gens comme ça ne couraient pas dans les rues. Liam devait sans doute être fière d’avoir une gentille fille indienne, mais aussi devait avoir un tas de problème à régler vu le caractère d’idiote que prend parfois Priya.
Il lui attrapa le poignet alors qu’elle se dirigeait vers l’ascenseur. La secrétaire qui était là plutôt était sans doute sortie fumer une cigarette. La porte de la salle d’attente d’Ethan était fermé quant au bout du couloir, les portes fermés laissaient néanmoins le son du brouhaha de l’hôpital parvenir jusqu’aux oreilles des deux indiens.

« - Je suis désolé. » il relâcha doucement le poignet de Priya pour éviter qu’elle ne croie qu’il tente de la forcer à revenir dans son bureau. « - Je ne suis pas doué pour ça. Pour être un ami, une connaissance, quelqu’un de bien. J’ai oublié ce que c’était et je suis désolé de t’avoirs mit dehors, mais je… » Il essayait de ne pas refaire les mêmes erreurs que plus tôt, essayer de trouver les bons mots. Priya ne se rendait pas compte de l’effort que cela demander à Imran. « - Quand je suis dans mon bureau je suis le psychiatre du coin et pas Imran Johar. Je suis un inconnu pour les gens qui me trouve là et ça me plait d’être personne. Je n’ai pas a pensé à ma vie, à mes problèmes, à mes conneries et tu sais que j’en fais. » Il tenta de sourire pour faire sourire Priya à son tour. « - Ce que je veux dire, c’est si tu veux parler, tu n’as pas à venir ici. Tu n’as pas à payer pour parler à un ami Priya. Fait comme ma cousine, ramène du poulet biryani et incruste toi chez moi. »

Encore une fois, il essayait de faire sourire Priya. Il ne voulait pas que les choses tournent si mal. Il assumait totalement le fait d’être un véritable connard, mais ça il ne pouvait pas changer. Pas si vite, pas si tôt surtout avec Priya. Il aime tellement l’énervé, la taquinait. Elle a ce caractère trempé qui lui rappelle tellement son pays natale que c’est plus fort que lui. Et c’était plus fort que tout. Ainsi, il avait fait un pas en avant, faisant flotter dans les airs le drapeau blanc. Il lui tendit le chèque qu’elle venait de lui balancer la figure.

« - Et ne dit pas à James que je t’ai donné son numéro, tu seras gentille. »

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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptySam 8 Sep - 14:15




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Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Priya avait quitté ce bureau sans faire de scandale. Elle était partie tout calmement après avoir jeté le chèque à la figure d'Imran, après tout c'était tout ce qu'il voulait, non ? Qu'elle parte. Qu'elle s'en aille. Qu'elle le laisse tranquille faire son très précieux travail. Pourquoi devait-elle alors patienter ou entendre ce qu'il avait à dire ? Quand quelqu'un vous fiche à la porte d'une façon pareille, la seule chose que vous pouvez retenir c'est ça. Qu'il vous fou à la porte. Il faut être complètement anormal pour prendre le temps d'analyser le pourquoi du comment. De toutes les manières, même si elle aurait voulu rester ici, à se prendre la tête avec lui pour un oui et pour un non pour le remettre à sa place en tentant de blesser son égo et en lui rappelant qu'il était dans l'obligation de bien se comporter avec elle, elle ne l'a pas fait. D'un côté Imran venait de lui faire comprendre plus que clairement que sa présence ici était indésirable, d'un autre, sa longue pause était sur le point de toucher à sa fin et Priya devait reprendre son travail.

En insultant l'indien de mille insultes, la brunette se dirigea vers l'ascenseur. Ingrat. Goujat. C'est ce qu'il était à ses yeux. C'est ainsi qu'avant de pouvoir mettre son pied à l'intérieur de cet engin, elle sentit une main attraper son poignet pour la retenir. Elle ne s'attendait pas à ça de lui. En temps normal il aurait claqué la porte en soufflant de soulagement, oh oui il s'était débarrassé d'elle. Ou alors, il aurait joué aux indifférents comme il sait si bien le faire et continuer sa journée de travail. Non. Monsieur a voulu sortir une autre de ses personnalités, une personnalité que Priya n'a jamais vue avant. En toute honnêteté, face à tous ces propos, l'indienne ne savait comment réagir. Il avait l'air réellement sincère, du plus profond de son âme perdue. Et pourtant, elle n'avait aucune idée de quoi lui répondre. Imran, aussi doux, aussi délicat, aussi sympa. C'est frustrant.

Elle continuait à le regarder sans rien dire. Troublée. C'est le moins qu'on puisse dire. Il venait de lui tendre le chèque mais, ignora ce geste complètement. La brunette était concentrée sur autre chose. Elle essayait silencieusement de trouver une explication à ce comportement soudain, à cette gentillesse débordante sans précédent. « Tu... me fais peur. ». Finit-elle par dire. La voix calme et intriguée. Son but n'était pas de le blesser ou de repartir sur une engueulade infinie. Elle n'arrivait pas à le comprendre et peut-être qu'elle n'arrivera jamais à le faire. « Là, tout de suite, je ne sais vraiment pas quoi te dire. J'ai l'impression que tu as une triple personnalité. Du coup ça me trouble. ». Il était étrangement mignon. Bon sang. Qu'il était mignon. Elle n'était pas habituée à le voir comme ça. « Tu peux arrêter de changer de comportement toutes les deux minutes, s'il te plait ? », une voix de petite fille, un air de petite fille, qui demande à son père de la laisser monter dans sa chambre parce qu'elle n'avait plus faim. C'est de dont elle avait l'air à cet instant précis. Une petite fille tellement troublée qu'elle en devenait toute douce. Inutile de se réjouir cela dit. Cette douceur et cet esprit enfantin n'allait pas traîner éternellement. Après tout, Imran reste Imran. Sa présence la pousse à être taquine et agaçante. C'est plus fort qu'elle. « Soit tu es dérangé, soit tu es enceinte. Mais, s'il te plait arrête. ». Un être ne change pas d'attitude et d'humeur aussi facilement et aussi rapidement. L'hypothèse numéro deux étant très éloignée, un homme ne peut tomber enceinte sauf s'il a un utérus dans le ventre, il n'avait donc que la première hypothèse devant lui. Celle d'être dérangé.

« Puis pourquoi tu n'as pas envie que je lui dise que c'est toi qui m'a filé le numéro ? ». Oui, ça venait tout juste d'attirer son attention. Faut dire qu'après la réaction d'Imran, la bibiche avait besoin de temps pour tout saisir et déchiffrer. Elle venait tout juste de réaliser que le papier froissé au fond de sa poche était peut-être sa clé vers un futur glorieux. Une clé qu'elle n'utilisera certainement pas. Allo, James. J'ai rêvé de toi complètement à poil du coup je suis allée voir ton meilleur pote pour ton numéro. Ça te dit un café ?. C'est vrai que les choses ne s'étaient pas passées comme ça. Elle ne savait pas qu'Imran était son meilleur ami et elle ne lui avait pas demandé le numéro mais, c'est ce à quoi la situation ressemblait.


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptySam 8 Sep - 23:56

ATTENTION CECI N'EST NI RELUS, NI CORIGEE. “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” 1411664268

"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

Elle était sans voix. C’était donc si impression de savoir qu’Imran pouvait être quelqu’un de bien ? Bien caché sous ses couches de monstruosité ? Et quand enfin elle laissa échapper quelques choses un sourire amusé apparus sur le visage de l’ancien écrivain. Un sourire amusé. Si elle savait le nombre de fois où il avait entendu ça. Le nombre de personne qui lui avait balancé cette toute petite phrase depuis qu’il a 27 ans et qu’il a fait une tentative de suicide désespérée après avoir tué sa sœur. Il faisait peur, avec ses manières d’agir. Avec son côté ignorant et mystérieux. Avec son côté blaguer et prétentieux. Avec toutes ses différentes facettes de son être qui s’étaient créer et qu’il ne pouvait arranger.

Imran était un puzzle, impossible à assembler correctement.

Visiblement, Priya n’étais pas conne et elle semblait très conscience des troubles psychique d’Imran. En même temps, il n’était pas résolu à résoudre vraiment tout ça. Il se plaisait ainsi, parce que c’était un cas mineur. Il y avait pire que lui. Des cas qui faisait réellement peur et qui était traité très durement. Comme cette patiente d’Imran, celle du jeudi matin. Elle était capable de parler en tant que femme et sans rien dire finir par parler comme une fillette de 5 ans. Et l’hypnose pour définir et dissocier ses troubles de la personnalité multiple dont parfois le patient est conscient, est assez énervante. C’est très long et il faut prendre en compte chaque secondes et minutes, chaque paroles, chaque gestes et mouvement musculaire. Il faut comprendre que cela n’a rien à avoir avec de la schizophrénie. Priya demanda alors s’il pouvait éviter de changer, mais ce qu’elle ignorait ce que ce n’était pas si facile que ça. Enfin si, c’était facile puisque Imran était constamment conscient de ses changements.

« - Trouble dissociatif de l’identité. » laissa t’il échapper. « - Je croyais que tu avais lu mon dossier médicale, doc’. » il l’a taquinait. Elle avait de la chance Imran était un cas vraiment mineur. Ça aurait pu être bien pire, comme il y a quelques années. Il arrêta de sourire bêtement et se contenta de rajouter : « - Sinon… » Il toucha son ventre. « - Je crois pas être enceinte. » Il laissa échapper de nouveau un sourire charmeur avant de rajouter : « - Tu ne veux pas de ton chèque ? » dit-il en l’agitant puisqu’il l’avait tendu à Priya et qu’il attendait encore qu’elle le saisisse.

Ce qui était aussi intéressant, c’était qu’Imran ne prenait plus aucun médicament en dehors de l’aspirine quand sa tête lui fait trop mal. Si Priya était aussi intelligente que Sexy, ainsi elle saurait que ses troubles font souvent apparition après des défaillances de l’intégration normale et automatique des souvenirs. La perte de sa mémoire à dans son cas à lui complétement bouleversée son quotidien, cela apparait parfois à des termes très proches de l’amnésie dissociatives. L’identité de la personne est alors fragmenté et viens alors le stress de vouloir savoir qui on est. Ça Imran l’a connue durant quelques années. Le tout s’était aggravé à un dédoublement de personnalité quand ses souvenirs lui était revenu, mais plus le temps avancé, plus Imran évolué et sa conscience aussi. Quelques anxiolytiques et quelques antidépresseurs avaient souvent fait leurs apparitions dans son placard à pharmacie et alors qu’il était à deux doigt d’être enfin un être normale, presque guéri il a fallu que la mort de Minissha et la peur de l’oublier l’ai réduit à ce qu’il est aujourd’hui.

Priya se tourna alors vers une tout autre question. Pourquoi Imran ne voulait pas que James sache que c’est lui qui ait donné le numéro.

« - Tout simplement parce qu’on ne s’est pas vue depuis longtemps lui ai moi et que je ne veux pas qu’il croie que j’essaye déjà de le caser avec la première indienne que je croise. » Il mit les mains dans les poches de son jean avant de rajouter : « - Mais si tu le veux pas, tu peux me le rendre. Moi qui pensait que ça t’aiderais. »


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMar 11 Sep - 0:09




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Comme une pollution nocturne, le rêve érotique témoigne de la passion rêvée.

Imran n'avait attérit sous les mains de Priya qu'une seule fois. Une seule et unique fois qui était suffisante pour dire qu'il ne lui accorderait aucun respect. Et même, cette seule fois, elle n'avait pas vu dans les détails son dossier. Ce jour-là, elle était encore nouvelle ici. Elle passait donc ses heures en urgence, à sauter de patient en patient. Lire le passé psychique d'Imran ne lui semblait ce jour-là pas important. Après tout, le serpent avait mordu son corps et non son esprit. Les informations qui à lors étaient primordiales ont été consultées et la jeune femme n'avait pas cherché à en savoir plus sur lui. Le remettre sur pied était son principal but. Et elle ne s'imaginait pas trainer avec lui autant de fois. « Eh bien non. Tu n'étais qu'un cas avec une morsure de serpent. Je n'allais pas m'amuser à lire un dossier aussi lourd que ça alors que j'avais une dizaine d'autres personnes à voir. Puis, pour être honnête, tu ne m'intéressais pas tant que ça. Tu n'étais qu'un débile de plus. Rien de plus intéressant et je n'ai pas besoin de connaître ton dossier médicale par coeur. », il la taquinait peut-être mais, elle, elle n’était pas d’humeur à plaisanter. Pas tout de suite. Imran était du genre à changer d’attitude en deux secondes, pas Priya. Il venait de la foutre dehors il y a à peine quelques instants, elle n’allait donc pas sourire devant toutes ses paroles et danser la samba juste parce que monsieur la taquine. Elle a cependant laissé échapper une remarque ironique. Sur le fait qu’il pouvait être enceint. Oh, la tentation était bien trop forte qu’elle ne pouvait s’en empêcher. Mais, ça ne voulait pas dire que tout était rentré dans l’ordre, si bien sûr il y avait un certain ordre. Puis son chèque, non elle n’en voulait pas. Il pouvait le garder, le manger, le brûler, elle s’en fichait pas mal. « Non, ça va. ». Point. Elle n’allait pas débattre avec lui sur de telles formalités. S’il avait envie de la traiter autrement qu’une patiente, il n’avait qu’à pas la virer. Et dans tous les cas, elle allait payer. Elle n’aimait pas se sentir redevable à quelqu’un ou avoir une quelconque dette.

Arrive alors la suite de la discussion James. Le geste d'Imran était assez sympa au fond, quoi que, inutile. Oui. Même si Priya sans sert, le bel anglais lui demandera certainement une explication. Elle n'allait pas s'imaginer tout un scénario pour justifier le fait d'avoir eu son numéro. Le mieux pour la belle serait qu'il le lui remette lui-même. Au moins, s'il le fait, elle saura peut-être si l'attirance qu'elle avait vers lui était réciproque. Fourrant ses doigts dans sa poche, elle attrapa le bout de papier froissé pour le tendre à Imran. « Voilà. De toutes les manières si je l'utilise qu'il me demande d'où j'ai pu l'avoir, je ne saurais pas quoi lui dire. Ce n'est pas comme-ci son numéro personnel était écrit sur tous les murs de la ville, si encore c'était le numéro de son lieu de travail ou autre, ça aurait était plus facile, tu ne penses pas ?. Et très franchement je préfère que ce geste vienne de lui. Merci cependant pour l'aide. ». Dit-elle avec la voix posée. Là, elle n'était pas en colère ou énervée. Elle disait juste ce qu'elle pensait être le mieux pour elle. « Puis, je ne suis pas du genre à tout précipiter. Je veux laisser le temps au temps. Si ça se trouve je ne l'intéresse peut-être pas, je préfère au moins savoir ce qu'il pense de moi avant de foncer tête baissée. »


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MessageSujet: Re: “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ”   “ – Ne tourne pas la page idiote, brûle-là. ” EmptyMar 11 Sep - 14:51


"Ne soyons pas stupide, ne soyons pas idiot. Pourquoi ne pas être honnête, rien qu’une fois dans cette petite vie qui est là notre ? Pourquoi toujours vouloir tout gâcher, vouloir tout étouffer derrière des montagnes d’illusions ? Assumons la vérité, plutôt que d’en faire une contrefaçon."

Visiblement, elle n'avait pas lu son dossier. Oh la mauvaise. Imran lui avait lu le dossier médicale de la jeune femme sans se priver. C'est toujours superbe de pouvoir aller fouiller dans la vie des gens et si jamais il avait d'autre envie, bah sa petite cousine détective lui serait peut-être utile. Elle avoua qu'Imran n'était qu'un débile de plus dont elle se fichait pas mal. Complétement compréhensible.

« - J'admets qu'il est assez lourd et épais. »

En tant que psychiatre, il avait déjà jeté un oeil à son dossier. Ouais, un vrai roman à lui tout seul. Depuis ses 6 ans où il s'est cassé le bras à ses 27 ans avec la perte de sa mémoire, suivit de tout le reste. Visiblement, elle ne voulait pas non plus récupérer son chèque. D'accord. Il garda le chèque dans sa poche, pour le moment. Il ne savait pas quoi en faire, prendre l'argent l'air de rien ou le jeter. Le donner à quelqu'un d'autre ? Il avait le temps pour ça. Le plus amusant c'était qu'elle ne voulait pas du numéro de James, pourtant il était trouvable très facilement. Il y a 50% de chance qu'elle trouve son dossier médicale dans les parages, connaissant James, il était capable de venir à l'hôpital à cause d'une simple coupure aux doigts. Après un simple stupide mensonge aurait fait l'affaire, dans le genre tu as le même numéro qu'une amie, à un chiffre prêt ou d'autre connerie dans le genre. Imran le savait parce qu'il avait passé des journées à rechercher James quand il s'était rendu compte qu'avec le temps il avait perdu son ami. Et quand on débarque en Amérique, on change de numéro, pour être joignable plus rapidement. Passons. Il comprenait Priya. Il prit le morceau de papier.

« - Je comprends. » Il se tourna vers une poubelle, visa et hop, le morceau de papier était dans l'objet métallique. Un vrai pro. Elle avoua alors qu'elle n'était pas du genre à donner un coup de pouce au destin. C'était bien dans son genre étrangement. Visiblement, elle avait beaucoup d'estime pour James, peut-être même était-elle véritablement attirée par lui. Pas dans le genre lycéenne idiote, mais dans le genre une rencontre auquel on ne s'était pas attendu.

« - Je ne vais pas insister. De toute manière, ce ne sont pas mes affaires. » Il attrapa le stylo plume dans la poche de sa chemise et écrivit quelque chose d'autre derrière le chèque de Priya. C'était son numéro à lui. « - Je sais que tu dois retourner travailler, mais j'aimerais bien qu'on essaye de repartir à zéro toi et moi. » il attrapa sa main et plaça le chèque tout froissé dedans. Il appuya sur le bouton de l'ascenseur.

« - Bonne journée. »

Au même moment, la jeune secrétaire d’Imran refit surface. L’ascenseur s’ouvrit et Imran ferma la porte de son bureau. Il alla derrière son bureau, attrapa le dossier de la jeune femme et alla le rangea à sa place. Il espérait que Priya l’appelle un jour. Qu’elle lui donne une seconde chance. Ou quelque chose comme ça. Il regarda l’horloge plus loin, alla remettre en place la photo d’Imran et de James et attrapa sa veste.

« - Pause clope ? » lança-t-il à Jude. Celle-ci leva les yeux aux ciels. « - Trop tard. Je viens d'y aller. Alors, c'était quoi le problème cette nana ? » Il haussa les épaules. « - Elle est fan de mon corp faut lui pardonner ! Bip-moi si le prochain patient est là. » il lâcha un sourire amusé alors qu'lle lui fit signe qu’il n’y avait pas de problème, tout en retournant bosser sur son ordinateur, avant de relever la tête, choquer : « - Tu te tapes un docteur ?! » Imran éclata de rire : « - C'était une blague, Jude. »

Imran descendit en bas, décider à se fumer une petite cigarette avant de retourner travailler.

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