Sujet: (marley) as long as you love me Ven 14 Sep - 17:54
Marley Justine Aria Galloway
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: galloway ⊰PRÉNOM: marley justine aria. ⊰ÂGE: 24 ans. ⊰ORIGINES: américaine, née à arrowsic dans le maine. ⊰MÉTIER/ÉTUDES: graphiste ⊰STATUT CIVIL: en couple ⊰CRÉDITS: tumblr. ⊰AVATAR: candice accola.
welcome to our world.
nice to meet you.
Je suis un pingouin, l'unique pingouin vivant dans les îles pacifiques. Je suis connue sous le nom de Pixie -maisouijesuisconnue-, je crédite mes créations sous le nom de Tinkerbell. J'ai dix-huit ans, je suis jeune ouais. J'suis étudiante, je vais à la fac. Et généralement, les gens choisissent droit, médecine ou lettres modernes. Ba vous savez quoi ? Moi j'ai choisi histoire, mais j'ai pas envie de faire ça. J'adore le dessin, écrire. Je veux travailler dans le domaine artistique. Graphiste exactement. Et je veux écrire un roman. J'adore chanter aussi. Je trouve THUB sublime, sincèrement. Je viens de l'imagination de mon petit chaton de Harlow. Si je suis là, c'est parce que je suis faible. Bref, voilà. Aimez-moi !
Dernière édition par Marley J. A. Galloway le Ven 14 Sep - 20:35, édité 4 fois
Sujet: Re: (marley) as long as you love me Ven 14 Sep - 17:54
please, tell me your story.
i’m listening.
Il m’arrive de penser que le monde ne tourne pas rond. Que moi-même, je ne tourne pas rond. Qui suis-je ? Une sœur, une fille, une amie, un amour. Je suis tant de chose que je n’ai plus l’impression d’être moi-même. Parfois je chute, parfois je rebondis. Ma vie ressemble à champ de bataille. Ma vie est un bordelle que je n’arrive pas à comprendre. J’entends ces voix qui me murmurent d’avancer, de continuer. D’essayer. J’entends ces gens me parler, m’encourager. Qui sont-ils ? Ils m’effraient mais j’avance, je continue. J’essaye. Je me crée la vie que je souhaite. Je fais de ma vie ce dont j’ai envie. Elle ressemble à ce dont j’aurais pu rêver.
Extrait du journal de Marley.
Mars mil-neuf cent quatre-vingt-huit. Il fait encore froid dehors. Le printemps arrive doucement, pointant le bout de son nez comme une fleur va éclore. C’est aujourd’hui que tout commence. Sa vie, la sienne. La leur. Deux vies pour un bonheur à moitié. Un bonheur maternel, une peur paternelle. La fuite d’un homme qui avait l’estomac noué par deux petits corps. Par deux petites filles. Harlow et Marley.
Je me suis toujours demandée qui était mon père. Depuis que j’ai l’âge de discerner les choses à vrai dire. Il manquait, à la sortie de l’école, quelqu’un pour venir nous chercher. J’aimerais le voir, le rencontrer. J’aimerais comprendre. Comprendre pourquoi élever deux enfants au lieu d’un est plus difficile. Maman m’a toujours dit qu’il était fou amoureux d’elle. Qu’il était merveilleux. Il était l’évidence de sa vie, l’unique qu’elle pouvait aimer. Ça n’a pas changé au fil du temps. Entre courage et tristesse, cette femme est le plus beau modèle que l’on puisse avoir. J’aime cette femme plus que tout. Elle m’a donné une sœur, un frère, une vie entière.
Extrait du journal de Marley.
Harlow. Marley. Deux gouttes d’eau se ressemblant avec une perfection parfaite. Des cheveux d’ors, des yeux brillants. Il n’y avait aucun doute, elles étaient les mêmes. Cette troublante ressemblance en avait perturbé plus d’un. Clignant pour vérifier, rajustant leur lunette, se frottant les yeux pour être certain. Deux jumelles. Aucuns d’eux ne voyaient double. Aucuns d’eux n’étaient fous. La différence était mentale. L’une était sage, l’autre l’opposé. L’une aimait sortir, l’autre aimait étudier. L’une aimait de petites choses qui semblaient futiles tandis que l’autre préférait passer son temps près de son frère, de sa mère. Elles étaient si différentes et pourtant si soudées. Là l’une pour l’autre, à jamais.
Je n’aime pas ce Isaac. La jalousie ? Je ne pense pas. Sa réputation est à la hauteur de tout ce que je peux penser de lui. J’ai peur. Peur que ma sœur souffre. Peur que son cœur se brise. Je l’aime, plus que n’importe qui. Je l’aime et voir sur ces joues des larmes roulaient ne me plait pas. Elle s’éloigne, je le vois bien. Petit à petit, avec le temps. Je la regarde s’approcher de la fin du tunnel. Je la vois partir, avec faiblesse. J’ai peur. J’aimerais courir, la rattraper. Lui hurler que sans elle, ma vie serait bien différente. Et pourtant, je reste là, impuissance. Je la regarde faire de sa vie un enfer. Je la vois avec ce garçon, elle semble si heureuse. Il semble malhonnête. Ça m’effraie. J’en tremble. Elle est si amoureuse. Si aveugle. J’aimerais qu’elle comprenne, qu’elle revienne. Qu’elle ne soit plus cette fille que je ne reconnais plus.
Extrait du journal de Marley.
Confiance était un mot. Il était aussi plus que cela. Complicité s’ajoutait. Ce mélange avait pour résultat la relation d’un frère et d’une sœur soudés. Liam et Marley. Confidence pour confidence, le secret est inutile. Faire sembler, masquer, cacher ne sert plus à rien. L’un et l’autre n’ont pas un sang identique pour rien. Liam, protecteur. Marley, médiatrice. Il est bien rare, de ne pas apercevoir dans le regard de la jeune femme une lueur de désespoir. Des cris, encore une fois. Liam et Harlow se disputant pour un oui, pour un non. Pour une broutille. Parfois pour plus.
J’ai entendu Liam crier. Sa voix résonnait dans la maison. Je n’aime pas l’entendre s’énerver ainsi. J’ai peur qu’un jour, ce soit plus grave qu’une cigarette, qu’un petit-ami. Il pourrait tant avoir une relation digne de ce nom si Harlow n’était pas du genre à découcher, à sortir, à fumer. Je sais que d’ici quelques instants, je devrais me lever. Je devrais aller les voir, leur parler. Les réconcilier. Comme toujours. Comme d’habitude. Je n’aime pas les voir se disputer. Je n’aime pas me montrer plus adulte face à leur crise. J’ai parfois envie de pleurer lorsqu’ils crient. J’ai parfois envie d’hurler moi aussi, plus fort qu’eux pour qu’ils comprennent. Je les aime trop pour cela, sans doute. Je n’ai pas le cran, la confiance pour tout ça. Je ne suis pas Harlow.
Extrait du journal de Marley.
L’évidence. Le sentiment d’avoir eu raison. Marley avait souvent la tête sur les épaules. Trop peut-être. Elle semblait voir le mal partout, parfois même dans un paquet de céréales. Cette fois-là, il fallait se rendre à l’évidence, elle avait eu raison. Les câlins ne changeront pourtant rien à ce qu’il s’est passé. Il est parti, il ne reviendra pas. Pas maintenant, du moins. Pas avant d’avoir compris qu’il ne trouverait jamais mieux qu’elle. Pas avant qu’il comprenne que son évidence, il l’avait sous les yeux.
Je l’entends encore pleurer. Je ne sais pas si elle dort, si ce sont de simples cauchemars. Je l’entends simplement sangloter comme une enfant perdue. J’ai mal, je ressens sa douleur. Un couteau profondément enfoncé dans une plaie qui refusera de cicatriser. L’amour. Je n’y avais jamais cru. Je n’y croirais sans doute jamais. C’est en voyant Harlow ainsi que j’aime être libre. Je ne sens pas mon cœur engrené dans un tourbillon rose bonbon sans aucune fin. Je me sens bien. Et pourtant, je ressens cette tristesse comme un fardeau. La voir si triste, il n’y a rien de pire. Ça me fait si mal. Heureusement qu’il était parti, je suis certaine que j’aurais pu l’enterrer vivant simplement pour avoir brisé son cœur. Après l’avoir prise et jeté comme un mouchoir usagé. Les garçons sont bien plus idiots que je n’aurais pu le penser avant.
Extrait du journal de Marley.
Tout commence par un regard. Des yeux qui se croisent, se foudroient. Deux âmes qui se rencontrent au détour d’une rue, d’un endroit que l’on n’imagine pas si magique. Si merveilleux. Il suffit d’une rencontre pour qu’une vie se transforme. Change. Devienne meilleure. Un battement de cœur, un sourire. Le chemin continue. Au fond de soi, on ne pense pas revoir un jour cette personne. On avance, on tente de se remémorer un détail. Une petite chose ridicule qui changerait pourtant tout. La vie se bâtit sur des rencontres. Sur le regard que certains portent. Ce jour-là, Marley a cru en autre chose que la vie.
Je me rappelle de sa chevelure brune, de son teint mate. Je me souviens de son sourire si sincère. De ses yeux. Qui est-il ? D’où vient-il ? Il semble si différent. Si nouveau. Sous ses allures de prince se cache sans doute une réalité difficile à entendre. J’ai peur. Tellement peur. C’est si nouveau. J’ai toujours eu l’habitude d’être au second plan. J’ai toujours eu l’habitude de laisser ma sœur s’occuper des garçons. Aujourd’hui, j’étais seule. C’est moi qu’il avait regardé. C’est à moi qu’il avait souri. Peut-être m’avait-il confondu avec Harlow. Elle qui me ressemble avec une perfection troublante. Je n’avais pas prévu cette rencontre, moi qui prévois tout, moi qui écris tout. J’ai peur.
Extrait du journal de Marley.
On rêve d’histoire d’amour simple, digne d’un roman. Digne d’un film. On rêve que tout soit rose, que tout soit beau. La réalité est bien plus difficile à regarder. Des larmes, des cris. Des disputes résonnant à travers les murs. Des broutilles à n’en plus finir. Des mots d’amour qui sonnent faux. L’impression d’être une idiote. Marley n’était pas le genre de fille à se laisser avoir par le regard tendre d’un garçon qui ne pense qu’à une unique chose. L’étape ultime. La différence est qu’à présent, attendre est bien difficile pour un garçon. Comprendre que ce n’est pas une priorité aussi. Patience, volonté. Amour. Elle n’en demandait pas moins.
J’ai eu le malheur de lui faire comprendre que je n’étais pas prête. Que je n’en avais pas envie. Ce n’était donc pas de l’amour qui trônait dans ses yeux. Une simple envie de prendre et de jeter. J’ai envie de pleurer. De crier. De l’étrangler et de lui arracher les yeux. Et le pire, c’est qu’à présent, il s’affiche avec une autre. Belle, grande, à son bras. J’ai honte, je ne veux pas qu’il croit que je m’attache si vite. Je ne veux pas qu’il pense que je suis amoureuse. Je dois passer outre, je dois oublier. Faire semblant que ce n’était rien qu’une petite aventure. Que ce n’était pas mon premier amour.
Extrait du journal de Marley.
Ne jamais oublier. Se rendre à l’évidence. Si simple, si beau. Marley avait compris. Ce regard, cette rencontre, ce n’était pas du hasard. Ce n’était pas une coïncidence. Qui a dit qu’il fallait oublier son premier amour ? Qu’il fallait grandir, penser à autre chose ? Elle ne voulait plus y croire. Les tentatives qu’il avait mises en place pour se rattraper, pour lui faire comprendre que sans elle, tout était différent. Elle était un morceau d’elle, le meilleur. Lui qui avait plein de conquête, elle qui n’avait pensé en avoir jusqu’à lui. Les opposés s’attirent.
Je ne pourrais rêver mieux. Je suis amoureuse, vraiment. Cette vie semble si parfaite, trop peut-être. J’ai peur des conséquences, j’ai peur qu’une chose horrible me tombe dessus. Qu’à tout moment, ma vie se transforme en un enfer. J’ai un travail, le meilleur, celui que je rêvais d’avoir. J’ai trouvé l’homme de ma vie. Merveilleux, non ? J’attends pourtant l’horreur. Que pourrait-il m’arriver de si terrible ? J’attends. Patiemment. Je cache mes craintes, j’écoute les voix qui résonnent encore et encore.
Extrait du journal de Marley.
Dernière édition par Marley J. A. Galloway le Sam 15 Sep - 16:47, édité 14 fois
Sujet: Re: (marley) as long as you love me Ven 14 Sep - 19:32
Oh mon dieu au début j'ai cru que je devenais folle, j'étais là, à faire le yoyo entre vos posts, en me disant "mais, mais, y'a un problème, une erreur, qu'est ce que c'eeeeest" mais c'est parce qu'en vérité de ma mémoire on a pas eu de jumelles ici encore.. Cela dit ça manquait ! Bienvenue à vous deux du coup