Salut les THUBiens ! Comment allez-vous? Ca va bien? Ouais, en fait, vous voyez j'essaye de noyer le poisson.. Vous me connaissez, je vous connais. Ahah! Mais je vais vous laisser creuser votre petite cervelle! Je suis sûre que vous me découvrirez rapidement ( et Admins, jouez le jeu, ne dites rien! )
Dernière édition par Norine H. Reilly le Sam 29 Sep - 12:15, édité 1 fois
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 0:02
Dites moi que c'est un cauchemar
American wives
Quartier résidentiel, Honolulu -Hawaii-, Août 1994
« T'es prêt mon co-pilote? » La petite brunette de cinq ans jeta un coup d'oeil autour d'elle. Son frère Moran était en train de jouer avec son meilleur ami, Rafe. Ils jouaient encore à la guerre. C'était une manie chez eux, une passion. Elle ne les avait jamais vu jouer à autre chose qu'à ce jeu. Elle se releva alors, tenant toujours sa petite poupée entre ses mains, et s'approcha d'eux. « Je suis prête! » lâcha-t-elle alors, un grand sourire vers eux. Elle savait qu'elle n'était pas le copilote de son frère. Mais pour une fois, plutôt que de jouer à la poupée, elle rêvait de jouer avec eux. Surtout que Lahela, sa meilleure amie, n'était pas là. « Norine, va t'en! La guerre, c'est pas pour les femmes! Toi, t'es censée rester à la maison, t'occuper de ton bébé et attendre gentiment que ton mari revienne de sa mission! » La gamine ouvrit la bouche, outrée par ses propos. Elle n'était pas encore une femme. Elle n'avait pas à rester à la maison. Son frère était idiot. « Tu serais trop sentimentale Norine. A la guerre, on tue les gens, on ne les soigne pas! » Et puis Rafe aussi était idiot. Elle pouvait très bien ne pas les soigner, et jouer avec eux pour une fois. Une seule fois, c'était possible non? Vexée, la petite brune posa ses deux petites mains sur sa hanche, criant un « Mais je veux jouer avec vous moi!! ». La suite la déconcerta. Moran et Rafe s'échangèrent un regard. Et avant qu'elle n'ait eu le temps de faire le moindre geste, le blondinet de deux ans son aîné, la pointa du doigt. « Oh regarde pilote Moran! On a un civil armé juste en face de nous! Oh il nous vise! Vite, faut qu'on s'en occupe! » Son frère n'abandonna pas la partie non plus. Avec un petit sourire, il s'offusqua. « C'est pas possible, ils ne lâchent rien! Allez, on se lance à sa poursuite! » Et ni une, ni deux, les voilà qui imitant le vol d'un avion se ruaient vers elle. Il n'en fallut pas moins pour effrayer la petite de cinq ans. Elle lâcha sa poupée, et se mit à courir vers la maison « Maman!!!!!!!!!! ».
La guerre, on l'aura tous voulu, on l'aura tous eu. On vit dans un monde de brute. Chaque jour, des gens sont torturés. Brûlés. Enfermés. Tués. Pour quoi? Pour leur argent, leurs idées, leur famille. Et quand ce n'est pas la délinquance qui empoisonne nos vies, ce sont des guerres. Il y en a partout, aux quatre coins de la terre. Et nous, américains, nous envoyons nos troupes là-bas, pour faire valoir les bonnes idéologies, tout en élevant haut le drapeau de notre nation. On est si fier d'eux! Ils véhiculent l'image de notre pays, ils revendiquent les droits, ils sauvent notre honneur, ils aident une nation. Mais ces troupes que l'on envoie combattre au fin fond de la terre, ce sont des hommes. Ce sont tous les enfants, les fils, les frères, les maris, les petits amis, les amis de quelqu'un. On est tous américains, on est tous fier d'eux.
Moi, la guerre et l'armée, je les hais.
Hickam Air Force Base – 5 Juin 2009
La tête tournée vers le ciel, Norine observait les avions s'envoler haut dans le ciel. Elle était en extase complet. Dans cette base aérienne, elle était comme chez elle. Toute sa famille est passée par là. Hormis son arrière-grand-père qui servait dans la marine et qui perdit la vie ce 7 décembre 1944, tout le reste de sa famille faisait parti de ces aviateurs, de ces militaires de l'armée de l'air. Ici, elle ne passait pas inaperçue. « Ils arrivent quand Rafe et Moran? » demanda-elle à un mécanicien prostré sur le côté. Celui-ci jeta un rapide coup d'oeil à sa montre. « Ils ne vont pas tarder. Après ce dernier avion qui décolle, la piste est libre, et ils vont atterrir. » La brune de 20 ans le remercia, et s'en alla un peu plus près. Elle voulait tellement les voir arriver là. Pour leur annoncer cette bonne nouvelle. Moran allait en être plus qu'heureux. Rafe tout autant. Et enfin, elle les vit. Deux avions qui atterrirent devant ses yeux, l'un après l'autre. Impatiente, elle les laissa 'rouler' jusqu'à un endroit plus sûr. Et dès que son frère sortit de son avion, elle s'empressa de le rejoindre. « Moran! Ca y est, c'est le moment! » Elle affichait un grand sourire, et son frère réalisa petit à petit ce qu'elle venait de dire. Il s'approcha d'elle, et la serra alors très fort. C'était le moment, ce moment tant attendu depuis presque neuf mois.. Quelques secondes plus tard, il la lâcha et tapa dans la main de son meilleur ami. « Je dois filer, je vais être papa Rafe! » Avant même que Rafe lui annonça qu'il nettoierait son avion avec plaisir, Moran s'était sauvé. Ce 5 juin 2009, la petite Olina Norine Reilly pointa le bout de son nez. Et ce même 5 juin 2009, sa tante Norine Honor Reilly échangea son premier baiser avec Rafe Noma Ayres.
Je m'en souviens encore comme si c'était hier. Debout à une cinquantaine de mètres, entourée de toute la famille, de la plupart de nos amis, j'ai laissé Rafe et Moran se faufiler dans la horde de militaires qui partaient ce jour-là, en mission. Parce qu'ils ne disent pas vraiment qu'ils s'en vont en guerre. Non. Ils partent en mission à haut risque. Nuance. Je pleurais toutes les larmes de mon corps, agrippé à Lahela et leur petite fille, Olina. On était dans le même état. A pleurer à chaudes larmes, à espérer qu'ils refusent au dernier moment de s'en aller. J'avais beau être fière d'eux, fière de ces hommes, je ne pouvais m'empêcher de penser qu'ils ne partaient pas en vacances là-bas. Et puis, j'enviais tellement ces femmes françaises, italiennes, espagnoles. Leurs conjoints pouvaient partir faire la guerre la journée, et revenir le soir se lover dans leurs bras et jouer avec leurs enfants. Mais l'Amérique est trop loin, trop éloigné. On est obligé de les laisser partir pour quelques mois sur cet autre continent qui nous paraît peu austère. Et à l'époque, j'étais fière! Je vous jure, j'étais fière de les voir s'envoler vers d'autres cieux tout les deux. Mon coeur s'est serré lorsque je les ai vu, en choeur, nous envoyer un dernier baiser, mais j'étais folle de voir qu'ils allaient servir notre pays. On ne refait pas une fille, petite-fille, arrière-petite-fille de militaire! L'armée, on l'a dans le sang.
Maintenant, je suis épurée. Je me suis fait dialysée. Je suis allergique à n'importe quel mot ressemblant de près ou de loin à l'armée, la guerre, les missions. Ca me file des boutons, mon cou gonfle, mon coeur s'emballe, et je suis à deux doigts de faire un choc anaphylactique.
Honolulu, O'ahu – 29 Juin 2012
La porte s'ouvrit et devant elle se tenait une dizaine d'hommes. Chacun avait revêtu sa plus belle tenue. Leurs chaussures brillaient. Leurs écussons reflétaient le soleil. Leurs cheveux étaient coiffés sous leurs képis. Leurs vêtements étaient impeccablement repassés. Mais leurs yeux étaient embués, leurs visages tristes, et bien souvent, leurs regards fuyants. Elle comprit. Elle le comprit dès qu'elle aperçut cette bande de militaires devant la porte de sa maison. Ses mains se mirent à trembler. Sa bouche s'entre-ouvrit. Aucun son ne sortient. Ses yeux se remplirent de larmes. Son corps tout entier fut parcourut de spasmes. Et elle entendit ce qu'elle refusait de croire jusqu'à maintenant. Rafe mort, Moran gravement blessé. Mort. Blessé. Ses mots résonnaient dans sa tête. Mort. Blessé. Gravement blessé. Elle s'appuya contre le mur, cherchant sa respiration, et elle vit aussitôt la photo d'eux cinq. Moran, Lahela, leur petite Olina, Rafe et elle. Tout les cinq souriants. Et là, elle éclata. Elle hurla tout ce qu'elle avait en elle. Elle se libéra, poussa un cri de désespoir. Dites moi que c'est un cauchemar! « Je suis désolé. » Désolé. Désolé. Désolé. Pas autant qu'elle. Pas autant que Lahela. Pas autant qu'Olina.
Voilà pourquoi je ne peux plus entendre ces mots. Mon frère et mon fiancé rêvaient depuis tout petits de voler. Ils ont accompli leurs rêves. Mais on leur a brûlé leurs ailes. Je ne les oublierai jamais, eux et leurs sourires collés sur leur gueule de militaire. Je devais souvent passer devant l' Hickam Air Force Base. Chaque fois c'est la même chose. Ma gorge se serre. Mon estomac se noue. Mes yeux s'embuent. Mon coeur s'affole. Mes pensées s'envolent. C'est un peu comme si j'étais avec Rafe, là-haut, au sommet du monde. Moi aussi, je vole. A ma façon, mais je vole. Je suis par dessus la terre, coincée dans mes rêves, perdue entre le faux et la réalité. Je voudrais tellement qu'il soit encore là, même quelque part ailleurs, loin de moi. Mais j'aimerais qu'il puisse respirer le même oxygène que moi, qu'on aperçoive le même ciel, ou qu'on admire le même soleil. Un peu comme Moran. Lui non plus ne vit plus; il est bien trop perdu dans tout ces démons. Il revit tout; chaque nuit, je l'entendais pleurer, crier, hurler. Il revoit le crash, et s'en veut encore d'avoir pu être sauvé. D'avoir pu être le seul à être sauvé.
Et puis, il y a eu cette connerie de faite. J'étais tellement à bout, tellement paniquée, que je ne pensais pas avoir fait de mal. Pour ne pas mettre en péril ma carrière, on m'a donné le choix. Quitter l'hôpital d'Honolulu, et m'éloigner ainsi d'Hawaii pour refaire ma vie ailleurs. J'ai accepté. Une place se libérait à Arrowsic, dans le Maine. Je l'ai abandonné. J'ai laissé Moran se débrouiller tout seul, chez nous, à Hawaii. Je sais bien qu'il n'est pas tout seul, que nos parents, que sa femme, que sa petite fille sont là, mais je ne peux m'empêcher de culpabiliser.
Je suis partie. C'est à peine si Moran l'a remarqué. Il rêvait tellement de voler, d'atteindre le septième ciel. On lui a brûlé ses ailes. On les lui a réparé. Elles sont changées. Et maintenant, il plane.
Dernière édition par Norine H. Reilly le Sam 29 Sep - 12:23, édité 2 fois
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 0:12
Bon je sais pas si on se connait ou pas, si c'est un retour ou un Dc et je préfère pas chercher, je me trompes toujours et je me fous la honte ... En tous les cas re welcomeuhhhh et courage pour la fichounette
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 0:19
Moi je pense avoir trouvé aussi. Mais j'ai un tout petit doute. J'ai le droit d'émettre une hypothèse ? Rebienvenue parmi nous en tout cas, bon courage pour ta fiche.
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 9:34
j'aime pas les devinettes, j'me trompe toujours et j'ai toujours l'air bête du coup après du coup j'te souhaite une bonne arrivée avec ce nouveau personnage et puis le prénom, gosh, j'adore
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 10:37
Je t'avais reconnu aussi sans le post de Priya. Tu t'es cramée avec le "Salut les THUBiens ! Comment allez-vous? Ca va bien?" Re-bienvenuuuuuue, j'ai hâte de voir que ton personnage va donner. Mais tu m'avais pas dit une fois que t'aimais pas jouer les filles ? oO Je ne sais plus xD Camilla elle est super jolie.
Dernière édition par Ethan A. Calaan le Sam 29 Sep - 10:39, édité 1 fois
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 11:24
Aédan : Je suis sûre que tu peux deviner . Mais mercii en tout cas <3.
Pripri : Ca va? Les chevilles ont enflés?? Ta tête aussi?? . En tout cas, mercii pour l'avatar (tu peux demander à quelqu'un-que je ne vais pas citer pour ne pas qu'on devine qui je suis-, mais j'ai galéré! Heureusement que cette personne était là <3 ) <3
Quinn : Vas-y, je te laisse l'honneur de balancer mon nom (a)
Nando : Evidemment . Mais chut <3
Sutton : Rho, Sutton, tu pourrais faire un effort hein
Ethan : Je savais que ça allait me faire cramer cette phrase . Ouais, j'ai dit ça ! Mais qui ne tente rien n'a rien. et là, elle sort de mon imagination (ce qui n'était pas souvent le cas avant^^). Je la sens bien :D
Imran -papy- Mercii
Et merci à tous (j'ai eu la flemme de le mettre à chaque personne :p )
DOUBLE-COMPTE : Carlie. MESSAGES : 8680 ARRIVÉE : 07/09/2011 LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 12:34
NINI D'AMOUUUUUUUUUUUR oui je peuxposter un message maintenant que t'es cramé j'aime beaucoup ta petite Norine Bon allez je te valide, tu connais la maison je me passe du blabla d'admin choupinou
Sujet: Re: I want to fly somewhere far away from this world Sam 29 Sep - 15:24
j'savais que c'était toi aussi Manouche ! rebienvenue parmi nous et ce choix de fifou que t'a fait, Camilla est si... breef, et ton pseudo, pardi, tu gère tout simplement