Sujet: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 15:14
Pearl-Leonie Arkansas
« be yourself. everybody else is already taken. »
NOM: Arkansas. ⊰PRÉNOM: elle possède un double prénom ; Pearl-Leonie mais se fait généralement appelé que par son deuxième prénom ; Leonie. ⊰ÂGE: 34 ans et bien portante. ⊰ORIGINES: américaines/européennes (sa mère est italienne). ⊰MÉTIER/ÉTUDES: maître d'affaire, elle gère toute la partie investissement de l'une des banques les plus réputées du département puisque dirigée par son propre père. Elle voyage donc énormément, toujours à la recherche du moindre investissement qui pourrait devenir un apport important. ⊰STATUT CIVIL: désormais divorcée. ⊰CRÉDITS: notre ami magictumblr! ⊰AVATAR: la belle SarahGellar.
please, tell me your story.
i’m listening.
« J'veux un poney. » Pearl était fille unique, un véritable bijou mais surtout un véritable torrent d'exigences toujours plus farfelues les unes que les autres. Son père, l'archétype du richissime père un peu gâteux, accordait à sa seule et unique progéniture tout ce que bon lui semblait. Ils avaient les moyens, il se tuait à la tâche, enchaînant les heures supplémentaires et les rendez-vous d'affaires à l'étranger… il fallait bien que la sueur de son front ait une utilité pour quelqu'un ! La naissance de Pearl avait été plutôt compliquée, d'autant plus que Maxwell Arkansas (son père) n'avait pas franchement gagner au change ! Sa femme, Lizbeth, avait donné la vie au détriment de la sienne. Atteinte d'un cancer des poumons en phase terminale depuis quelques semaines, les médecins n'avaient eu d'autre choix que d'extraire la petite bestiole qui se nourrissait des restes de la jeune femme avant l'heure prévue, soit quelques semaines avant le terme de l'accouchement. Née prématurée, Pearl était belle, et incroyablement douce, aux premières heures de son existence. La nature avait rapidement changé les choses en lui fournissant un voix nasillarde très imposante et déconcertante. Son père, se sentant coupable de devoir élevé un enfant seul, n'avait eu d'autre choix que de devenir protecteur, trop protecteur. Entendez par là que Miss Arkansas Jr, première du nom, n'avait généralement qu'à claquer des doigts pour obtenir biberons de luxe et couches-culottes en satin. Habituée dès sa plus tendre enfance à avoir à ses genoux (ou ses petits petons à l'époque) une ribambelle de personnes prêts à tout pour satisfaire la moindre de ses envies, elle était destinée à devenir la garce manipulatrice qu'on lui connaitra, bien des années plus tard. Petite, elle avait suivi des cours par précepteur, évitant de trop se mélanger avec le bas-peuple. Plus jeune, elle avait réussi à imposer à tout un manoir un style et rythme de vie différent de celui qu'on lui connaissait avant sa naissance. Le couple Arkansas avait été frappé par la maladie très tôt, Maxwell avait perdu sa femme et pourtant, il avait réussi à trouver dans les yeux de sa fille et son physique plutôt chétif, la force nécessaire pour persévérer. Le deuil de sa femme, autant vous dire qu'il n'avait jamais eu vraiment le temps de le faire. Mais bien loin de détester la seule fille qu'il ne porterait jamais dans ses bras, Max' en était éperdument amoureux. Syndrome d'Œdipe ou simple tendance à la surprotection, peu importe le terme que vous utiliserez mais entre Max' et Pearl, l'entente était incroyablement fusionnelle. Un père et une fille, une fille et son père. Il l'emmenait souvent dans ses déplacements et elle se sentait incapable de vivre éloignée de lui trop longtemps. Certes, il y avait eu des jours entiers pendant lesquels ils ne se côtoyaient pas ou peu, mais papa Arkansas avait acheté à sa fille la crème des téléphones portables pour qu'ils puissent rester toujours en contact. Jamais il ne se lassait d'entendre le rire cristallin de sa fille unique, jamais elle ne se lassait de le voir lui sourire, fièrement, lorsque, timidement, elle lui rapportait qu'elle avait fait pleurer son professeur particulier. Un caractère de cochon qu'elle héritait directement de Lizbeth, femme au grand cœur certes mais surtout femme à grande gueule. Jamais les poings serrés, Pearl avait toujours quelque chose à dire sur tout ! De l'accoutrement ridicule de sa bonne à l'haleine désagréable de son professeur de musique, elle mettait les pieds là où on l'attendait toujours le moins avec un plaisir non dissimulé. Jamais de réprimandes, son père lui trouvait des excuses pour tout et les "Elle est jeune" et les "Sa mère lui manque, je suppose" tombait à vu d'œil lorsque les jupes de la bonne se retrouvaient découpées ou que le professeur de musique se faisait brosser les dents durant sa sieste de quatorze heures. Incorrigiblement taquine et malicieuse, pour son âge, la jeune Pearl était une fille intelligente et débrouillarde. Elle ne fréquentait personne sinon la haute société, des adultes et des personnes trop mures pour son âge pré-adocalyptique ! Elle ne connaissait du monde extérieur que les bons côtés, les soirées branchées, les robes du soirs à trois-mille dollars la moins chère et les cocktails. Dans ce monde de requins pervers à l'allure lubrique exposée, elle était une tortue perdue dans un siphon. Mais très rapidement, elle apprit et prit les tics de la bourgeoisie américaine, allant jusqu'à lever son petit doigt lorsqu'elle buvait sa tasse de thé à la camomille. Diagnostiquée comme étant hyperactive depuis son plus jeune âge, Pearl suivait activement des cours de musiques, de danse, de gymnastique et de patinages, sans oublier l'équitation et le golf qu'elle pratiquait plus par passion que par besoin. Son père l'encourageait dans toutes les voies qu'elle décidait de suivre, d'eux, on aurait pu dire qu'ils s'aimaient d'un amour passionnel et presque destructeur. Ils étaient seuls depuis la naissance de la jeune Arkansas, ils se soutenaient à bien des égards et s'entre-aidaient. Car si de Pearl vous ne retenez que les frasques et le côté le plus pervers de sa personnalité bien dérangée, il faut savoir qu'elle était, avec son père, aux petits soins. De la jeune Arkansas, on ne reconnaissait rien lorsqu'elle se pliait en quatre pour lui préparer le petit-déjeuner, pour lui couler un bain ou tout simplement pour l'aider à finir ses mots croisés. Ils étaient tout l'un pour l'autre, et c'est sûrement ce qui poussait chaque jour un peu plus Pearl à se montrer froide et distante avec le reste du monde. De sa nature éveillée et si curieuse ne restent aujourd'hui que quelques habitudes qu'elle a su garder, malgré certaines douleurs. Car si son père avait, à l'époque, pour habitude de la surnommer Princesse !, aujourd'hui leur contact est plus difficile, plus compliqué et surtout beaucoup moins tendre. Ahh les jours bénis d'une enfance qui avait donné à Pearl toutes les armes pour devenir une femme forte, certes, mais intelligente, droite, fidèle et respectée… Il ne reste de cette fille si maladivement hyperactive, bougonneuse, parfois boudeuse mais surtout toujours très curieuse qu'une femme déçue par les hommes, aigrie, manipulatrice et parfois hypocrite.
* * *
Et puis un jour, la fille à papa eut onze ans, puis douze, et vint l'adolescence. A l'époque, tout était encore tout beau et tout rose dans le "palais des Arkansas", la jeune femme étudiait à domicile, avait arrêté les cours de danse et de musique pour ne se concentrer plus que sur l'équitation et le golf. Un caractère capricieux et irrévocablement exigeant mais une intelligence et un savoir-faire à toute épreuve. Dans les yeux de Maxwell rayonnait l'innocence de l'amour qu'un père peut porter à sa fille. Plus elle grandissait, plus elle ressemblait à sa mère, plus elle lui rappelait combien il avait aimé Lizbeth ! La vie a parfois ce pouvoir étrange que de nous faire comprendre pourquoi nous sommes là, présents à un endroit bien précis, à un moment donné. Max' n'avait d'autre raison de vivre que le bonheur de sa propre fille, son enfant était ce qui lui restait de plus cher. Mariant avec harmonie et une certaine classe ses déplacements professionnels et les nombreuses occasions de rappeler à Pearl combien elle était importante à ses yeux, il était l'archétype même du père modèle, papa poule. Un peu trop intrusif parfois mais toujours là, toujours prêt à l'aider à surmonter n'importe quelle crise. Mais même les paysages les plus plats connaissent parfois des secousses sismiques impressionnantes. Le premier raz-de-marée apparut dans la vie des Arkansas le jour où, la bouche en cœur, Pearl s'était ramenée dans le bureau de son paternel avec une nouvelle lubie « Je veux suivre mes cours dans une école privée, père ! » Et ce fut la débandade ! Il aurait pourtant dû se rendre compte bien avant qu'elle souffrait de son isolement. On ne grandit pas vraiment lorsqu'on est coupé du reste du monde. Elle n'avait pour fréquentation que des personnalités plus vieilles qu'elle, des gens que son père lui présentait lors de nombreuses soirées caritatives ou professionnelles. Elle ne fréquentait d'autres que le Grand Monde et, d'un autre côté, les nombreux serviteurs qui étaient à sa bottes, au manoir. Il aurait dû comprendre plus vite que l'isolement ne lui serait que plus fatale lorsqu'arriverait l'adolescence et l'apparition des premiers cycles menstruels de sa progéniture. Bien qu'ils eurent du mal à tomber d'accord sur le choix de l'école qu'elle allait fréquenter, Pearl eu le dernier mot ; elle pu étudier dans un collège mixe ! A quoi sert de voir le monde si c'est pour ne cohabiter qu'avec des filles blasées et inintéressantes ? N'est-ce pas ! Ni une ni deux, Pearl fut catapultée dans la fosse aux lions ! Les hommes, les femmes, tout y passa. Elle n'avait que treize ans lorsqu'enfin elle se fit ses premières petites camarades. Entendez par là qu'elle réussi très rapidement à rallier à sa cause deux-trois copines prêtes à tout pour lui lécher les bottes et être invitées au manoir. Se créant son petit cercle social, elle parvint très rapidement à mettre en œuvre ce pourquoi elle avait tant travaillé jusque là. Son caractère en acier trempé, la langue bien pendue et les remarques cinglantes, elle devint très vite la reine du collège, emportant dans l'ombre celle qui, autrefois, régnait sur ses petits camarades. Pearl était la fille à avoir de son côté car d'un simple coup de téléphone, elle pouvait réduire votre vie à néant. Malicieuse, sournoise, manipulatrice, elle conquit le collège sans trop de peine. Quant aux garçons de son âge, elle se les mit bien vite dans la poche. C'est précisément à cet instant là que son paternel péta un plomb ; autant de ferveurs de la part de la gente masculine l'effrayait et pourtant… que pouvait-il faire sinon interdire à Pearl de laisser parler ses hormones ? Rien, et nous savons tous qu'oser défier une jeune fille dans la période la plus critique de son évolution ne ramène jamais rien de bon à la maison. Alors Maxwell se tut, regardant sa progéniture partir à la dérive. Du jour au lendemain, Pearl était devenue Leonie, fille instable, égoïste, fille facile et prête à tout pour être propulsée au sommet. La première expérience sexuelle de la jeune femme ? Un professeur de mathématique de dix ans plus vieux qui refusait de lui mettre un "B" pour le devoir catastrophique qu'elle venait de lui rendre. Et puis, après avoir perdu sa virginité à des fins peu ragoutantes, la jeune femme devint rapidement adepte du sexe facile, offrant son corps à qui le méritait tant qu'elle pouvait s'attirer leurs ferveurs. Adepte surtout du "je te donne ce que tu veux, mais en échange, tu fais ce que je veux", elle apprit très jeune les rudiments de la manipulation et de l'hypocrisie. Gosse de riche un peu surfaite, Leonie était pourtant une fille trop peu sûr d'elle et nageant dans un monde inconnu sans aucune figure maternelle à laquelle se raccrocher. Car au-delà de l'image austère qu'elle cherchait à vous donner, la jeune adolescente souffrait de voir ses camarades retrouver leurs deux parents après les cours mais ça, elle avait bien trop d'orgueil pour le laisser voir.
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Intelligente et débrouillarde, Leonie évolua très rapidement dans l'univers des études obligatoires, se frayant un chemin parmi les requins les plus dangereux sans jamais se retourner. Elle obtint son premier diplôme sans trop de peine et puis, la voie de trois illustres universités s'offrait alors à elle. Les portes d'Oxford, d'Harvard et de UCLA lui étaient désormais accessibles et plus rien ne semblait pouvoir arrêter son acheminement vers la gloire, tout simplement ! Portée par les remarques fondées et bonnes de ses professeurs, le choix final de la jeune femme se porta sur l'université de Los Angeles, bien plus proche du lieu où vivait son père et donc, bien plus facile d'accès. Ne quittant pas la manoir, elle ordonnait au chauffeur, que son père payait gracieusement pour ses services, de l'emmener jusqu'aux portes de son lieu d'étude tous les jours et de revenir la chercher, tous les soirs après les cours. Abandonnant gentiment l'équitation, elle se concentra sur ses études. Si, au fond, elle se destinait à un avenir dans la mode, son père pointa du doigt un univers bien plus sérieux et bien moins agréable : la finance ! Deuxième cataclysme vécu par la famille Arkansas qui faillit détruire la relation père-fille qu'ils avaient mis tant de temps à bénir et à construire… Mais dans un univers tel que le leur, la raison l'emporte bien souvent sur la passion ! Au diable l'esthétique et l'univers restreint des défilés, Leonie décida de suivre la voie qu'avait suivi son père et de s'engager à reprendre, un jour, le flambeau qu'il portait depuis tant d'années. Ce serait donc les chiffres qui l'emporteraient sur le tissu. Quatre longues années d'études pour apprendre à se servir du mieux que l'on pouvait de la bourse, des termes techniques qu'il était difficile de mémoriser et de calculs qu'elle comprenait à peine mais qu'elle réalisait avec une facilité déconcertante. C'est à cette époque là que la jeune fille manipulatrice et hypocrite devint la jeune femme forte, franche et respectueuse qu'on lui connaît aujourd'hui. Une femme forte ! Car l'université représentant les meilleures années d'une vie, elle est aussi un domaine dans lequel il ne fait pas toujours bon vivre. Leonie, comme tout étudiant qui se respectait à l'époque, connu à UCLA ses premières véritables illusions et désillusions. Au-delà de ses études, elle rencontra certains hommes qui ne profitaient d'elle que pour son argent et la renommée de sa famille, elle prit ses premières véritables cuites et découvrit avec stupeur l'horreur de la drogue. Premières véritables expériences, premières gifles de la vie et surtout, premières angoisses. A dix-neuf ans à peine, elle tomba enceinte d'un certain Gary qui la quittait sur le champs. Un avortement en catimini qu'elle parviendra à taire à jamais fera d'elle bien plus qu'une femme forte ; une femme blessée, et aigrie ! De ses expériences, elle ne tire cependant que le meilleur pour s'en sortir, obtenir un diplôme et poursuivre son chemin. Car à tout juste vingt-deux ans, la jeune femme se fait engager par la banque que détient son paternel : BSB Bank USA ! C'est précisément à cet instant là que la jeune femme devint quelqu'un. Dépendante de la bénédiction de son père et toujours aussi dépendante de son affection, elle fera tout ce qui est en son pouvoir pour satisfaire la moindre de ses envies. Mais s'il y a bien un domaine sur lequel Maxwell ne pourra jamais tricher, c'est celui des sentiments. Car à vingt-trois ans à peine, elle rencontre un homme qui changera à jamais le déroulement si stable et stricte de son existence. Il s'appelait Anton Johnson et sera à jamais l'amour de sa vie ! Une simple conférence sur la bourse dans un cours de comptabilité donné à l'université d'Oxford réduira les barrières de la jeune femme à néant. Un simple regard, un seul échange et elle se découvre une autre femme ! Elle se surprend à aimer, aimer quelqu'un qui ne lui ressemble pas et qui ne correspond pas à ses attentes. Elle se surprend à aimer cuisiner, à aimer séduire, à aimer faire des choses qu'elle ne se pensait pas un jour capable de faire. Anton fait ressortir de Pearl les meilleurs côtés de sa personnalité ; la femme-enfant. Tandis qu'elle continue d'évoluer dans un monde qui lui en demande toujours plus, c'est auprès d'Anton qu'elle se repose, qu'elle s'endort et qu'elle se découvre agréable, belle et intéressante. La femme frigide fait fondre la glace autour de son cœur, se laisse porter par ses sentiments et très vite, ils se fiançaient. Sûrs de leurs sentiments réciproques, Leonie court voir son père pour lui annoncer la bonne nouvelle, lui présentant de surcroît l'élu de son cœur, pour la première fois. Entre eux, c'est le jour et la nuit ! Si Anton sait faire preuve d'humilité en baissant la garde face à son futur-beau-père, Maxwell n'à que faire des échanges d'une banalité presque affligeante. Il est encore jeune, elle l'est tout autant. Il étudie encore, elle travaille, l'équation est d'une simplicité renversante. Maxwell se refuse à leur union et de ce refus naitra un troisième tremblement de terre qui emportera dans les décombres la relation qu'ils s'étaient tués à construire.
Leonie, pour la première fois de sa vie, décide de suivre son propre instinct. Refusant ce qu'on cherche à lui faire comprendre désespérément, elle se marie, se laisse emporter par les promesses d'Anton sans réaliser qu'ils foncent déjà tout droit dans le mur. Elle se mue en femme parfaite, alliant ménage et heures supplémentaires à la perfection. Avec son mari, elle devient une femme qu'elle ne se connaissait pas, ressemblant pourtant de plus en plus à celle qui un jour fut sa mère. Coupant tout contact privé avec son père, elle ne le fréquente plus qu'au job et se refuse à lui laisser entrevoir ne serait-ce qu'une once de sa vie de femme mariée ! A cette époque qui lui fut bénie, Leonie se laissait porter par le rythme cadencé d'un amour qu'elle croyait indestructible. Mais il est des histoires qui parfois se cassent la gueule sans même que l'on comprenne pourquoi. Souvent en déplacement, elle manque à son mari, et réciproquement. Pourtant bien ancrés dans une confiance qu'on juge mutuelle, elle émet quelques doutes vis-à-vis de la fidélité de celui qui partage sa vie, reprochant à ce dernier de fréquenter trop de jeunes femmes en dehors d'elle. Allant jusqu'à l'isoler de toute vie sociale, elle fait de lui ce qu'elle entend. Les jours usent leur amour, comme l'eau use la pierre. De sentiments réciproques et forts naît doucement les doutes, les remords et l'angoisse de voir un quotidien bien ancré dans les mœurs partir en fumée. Au fond, elle n'a pas peur de le perdre, mais juste de se retrouver seule. Isolée pendant tout un pan de son existence, elle se refuse à laisser partir en fumée ce qu'elle a construit de ses propres mains. A l'époque, Anton représentait à ses yeux plus un trophée à devenir qu'un véritable mari ; c'était pour lui qu'elle avait affronté son père, et dans un sens, elle ne s'était jamais sentie aussi vivante que lorsqu'elle avait tourné le dos à tout ce qu'il avait fait pour elle. Alors elle s'accrochait, laissant partir sa relation à vau-l'eau sans soucier des conséquences. Et un soir où, comme à de nombreuses reprises, elle se retrouva seule dans une chambre d'hôtel à l'étranger, elle commit l'irréparable et trompa son mari. L'arroseur arrosé serait un euphémisme dans de pareilles circonstances. On dit souvent que lorsqu'on trompe son conjoint, on en est souvent encore bien plus amoureux par la suite. Leonie tiendra encore plusieurs années, dans son rôle de femme modèle, tentant désespérément de rattraper ce qu'elle se sent déjà perdre. 4 ans après leur nuit de noce, mais les secrets ne restent secrets jamais bien longtemps. Le divorce prononcé, elle quitte son mari et leur maison à Arrowsic la tête haute, se jugeant trop fière pour succomber à la dépression du mal qui désormais l'habite. La tête basse, elle retrouve son père, se fait expier ses péchés et se cantonne dans son travail, retrouvant peu à peu la femme aigrie qu'elle était avant de rencontrer Anton… C'est lorsqu'on a tout perdu qu'on se rend compte du chemin que l'on avait déjà accompli !
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La déception est amère, l'échec fait mal. Blessée, à nouveau, elle fuit le problème en s'enfermant dans son travail. Malgré la séparation, elle ne peut s'empêcher de regretter son mariage et ses erreurs. Trop fière pour admettre ses erreurs, elle ne reviendra pas tout de suite vers son premier amour, le laissant purger son mal en affrontant sa vie de célibataire seul. Néanmoins, comme un boomerang, elle ne peut s'empêcher de revenir, encore et toujours. Certes, ils ne se côtoient plus, mais la jeune femme n'a jamais pu vraiment lâcher prise. Certaine qu'il y a des erreurs qui peuvent se rattraper, elle se tarde à refaire une apparition dans la vie de son ex-époux sans plus attendre, prête à déposer ses valises à Arrowsic à nouveau et à reconquérir celui qui un jour volait son cœur. Mais fierté mal placée oblige, elle risque de se montrer bien plus froide qu'elle ne l'a jamais été et cet orgueil pourrait bien jouer en sa défaveur… qui sait ce que l'avenir lui réserve, elle qui aujourd'hui a tout perdu et pourtant paraît prête à tout affronter, à nouveau !
welcome to our world.
nice to meet you.
Si si, tu l'crois pas, mais si ! sur l'image là, c'est bien moi #sbaff# et oui, je m'aime ou pas ! yep gars, j'suis un p'tit Suisse et j'avoue que SarahGellar, elle fait toujours autant péter mon slip que depuis l'époque où elle faisait des saltos arrières pour Buffy (même que j'ai appris bien plus tard que c'était pas elle mais sa cascadeuse et que ça a brisé tous mes rêves de gosse... **) du coup, j'espère qu'Anton s'ra d'accord pour que j'la garde ! Quoi que j'suis prêt à changer hein... m'enfin, t'l'as d'viné, Leonie n'est pas ma création (remarque la seule fois que j'ai créé quelque chose, j'ai fais péter le laboratoire alors j'évite depuis) mais celle d'Anton et j'avoue que le scénario était juste parfait. Voilà, au-delà de ce que je vois tout ça, j'avoue que THUB m'a sérieusement tapé dans l'oeil #baaam# et que j'ai trop envie d'faire partie de votre famille parce que l'ambiance a l'air juste parfaite et ça fait longtemps que je cherche un forum sur lequel je puisse évoluer avec un personnage. donc ADOPTEZ-MOI
Dernière édition par P.-Leonie Arkansas le Sam 6 Oct - 16:27, édité 8 fois
Sujet: Re: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 16:03
merci à vous trois :'3 oui, SMG est rare, mais tellement belle j'attends juste la confirmation d'Anton pour l'avatar et je me lance dans ma fiche. est-ce qu'il est absent, ces derniers temps ?
Sujet: Re: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 16:04
il est un peu en "passage rapide" ces derniers temps mais, normalement au cours de la semaine il devrait reprendre son activité, d'après ce qu'il avait dit. tu peux toujours tenter de lui envoyer un mp :)
Sujet: Re: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 16:05
non mais s'il est occupé, j'veux pas non plus l'déranger, j'ai posté dans son scénario, alors j'verrai bien ce qu'il me dira à ce moment là j'veux pas paraître chiante dès l'départ hein
Sujet: Re: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 16:15
ouep et j'le suis hein mais déjà j'ai pas pris un des avatars qu'il demandait, donc j'veux pas être encore plus chiante que j'suis déjà ! (par contre j'ai hâte de faire de ta vie un enfer pripri )
Sujet: Re: je t'aime ! - non, mais c'est gentil d'l'avoir dit. ❖ Mar 2 Oct - 19:59
SMG COMMENT J'LA SURLIKE DANS SCOOBY DOOO Trop excellent mega ouf choix de la life quoi Puis excellent choix de scénario aussi d'ailleurs (si c'est bien un scéna ) BREEEEF, bienvenue à la maison et si tu as la moindre question, n'hésite pô dans la vie faut se lancer amen