Sujet: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Dim 4 Nov - 2:23
Atmosphère étouffante, il fallait qu'elle sorte. À moitié en titubant, Poopy se frayait un chemin parmi la foule bruyante et assoiffée de musique. Elle passait devant des têtes familières, sans prendre la peine de leur dire bonsoir, elle avait même l'impression de ne pas les connaitre. Puis, de toute manière, qu'elle aille les voir ou non ça n'aurait pas changé le cours de leur soirée, Poppy cherchait la porte, elle devait sortir, c'était vital. Elle se rappelait à peine de ce qui s'était passé deux minutes auparavant, les idées passaient comme ça dans sa tête et une seconde après, elle ne s'en souvenait plus. Un état tel que le sien était pour le moins très étrange, il fallait tout de même avouait qu'elle avait avalé beaucoup de trop de verres d'alcool, plus qu'il n'aurait fallu, peut-être qu'aussi elle avait commandé quelques pilules à quelqu'un qu'elle avait avalé durant la seconde d'après. Au début de la soirée, elle s'était sentie totalement opérationnelle à faire la fête, mais là, elle doutait de ses capacités à trouver ne serait-ce que la sortie de ce bar. Elle avait un mal crâne, c'était dingue, sans parler de sa vue qui virait au flou, mais bon, c'était plutôt amusant, elle n'avait pas à se plaindre. Les minutes qui suivirent lui parurent être de longues heures, elle ne savait même pas où chercher, ni à qui demander, dès qu'elle avait aperçu une porte sur son passage, ni une ni deux elle avait saisi la poignée de cette fameuse porte de la délivrance, en embrassant le videur sur la joue au passage. La jeune Whitman ne s'était pas attendue à avoir si froid une fois en dehors, mais tant pis, elle n'allait quand même pas rentrer. Sa mini robe sans manche laissaient passer l'air froid, à son plus grand désespoir et ses talons aiguilles n'arrangeaient pas le tout. Elle avait à présent ajouté un énième symptôme à sa maladie de soirée, des sueurs froides et des frissons. Poppy ne savait pas comment elle faisait pour tenir encore debout, après ce qu'elle avait ingurgité comme pilules et comme alcool. Il devait être quatre heures du matin et mise à part le boum-boum que l'on pouvait entendre, tout était calme. Elle avait fini par se souvenir qu'elle avait disposée une cigarette et un briquet en forme de pingouin qui était superposé théâtralement entre sa poitrine. Elle l'avait saisi avec beaucoup de mal, manquant de chuter sur le béton, mais elle s'était rattrapée de justesse pour rester sur ses pieds. Une cigarette au bec, Poppy observait l'obscurité, détaillant du regard les moindres passants qui auraient l'audace de se montrer dans les environs. Au bout d'un moment, elle s'était mise à marcher de long en large pour passer le temps tout en fumant sa clope. Cette dernière finit par terre, même pas achevée, sans se rendre compte tout ce qu'elle avait avalé comme alcool était en train de remonter. Dans un bruit parfaitement immonde, Poppy laissait s'échapper en un vomissement tout les verres bus au cours de cette soirée. Fatiguée et les sueurs froides ne cessaient pas, elle avait fini par s'allonger à quelques mètres de l'endroit où elle avait vomit, juste devant le bar. Un chat vint se pelotonner au creux de ses bras, tandis qu'elle lutait pour ne pas s'endormir. Au loin, Poppy avait entendu des bruits de pas, ce qui l'avait fait redresser et le chat était resté sur elle sans broncher. Quelqu'un arrivait, sans qu'elle puisse reconnaitre qui c'était à cause de cette obscurité.
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Dim 4 Nov - 11:49
you don't fucking care about me, do you ?
« Putain, Thab, s'il te plaît, viens ! On va à sa fête et après, on ira au bar, allez quoi ! On va pas rester en pyjama avec des nounours et se goinfrer toute la nuit de pop-corn dans mon lit, quand même ? Non, parce que tu sais que je vais finir par péter un câble. » Les yeux suppliants, la lèvre remontée et ses mains assemblées comme si elle priait, Teddy avait vraiment l'air d'une enfant pourrie-gâtée qui voulait absolument sortir de la maison, alors qu'il était trois heures du matin. Thbayta la regarda, levant les yeux au ciel et laissant un soupire échappé, elle leva les mains en l'air comme si d'abandon. « Mais je te préviens, on y va pas pour flirter ou coucher avec le mec super sexy de la soirée. » Teddy lui sauta au cou, souriant de toutes ses dents. « Merci. Je suis trop fidèle pour ça, voyons. » Elle ne lui avait encore pas dis. En fait, personne ne savait. C'était amusant de voir que la plupart des personnes qu'elle aimait n'avait pas remarquer son sourire toujours présent sur sa petite face de garce. Se levant du lit et cherchant une robe potable à mettre, pour elle et pour son amie, elle laissa cette dernière réfléchir à ce qu'elle venait de dire. « Attends. Quoi ? Fidèle ? Putain, non ! J'y crois pas ! Tu sors avec Mattia. » Teddy fit volte-face et la regarda d'un air étonné et exaspéré à la fois. « Quoi ? Mais ça va pas. C'est mon meilleur ami, puis, il aime Ella. Ella l'aime. Et moi.. bah moi. » Entendre l'adolescente dire qu'elle aimait quelqu'un ? Jamais de la vie. Entendre l'adolescente dire qu'elle sortait avec quelqu'un ? Jamais. Indirectement, sinon. Entendre l'adolescente dire 'je t'aime' ? Jamais. Sauf pour des cas exceptionnels. La jeune femme opta finalement pour la jolie robe bleue et blanche qu'elle venait tout juste d'avoir, ça mettait sa peau blanche et ses cheveux noirs en valeurs. Surtout, qu'ils étaient courts désormais. Puis, elle tendit la robe noire et grise, qui lui donnait une allure de sexy lady. « Tiens, celle-là va mettre tes seins en valeur, tu vas voir. » ; « Je croyais qu'on y allait pas pour draguer ? » ; « Oui, moi. Toi.. non. Eh, je veux ce qu'il y a de mieux pour toi, Thab. » Cette dernière arqua un sourcil. « En m'emmenant trouver l'homme, ou la femme, de ma vie, à une soirée où tout le monde se baise sur les tables ? Non, sérieusement ? » Teddy se mit à rire et haussa les épaules. « Il faut se contenter de ce qu'on a. Un gros, un maigre, un grand, un petit. Un drogué, un alcoolique. Un blond, un brun, un roux. Ou un mec trop bon pour les chanceuses.» ; « Putain, j'y crois pas. Tu sors avec Siméon ! Depuis quand ? Comment ? Où ? Pourquoi ? » Souriant et lui faisant un clin d'oeil, la jeune femme partit dans la salle de bain, s'habiller de sa belle robe et se coiffer, tant qu'elle pouvait.
La soirée ne s'était pas si bien passé. Un mec avait touché la poitrine et le cul de Teddy, un autre avait mis un cacheton dans son verre, la mettant dans un état pas possible, une fille avait draguer Thabyta, mais il s'averait que c'était une psychopathe sadomasochiste et enfin, deux mecs avaient proposés à son amie à plan à trois. « Génial, la soirée, sérieux. T'es à moitié défoncée et c'est pas encore finie. Je vais rentrer. Comme ça, quand ta mère viendra dans ta chambre, elle verra qu'il y a un corps sous la couette ! » ; « Je suis pas défoncée.. juste un peu.. pompette ahaha. ». Riant de plus belle, Teddy continuait d'avancer, pieds nus, avec son manteau sur le dos et une veste à la main qui appartenait à on ne sait qui. « Fais attention à toi, Teddy, s'il te plaît. » Elle hocha la tête et se dirigea vers le bar, elle avait beau être à moitié défoncée, elle avait les idées plus claires qu'il y a une heure et c'était déjà ça. Il faisait froid, et même si elle portait un manteau, ses pieds étaient plus que gelés étant donné qu'elle avait eu l'intelligence d'enlever ses chaussures à talons pour marcher pieds nus. Au moins, elle ne risquait pas de tomber. Puis, elle entendit des bruits étranges, comme si quelqu'un régurgitait tout ce qu'il avait avalé. Elle remit rapidement ses talons et s'approcha doucement de ce qui, semblait être une femme. « Eh mademoiselle, vous allez bien ? Vous devriez rentrer, ce serait mieux. » Elle s'approcha encore d'elle et posa la main sur son épaule et découvrit son visage. Teddy s'écarta rapidement, recevant un électrochoc, qui miraculeusement, la fit reprendre ses esprits. « Popyy ? Bordel qu'est-ce que tu.. Putain Pop, t'es gelée ! » Elle lui mit le gilet qu'elle tenait dans la main sur le dos et releva ses cheveux qui étaient remplis de vomis. « Oh, c'est dégueulasse. T'es enceinte ou c'est ton super mec qui t'a bourrée la gueule ? » Oui, elle était légèrement piquante. Elle avait toujours en mémoire comment Poppy avait décidé de tout plaquer pour un gosse et un homme, qui au final, ne lui apporterait jamais ce qu'elle désirait. La prenant par les épaules, elle la releva, vacillant sur ses jambes. Elle sortit un mouchoir de sa poche et essuya la bouche et les cheveux de ce qui était, auparavant, sa meilleure amie, sa moitié. Elle observa le chat qui était resté à côté de Poppy et lui fit un petit sourire avant de le regarder partir. Pauvre chat. « Et ça t'es pas passé par la tête de venir me voir et me dire ; eh je suis de retour et je suis désolée de t'avoir abandonner comme ça ! Il est pas là, monsieur tellement parfait et heureux ? » À vrai dire, elle ne voyait aucune trace sur elle qui prouvait qu'elle avait vraiment un petit-ami. Suçon, marque de coup ou alliance. Rien. Jetant le mouchoir dans la poubelle, elle mit deux petites claques à la jeune femme qui commençait à s'endormir. « Eh tu dors pas ! » Si elle s'endormait, elles se retrouveraient toutes les deux dans une merde pas possible.
Poppy Whitman & I. Teddy-Rose Forzwood
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Dernière édition par I. Teddy-Rose Forzwood le Lun 5 Nov - 18:58, édité 3 fois
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Dim 4 Nov - 21:07
Adossée au mur, la tête plongée contre le creux de ses mains essayant de calmer ses mots de tête, c'était un brouillard hallucinogène qui s'installait nonchalamment. Tout à coup son esprit semblait faire le point sur sa sombre réalité, Poppy s'était mise à penser à son enfance douloureuse et bafouée. C'était sa phase dépressive qui se mettait en marche, un beau jour un médecin avait collé sur son front qu’elle était déséquilibré après tout ce qu'elle avait vécu, y avait de quoi le devenir un tant soit peu, en d'autre mots elle était devenu complétement insensée, folle, tarée et incontrôlable. Personne ne pouvait comprendre à quel point il était douloureux d’avoir ces démons dans le ventre, c’était comme si chaque heure on lui coupait les ailes et qu’elle tombait à terre. Comme si elle s’éveillait d’un terrible cauchemar, elle avait sentit une voix familière qui lui demandait si elle allait bien. Ses bras entouraient ses genoux et ses cheveux cachaient la moitié de son visage. « Ouais, ouais. » Poppy avait soufflait dans un mensonge incertain en levant légèrement la tête afin de mettre un visage sur cette voix qu'elle connaissait tant. Rapidement la panique monta en elle en apercevant Teddy, elle inspirait et expirait profondément, comme pour faire passer ce malaise. Sans rien demander Teddy celle qui avait été autrefois sa meilleure amie était venu l’épauler, face à ce geste de tendresse, intérieurement, Poppy avait eu un sourire, au fond ça lui prouvait que Teddy tenait encore un temps soit peu à elle, malgré le mal qu'elle lui avait fait. « Oh, c'est dégueulasse. T'es enceinte ou c'est ton super mec qui t'a bourrée la gueule ? » Une simple phrase, mais venant de sa bouche cela paraissait sans rémission. Le goût ferreux du vomis en bouche, Poppy était là en train de se demander pourquoi elle en était arrivé là, dans le fond, elle ne pouvait se mentir c'était entièrement de sa faute. Sa quête du bonheur la rendait inconsciente, elle avait agit comme le pire des égoïstes en quittant Teddy qui n'avait pas tardé à faire remonter les mauvais choix qu'elle avaient fait en décidant de suivre le premier venu qui lui avait promis bon et merveille. Cette fois cette connerie l'avait de nouveau fait perdre pied en se mettant dans une merde affreuse, de toute façon, elle gâchait toujours tout avec tout le monde. « Je ne sais plus, je l’ai perdu, j’ai tous perdu. J’aurais cru pouvoir y arriver, tu sais... » Une douleur puissante et perçante dans son cœur, elle était un déchet depuis son départ. Pour elle, ça ne servait à rien de vivre sans lui, les seuls bons moments de sa vie, elle les avait passé avec ce branleur. Poppy ne pouvait concevoir sa vie sans lui, il réveillait en elle des sentiments nouveaux, des perceptions nouvelles, il avait pris son cœur en otage. « Et ça t'es pas passé par la tête de venir me voir et me dire ; eh je suis de retour et je suis désolée de t'avoir abandonner comme ça ! Il est pas là, monsieur tellement parfait et heureux ? » Sans croiser le regard de Teddy, les larmes montaient et son cœur bondissait d’une descente de montagnes-russes. Poppy se trouvait misérable, le sentiment d’être incomprise s’envahissait en elle et peu à peu, ses yeux brillaient de pleurs. « Laisse moi seule car j’ai la trouille, j’ai pas vraiment de couilles. Au fond j’ai ce mal d’estomac, j’ai ces tremblements dans les bras. Laisser moi pleurer, laisser moi crier, laisse moi crever comme de la merde, Teddy. » Poppy n'en pouvait plus commençant à entendre des bruits étranges, en fermant les yeux, des insectes par millions l'encerclèrent, des papillons colorés, son esprit divaguait dans un monde parallèle, un monde beaucoup plus merveilleux et enchanté que la réalité.
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Lun 5 Nov - 15:41
you don't fucking care about me, do you ?
Ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas revu. Qu'elle n'avait pas entendu sa voix. Elle avait changée. Oui, ça c'est clair. Elle ne semblait plus être la même. Teddy ne savait pas ce qui lui était arrivé pendant ces années et elle avait peur de le savoir. Elle l'avait abandonné pour un homme et un bébé, qui à coup sûr, ne l'aurait jamais rendu heureuse. Et c'était exactement pour ça que Teddy était partie sans rien dire lorsqu'elle lui avait annoncé la nouvelle. Elle avait juste été blessée de voir qu'elle allait l'abandonné pour un homme. Elle aurait pu rester là, même après ce qui s'était passé entres elles, l'adolescente aurait mille fois préférée ça que de la voir partir. C'est une des choses qu'elle ne lui pardonnera pas. Surement pas. Mais ça n'empêche pas le fait que lorsqu'elle l'avait revu, hormis son état, elle avait surprise et heureuse. Prise d'une euphorie indescriptible, parce qu'elle lui avait manqué. Teddy sans Poppy c'était plus pareil. Elle s'était reconstruis, elle avait trouvé Jona, qui dans le fond, lui rappelait Pop. Même si Jona était plus riche, plus fourbe, plus dangereuse, plus.. Jona. En pensant à cette dernière, elle eut un petit sourire. Elle ne l'avait pas vu depuis un petit moment. Elle irait la voir, dans les prochains jours. La jeune brune essuya les restes de vomis qui restait collé aux cheveux de son amie, soupirant, agacée de la voir dans cet état-là. Ce n'était surement pas la meilleure manière pour s'amuser. « Je ne sais plus, je l’ai perdu, j’ai tous perdu. J’aurais cru pouvoir y arriver, tu sais... » Teddy la regarda dans les yeux, un air abattu au visage. Sans même la prévénir, elle la prend dans ses bras. Parce qu'elle en avait besoin, elle comme Poppy et qu'elle lui avait affreusement manqué. Et aussi parce qu'elle était triste d'entendre qu'elle avait perdu quelqu'un qu'elle aimait. Même si elle n'avait jamais connu cet homme et ce bébé, elle n'était pas garce au point de ne rien ressentir. « Je suis désolée Poppy. » Elle se recula et lui fit un petit sourire. « T'as pas tout perdu. Je suis là, moi. Il y a pleins de garçons en ville, des beaux, des gentils. » C'est vrai. Il y en avait un paquet, même.
Et Teddy continua de lui balancer des méchancetés à la gueule, parce qu'elle avait besoin de lui faire comprendre à quel point elle avait souffert quand elle était partie. Étrangement, elle avait ressenti un déchirement lorsqu'elle lui avait annoncé son départ. Comme si, elle perdait une partie d'elle-même, une partie de sa chair. C'était horrible et l'adolescente avait vraiment eu du mal avec ce sentiment. Teddy vit les larmes de Poppy et aussitôt, elle se sentit submergée par le regret. Elle avait le don pour blesser les gens. « Je suis désolée. Mais.. tu sais pas comment j'ai eu mal quand t'es partie. Je me suis sentie trahie, Pop. Et maintenant, que je te vois, tout ça remonte à la surface et j'ai tendance à être légèrement piquante, je sais. » Légèrement, était un bien petit mot pour décrire à quel point c'était une garce, mais ça, elle le savait parfaitement. Elle frotta ses mains sur les bras de la brune, pour tenter de la réchauffer. Il faisait un froid de canard et elles n'étaient pas prêtes de rentrer. Surtout vu l'état de Poppy. « Laisse moi seule car j’ai la trouille, j’ai pas vraiment de couilles. Au fond j’ai ce mal d’estomac, j’ai ces tremblements dans les bras. Laisser moi pleurer, laisser moi crier, laisse moi crever comme de la merde, Teddy. » Elle la regarde, un demi-sourire au visage, comme pour lui montrer qu'elle est là et qu'elle ne va pas partir et la laisser. Pas maintenant. Pas ici. Pas elle. Une fois de plus, elle la reprend dans ses bras et la serre aussi fort qu'elle le peut, lui apportant par la même occasion, une source de chaleur. Teddy avait froid mais elle était déjà plus chaude que le corps de son amie. Elle avait la température qui frôlait la mort. C'était gélifiant. « Dis pas de conneries. T'as pris de la drogue, c'est ça ? Et vu l'odeur, t'as bien bu. Tu sais qu'on mélange pas drogue et alcool. » Elle lui frotte le dos et se recule pour lui déposer un baiser sur le front, comme le ferait une sœur. « Écoute, toute ta vie n'est pas un échec, tu ne sais pas comment faire c'est tout. Tu vas trouver un gentil garçon et t'auras des enfants avec, plus tard et tu verras, tu seras heureuse. Pour l'instant, va falloir te contenter de moi toute seule. Quoi que tu dois bien avoir d'autres amies en ville, non ? Tu veux venir à la maison ? Ma mère à dis que tu lui manquais. » Elle lui fit un sourire, tentant de la maintenir éveillée et surtout, de faire en sorte qu'elle ne se mette pas à délirer. Poppy ferma les yeux. Elle commençait à divaguer. Teddy n'aimait pas ça. « T'aventure pas dans le pays magiques avec les poneys. Ils ont tendance à être carnivore et à te pousser la chansonnette du 'le suicide c'est cool et tu seras heureuse', des petits enfoirés. La drogue, c'est bien quand on boit pas et à petite dose. » Elle soupira et pris une nouvelle fois son amie dans ses bras. Bordel, ça faisait tellement longtemps qu'elle ne l'avait pas vu et prise dans ses bras.
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Lun 5 Nov - 23:56
Chaque phrases de Teddy l'estropiait, en un mot elle arrivait à la poignarder, Poppy pleurait en noyant ces peurs, sa tête était tellement lourde qu'elle gémissait de douleur, elle n'aimait pas ça, elle n’allait pas bien, elle s'interdisait de montrer sa douleur en la dissimulant, elle ne le voulait pas, elle était impuissante et cela la bouleversait. Poppy se sentait tellement faible, une moins que rien qui ne valait rien et encore moins l'attention que pouvait lui apportait Teddy à cet instant, au fond, elle savait que rien n'aurait été pareil si elle n'avait pas été dans un état pareil. La gentillesse dont fessait preuve Teddy, c'était de la pitié, elle le savait, elle ne trompait pas grand monde, elle la prenait en pitié songeant surement aux désillusions qu'avait dû subir Poppy. « T'as pas tout perdu. Je suis là, moi. Il y a pleins de garçons en ville, des beaux, des gentils. » Elle ne voulait pas qu'on s’apitoie sur son sort, elle ne voulait rien et n'avait besoin de personne du moins ce qu'elle s’abstenait à penser en se cachant derrières des verres d'alcool et de désespoir. Poppy savait que ce n’était que des paroles consolatrices, elle ne voulait pas de ces foutues gestes tendres pleins de pitié, elle aurait plutôt préféré croupir dans sa détresse sans jamais en sortir et finir abandonnée sur le bord d’un trottoir. Les yeux noisettes de la jeune femme se posèrent délicatement et doucement sur celle qui était en réalité sa sœur, Teddy, sa meilleure amie, sa moitié, la plus belle chose qui lui soit jamais arrivé, c'était seulement après son départ qu'elle avait réalisé sa perte, elle l'aimait tant Teddy. « Sauf que toi t'es pas une raté, tu comprends pas vraiment. T'as jamais vraiment fait de mauvais choix, je te connais tu m'en veux, j'ai tout foirer, je le vois dans tes yeux alors s'il te plait arrête d'avoir de la pitié pour moi. » Poppy avait été envoyer dans un monde qu'elle n'avait pas souhaitée, elle n'arriverait à rien, ce n'était pas son tendre visage qui allait la sortir de la misérable vie qui lui était destinée. Son désespoir était trop beau, plus de fierté, plus d'espoir, qu'une loque trop lâche pour en finir. « Écoute, toute ta vie n'est pas un échec, tu ne sais pas comment faire c'est tout. Tu vas trouver un gentil garçon et t'auras des enfants avec, plus tard et tu verras, tu seras heureuse. Pour l'instant, va falloir te contenter de moi toute seule. Quoi que tu dois bien avoir d'autres amies en ville, non ? Tu veux venir à la maison ? Ma mère à dis que tu lui manquais. » Elle ne servait à rien, c'était le refrain qu'aimait susurrer sa mère dans son oreille, pour la rendre encore plus coupable de se croire en vie. Telle la reine des glaces foudroyant Teddy d’un regard gelé, elle n'en croyait pas un traite mot, se donner entièrement à quelqu'un plus jamais, le prix à payer était trop dur à supporter. « Foutaises, t'as rien compris, jamais, je trouverais le bonheur, tire toi loin de moi avant que ce soit trop tard, tu sais, j'étais revenu pour toi mais maintenant je sais plus peut être que c'était une stupide idée, je voudrais tellement te dire des choses mais il y a cette foutue porte, cette barrière qui se ferme, ma destinée se termine sur un trottoir... » Les vomissements ne l'avait pas guérit, la démence l'enfonçait de plus en plus, alors qu'elle, pensait que c'était une sorte d'évasion se transformant en folie. Le ciel gris avait laissé place aux nuages et à la pluie. Poppy ne ressemblait plus à rien, ses cheveux lui tombait sur la tronche, l'eau se noyait sur son visage, la tête en arrière, elle n'entendait plus rien à part un espèce de bourdonnement résonnant dans son esprit malade, sa nuque contre le mur, elle pleurait sur sa vie de misère. « Putain, ma vie n'est qu'une grosse merde sans fin, je te mérite putain de pas. »
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Mar 6 Nov - 11:14
you don't fucking care about me, do you ?
Et il faisait froid et sombre. L'ambiance était glaciale, il y avait une légère brise qui semblait venir tout droit du Pôle Nord. En robe et gilet, Teddy commençait à grelotter, l'alcool qu'elle avait ingéré une heure avant commençait à se dissiper et ainsi, lui ôter toute chaleur, car oui, l'alcool lui avait donné chaud mais c'était finit. Elle fixait Poppy. Sa meilleure amie, sa moitié, celle qui avait fait de Teddy ce qu'elle était lorsqu'elles étaient encore à Los Angeles. Et plus elle y repensait, plus elle avait envie de pleurer. Oui, elle voulait pleurer. Parce que Poppy était là face à elle et qu'elle sentait comme une bouffée d'air monter comme elle, une bouffée qui lui avait manqué depuis longtemps. Elle avait envie de pleurer parce qu'elle n'aimait la voir dans cet état. Elle avait envie de pleurer parce qu'elle lui avait manqué. Parce qu'elle l'aimait comme une sœur. Et qu'elle ne pouvait rien faire pour elle. Elle était dans le déni, peu importe ce que disait Teddy, son amie n'en n'avait que faire, elle n'en croyait pas un mot, elle pensait qu'elle la prenait en pitié. Ça lui faisait mal de savoir qu'elle pouvait penser ça. « Hormis le fait que je souffre d'hypersexualité, d'un trouble bipolaire, que je me sois fait violée par un de mes soit disant ami et qu'après, je sois tombée enceinte pour devoir avorter, que j'ai failli foutre en l'air ma vie pour un mec et par la mec occasion, lui foutre en l'air la sienne et hormis le fait que je suis incontrôlable, que je ne suis pas celle que mes parents veulent que je sois et que j'ai faillis perdre le garçon que j'aimais. Oui, ma vie est parfaite. Pour toi. Il suffit juste de.. s'accrocher à ce qu'on, à ceux qui nous aiment. Et bordel Poppy ! Arrête de dire ça. J'ai aucune pitié pour toi, ce que je te dis depuis tout à l'heure, est vrai et merde quoi ! Comment tu peux penser ça ? Tu sais très bien que je t'aime et même si je t'en veux de m'avoir laissé, je t'aimerais toujours parce que.. » Elle s'arrêta, le souffle coupé. Elle venait de dire tout ça en un laps de temps infiniment court et sans vraiment savoir ce qu'elle pouvait dire. Elle lui disait juste tout ce qu'elle avait manqué, tout ce qu'elle ne savait pas et qu'elle voulait absolument lui dire.
Et elle se mit à pleurer. Parce que c'était Poppy qui était là. « Parce que t'es comme ma sœur merde ! Et je t'aime Poppy, comme ma sœur et je veux pas que tu penses que ma vie est meilleure que la tienne ou que j'ai de la pitié pour toi parce que tout ça, c'est faux ! »Et sans même réfléchir, elle prit son visage entre ses mains et posa ses lèvres sur les siennes. C'était ce qui les avaient séparés il y a quelques temps et cette fois, ce serait ce qui les réuniraient. Teddy se recula et regarda son amie dans les yeux. « Peu importe ce que tu as fais, ou dis, tu resteras à jamais ma meilleure amie, ma sœur. Et je t'aimerai, jusqu'à la fin des temps. » Sauf si elle couchait avec Siméon. Là, ce serait pas gagné. Et Poppy pleure. Parce qu'elle en a marre et que Teddy lui balance des horreurs à la face et comme pour s'excuser, elle ne cesse de la prendre dans ses bras. Peu importe si elle sent horriblement l'alcool et le vomis, elle s'en fiche. « Foutaises, t'as rien compris, jamais, je trouverais le bonheur, tire toi loin de moi avant que ce soit trop tard, tu sais, j'étais revenu pour toi mais maintenant je sais plus peut être que c'était une stupide idée, je voudrais tellement te dire des choses mais il y a cette foutue porte, cette barrière qui se ferme, ma destinée se termine sur un trottoir... » Et sans comprendre pourquoi, ni comment, la main de Teddy se retrouva sur le visage de Poppy, avec un bruit sourd. Teddy l'observa, un air vexé et choqué à la fois. « C'était pas une idée stupide ! Ton bonheur, tu l'auras promis. Arrête de faire ta pessimiste. Où est la Poppy que je connaissais et qui me disait de vivre ma vie ? Vie la tienne ! »Et la pluie vint se manifester. Foutue pluie. Elles allaient choper la crève avec ça. L'adolescente commença à grelotter légèrement, voyant ses cheveux lui tomber devant les yeux, l'eau dégoulinant de partout. Son amie continuait de pleurer, même si c'était dur de le voir avec toute cette pluie. Elle était adossée contre le mur et elle se lamentait sur sa vie. Teddy soupira. Oui. Elle était bien loin la Poppy qu'elle avait connue. « Poppy.. arrêtes, je t'en supplie. Reprends-toi.. » Elle se laissa glisser au sol, ressentant ainsi le froid du sol, la jeune femme commençait réellement à ne plus sentir ses membres. Elle n'entendait rien à part la pluie et les lamentations de la brune.
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Mer 7 Nov - 0:06
Poppy tanguait, des pensées dévastatrices l’envahissaient, tout autour d'elle se transformait en un brouhaha indicible, le monde semblait cesser de tourner, le temps s'arrêtait à l'affût du chagrin qu’enlaçait Poppy. Elle essayait tellement d'être forte qu'elle ne laissait jamais rien paraitre, elle était de marbre, elle n'aimait pas être déstabiliser, elle s'était promis qu'aucun être humain ne l’atteindrait, elle ne voulait pas se retrouver en position de faiblesse, rien n'était plus humiliant à ses yeux. La réalité était tout autre, il lui arrivait de hurler à en pleurer lorsqu'elle était éloignée du monde. Elle se vidait de la souffrance qu'elle conservait à l'habitude. Ses larmes dévalaient, cavalant le long de ses joues creuses mais personne ne savait, personne ne voyait, personne n'entendait. Cette fois-ci, face à Teddy, elle n'avait pas réussie à ménager sa peine qui se fessait tellement grande, la volonté était là, le reste n'arrivait pas à suivre. Celle qui n'aurait jamais imaginé craquer de cette manière, il lui était impossible de stopper ces larmes au goût amer et répugnant. Une nouvelle tentative, peine perdue, ses larmes ne lui obéissaient plus. Elle avait mal, mal au cœur, elle avait mal pour toujours, rien n'arrivait à la rassurer même Teddy qui était là, avec son regard charmeur et ses paroles envoutantes n'y parvenait pas. L'indifférence dans son regard, la tyrannie qui contrôlait ses gestes et ses larmes de pisseuse ne changeraient rien, elle savait que s'apitoyer sur son sort ne servait à rien pourtant c'était plus fort qu'elle, c'était une douleur qu'elle portait au fond de son cœur et dont elle n'était plus sûre de vouloir guérir. Comme si le bonheur était une chose que l'on ne pouvait que poursuivre et éventuellement ne jamais atteindre peu importe les circonstances. Poppy voulait que cette souffrance s’arrête, que le peu d’estime qu'elle avait d'elle même la laisse en paix, elle ne savait plus ce qu’était d’avoir une âme sereine. Elle était fatiguée de résister. Elle se voyait sombrer et le reconnaître était admettre qu'elle n'allait pas survivre à toutes ces merdes, qu'elle était trop bas, trop loin pour le supporter. Un air suffoquant, ses traits s’affaissaient mollement, c'était comme une décharge électrique qui lui traversait les veines, l'inconscience l'avait paralyser, les révélations de Teddy était comme un bang qui lui éclatait en pleine tempe. C'était dans un espèce de croassement qu'elle avait tenté, vainement, de communiquer avec Teddy. « Tu... Je... suis désolé, tu sais, moi aussi... » Elle fonçait les sourcils, elle aurait tant aimer lui dire tout ce qu'elle avait sur le cœur se laisser aller à la confession sur sa vie passé tout comme elle, mais, rien n'y fessait, Poppy en était incapable. Sans vraiment comprendre ce qui venait de se produire, elle s'était redressé d'un coup, bouche ouverte, choqué, baissant le regard sur elle, elle ne comprenait pas son geste, elle avait réussie à la torturait dans ses sentiments, tout lui était revenu d'un seul coup. Poppy ne savait pas quoi penser de ce délicieux moment a la fois violent qui brûlait tout l'intérieur de son être tout vacillait entre gêne, plaisir et culpabilité. Elle s'était fait violence pour ne rien laisser paraitre et éviter de faire remonter les sentiments qu'elle avait enfouies au plus profond d'elle, quand elle avait apprit que Teddy était sa sœur de sang. Elle savait que c'était anormal d'avoir sentiments amoureux pour sa sœur, c'était malsain, elle le savait et ne voulait pas tomber dans ce cercle vicieux. Les paroles qui suivaient la touchait à un point qu'elle avait envie de lui hurler à quel point elle comptait pour elle et qu'elle ne voulait plus la quitter. « Crois le ou non, j'ai du me faire violence pour m'écarter de toi et s'il y a une chose qui ne disparaîtra jamais, c'est la chaleur de mon amour pour toi, je t'aime de tout mon cœur et avec toute mon âme, Teddy. » Elle avait complétement fondue en larme s'écroulant dans les bras de Teddy, elle avait l'impression qu'elle allait mourir, tellement elle avait froid et la pluie n'arrangeait rien à la situation qui s’empirait à chaque minutes, pourtant elle ne s'était jamais sentie aussi épanouie que dans ses bras. « Et voilà ce que je suis devenu : une pauvre fille. Quel fiasco.. Toi, tu bouges, tu danses, tu ris à pleines dents, tu vis sans lendemain comme je te l'ai appris, j'aimerais tant retrouver cette joie de vivre mais je ne sais pas je crois que je l'ai perdu en court de route... Et puis merde, la vie continue. » Sans crier gare, prenant conscience à quel point elle s'était laissé bouffer par la vie, la jeune femme s'était redressé avec difficulté en manquant plusieurs fois de se tordre la cheville, c'était pour cette raison qu'elle n'avait pas tardé à ôter ses talons hauts qui lui brisaient les pieds en les jetant sur le trottoir, maintenant pieds nus, elle s'était agrippée au bras de Teddy en la forçant à se lever pour l'entrainer dans une course folle à travers la pluie sans se soucier de la direction, profitant d'avoir retrouver Teddy au lieu de se lamenter sur son sort.
Sujet: Re: teddy ☇ you don't fucking care about me, do you ? Dim 18 Nov - 16:21
you don't fucking care about me, do you ?
Elle adorait courir. S'évader. Partir. Se libérer. Elle adorait la sensation du vent qui venait s'écraser sur son visage et faire virevolter ses cheveux. Elle adorait l'adrénaline que cela lui fournissait. Tout ses membres s'échauffaient pour lui permettre de toujours courir, encore plus vite et plus longtemps. Son corps se réchauffait rapidement, lui procurant des frissons plaisant. Sa peau était brûlante, la différence de température entre l'air et son corps était énorme et elle pouvait tomber malade. Mais elle s'en fichait. À cet instant précis, la seule chose qui lui importait c'était de courir. Avec Poppy. C'est elle qui les avaient entraînés dans cette course folle, sous la pluie, à presque cinq heures du matin, et il faisait froid. Mais qu'est-ce que ça pouvait faire ? Rien. Elles venaient de se retrouver. C'était leur moyen de se réconcilier et d'oublier le passé. La pluie fouettait le visage de Teddy et ses pieds nus, devenus insensible à cause du froid, semblaient seulement effleurer le sol. Elle se mit à hurler, tout en souriant à son amie. Parce que ça faisait du bien de hurler et de courir. À vrai dire, elle ne savait pas vraiment où elles allaient, ni quand elles allaient s'arrêter mais pour l'instant, elles continuaient, traversant les rues sous la pluie, croisant parfois quelques couches-tard, passant du noir à la lumière. Le calme régnait dans toute la ville et ses alentours, mais les deux jeunes filles n'étaient pas vraiment faites pour être silencieuse. C'est pourquoi l'adolescente criait quand elle pouvait. Elle adorait crier, sans raison, au milieu de nul part. Puis, soudain, la pluie se stoppa. Tout comme leur course. Teddy ne savait pas vraiment où elles étaient et pour dire vrai, elle n'essayait pas de le savoir. « Tu m'as tellement manqué. »
Il n'y avait que des arbres et la route. C'était tout ce qui les entouraient. Avec les lampadaires, dont un qui semblait avoir un sérieux problèmes, puisqu'il s'allumait et s'éteignait toutes les deux minutes. Sûrement un faux contact. Son corps n'avait pas encore refroidi. Il gardait toute cette chaleur emmagasinée, lui apportant réconfort. Elle prit Poppy dans ses bras pendant quelques minutes, puis se recula, un sourire aux lèvres. Elle sentit une goutte sur son visage. La pluie était de retour. Teddy se mit alors à tourniller sur place, les bras écartés, le visage faisant face au ciel sombre. La pluie accélérait la cadence, poussant la jeune femme à tourner encore plus vite et sans prévenir, elle entraîna son amie dans sa danse, en rigolant. L'alcool commençait à se dissiper et les dernières minutes chez Teddy étaient toujours celles qui lui faisaient le plus perdre la tête. Elle devenait déchaînée, dansant, chantant, hurlant, partout et avec n'importe qui. Elle se libérait. Tout s'arrêta, soudain. Sa tête tourna et elle tomba au sol, rigolant. « Raconte-moi ! Comment c'était, qu'est-ce que tu as découvert, qu'est-ce que tu as fais. Je veux tout savoir. » Allongée au sol, elle regardait le ciel, sentant la pluie lui tomber sur le visage. Ses yeux suivaient le mouvement des nuages, qui suivaient le sens du vent et sa vitesse. Le Ciel et ce qui se trouvait au-delà l'avait toujours fasciné. Puis, elle posa son regard sur Poppy. Elle redécouvrait son visage tandis que sa mémoire l'avait peu à peu effacée de sa mémoire, un sourire aux lèvres, elle l'observa un instant. Elle lui avait manqué. Et maintenant, elle voulait tout savoir. La plus vieille des jeunes femmes ne se lamentait plus, c'était elle qui les avaient emmenées se libérer, et cela rendait l'adolescente joyeuse.