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 does the pain weigh out the pride ?

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MessageSujet: does the pain weigh out the pride ?   does the pain weigh out the pride ? EmptyLun 7 Jan - 23:25


i'm not a perfect person. there's many things i wish i didn't do, but i continue learning. i never meant to do those things to you, and so i have to say before i go. that i just want you to know : i've found a reason for me to change who i used to be. a reason to start over new and the reason is you.

« Belle journée qui s'annonce, n'est-ce pas ? » Le concierge affublé de son habituelle tenue bleu de travail passait gaiement le ballait dans le hall lorsque Layla le croisa. « Si vous le dites. » soufflât-elle simplement en haussant les épaules. L'air qui constituait cette journée était commune à la saison: Le matin d'une manière, l'après-midi d'une autre et sûrement arrivée le soir cela aurait de nouveau changé. Le temps en hiver est fou. Parfois il pleut, d'autre le soleil prend possession des lieux avant que des nuages ne l'obstrue et que l'air décide inopinément de devenir glaciale et se met à congeler les infimes parties de peau que tu aurais sûrement laissé découvert avec l'idée que les températures auraient été clémentes. Bonjour les troubles dissociatifs. Heureusement pour Layla, aujourd'hui, le soleil caressait fiévreusement la ville et la brise embaumait son corps en une relaxante cajolerie. Malgré tout, elle n'arrivait pas à s'habituer aux températures instables que les états du nord offraient. Une plaisante quiétude l'enveloppait tandis qu'elle sortait, haletante, d' une vieille bâtisse beige de style victorien. Contrairement à ce que Layla aurait imaginé, la première fois qu'elle vit le bâtiment, ce ne fut pas l'édifice lui-même qui attira son attention, mais son jardin. De par sa tenue coquette et ses dizaines de rosiers bourgeonnant qui parsemaient son contour, il contrastait singulièrement avec ce dernier, qui était dans un état des plus déplorable. Peut-importait, à présent elle espérait bien ne plus avoir à séjourner dans ces lieux à l'avenir. Sinon, les maigres économies qu'elle arrivait à mettre de côté, après avoir payé la chambre et de quoi se nourrir, allaient disparaître en soins médicaux dû à l'isolation plus que dérisoire dont était munie l'hôtel. Trois mois long et fastidieux, parfois même déprimant, c'étaient paresseusement envolés depuis son arrivée à Arrowsic. L'anxiété, c'est un sentiment qui vous prend à la gorge. Elle referme autour de la chair délicate et tendre du cou de longues griffes acérés. Avide, elle vous lacère la peau. Cruel elle vous regarde étouffer, vous débattre, perdre quand même. Mesquine, elle rit de vous, la nuit, lorsque vous êtes seule avec elle. Layla ne s'était pas découragé pour autant. Elle avait fait bien trop de sacrifice pour baisser les bras aux moindres embûches qui croisaient sa route. Elle s'était toujours demandé pourquoi lutter, faire tout ce qu'elle faisait, vous comprenez ? La réalité c'était qu'elle n'avait pas de motif pour aller de l'avant. Une cause qui pouvait la pousser à vivre. Tous les grands hommes ou femmes qui se respect sont mût par un idéal. La patrie, l'amour, la liberté, la noblesse, la paix, la luxure. Tout le monde, bien ou mal, à un fondement qui rend justifiable ses actions. Une excuse, un prétexte. Appelez le comme il vous plaira.
Aujourd'hui c'était différent pourtant. Il y avait une conviction derrière ses actes. Un pouvoir plus grand et profond qu'elle. Qui la bougeait et qui mutait, avec elle. Et cette force l'avait poussé à tout quitter, à partir, à revivre. Cette même force qui la guidait maintenant devant la résidence d'Alaric Lockhart. Tandis que Layla fixait les moulures de la structure sans réellement les voir une lueur espiègle fit briller ses yeux. Combien de fois déjà était-elle venu ici ? Avait-elle foulé pieusement les pavé de l'allée lorsque la nuit était tombée et que personne ne pouvait la voir ? A combien de reprise c'était-elle consumée de l'envie de frapper à cette porte ? À aucun moment elle se demanda si elle aurait dû ne pas venir ici, dans cette ville, pour lui, pour elle. C'était une évidence. Paradoxalement, Alaric l'avait damné et sauvé, en même temps. Les yeux hermétiquement fermé elle savoura quelque instant encore cette sensation. C'est comme un baiser, l'anticipation qui devance l'action est parfois plus agréable que l'acte en lui-même. C'est une tension qui engourdit tous vos membres pendant que votre sang frappe contre vos temps. Bom bom bom. Une sensation velouté, onctueuse, inonde votre bouche et votre coeur, affolé, serait prêt à bondir hors de votre poitrine tandis que l'air s'engouffre difficilement dans vos poumons. Vous savez que cela va arriver, vous en avez même envie toutefois la peur demeure.

Sa main effleure à peine la porte avant que deux grands coup ne résonne. Sur le seuil, les bras ballants, Layla ne peut s'empêcher de mordiller frénétiquement ses lèvres. Cela semble trivial, pourtant il est possible de comprendre beaucoup, vraiment beaucoup, d'une personne simplement en observant ses mouvements lorsque celle-ci est convaincue d'être seule, quand le masque cède et révèle un peu de fragilité entre les plis d'un sourire ou de la manière dont des yeux effleurent le sol. Layla était comme une péniche, délicate et tranquille qui voguait dans le courant des eaux les plus calmes. Néanmoins, elle cachait une partie d'elle-même, engloutit sous le liquide glacé. Même au milieu d'une foule, dans une pièce, avec quelqu'un à ses côtés, elle savait d'être loin. Elle ne percevait que la présence de sombres et oppressantes ombres. De sa position elle aurait pu tenir en échec le monde entier, l'observer et se tisser dans l'obscurité une toile imaginaires comme une redoutable et venimeuse araignée. Évidemment, chaque idée aussi machiavéliquement perverse s'accompagnait bien d'un visage dont la plaisante beauté semblait une insulte, tant elle était insolente, battue, fatigué, piétiné. Les gens n'étaient riens d'autres que des points colorés et parlants, capables d'un grand vacarme jovial qui s'accordaient rarement avec l'humour noire et le cynisme dont elle semblait faite. Mais peu était ceux qui pouvaient la voir telle qu'elle était réellement.
La porte grinça et un sourire que Layla voulait le plus innocent possible élu domicile sur ses lèvres rosé. « Bonjour Alaric » Fit-elle avec des intonations typiquement féminines. « Je m'appelle Layla Amethyst, je suis désolée de venir te déranger à ton domicile mais, il semblerait que nous soyons comme qui dirait de la même famille. » Un gazouillement malicieux traversa ses lèvres sans qu'elle ne puisse s'y opposer. Elle fit nonchalamment passer sa main dans ses cheveux d'ébène alors qu'elle laissait planer un instant le silence pour que le bellâtre ait le temps de prendre pleinement conscience de ce qu'elle venait de dire. Durant des jours entiers Layla c'était imaginé cette situation, ce qu'elle dirait, comment elle le présenterait. Rien n'était laissé au hasard et pourtant elle se sentait fébrile. « Je sais que cela va te paraître discourtois et inconvenant cependant je pense qu'il serait préférable que l'on discute dans un endroit plus intime.» La demoiselle à l'aube de ses printemps pencha la tête vers la droite alors qu'elle plongeait l'écume du bleu de ses yeux dans ceux de son interlocuteur. Une palette de sensations la traversèrent. Tout était si douloureusement tangible qu'elle se sentait flottait entre inconscient et présent. « Ce que j'ai à te dire peut être assez perturbant.» Finit-elle par lâcher dans un murmure pour appuyer son point de vue. Impuissante, elle pinça les lèvres, essayant de garder son calme alors que son être bouillonnait intérieurement.
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MessageSujet: Re: does the pain weigh out the pride ?   does the pain weigh out the pride ? EmptyJeu 21 Fév - 14:31

“patience is just procrastination without the anxiety„


Le silence. L'absence du moindre bruit. Au fond, cela n'existe pas. C'est juste un concept ; un peu comme l'infini. C'est quelque chose d'abstrait, qu'on peut plus ou moins imaginer, mais qui n'est pas palpable, et qu'on ne pourra jamais atteindre. Car le silence n'est jamais complet, même dans une pièce entièrement insonorisée, pour la simple et bonne raison qu'il nous est impossible de nous éteindre complètement, de dire à notre corps de ne plus produire le moindre son, même le plus infime... Sauf dans la mort. Et Alaric, bien qu'il en doutait par moment, quand son cynisme décidait de se manifester à lui pour lui signifier l'ironie de son existence, n'était pas mort. Là, allongé en travers dans son canapé, un coussin autour duquel il avait croisé ses bras serré contre son torse, il méditait, immobile, fixant le mur. A intervalles réguliers, lui revenaient par échos quelques bribes de souvenirs, majoritairement auditifs. D'abord, il y avait eu le rire de Priya, s'élevant dans la pièce comme si elle s'y était réellement trouvée. Elle aurait été là, avachie derrière lui, entre deux coussins, et le son de la télé aurait passé une émission pourrie de télé-réalité qu'ils ne regardaient pas réellement, mais qu'ils faisaient mine de suivre simplement pour dire des âneries sur les participants. Il aurait fait exprès de s'étaler à moitié sur elle pendant la pub et elle aurait fait semblant de l'étouffer avec un des coussins, son rire cristallin couvrant ses protestations et son imitation des plus lamentables d'un homme en train de mourir d'asphyxie et de convulser sur le canapé. Finalement, il aurait probablement roulé au sol pour faire semblant d'être mort, et elle aurait ri, avant de, dans un léger moment d'incertitude, laisser un voile d'inquiétude transpercer dans sa voix tandis qu'il ne se relevait pas. Alors, il se serait relevé d'un coup en hurlant avant de se jeter sur elle pour la chatouiller, et elle aurait probablement chercher à l'engueuler, à lui dire combien ce n'était pas drôle de lui faire ça, le tout entre deux crises de fous rire. Puis, alors qu'il se remémorait cette scène, la vivant presque, s'étaient superposées d'autres images, bien moins joyeuses. Des éclats de voix, qui étaient d'abord partis du salon avant de se diriger jusqu'à la cuisine, où il était revenu ranger les courses que Priya lui avait faîtes, tâchant de prendre une attitude décontractée alors que les reproches à son encontre s'accumulaient et que sa désinvolture devenait de moins en moins convaincantes. Finalement, les choses s'étaient envenimées, jusqu'à soudain prendre une tournure différente. Il chassa cependant la suite de ses pensées, ne souhaitant pas y repenser maintenant. Il n'avait fait que ça, ressasser, ressasser, ressasser, tout en s'évertuant à éviter le réel problème, le point de non-retour d'où tout était parti et qui le laissait, à présent, bien seul...

Il ignorait depuis combien de temps il était là à se morfondre, à attendre que le temps passe, à laisser ses pensées voguer et virevolter dans tous les coins, se heurtant de temps en autre à ses mécanismes de défense, et à la censure de son Ça par le Surmoi. Sa stratégie de coping était évidente : l'évitement. C'était sans compter sur le refoulement, qui, à lui tout seul, constituait la barrière qui sauvait sa conscience de l’inondation, faisant barrage entre son inconscient surchargé, dérobant à son préconscient la tâche d'avoir à se remémorer la chose, qui aurait donc due être traitée ensuite à un niveau conscient. Il bloquait tout, refusant, consciemment comme inconsciemment, d'y accéder. Cela ne durerait pas indéfiniment, cependant, mais pour l'instant, cela semblait fonctionner, et c'était ce qui comptait. Il ne voulait pas se battre, il en avait marre de se débattre, de crier... De faire de tout et rien, et surtout n'importe quoi, pour que quelque chose se passer, que les choses bougent, et, au final, n'y gagner que de nouvelles galères. Il ne voulait plus essayer de changer les choses, cela ne servait, de toute façon, à rien. Il était temps d'accepter sa situation. De se reprendre, lui, et sa vie en mains avec. Il eut un rictus à cette soudaine poussée d'optimisme. Si seulement cela avait pu être si simple... Mais la réalité était toute autre. Elle le lui avait assez rappelé ces derniers temps : rien n'était jamais simple, et il fallait toujours s'attendre au pire. Et il en avait tout simplement... Assez. De tout ça. De tout. Son for intérieur lui hurlait d'appeler Priya, qu'elle saurait quoi lui dire, elle, car elle savait toujours quoi faire, et elle avait toujours le bon mot... Mais il s'en empêcha. Il devait arrêter de se reposer sur elle. Il devenait terriblement pathétique, à la longue.

Il frappa sa tête contre le dossier du canapé un moment, par à-coups réguliers, avant de se stopper en entendant qu'on tapait à la porte. Se jetant sur ses pieds, songeant que Dieu avait dû exaucer ses prières et lui avait envoyé son ange gardien - car si il y avait bien quelqu'un qui personnifiait cette figure à ses yeux, c'était Priya - il vacilla un instant en arrivant dans l'entrée, la tête lui tournant légèrement car il s'était redressé trop rapidement. Il attendit quelques secondes, le temps que le monde s'arrête de tanguer, pour ouvrir le battant. Il découvrit alors la personne qui se tenait sur son paillasson, et la dévisagea un instant sans un mot. Son visage... Ne lui disait rien, bien qu'elle était fort mignonne. Quelque chose dans ses yeux, cependant, lui avait accroché le regard, et il s'y plongea quelques instants. Impossible toutefois de savoir pourquoi il avait eu cette drôle d'impression. Il songea ensuite qu'avec une figure et un regard pareil, il se serait forcément souvenu d'elle, si il l'avait déjà rencontrée. Pourtant, à voir la façon dont elle le regardait, ils ne semblaient pas sur un pied d'égalité ; la façon qu'elle avait de le regarder était... étrange, et lorsqu'elle le salua par son prénom, il prit un air sincèrement surpris. Surprise qui, par ailleurs, s'accentua à mesure qu'elle parlait, notamment quand elle termina sa phrase. „Bonjour Alaric. Je m'appelle Layla Amethyst, je suis désolée de venir te déranger à ton domicile mais, il semblerait que nous soyons comme qui dirait de la même famille.“ Layla... Ce prénom ne ravivait rien non plus dans sa mémoire. Peut être s'agissait-il d'une cousine éloignée... A moins d'une simple erreur. Les homonymies, après tout, étaient choses courantes, et il n'était très certainement pas le seul Lockhart d'Amérique... Le patronyme "Amethyst" ne lui parlait cependant pas plus, c'est pourquoi il affichait un scepticisme assez neutre. „Bonjour.“ Finit-il par répondre en prenant soin de détacher les syllabes. Ce simple mot avait peiné dépasser ses lèvres car quelque chose, dans son attitude, le perturbait : le tutoiement automatique avec lequel elle s'était adressée à lui, et qui, d'entrée de jeu, sous-entendait une proximité... L'air candide de la jeune femme et les intonations très douces de sa voix avaient toutefois réussi à gommer le côté dérangeant de la chose alors qu'elle reprenait, c'est pourquoi il ne s'attarda pas là dessus et répondit naturellement après son plaidoyer plutôt convaincant : „Je sais que cela va te paraître discourtois et inconvenant cependant je pense qu'il serait préférable que l'on discute dans un endroit plus intime. Ce que j'ai à te dire peut être assez perturbant.“ „Entre.“ Il n'avait pas hésité un instant et s'était effacé pour la laisser passer, un léger sourire aux lèvres. Il attendit qu'elle passe le seuil pour refermer la porte derrière elle. Puis, il la dépassa, une main s'étant glissée par réflexe dans sa poche, l'autre lui ouvrant le chemin vers la cuisine : „La maison n'est pas très présentable... Je n'ai pas eu le temps de faire trop de ménage ces derniers temps, alors... Ne fais pas attention au désordre. Oh et tu peux t'asseoir là, si tu veux.“ Lui indiqua-t-il en désignant le tabouret devant le bar. „Je te sers quelque chose à boire ?“ Il tâchait de se rappeler de ses bonnes manières malgré l'environnement plutôt... Hostile. La vaisselle dans l'évier, les trucs qui traînaient. Cela ne lui ressemblait pas, normalement, mais il s'était un peu laissé aller. Il eut un sourire d'excuse en se passant une main sur la nuque, réalisant soudainement. „Il ne doit... Plus rester grand chose, cela dit.“ Du même mouvement, il ouvrit le frigo pour vérifier, constatant que ce dernier ne s'était en effet pas re-rempli tout seul. „Un café... Ça ira ?“ Il se mordit la lèvre, en attente de son verdict, puis relança le vif du sujet : „Donc... Tu me disais que nous sommes parents. Et quelle est donc la mystérieuse personne que nous avons en commun ?“ Ses doigts pianotèrent un instant sur le plan de travail alors qu'il la scrutait de nouveau. L'impression qu'il avait eue au moment-même où il l'avait vue pour la première fois revint le tenailler, mais il en ignorait toujours la raison profonde, et il patienta donc, attendant qu'elle l'éclaire.

HRP;; vraiment super désolée du retard, darling. j'espère que le contenu (et tout mon amour) rattraperont un peu cette inadmissible attente... é_è <3
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