DOUBLE-COMPTE : fernando & louis. MESSAGES : 1576 ARRIVÉE : 10/06/2012 LOCALISATION : arrowsic, le p'tit trou.
Sujet: jpcz × where the light shivers offshore through the tides of oceans, we are shining in the rising sun. Jeu 21 Mar - 16:55
Jona « Pam » (Pamela) Coppola Zane
Identity, please.
Nom : Coppola Zane + Prénom(s) : Jona Pamela + Âge : dix-huit ans. + Origines : américaines (née à Los Angeles). + Statut Civil : fiancée. + Occupation : ex-actrice, convertie en traductrice de la langue des signes. + Avatar : ashley benson. + Crédits : nepethe | tumblr.
J'ai voulu mourir
«As we are floating in the blue, I am soflty watching you.»
Citation :
Je ressens un terrible mal être qui m’evahit de la tête au pied. Entre douleur du corps et douleur du cœur, je ne fais plus la différence. C’est un tout. Ca brule, ca pique, ca déchire. Et j’ai mal. Je me tords dans mon lit. Je pleure. Mes larmes ne cessent plus de couleur. Je tremble. Mon corps se crispe, tremble. J’ai mal partout. Mon rythme cardiaque est si rapide. Je sens mon cœur battre contre ma poitrine, comme s’il voulait en sortir, comme s’il voulait exploser. J’ai mal. J’arrive plus a respirer. Enfin, je respire trop fort, trop vite, trop bruyamment. J’arrive pas à hurler. Pourtant j’aimerais. Crier. Hurler. Appeler au secours. J’aimerais que ça cesse. J’ai mal. Je pleure trop. J’ai la bouche sèche, en manque d’air, en manque d’eau. J’ai mal. Et je veux que ça s’arrête. Je veux que tout s’arrête. Cette putain de souffrance. Ce mal être. Cette vie qui ne sert qu’à en gâcher d’autres. Comme toujours je ne pense pas à ma mère, à Teddy, à Mattia, à mes quelques vrais amis, à ces gens qui malgré tout m’aime quand même. Je n’y pense pas, car je ne les crois plus. Je ne crois plus possible qu’on puise éprouver une quelconque forme d’amour à mon égard. Je ne pense même pas à Adriel. Je ne pense qu’à tout ce que j’ai fait, je ne pense qu’à cette détestable Jona que je suis. Et j’ai honte. J’ai terriblement honte de moi. Et j’ai mal. Mal. Mal. Mal. Pourquoi il a fallu que je me ridiculise devant le monde entier. Tout le monde sait qu’il m’a abandonné, tout le monde sait que je suis la fille mal aimée, sans père, la pauvre Jona. On m’a pardonné tellement de choses par pitié. Je fais pitié, oui. Et j’ai mal. Mal. Mal. Mal. On m’a pardonné des choses impardonnables. Et moi, je ne veux pas me pardonner. Je veux partir. Je veux que ça s’arrrête. Je me tords dans mes draps. Je chiale si fort, j’en ai mal aux yeux. J’ai mal partout. Mal. Mal. Mal. Mon cœur va exploser de douleur.
Je me laisse tomber par terre. Ca fait même plus rien de tomber, ça fait même plus quelque chose. J’ai tellement mal que je ne sens plus rien. Je tombe juste, continuellement. Un peu plus, un peu plus bas, qu’est-ce que ça peut faire ? Je me traine par terre, ne pouvant pas marcher, sans but, sans espoir. Jusqu’à ce que j’en aperçoive un d’espoir. Juste là, sur la table, un sereingue. Le genre de truc qui faut pas s’injecter. Morphine. Ou tu crèves. Il m’en faut quelques gouttes, moi je veux le tout. Mais c’est trop haut, pas facile d’accès. Mais j’m’en fous. J’en veux. Je veux arrêter de souffrir. Je veux que tout s’arrête. J’ai mal. Mal. Mal. Mal. Dans un ultime effort, je me lève. Ma jambe valide peine à me porter. Mon autre jambe traine le long de mon corps. Elle, elle est presque déjà morte. Et moi, j’attrape cette foutue sereingue. Et je me la plante dans le bras. Et plus rien n’existe. Plus rien. J’entends plus rien. Je sens déjà plus rien. Je me réjouis de partir. J’appuie. Je sens le liquide entrer en moi. Et puis, tout à coup, je sens un violent coup dans le dos. La sereingue gicle. Et moi, je suis par terre, à ma place, à la place des ratés, complètement chamboulée.
J'ai failli mourir
«Oh boy your eyes betray what burns inside you.»
Citation :
Tout se passe très vite. La porte de la petite boulangerie s'ouvre et un type avec un flingue à la main fait son entrée. Liam je présume. C'est vrai qu'il a vraiment un tête de raté. Mais comme il a un flingue, je décide qu'il est plus sage de me retenir de le provoquer.
« Salut Ella, tu te souviens de moi ? » Il la regarde, il s'approche d'elle, je suis pétrifiée. Evidemment, le lycée, Ella, Liam. Ils se connaissent. Au vu de l'attitude du garçon, ils n'étaient pas les meilleurs amis du monde. « Si je te bute, ça donnerait à ton gamin le même genre de vie que j'ai eu. C'est pas beau ça ? J'pourrais lui apprendre la vie à ce petit. » Il pointe son arme sur elle. Personne ne bouge, Kai marmonne quelque chose. Et moi, et moi. Je pense à Mattia. Je pense à Lleyton, son fils. Je pense à ma propre vie. J'ai grandi sans père. Lleyton grandira sans père. J'ai eu une mère. Lleyton a besoin de sa mère. Mattia s'en remettrai jamais. Ca suffit pour bouger, ça suffit pour agir. Parce que j'ai pas peur. J'en ai rien à faire d'être blessé. Je veux juste qu'elle, elle ne le soit pas. « TOI TU BOUGES PAS ! » Et pan ! Je m'effondre. Je crie. Mes yeux s'indondent de larmes. J'ai mal. Je crois que je vais mourir. Je vais mourir. Je sais pas où j'ai été touchée mais j'ai mal à la poitrine. Putain j'ai mal. « Tu f'ras la première page demain, t'inquiètes pas chérie. » Et il frappe. Et c'est fini. Je sens plus rien. Je vois plus rien. C'est le vide. Le vide, ou la mort.
J'ai voulu guérir, je suis partie
«In the waves I’ve lost every trace of you.»
Parfois, on a tellement souffert à un endroit donné qu'il est devenu impssible de se reconstruire là-bas. Il fallait partir, donc. Je le sentais, je le savais. J'aurais du rester, pour ma mère, pour son cancer. Mais au fond, je savais que me voir m'auto-détruire depuis des mois était très loin de l'aider. Il fallait que je parte; pour elle, pour moi. Même pour mes amis, je me devais d'aller mieux. Je voulais être la Jona qu'ils aimaient, celle avec qui ils riaient. Et puis, il y avait Patrick. Patrick qui voulait m'aider, qui me pardonnait, qui voulait à nouveau faire partie de ma vie. Comment refuser ? Comment dire non à cette main tendue qui était celle que j'avais toujours attendue ?
Je pars donc au Texas, début février. Je pars pour une cure dans un centre de rééducation. Là-bas, il y a toute sorte d'handicap; des mal-voyants, des mal-entendants et même des drogués. Patrick travaillait comme directeur-adjoint dans ce centre. Le centre Hopkins. Je peux le voir tous les jours et vivre avec lui, dans son appartement à quelques pas seulement de mon nouveau refuge. « Jona ? » commence-t-il alors que j'ai les yeux plongés dans mon nouveau bouquin de philo. Ma petite tête blonde se lève vers lui, mes yeux bleus s'ancrent dans les siens. Il est d'un sérieux, un sérieux qui lui est plutôt rare. « Tu te souviens de la promesse que je t'avais faite quand tu avais cinq ans ? » Je ricane doucement. « J'avais cinq ans, Patrick... Mes souvenirs ne remontent pas si loin. » Il fait la moue, comme s'il est un peu déçu que je ne m'en souvienne plus. « Qu'est-ce que c'était ? » dis-je très attentive. « Je t'ai promis que je prendrais toujours soin de toi, toujours. Et que même si on était pas lié par le sang, tu étais comme ma petite fille et que... Que je t'aimerais toujours. » Son émotion est palpable. Je ne sais quoi dire. Même si je ne me souviens pas de cette conversation, je sais - au fond de moi - qu'elle a eu lieu. Je l'ai toujours su. « J'ai pas tenu promesse, Jona. Tu m'as rendu fou, tu m'as mis très très très en colère et pas un seul instant je n'ai compris que c'était un appel à l'aide. Je suis désolé Jona, j'aurai du être là pour toi. Je suis désolé et j'espère que tu me pardonneras. » Ses yeux sont brillants. Et moi, déjà, l'émotion me gagne et je ne peux retenir quelques larmes. « Tu n'as rien à te faire pardonner Pat'. C'est moi... C'est moi qui ai tout gâché. J'ai tout fait pour faire fuir le seul père que je n'ai jamais eu. C'est à moi de te demander pardon. » Il se lève de sa chaise et vient s'asseoir à mes côtés, sur le canapé. Il caresse mes cheveux blonds et dit doucement: « Je suis bien décidé à tenir ma promesse maintenant. Je prendrai soin de toi comme si tu étais ma fille. D'ailleurs, j'aimerais que tu le sois... Ma fille. » Cette fois, je la vois perler, cette larme. Je la vois couler, cette larme. Il ne peut la retenir. Et moi, moi je ne peux retenir tout un flot. Je ne peux parler. Incapable d'émettre le moindre son. Rendue muette par cette révélation, cette proposition. Il veut m'adopter. Il veut rendre notre lien officiel. « Ta mère est d'accord. Je lui en ai parlé. Mais c'est à toi de décider, Jo'. » Je n'ai nul besoin d'y réfléchir. Je n'ai nul besoin d'y songer ne serait-ce qu'un instant. La réponse m'aparaît comme une évidence. « Je suis déjà ta fille. Je l'ai toujours été. » Je tombe dans ses bras et je le serre. Je le serre longtemps et je pleure. Je pleure pour la première fois dans les bras de mon papa. Et c'est ainsi que je deviens Jona Coppola Zane, fille unique de Pamela Coppola et Patrick Zane. Je n'ai plus ce besoin de m'identifier à Jamie Kimbane et c'est là ma véritable guérison.
×××
Il m'embrasse dans le cou et je sens ma peau frémir. Il déboutonne ma chemise et m'allonge sur son bureau. Je me laisse aller à ses baisers. Je ferme les yeux. Je sais que c'est mal, mais je ne peux me résoudre à mettre fin à tout ça. Il me fait l'amour. Il me procure un plaisir inouïe qui vaut tous les traitements du monde. C'est un bon médecin, un médecin qui me fait du bien.
J'enfile mon pantalon. Alors que je m'apprête à remettre ma chemise, je le sens qui vient, qui arrive. Il se place derrière moi et trouve refuge dans mon cou. Il balade ses mains sur ma poitrine et me murmurre à l'oreille. « J'ai quitté ma femme, Jona. » Je me retourne brusquement vers lui. « Pardon ? » Il caresse mon visage et tente en vain de faire disparaître cette expression de surprise qui est apparue sur mon visage. « J'ai quitté Natalie et notre fils, je veux être avec toi, je veux plus qu'on se cache. C'est toi que j'aime Jona. » Son fils a exactement l'âge que j'avais quand Patrick nous a quitté maman et moi. Drôle de coincidence. Sauf que cette fois, c'est moi la pute qui brise un ménage. « Non, tu peux pas faire ça. Retournes la voir, dis lui que tu as fait une erreur en la quittant. Penses à ton fils. » Je suis en colère. En colère parce que je me suis embarquée dans cette histoire, parce que j'ai commencé à coucher avec mon médecin, mon médecin marié. Je suis en colère parce que j'en suis tombée amoureuse et que lui aussi, il est tombé amoureux de moi. On a brisé un ménage, on a brisé le coeur d'une femme et d'un petit garçon. C'est mal. Des larmes roulent sur mes joues, des larmes de colère. « Ma chérie, ne pleures pas. On pourra enfin être ensemble, aux yeux de tous. » Ses mots résonnent dans ma tête. Aux yeux de tous. Aux yeux de la clinique toute entière, des autres médecins, de Patrick. « On peut pas faire ça. » Il va perdre son emploi, il sera radié de l'ordre des médecins. Après avoir perdu sa femme et son fils, je serai responsable de la perte de son emploi. « T'es inconscient ou quoi ? » Il attrape mon visage entre ses mains et dépose un baiser sur mes lèvres. Je me laisse faire, sans vraiment le vouloir. « Calmes toi, ma chérie. » dit-il de sa voix grave et douce. « Tu vas bientôt sortir, tu vas mieux, tu sais parler le language des signes... Tu aides même les nouveaux patients. Jona, je peux signer ton avis de sortie. » Je baisse les yeux. Je le repousse et je m'en vais près de la fenêtre. Je reboutonne ma chemise restée ouverte sur ma poitrine. J'ôte mon appareil auditoire de mon oreille handicapée. Je me retourne vers lui et je lui dis en language des signes: « Je ne suis pas prête. »
Je suis revenue
«Oh, where are you ?»
« Papa, je dois te dire quelque chose... » Avant même de dire un mot, je cours et je saute dans ses bras. Je le serre fort et sans le quitter je l'entends me dire: « Qu'est-ce qu'il y a, Jo' ? » Je respire profondément. Je ne dois pas pleurer. Je dois rester forte et dire ce que j'ai à dire. « Je dois rentrer à Arrowsic. » Le silence est lourd. Il ne me répond rien, il me serre simplement plus fort. On le savait tous les deux, depuis le début. Ma vie est à Arrowsic, la sienne au Texas. « Maman a besoin de moi. » « Je sais... » Le cancer a atteint un stade un peu plus avancé, les choses vont de plus en plus mal et je me dois d'être à ses côtés, même si ce ne sera pas facile. Et je dois partir, je dois partir parce qu'ici je ne peux plus gérer. Je me suis emprisonnée dans ma relation avec mon médecin et je ne peux désormais plus en sortir. Je ne peux plus que fuir.
Je touche de ma main droite la poche de mon jeans, je sens la bague. Elle est là, toujours là pour me rappeler l'engagement que j'ai pris en disant « oui ». Je traîne ma valise de mon autre main, à l'aéroport. Je regarde Patrick, il tente de sourire, mais ça sonne tellement faux. Il va me manquer, terriblement. « Tu viendras à Arrowsic, hein ? » Il fait oui de la tête, sans vraiment se sentir capable de dire quoi que ce soit. Je le comprends. J'ai du mal, moi aussi. « Je t'aime. » Je me jette dans ces bras, une dernière fois. Une dernière fois avant longtemps.
Je donne ma carte d'embarquement à la dame, devant la porte. « Bon voyage mademoiselle. » Je la remercie d'une voix presque inaudible et je me dirige vers l'avion. Je prends rapidement place et je serre fort dans ma main l'écharpe qu'il m'a offert. Mon téléphone vibre. C'est la quinzième fois aujourd'hui. Et c'est encore lui. « Mademoiselle, est-ce que vous pouvez éteindre votre téléphone ? Nous allons bientôt décoller. » Je m'exécute instantanémement. Je porte l'écharpe à mes narines. Elle sent son odeur. Je tremble. Les larmes me gagnent encore. Ma gorge se serre et je sens un puissant mal être envahir l'ensemble de mon corps. Je colle ma tête contre le hublot et je regarde le paysage défiler sous mes yeux alors que, déjà, nous prenons de la hauteur et nous quittons le Texas.
Je suis partie comme ça, sans un mot, sans rien lui dire. Comme une voleuse. Fraîchement fiancée, le laissant plein d'espoir et plein de projet. Il veut un enfant. Il veut qu'on se marie, qu'on fonde une famille. J'ai dix-huit. J'aimerais juste être amoureuse. J'aimerais juste que ce soit facile. Je n'ai pas pu lui dire non. Je n'ai pas pu lui dire que je ne suis pas prête. Il aurait trouvé les mots, il aurait su quoi dire pour me montrer que j'ai tord d'avoir peur. Quoi que je dise, quoi que je fasse, il aurait su me garder.
Be yourself.
Là vous êtes en mode, mais wtf qu'est-ce qu'elle fait ? Ben, j'vous avais dit (ou pas) que je mettais ma Jona en pause pour quelques temps Ben là, je sais à peu près quoi faire d'elle, enfin comment la reprendre Mais pour faire les choses bien, j'ai décidé de recommencer une fiche Voilà. Donc je m'appelle toujours (laetitia) lina et j'ai bientôt vingt ans. (note à moi même: peut-être que je referai la fiche de ferny un de ces quatres )
Dernière édition par Jona « Pam » Coppola Zane le Lun 25 Mar - 18:28, édité 3 fois
DOUBLE-COMPTE : fernando & louis. MESSAGES : 1576 ARRIVÉE : 10/06/2012 LOCALISATION : arrowsic, le p'tit trou.
Sujet: Re: jpcz × where the light shivers offshore through the tides of oceans, we are shining in the rising sun. Jeu 21 Mar - 17:26
hihihi cam HAHAH Sutton Non mais t'as pas de train de retard, personne sait pourquoi elle est soudainement fiancée et les fiançailles, ça n'a rien à voir avec le nom de famille « Zane », tu verras
DOUBLE-COMPTE : Carlie. MESSAGES : 8680 ARRIVÉE : 07/09/2011 LOCALISATION : Dans le pays où on ne grandit jamais.
Sujet: Re: jpcz × where the light shivers offshore through the tides of oceans, we are shining in the rising sun. Lun 25 Mar - 19:55
tu pouvais te valider tu sais ? Mais j'aime ce que tu as fait à Jona j'espère que comme ça elle te ré-inspira Bon allez je te passe le blabal ma Lina, je te valide
DOUBLE-COMPTE : jona & louis. MESSAGES : 8067 ARRIVÉE : 07/03/2012 LOCALISATION : à l'hôpital.
Sujet: Re: jpcz × where the light shivers offshore through the tides of oceans, we are shining in the rising sun. Lun 25 Mar - 21:29
Quoi ? J'crois que t'as pas compris Nini Elle s'est fait adopté par Patrick et elle couche avec son médecin et ils se sont fiancés et là elle a fui pour l'éviter (le médecin/fiancé) pas Patrick son père.