Je ne travaillais pas aujourd’hui, autant même vous dire que c’était mon jour de repos, une journée où je pourrais faire une grâce matinée jusqu’à midi au moins, une heure que je me fixe souvent quand je ne travaille pas. Autant vous dire que j’étais pressé de me coucher pour me réveiller en pleine journée. Bon après c’est sur que je n’aurais plus aucun temps pour moi où même mon appartement. Je devais faire le ménage, surtout que ça commençait à devenir sale. Finalement je m’en occuperais le soir, j’aurais tout mon temps et après je n’aurais plus qu’a me poser dans le canapé pour regarder la télé ou encore lire un bon livre. Je n’avais pas eu des nouvelles de Riley. Chose qui m’inquiétais tout de même, pas un message ou quoi que se soit. Je pense qu’elle devait vraiment être occupée à cause de ses études, son travail ainsi que sa fille. En faite, ça ne doit pas être facile tout les jours je le conçois.
Moi qui pensais que je dormirais jusqu’à midi, je me suis bien tromper. Quelqu’un vient toquer à la porte à huit heures et demi du matin, que je vu l’heure je n’avais qu’une envie, crier après cette personne. Je finis donc par me lever, tirant alors les rideaux. Il faisait sombre, un temps pas très super pour sortir à vrais dire. Je me dirige alors dans la salle de bain, je me passais un coup d’eau sur le visage. J’étais en caleçon, autant dire que ce n’est pas une façon d’accueillir, mais disons que lorsque l’on me réveille de bon matin comme ça, j’ai mes raisons de ne pas m’habiller. En me dirigeant vers la porte, j’enfilais tout de même un pantalon qui se trouvait sur mon canapé, je finis par tourner la clef qui se trouvait dans la serrure. Lorsque j’ouvris la porte, je fus étonné de voir Riley avec sa petite fille dans ses bras. Je lui avais laissé mon adresse par message au cas où. Et elle était venue. Pourquoi était-elle ici à une heure pareille ? A cette heure-ci elle devrait être couchée avec sa petite fille, cette dernière était tranquillement posée dans les bras de sa maman en essayant de se rendormir. Je pouvais remarquer les yeux rouges de sa maman, qui paraissait encore fatigué, elle aussi. Je m’écartais de la porte, je pense que je viens de comprendre ce qui se passait, tout en la regardant je passais une main sur mon cœur, je n’avais pas de haut. Je trouvais alors une veste, que j’enfilais rapidement. Je n’aurais pas du l’accueillir comme ça, mais bon je suis chez moi et je n’aurais jamais crut que je la trouverais devant ma porte ce matin. Je fermais la porte derrière moi. Je la regardais et m’approchais d’elle tout doucement en posant ma main sur son épaule. « Dis-moi pas qu’il a fait ça ? » dis-je alors, en parlant bien évidemment de son propriétaire. Il n’a pas le droit de virer une petite fille et sa mère comme ça. Dans tout les cas, j’étais tout de même content de les voir ici, en sécurité à présent. Elle pourrait rester le temps qu’elle voudrait. Par contre, ça va me faire tout bizarre. Depuis le temps que je vis tout seul, avoir quelqu’un à la maison va certainement changer mon quotidien. Quoi qu’il en soit, les choses vont changer. Je lui fis signe de me suivre jusqu’à ma chambre, la petite dormait si bien. Je fermais à nouveau mes rideaux de chambre, je fis un signe à Riley de la poser dans le lit quelque minute le temps que nous allions parler dans le salon. Une fois qu‘elle l‘ai déposé, nous quittons la pièce et rejoignons le salon. « Qu‘Est-ce qui se passe exactement ? Explique-moi. » Demandais-je à la jeune maman. J’avais l’intention de lui imposer quelque règles, rien de bien méchant, mais dans tout les cas elle devrait accepter. Elle n’aurait pas le choix, elle venait s’installer, enfin si j’avais bien compris la situation. Vous ne pouvez même pas imaginer à quel point ça me faisait plaisir. Je me demande bien pourquoi j’étais aussi ravie. Je la regardais tout en posant une main sur sa joue comme pour la rassurer.

La vie est injuste. Je trouve cette personne vraiment pitoyable, évidemment je ne parlais pas de Riley, mais bel et bien de son fameux propriétaire qui ne devait avoir aucune pitié envers une jeune maman perdu entre son travail - comprenant un salaire quelque peu minable - ainsi que de s’occuper de son enfant. Il aurait quand même plus comprendre la situation qu’elle avait. Je ne sais pas quoi, moi je n’aurais jamais fait un truc pareille ! A croire que les gens n’ont parfois aucune pitié. Certes la pitié ne fait pas tout, mais parfois elle arrange bien des cas. La savoir maintenant ici à mes cotés en train de m’expliquer toute l’histoire me rassurais pas beaucoup. « On dormait et il a commencé à taper sur la porte comme un dératé. J'ai dis à la petite de pas bouger, au début je ne savais pas que c'était lui. Il nous a réveillés à sept heures ce con. J'ai ouvert et il m'a dit qu'un couple voulait visiter l'appartement pour un futur achat. Selon lui, je n’avais pas mon mot à dire là-dessus, il m'a dégagé de là parce que je ne payais pas assez rapidement et que son loyer était trop bas, selon lui. On c'est arrangé tous les deux de ce côté là ! Il savait que j'avais une gamine et il ne m’a pas laissé anticiper. J'ai eu le temps de rien et apparemment, les deux acheteurs connaissaient déjà l'intérieur parce qu'ils ont rapidement fait le tour. Ils sont rentrés et j'ai gueulé. La petite est venue, parce qu'elle ne comprenait pas ce qui se passait. J'ai essayé de la rendormir, mais rien à faire. Ils sont revenus et la femme du gars, m'a dit qu'ils voulaient l'appartement vide pour ce soir. Comme c'est déjà un meublé, j'ai plié toutes nos affaires et je suis venue là. Je sais que je n’aurais pas dût venir si tôt, mais j'avais nul part où aller et je ne voulais pas que la petite dorme dans la voiture. J'aurais pu prendre une chambre d'hôtel, mais j'ai plus d'argents. J'avais l'impression de revenir quatre ans en arrière quand j'étais enceinte et que je partais de chez moi. Il n’a même pas cherché à savoir si j'avais un endroit où loger Kayla. Est-ce que tu peux l'héberger le temps que je trouve autre chose ? Juste elle, je dormirais dans la voiture, mais je n’ai pas envie qu'elle passe ses nuits sur la banquette arrière, elle est trop petite. » M’expliquait-elle. Je la regardais, tout en me fourrant dans mon canapé, je ne comprends pas ces gens. Si pitoyable et cette jeune femme avec son mari, elle aurait tout de même plus dire qu’elle pouvait attendre pour l’appartement, ou encore mieux en chercher un ailleurs ! Ignoble de tel gens pareille, j’aimerais presque les égorgées. Non, tout de même, mais presque vous savez. Je suis assez fou dans ma tête, enfin du moins j’ai de sacrée pensé. Bon ce qui est sûr c’est que je n’y ferais jamais, je n’ai aucune envie de finir ma vie dans une cellule. « Pitoyable ! Pourquoi la vie leur a donné une chance d’exister. Je trouve ça scandaleux, ils n’ont vraiment aucune pitié de laisser une jeune maman et sa fille dehors !? Tu pense pouvoir me laisser aller leur dire quelques mots à ces gens ? » Dis-je avec un brin de colère en moi. Je n’aimais pas ça du tout. Je me contentais ensuite de la regarder, elle était perdu, paniqué, terrifié. Je ne sais pas à quoi elle pouvait actuellement pensé, mais à mon avis elle avait étrangement peur. Peut-être à cause de Kayla. Je me rapprochais d’elle, elle était installée sur le canapé, les jambes contre sa poitrine comme pour se réchauffer. Finalement je me levais et m’approchais de ma penderie qui se trouvait juste à coter de la porte. J’y sortis une couette toute propre, toute chaude de son emballage. Je retournais vers elle et je me permets de lui poser sur elle, pour la recouvrir. « Et tu crois franchement que je vais te laisser dormir dans une voiture - ou tu aura très froid - pendant que ta fille aura besoin de toi dans un lit bien chaud ? Non. Tu peux rester toi aussi, j’ai une chambre d’amie, bon elle n’est pas très grande, mais c’est bien suffisant pour vous faire entré à l’intérieur. » Dis-je en lui souriant. C’est même certain qu’elle ne dormirait pas dehors toute seule, en faite je crois que je me ferais trop de soucis pour elle et puis, je serais ravi d’être en compagnie de deux femmes à la maison, comme je l’ai dit, ça fait longtemps que cet appartement n’était plus vide. Je finis par me lever une nouvelle fois, me dirigeant ainsi dans la cuisine ouverte qui se trouvait juste à coter du salon, où était installé Riley. J’élevais la voix pour lui demander : « Tu veux manger quelque chose ? Je n’ai pas encore déjeuné, je te fais un bol de cacao chaud avec des croissants. Sa te va ? » Dis-je alors en la regardant. Elle aurait beau me dire qu’elle n’avait pas faim ou encore qu’elle ne voulait pas non plus profiter ou encore n’importe qu’elle autre excuse elle devrait accepter ce petit-déjeuner. « Tu te souviens qu’il ne faut rien me refuser … alors viens t’installer à table s‘il te plaît. » finis-je par lui dire une nouvelle fois. Je regardais autour de moi, je me retrouvais devant le placard qui se trouvait juste au dessus du lavabo de la cuisine, puis je l’ouvris et y sortit la boite Nesquik. Vous savez le petit lapin que l’on trouve sur la jolie boite en plastique de chocolat instantanée. Bref, je préparais son cacao ainsi que le mieux et je le mis ensuite dans le micro-onde. Je me retournais pour la regarder. « Kayla a déjà déjeuné ? » demandais-je légèrement inquiet. J’imagine qu’elle l’avait fait déjeuner avant de venir ici. Je n’en sais rien, mais je préfère quand même me renseigner, afin de préparé aussi le cacao de la petite. Quoi que, à cet âge là c’est peut-être encore au biberon. Je n’en sais rien, enfaite c’est dur d’être parent je crois, je ne sais même pas ce qu’on donne à une enfant de quatre ans. Débile que je suis ! Je finis par sortir les cacao au bout de quelques minutes, je dépose son bol devant elle. C’étais chaud, voir même un peu de trop. « Il faut attendre un peu, je crois que je l’ai mis un peu trop longtemps ! » dis-je en rigolant par la suite. Je ne pouvais pas m’empêcher de la regarder, elle n’avait peut-être pas faim, en faite je ne lui ai même pas laissé dire son dernier mot. Et vous voulez que je vous dire ? Je m’en fiche. Je souris et sortit les croissant « Pasquier » du placard, je les avais acheter la veille. Je les dépose sur la table et je m’installais juste en face d’elle. « Tu aurais du m’appeler et me dire que tu avais besoin d’argent. Je suis ton ami et si tu as besoin de quelque chose je suis là, le premier. N’hésite pas-tu sais ! » Finis-je par lui dire. Je savais bien qu’elle était contre de demander de l’argent à un homme qu’elle connaissait que très peu finalement, mais je me sentirais utile.

« Merci Enzo » Me dit-elle. Je lui souris, elle pouvait me remercier, certes, mais je ne voulais rien de sa part même pas un petit remerciement. Sa présence me suffisait amplement finalement. Je me contentais de la regarder, de contempler c’est moindre faits et gestes, j’adore la regarder. Je passais mes mains dans mes cheveux ébouriffés du matin, je ne me suis même pas doucher, pas coiffer, pas fait tout beau pour l’accueillir. Je ne savais pas que c’était elle, sinon elle aurait surement attendu plus longtemps devant la porte, rien que de penser à ça je rigolais dans ma tête. Rigolais dans sa tête c’est possible ? Oui, quand il le faut. J’eus quand même un petit sourire au coin à cette pensé. Je commençais à boire mon cacao qui était tout de même brulant. Je le reposais et la regardais à nouveau. « Normalement oui. Je lui ais dit de manger quelque chose pendant que je préparais nos affaires et j'ai trouvé un paquet de gâteau sec sur la table du salon. Et puis si elle a faim, elle viendra d'elle-même ne t'inquiète pas. » Dit-elle. Cela me rassurais un petit peu quand même, je n’aimerais pas savoir qu’elle n’a pas eu le temps de déjeuner, c’est vraiment pitoyable de virer les gens de cette manière. J’avais mal au cœur pour elle. La petite devait vraiment dormir paisiblement, c’est larbins ont du la réveiller vraiment brusquement. Je n’aime pas les bourrins du matin, venir me réveiller comme ça je crois que moi à sa place j’aurais tapé une crise de nerf là-bas au milieu. Un vrai fou furieux, rien à faire ! Ils n’ont pas à faire ça point. « Vous pouvez rester le temps que vous voulez, ça me fera plaisir d’avoir un peu de compagnie. Je dois avouer que je me sentais seul dans cet immense appartement. » Dis-je alors en rigolant tout doucement. Je parlais à voix basse pour ne pas réveiller la petite, sait-on jamais. J’ai une voix qui porte alors, ça serait dommage de la réveiller. Quoi qu’il en soit, j’espère qu’elle était confortablement allongée dans mon lit. Ce matelas est vraiment le meilleur que j’ai eu dans toute ma vie. Rien que quand on se pose dessus on peut ressentir de la douceur. J’aurais peut-être du m’en acheter un qui masse aussi. Bref, je regardais à nouveau Riley avant de tremper un croissant dans mon bol de cacao bouillant. J’avais faim, très faim. Je n’ai pas déjeuné hier ni même manger. Donc un bon petit dej’ aujourd’hui, ne serait pas de refus. « Je crois que je ne prendrais pas de croissants, désolée. Mais disons que je suis dégoûtée par ces petites choses, parce que quand j'attendais Kayla, j'en mangeais tout l'temps et depuis je ne peux vraiment plus en avaler un seul. » M’expliqua-t-elle. Je lui lance alors un petit regard, disant pas grand-chose à vrai dire. Humm est bien, qu’est-ce que j’allais bien pouvoir lui faire avaler ? Il fallait qu’elle mange, je n’aime pas manger tout seul surtout quand il y a quelqu’un chez moi. C’est comme si, j’offrais rien au gens qui venaient me voir. Je soupirais et me levais pour regarder dans les placards. « Uhm. Tu veux des gâteaux ? J’ai des BN à la fraise, mes préférés. » Dis-je alors en sortant le paquet de gâteaux que je posais ensuite sur la table de la cuisine. Je ne devrais peut-être pas la forcer à manger non plus, mais je préfère quand même la voir avaler - au moins- un gâteau. Je crois que c’est la seule chose qui peut me faire plaisir à ce moment-là. « Non, Enzo c'est pas la peine. Je n'aime pas emprunter de l'argent à quelqu'un, j'ai l'impression d'abuser de la gentillesse de la personne. Tu t'en rends pas compte, mais ça a été suffisamment dur pour moi d'accepter ces vingt malheureux petit dollars, la dernière fois. Et t'en fais ps. Si j'ai plus rien c'est juste que j'ai dut payer mon semestre de fac, mon loyer et puis j'ai fais des courses. Mais normalement, je devrais avoir mon salaire, la semaine prochaine. » Me dit-elle. Tu parle d’une paye, je pense évidemment que le métier qu’elle faisait ne payer pas beaucoup. Elle devait gagner, quoi, six cent euros à peine et encore, je crois même que c’est moins. On ne peut pas avoir une vie avec aussi peu d’argent et encore moins élever une petite fille. Toute façon j’ai de l’argent, maintenant qu’elle habite ici pendant un certain temps c’est moi qui payerai les couches, à manger ou je ne sais trop quoi pour la petite ! Elle ne pourrait pas refuser puisqu’elle est chez moi, elle n’aurait donc pas son mot à dire, même si je sais très bien qu’elle ne serait pas très contente de ce que je fais. Je m’en fiche. « Très bien, comme tu voudra. Par contre, je veux que tu me laisse acheter à manger a ta fille. J’veux dire, j’te donne de l’argent pour que tu lui paie sa nourriture et tout ça. Sa me fait plaisir et si j’peut vraiment t’aider alors j’veux au moins que tu accepte ça. » Dis-je. « Et après, je ne te demanderais plus rien. » Finis-je ma phrase. Je lui souris calmement. Je pense qu’elle peut quand même accepter ça, c’est pour sa fille tout de même ! Même si c’est mon argent, je m’en contre fiche, j’ai une paye trop énorme pour moi tout seul et je ne sais jamais quoi en faire. Alors, ça me ferait plaisir de l’utiliser pour quelque chose de plus utile. « Je vais allée voir si elle c'est rendormie ou non. Elle a toujours dut mal à fermer les yeux quand elle est dans un environnement inconnu. » Dit-elle. Je lui fis un clin d’œil tout en la laissant quitter la pièce pour rejoindre sa fille. Pendant ce temps-là, je terminais mon bol de cacao et je finissais ainsi mon croissant au chocolat. Je regardais l’heure, il était neuf heures. Cela faisait déjà une bonne demi-heure qu’elle était ici et je ne m’en lasse pas. Riley revint s’installer, elle prit alors la main dans la sienne, je la regarde assez inquiet de ce qu’elle allait me dire. « Merci. Pour tout. Merci de m'avoir permis de recoucher la petite, qui a l'air de trouver ton lit à son goût. Merci de nous héberger toutes les deux, le temps que je retrouve un appart' pas trop chère. Merci pour tout Enzo. Sans toi, je ne sais pas où je me serais retrouvée. » Me dit-elle. Je lui lance un petit regard qui ne voulait rien dire, simplement un levé de tête comme j’ai l’habitude de faire. Puis, je lui souris. Je serrais sa main dans la mienne et tout en la regardant, je finis par déposer un baiser sur son front. Un baiser plutôt réconfortant. « Je ne vois pas autre chose à dire appart De rien. » Dis-je en lui souriant.

Je savais bien que je me mêlais de ce qui ne me regardait pas, mais que voulez-vous ? Je n’arrivais pas à m’empêcher d’être là pour elle, de l’aider dans tout ses problèmes qui pourrait s’avérer grandir chaque jour qui approche. Je ne pouvais pas ne rien à faire, rester la a attendre que le temps passe et que tout s’arrange. Je finis par la regarder, elle prit tout de même un BN à la fraise. Je lui souris et attendis qu’elle l’ait mangé. « J'les aimes bien eux aussi. Même si j'ai une très grosse préférence pour les M&M's. » Je lâchais un petit rire, ça n’avait rien avoir avec les gâteau, mais au moins elle me parlait de ses préférences, chose que j’appréciais. Les M&M’s, j’avoue qu’ils sont bons aussi. J’adore même, je crois que j’adore les Maltesers aussi, je ne sais même plus comment ça s’écrit. Honte à moi. Bref, je pouvais voir qu’elle n’avait plus faim, de plus j’avais le ventre rempli. Je finissais tout de même mon bol de cacao qui n’était plus aussi chaud que tout à l’heure. Je pris le bol de la jeune femme ainsi que le mien et je le déposais dans l’évier. Je ferais la vaisselle tout à l’heure, il faut encore que je prenne ma douche avant. « Non, c'est hors de question. Et je t'interdis de me dire que je n'ai rien à dire parce que je vis sous ton toit pendant quelques temps ou je ne sais pas quoi. Je te jure que si tu me fais ça, je plie mes affaires et je vais chercher un toit ailleurs. Kayla est ma fille, ses problèmes, sa nourriture et tout le reste, ça me regarde. Si on aurait été ensemble ou que tu aurais été son père, j'aurais peut-être été moins chiante là-dessus, mais je n'ai pas envie que tu m'aides pour la petite. » Me dit-elle. Oulà ! Je pouvais voir que la colère montait un petit peu quand même, à croire qu’elle n’apprécie pas qu’on l’aide. Hors, moi j’adore aider les gens et partager mon argent. Si je voulais, je pouvais même en donner à des associations. D’ailleurs, je crois que c’Est-ce que je vais faire demain après-midi après le travail. Je la regardais, puis je nettoyais la table tout en écoutant son petit discours. Je n’ai pas le droit de l’aider sinon elle partirait trouver un autre endroit. Je soupirais. « Désolé ! Je ne voulais pas que tu le prennes mal. Je ne dirais plus rien, ou du moins je ne ferais plus rien. » Dis-je alors. Je finis par lui tourner le dos, finalement sa réaction m’avait tout de même un peu vexé. Je finis donc par faire la vaisselle, chose que je n’avais pas envie de faire maintenant mais à quoi bon attendre. Une fois que j’ai terminé, je commençais à m’éloigner pour allumer la télé du salon. Riley se levais aussitôt pour venir me prendre dans ses bras et me serrer légèrement contre elle tout en posant délicatement sa tête sur mon épaule. Je souris et fermais les yeux afin d’apprécier ce moment, un contact que je n’avais pas eu la chance d’avoir depuis six malheureuse année. Je passais mes mains autour d’elle et collais ma tête contre la sienne. Au bout de quelques secondes, elle finit par se retirer. Je lui lâchais un sourire, puis finis par aller allumer cette fameuse télé quand j’entendis la petite venir avec sa mère dans la pièce. Je mis la chaine « Gulli » pour les fameux dessins animé. C’était Cornel&Bernie, qu’Est-ce que j’adore ce dessin animé, c’est débile, mais j’adore. C’est surement parce que c’est con que j’apprécie. Puis, je me rapprochais tout doucement afin de regarder mon téléphone. Une habitude dés le matin. Je regarde alors en direction de Riley, la petite me fixait pour que je la prenne dans ses bras. Je n’osais pas trop, à vrais dire je n’ai jamais réellement porté une petite fille de quatre ans dans mes bras. Et je ne savais pas trop si je pouvais. « Tu peux la prendre si tu veux. Quand elle sort du lit elle est assez câline, n'hésite pas. Est-ce que tu aurais des fruits et un verre ? » Me dit-elle. Je lui souris, puis finalement je me rapprochais de la petite qui me tendait ces deux petits bras. Je la soulevais tout doucement et la colla contre moi. Elle posait alors sa tête sur mon épaule. Je passais mon autre bras autour de son dos, on ne sait jamais si elle fait un geste brusque je n’ai pas envie qu’elle se fracasse la tête sur ce carrelage. Je retournais le regard vers sa maman, tout en retournant m’installer en face d’elle avec la petite dans les bras. J’aimais bien ce moment, je pouvais ressentir un peu de compassion et j’appréciais. « Oui. Regarde sur le plan de travail dérriére toi, dans ce saladier. Il y a des pommes et des oranges. Et les verres se trouvent dans ce placard à droite. Prends ce qu’il te faut. » Finis-je par lui répondre tout en lui montrant du doigt l’endroit exact. Je pouvais aussi remarquer la fatigue de la jeune maman. Elle n’avait certainement pas assez dormit cette nuit, peut-être à cause de se réveille brutal. Qu’ils sont fou ces gens. « Tu peux aller te coucher, si tu veux je m’occupe d’elle. Tu es fatigué. » Dis-je alors en souriant. « Si elle n’a plus envie de dormir je l’emmènerais joué au parc tout à l’heure. Avec ton accord bien sur. » Dis-je une nouvelle fois. Je la regardais, je souriais comme tout le temps en sa présence.

Je ne sais pas pourquoi, mais j’adorais sa présence. Certainement parce qu’elle arrivait à me faire oublier la femme que j’aime et qui est partit rejoindre les anges il y a de cela six ans maintenant. J’avais remarqué aussi que lorsqu’elle m’a prit dans ses bras, j’avais ressenti une très grosse sensation, chose qui ne m’était pas arrivé depuis extrêmement longtemps. Cela me faisait réalisé aussi à quel point ça m’avait manqué d’avoir quelqu’un dans mes bras. La dernière personne que j’ai du prendre dans mes bras avant Riley devait être ma belle-mère ou bien ma mère. Je ne sais plus exactement, ça remonte à très longtemps. Cela fait tout de même quatre ans que je suis partit de chez moi et que je n’ai pas revus mes parents. Cela remonte à loin je dois bien l’avouer et à vrai dire, ça ne me manquait pas plus que ça. J’avais ma meilleure amie pour me tenir compagnie de temps en temps et puis, maintenant j’avais Riley et Kayla. Deux princesse sublissime et géniale. Elle avait plongé ces yeux dans les miens, j’étais obstiné par son magnifique regard. Tout en la tenant par la taille je la regardais s’excuser. « Excuse-moi pour mon énervement de tout à l'heure, je me doute bien que j'ai du te vexer, mais j'aime pas qu'on m'aide d'une quelconque manière, c'est pas du tout contre toi. » M’avait-elle dit. Je lui avais souris encore une fois, je ne faisais que ça. Je ne sais pas trop ce qui m’arrive, d’un côté je me trouvais vraiment con d’être comme ça à la regarder tout en souriant bêtement comme un débile profond. Je ne savais pas trop quoi lui répondre, de plus elle me quittait pour rejoindre ma chambre où se trouvait sa petite fille. Je la regardais partir tout en finissant par allumer la télévision. Les voilas à nouveau dans le salon, Kayla me tendis les bras et donc je la pris contre moi. On restait comme ça pendant un petit moment avant qu’elle ne descende de mes jambes et qu’elle commence à déjeuner. Riley et moi la regardions faire. On était vraiment plongée dedans qu’on ne disait même pas un mot tout le long. « La cuillère n'est pas là en décoration, chérie. Nan, ça va aller, t'inquiète pas. Mais si tu veux la sortir dans l'après-midi, y a pas de soucis. » Me dit-elle ensuite. Je plongeais mes yeux sur elle et souriais. Je passais mes mains dans mes cheveux et posais ensuite mes yeux sur l’écran de la télé, Kayla avait envie de regarder apparemment. J’étais en bonne compagnie et je n’avais aucune envie qu’elle parte, en tout cas pas tout de suite. « Comme tu voudras » répondis-je doucement. J’allais pouvoir passer un peu de temps avec son enfant, chose que je n’avais pas fais depuis des années. J’avais une amie dans le temps qui avait une enfant de deux ans, j’étais aussi très proche d’elle et je la gardais souvent. Riley me fais beaucoup penser à elle. C’est surement pour ça que je veux l’aider. Mon amie à beaucoup eu de problème, elle n’avait que quinze ans contrairement à Riley qui en avait seize quand elle était enceinte. Enfin bref. Jolie histoire. Finalement, je regardais la jeune femme. « Je crois que je vais aller prendre une douche. Fais comme chez toi, ne te gêne surtout pas. » Finis-je alors par lui dire. Je retirais ma veste tout en me dirigeant vers la salle de bain, il est plutôt vrai que j’avais un beau corps. Peut-être que Riley voulait se laver après, je lui demanderais. Je me déshabillais et mis mes vêtements au sale, cependant mes affaires propres était dans ma chambre, dans mon armoire. Je venais de mettre un pied dans la baignoire quand je pensais à se petit détaille. Heureusement que les serviettes sont là pour protéger mes parties, je n’aimerais pas que Riley - ou même Kayla - me croise tout nu dans l’appartement. J’avais l’habitude d’être dénudé quand je suis tout seul, mais ce n’est plus le cas maintenant. Je vais donc devoir faire très attention à se petit détaille. J’entendis Riley et Kayla parler, je n’entendais pas grand-chose à cause de l’eau qui claquait contre les parois de la douche. Au bout d’une vingtaine de minutes, j’étais enfin propre et je sentais bon. Je finis par m’essuyer les pieds pour ne pas mettre de l’eau partout sur le carrelage du couloir qui mène à ma chambre. Puis je la mis autour de ma taille, je me rendis dans la chambre. Je pris un jean puis une chemise blanche, ainsi qu’un pull noir en col V. J’enfilais le tout, me voilà habillé et propre ! Parfait. Je fis ensuite mon lit et retournais dans la salle de bain pour me mettre un peu de gel. Je nettoyais et retournais par la suite dans le salon Riley c’était endormi, pendant que la petite regardais les dessins animés avec son doudou entre ses mains ainsi que dans les bras de sa maman. J’allais dans la cuisine sans faire trop de bruit et j’attrape la couette. Je me rapprochais de Riley et déposais la couette sur elle et sa fille. J’eut le droit à un sourire de la petite princesse. Je baissais un petit peu le son de la télé et je me dirigea quelque pas plus loin vers mon ordinateur pour rédiger un futur article.

Je venais de passer un agréable moment dans les bras de Riley, je n’avais pas ressenti ça depuis un certain temps. A pars dans les bras de ma mère. Enfin, c’est tout à fait autre chose c’est certain. Je regardais alors Riley qui dormait paisiblement sur le canapé. Elle avait remonté la couverture que je lui avais posé, jusqu’à sa tête. Kayla est prés d’elle, tenant dans ses bras son doudou, elle est plongée dans les dessins animés. Je souris et me retournais à mon écran d’ordinateur où j’étais en train de rédiger un article. Ou du moins, je le préparais. Le temps passe, il était dix heures. Je partis rejoindre ma chambre pour récupérer ma valise que je me sers pour travailler et je range alors le travail que je venais de faire dans une pochette plastique. C’est là que j’entendis un hurlement. « MAMAN ! » Je jetais ma valise sur mon lit et je me mis à courir, complètement paniqué, dans le salon. Riley se trouvait là. Je m’approchais d’elle calmement, Kayla avait eu peur et elle se mit à pleurer. Riley se levais en sursaut tout en bousculant la petite. Cette dernière pleurait encore plus, je regardais la scène complètement perturbée. Elle venait de faire un terrible cauchemar. Elle serra Kayla contre elle, j’étais accroupi sur le sol, prés du canapé. Je finis par me lever tout un lâchant un soupir de soulagement. J’ai eu peur ! Je m’assois légèrement sur le bord du canapé, Riley était trempé comme si elle venait à peine de sortir de la douche. Cela devait être horrible ! Je la regardais passant ma main sur son front tout en descendant légèrement sur sa joue. « Tout va bien, tu m’a fait très peur ! » M’exclamais-je. « Et je crois que je ne suis pas le seul à avoir eu peur. » Continuais-je. La petite Kayla restait dans les bras de sa maman, elle lui expliqua qu’elle venait de faire un cauchemar comme elle hier soir. Je pouvais ensuite ressentir une pression, elle me serrait contre elle ! Je pense qu’elle avait eu vraiment très peur pour qu’elle me prenne dans ses bras. Elle finit par plonger ces yeux dans les miens, elle me regardait encore mieux qu’avant. Elle ne me regardait pas comme ça avant. Je passais une main autour de son corps, tout en passant l’autre main dans ses cheveux que je caressais délicatement. J’essayais au mieux de la rassurer. « Qu’est-ce que j’ai fais ? » Me demandait-elle. Je regardais Kayla, qui regardait à nouveau les dessins animés. Elle avait légèrement heurté le corps de la petite en se réveillant brusquement, mais rien de bien grave heureusement ! Si elle fait des cauchemars comme ça très souvent, je ne suis pas près de dormir je crois. Je la regardais et posa sa tête contre mon torse. Je me desserrais d’elle et déposais un baiser sur son front. « Tu t’es réveiller brusquement et tu as cogné le corps de ta fille. Je ne sais plus si c’est sa tête ou quoi, mais elle a eu très peur c’est tout ce que je peux te dire. » Dis-je en la regardant dans les yeux. Puis, je me fourrais dans le fond du canapé, tout en la regardant je lui tendis mes bras pour qu’elle vienne se posais dans mes bras quelques minutes. Elle était tout de même plus calme qu’il y a quelque minute. « C’est souvent que tu fais des cauchemars ? » Demandais-je inquiet. C’est souvent le cas de certaine personne de faire des cauchemars, moi je devais en faire même pas un par moi et encore. Pourtant avec tout ce que j’ai vécu dans ma triste vie, j’aurais pu en faire toute les nuits. Heureusement que non.

Je fus heureux de savoir que j’arrivais à faire sourire une femme qui avait vécu tant de chose dans sa vie. Riley est une femme formidable, mais elle ne doit pas vraiment s’en rendre compte. Elle ne peut même pas imaginer la chance que j’ai d’être à ses côtés. Je ne sais toujours pas ce que je ressens pour elle, réellement du moins. C’est si compliquer à déterminé. Elle me fait sourire, à chaque fois qu’elle est vers moi je n’arrive pas à m’empêcher de la regarder elle et pas autour de moi. Je me sentais bien avec elle, je me sentais surtout revivre. Certainement, je crois que c’Est-ce sentiment que je pouvais ressentir le plus. Sa présence me hante, je crois que j’aurais du mal à m’y faire quand elle partira d’ici. Bien sûr ce n’est pas encore lieu d’être et heureusement. Je la regardais se blottir contre moi, elle avait un peu froid. « Tu es tout chaud. C'est super agréable. » Me dit-elle. Je lui lâchais un petit sourire, content de savoir que je pouvais tenir chaud. En même temps, après un tel cauchemar rien de mieux qu’un peu de réconfort dans des bras légèrement musclé et d’une chaleur très forte. De plus j’avais un très beau corps, j’imagine qu’elle pouvait presque sentir mon torse contre elle. Puis elle s’enfouit dans mon torse, plaquant ses deux bras contre elle. Ces larmes coulaient doucement le long de ses joues, je déteste voir une femme pleurer. Cela me faisait presque mal au cœur. Je la regardais, avant de baisser la tête légèrement. Elle levait les yeux vers moi, c’étant légèrement reculé de moi pour me regarder. « Non. Enfin, je n’ai jamais rêvé que ma mère se faisait égorgée par quelqu'un devant moi. J'ai toujours vu ma famille, dans mon salon chez mo … mes parents. Mon frère, ma sœur et mes parents et j'étais là. Ils me reprochaient mon départ et la naissance de la petite. J'me faisais engueulée mais personne ne mourait. J'ai le sommeil dérangé mais ça n'arrive jamais à de tels proportions. » M’expliqua-t-elle. Je fis une légère grimace, ah oui quand même. Voir sa mère se faire égorgé c’est pas du tout ce qu’on voudrait. Pour ma part, je n’aimerais pas avoir à faire à cette scène juste devant mes yeux. Je crois qu’il n’y aurait pas qu’un seul mort dans des cas comme ça. Je la pris dans mes bras, essuyant alors ses larmes. Je passais mon bras autour d’elle avant de lui caresser les cheveux normalement, je m’intéressais à elle, à son histoire et à tout ce qu’elle a vécu. S’intéresser à une fille qui nous fait une sensation bizarre quand on la croise simplement du regard. Je me posais à nouveau dans le fond du canapé, la petite dormait paisiblement et il ne fallait surtout pas la réveiller. « Ca fait mal de plus les voir. Je les croise des fois au supermarché, et je sais que maman ne m'a pas oublié. Quand je l'ai vus la première fois, Kayla était avec moi. Nos regards se sont accrochés et elle a mit une main sur sa bouche, les larmes aux yeux. La petite est arrivée avec je-sais-plus-quoi et je l'ai prise dans mes bras. Maman ne semblait pas vouloir y croire et quand papa est revenu vers elle, il a regardé dans ma direction. J'ai fais semblant de me perdre dans la contemplation d'une boite de tampons. Mais j'ai vu qu'ils allaient bien, même si mes parents avaient pris un sacré coup de vieux, ils étaient toujours en vie et en bonne santé. J'ose pas aller les voir, parce que j'ai peur qu'il rejette complètement leur petite-fille. Je sais pas si je m'en remettrais et je ne veux surtout pas qu'elle grandisse sans eux. » Me dit-elle. J’avais l’impression qu’elle me lâchait tout ce qu’elle avait sur le cœur, elle faisait ça avec tant de délicatesse, de tendresse. Ces souvenirs ressurgissent et je savais qu’elle avait terriblement besoin de voir ses parents ainsi que son frère. Je pense que ça lui ferait un plus grand bien, de plus ils pourraient parler de tout ce qu’ils ont ratés d’elle c’est dernières années. Mais bon, de ce côté-là je ne préférais ne pas m’en mêler. Après tout ce n’étais pas mes histoires. Mais si jamais elle me demandait son aide, alors je serais là. « Tu devrais leur rendre une petite visite, mettre les choses au clair. S’il le prenne mal tu n’aura cas partir encore une fois. Cependant, s’ils t’aiment réellement ils accepteront tout ce qui a bien pu se passer. C’est quand même tes parents Riley. Ils t’aimeront toute leur vie, ne l’oublie pas. » Dis-je simplement. Elle pleurait à nouveau ! Mais merde, qu’Est-ce que je détestais ça. Je ne pouvais rien faire pour arranger les choses et ça me tuais de le savoir. Je la regardais alors se lever, elle rejoignit la terrasse pour se poser sur la barrière, les jambes dans le vide. Je l’admirais, elle était dos à moi. Je ne savais pas s’il fallait que je la laisse seule ou si au contraire, il fallait que je sois là. J’avançais alors légèrement tout en m’arrêtant à la porte coulissante. Je tiens alors la poigné dans l’une de mes mains. « Tu veux peut-être que je te laisse un peu seule ? » Demandais-je à voix basse. Je ne comptais pas lui coller à l’arrière train à chaque fois. Un mec trop collant ce n’est jamais ce qu’on veut. J’attendis sa réponse tout en la regardant. Elle n’avait pas encore tourné son regard vers moi.