Le métier d’infirmière était bien loin d’être un simple métier. En effet, la plupart des gens ne voient que le bon côté du métier, c’est à dire s’occuper de gens n’allant pas très bien mais en oublie bien des aspects. Il y a aussi ceux qui pensent qu’une infirmière type est une grande blonde anorexique avant des seins qui font deux fois la taille de leur corps. Ce genre de personnes a simplement eu tendance à trop regarder de films pornos mettant en scène des infirmières. Pour Robyn, le métier d’infirmière, ce n’est nullement cela. Depuis les quelques années qu’elle l’exerçait, sa vie avait été traversée par des hauts et des bas. Ce qu’elle préférait, c’était les enfants car ils étaient toujours remplis d’un certain espoir et puis, leur mettre un plâtre était loin d’être désagréable. C’était même drôle de devoir les aider à choisir un motif bizarrement les plus difficiles n’étaient point les filles mais les garçons. Ce genre de journée rendait la demoiselle de très bonne humeur malheureusement, elles se faisaient rare pour le moment. Depuis un peu plus d’une semaine, la vie de Robyn était quelque peu bouleversée par l’arrivée d’une patiente un peu spéciale. La dame se prénommait Angélique et était en phase terminale. La blondinette n’aimait pas vraiment ce genre de choses, voir les gens proches de la mort l’attristait énormément. Cela venait sans doute de son côté à toujours prendre à cœur tout ce qui se passe. Au départ, ce fut le destin qui fit de Madame Gautier devienne sa patiente mais dès la première minute où elle avait vu cette dame, la belle s’était prise d’affection pour elle. Il y avait quelque chose chez elle qui montrait que sa vie n’avait pas été des plus facile et puis, elle adorait lorsque la dame se mettait à lui dire merci en français. C’était assez étrange tout de même de voir une française vivre à Arrowsic. Ce qu’il y avait bien de bien avec cette patiente c’est qu’elle ne se plaignait jamais. Au contraire, elle ne laissait pas sa maladie l’atteindre et cela plaisait beaucoup à l’infirmière. La blondinette appréciait ce genre de personnes qui se battait contre l’inévitable. C’est d’ailleurs Robyn qui demanda à s’occuper pour le reste de son séjour à l’hôpital de madame Gautier. Elle atténuait ses souffrances et la dame lui racontait comment était la vie en France. Pour une demoiselle qui n’avait jamais quitter Arrowsic entendre parler d’un endroit à l’autre bout du monde s’était toute une expérience. Cela faisait passer le temps et semblait plaire à l’aînée. C’est d’ailleurs à cela qu’elle avait occupé une partie de son début de journée, maintenant la dame dormait mais son travail n’était pas finit. Elle s’occupait de vérifier ses constantes quand une personne entra dans la pièce. Elle ne savait pas qui il l’était mais le regard qu’il lui laissait était étrange. Elle avait l’impression qu’il voulait la faire dégager et en même temps la mettre dans son lit. Robyn n’avait jamais été des plus douées pour comprendre ce que pensait les autres mais il y avait quelque chose d’étrange. La douce aurait pu penser à cela pendant des heures si elle n’avait pas vu l’homme faire un immense sourire face à la dame. Cela était incroyablement mignon, gentil et tout ce qui pouvait aller avec. Le jeune homme paraissait totalement autre lorsqu’il regardait la patiente et en une seule parole de ses paroles, elle comprit pourquoi. « Je suis Adrien.. Son fils. » Robyn se mit à lui sourire avant de s’en aller un peu plus loin pour aller chercher un des médicaments que la dame devrait prendre à son réveil. La douce avait bien sûr compris par le ton et l’attitude du jeune homme qu’il paraissait ne pas apprécier sa présence mais elle ne s’en faisait pas pour cela. Au cours de sa carrière, elle avait dû faire face à tout un tas de personnes et ce n’est pas un garçon comme lui qui allait lui faire peur. « Enchanté Adrien, votre mère est en train de dormir mais je pense qu’elle ne tardera pas à se réveiller. » Elle lui sourit encore une fois puisque c’est de cette manière qu’elle se comportait avait les autres. La belle était en train de finir tout ce qui lui restait à faire dans la chambre et elle allait s’en aller, c’est là que le jeune homme releva le visage et qu’elle remarqua l’énorme bleu qu’il avait sur le visage. « Si vous le voulez, je peux rapidement aller chercher une trousse et m’occuper de votre visage avant qu’Angélique se réveille. Je ne pense pas que vous voir dans cet état lui fera très plaisir. Alors qu’avec deux-trois produits, cela pourrait passer pour une mauvaise chute dans les escaliers. » Toujours grand sourire, elle attendait la réponse du jeune homme. Robyn ne se doutait pas une seule seconde que le jeune homme à qui elle venait de proposer son aide était celui qui avait conduit Sheila à encore plus mal tourner et qui avait juré de la détruire. Non, pour elle, il s’appelait Adrien et il y avait quelque chose chez lui qui ressortait de bien même s’il dégageait au premier abord quelque chose d’étrange comme pour repousser les autres.

Ce n’était pas l’habitude de Robyn de passer toute sa vie dans la chambre de ses patients mais avec Angélique s’était différent. La demoiselle appréciait la veille dame et il y avait quelque chose chez elle qui lui donnait envie de rester plus longtemps. Ce genre d’attachement n’était nullement bénéfique. En effet, madame Gautier faisait partie de ce petit pourcentage de patients que l’on sait condamner mais qui passent leurs dernières heures à l’hôpital car elles ont besoin d’aide pour survivre. Etre ici ne faisait que retarder l’arrivée de la dame en robe noire mais cela permettait à la famille de faire un dernier adieu à la personne qu’on allait perde. La blondinette aurait bien aimé pouvoir dire au revoir à sa sœur mais tout était arrivé si vite et sans qu’elle ne comprenne rien. C’est sans doute cette mort prématurée qui lui avait donné envie d’être infirmière et d’aider les autres à survivre. Non, ce n’était pas elle qui les soignait mais elle s’occupait d’eux. Cette activité lui plaisait même si cela était parfois douloureux. La douce savait à l’avance qu’au moment où Angélique ne serait plus sur cette terre, elle pleurerait tout simplement parce qu’elle a découvert une personne formidable et que la voir partir est un immense déchirement. Pour le moment, la demoiselle se sentait surtout de trop. En effet, Adrien, le fils de sa patiente venait d’arriver. La dame lui en avait parlé quelque fois mais sans évoquer ce qu’il faisait de sa vie. Une chose était sûre, c’est qu’il existait un lien très fort entre la mère et le fils, il n’y avait qu’à voir cette façon qu’il avait de la regarder. L’infirmière trouvait cela très attendrissant tout en remarquant chez le jeune homme une grande envie de cacher ses faiblesses. Il paraissait presque en vouloir à la demoiselle de le surprendre en train d’être si gentil. La belle se contenta de sourire sachant pertinemment que si une personne de la famille de son patient ne l’aimait pas et bien c’était comme cela. Son travail, elle le faisait pour les malades et non pour leur famille et cela ne changera jamais. La demoiselle s’apprêtait donc à s’en aller quand elle remarqua l’état dans lequel se trouvait le fils. De façon tout à fait normale, elle se proposa de l’aider. Robyn avait peut-être dépassé les limites en insinuant qu’il ne s’était pas fait cela en tombant des escaliers mais elle connaissait assez bien ce genre de marques pour savoir que ce n’est pas le cas. Cela ne plus pas au jeune homme. « Qu'est ce que tu insinues ? Je SUIS tombé dans les marches. » Non, il n’avait pas crié mais la façon dont il avait regardé la demoiselle voulait tout dire. Au lieu d’avoir peur, elle lui sourit une fois de plus. C’était sa façon à elle de lui montrer qu’elle n’avait pas peur. « Pour ta maman tu seras tomber dans les escaliers mais n’oublie pas que j’ai soigné assez de personnes pour savoir ce qui t’est arrivé. » Elle lui fit un clin d’œil, non elle ne le dénoncerait pas, cela ne servirait à rien et puis, elle appréciait l’attitude qu’il avait avec sa mère. Cela pouvait l’accuser d’être sur la défensive. Le jeune homme changea d’attitude, il se retourna vers la demoiselle et elle se contenta de soutenir son regard tout en souriant davantage. « Heu... Vous pouvez faire ça pour moi ? » D’habitude, les gens vouvoient et puis tutoient mais il faisait les choses dans l’autre sens ce qui était loin de lui déplaire. La belle sourit de plus belle avant de lui répondre un grand oui de la tête. « Attendez simplement deux minutes que j’aille tout chercher. » La demoiselle s’en alla rapidement et revint quelques minutes plus tard avec tout ce dont elle avait besoin et un petit quelque chose en plus. La demoiselle vit le jeune homme toujours au chevet de sa mère. « Je pense qu’il serait préférable que tu t’asseyes et puis pas besoin de me vouvoyer à part si tu me prends pour une vielle fille. » Elle sourit à nouveau, attendant que ce dernier se décide à s’asseoir. Lorsque ce fut le cas, elle commença par appliquer une crème pour atténuer la douleur et puis d’autres pour faire diminuer la bosse. Il devait déjà se sentir un peu mieux mais il faudrait plusieurs jours avant que son visage ne retrouve sa couleur normale. Toujours en train de le soigner, la demoiselle était quelque peu penchée et elle souriait, tout ce qu’elle faisait, c’est son job et c’est tout ce qu’elle aimait. « Est-ce que tu peux me tenir cela ? » C’était un petit tube de crème en plastique qu’elle mettrait par après sur le visage du jeune homme. Il fallait juste qu’il se tienne tranquille pour le moment.

Aider son prochain était une chose que la belle demoiselle faisait sans le moindre problème. Il était tout de même étrange de constater que contrairement à la plupart des gens, elle pensait aux autres avant de s’intéresser à elle. C’est sans doute ce qui faisait d’elle une bonne infirmière, elle s’occupait avec attention de chacun de ses patents. Bien sur, cela n’avait pas que des avantages mais la belle ne changerait jamais sa façon de faire. Pour le moment, elle s’occupait d’Angélique, une gentille dame malheureusement en phrase terminale. Sa journée aurait pu poursuivre son court de façon totalement normale si une autre personne n’avait pas fait éruption dans la chambre. Qui était-elle ? Tout simplement le fil de la dame en question mais le problème qui se posait, c’était que l’homme n’était nullement comme tout le monde. Cela se remarquait tout d’abord à sa manière d’agir, il parlait à l’infirmière comme si sa présence était la chose la plus dérangeante qu’il n’ait jamais eu à subir. La belle ne se laissait néanmoins pas démontée par cette façon qu’il avait d’agir. Robyn possédait plus d’un tour dans son sac et ce n’est pas parce qu’on lui répondait mal qu’elle allait commencer à s’énerver. De toute manière, cela ne servirait rien puisque au fond, elle n’en avait que faire de bien s’entendre avec le fils de sa patiente. Il n’avait pas envie de le voir et bien c’était tout bonnement son choix, elle n’allait pas changer qui elle était. Cela du sans doute surprendre le jeune homme quand elle lui proposa son aide. Pourquoi avait-elle agit d la sorte ? Tout simplement parce qu’il se payait sur le visage d’énormes bleues qui ne pouvaient provenir que d’une immense bagarre. Alors, la belle n’allait pas faire comme si elle ne savait pas d’où provenait ses marques mais elle voulait l’aider pour sa mère et surtout pour qu’elle ne le voit pas dans un tel état. La belle s’en était donc allée, tout doucement de la chambre pour aller chercher ses produits. La douce ne savait nullement à qui elle avait à faire. Peut-être que s’il avait su que l’homme qui lui faisait face voulait tout simplement se la faire, elle ne l’aurait pas aider. La belle ne remarquait nullement que pendant qu’elle sortait de la chambre, il était en train de mater son derrière. Si elle avait été au courant de cela, il est sans nul doute que l’homme aurait une belle marque sur le visage mais elle le prenait pour un gentil garçon venant au chevet de sa tendre mère et non le plus grand des pervers en puissance.

Quelques minutes plus tard, la douce revenait dans la pièce les bras charger de tout ce qu’il fallait pour le soigner et toujours avec un grand sourire sur son visage. Elle attendit qu’il accepte de s’asseoir et commença tout doucement à s’approcher de lui pour le mettre dans un meilleur état. Tout commença par un peu de crème et une chose était sûr c’est que la belle était vraiment trop naïve et surtout incapable de comprendre le langage masculin. Adrien était en train de la regarder comme si elle était un morceau de viande qu’il s’apprêtait à manger. La douce s’appliquait à faire son métier sans même penser qu’on pouvait avoir des idées aussi insidieuses sur elle. Robyn lui demanda de tenir un petit quelque chose. Pour elle, c’était tout à fait normal qu’il l’aide un petit peu puisqu’elle était en train, d’une certaine manière, de lui sauver les miches. Néanmoins, elle lui demanda de la manière la plus gentille qui soit de bien vouloir tenir le tube. Pour toute réponse, elle eut droit à un « Hun. » Elle prit cela pour un oui et continua de faire ce à quoi elle était occuper sans même apercevoir l’air malicieux qui naissait sur le visage de l’homme. Toujours bien occupée, la belle ne le vit pas laisser tomber le tube de crème, elle entendit simplement le bruit que fit ce dernier sur le sol. « Oups... » La belle se mit à rire doucement de la maladresse du jeune homme sans même se rendre compte que tout cela n’était qu’un plan diabolique pour apercevoir un peu de sa poitrine. La belle se baissa alors, pour ramasser le pot de crème, cela était un geste totalement simple mais qui permettait d’avoir une belle vue sur ce qu’elle portait. La douce était en train de se relever quand son portefeuille tomba de sa poche. Robyn ne l’avait même pas remarquer. Et pourtant, ce dernier, dans sa chute s’était ouvert laissant apparaître une photo datant de quelques années. On la voit elle et à ses côtés, une belle rousse incendiaire et sur leur poignet un bracelet avec un petit cœur dans lequel est noté le prénom de l’autre. « Bon est si on finissait le travail monsieur le maladroit. » Un petit sourire aux lèvres, elle appliqua la crème sur son visage, celle-ci était froide et devait donc lui faire un effet assez étrange. La belle termina rapidement le travail et sortir de sa poche quelque chose d’étrange. « Bon je sais que vous allez sans doute refuser mais pour cacher véritablement vos blessures, je vous conseille d’appliquer, un peu de fond de teint mais c’est discret, je vous le promets. » Elle était presque sûr qu’il n’allait pas vouloir mais elle avait tout de même tenter.