liziabeth-nawelaisnworth

« La foi en l'âme humaine échappe à la raison et défie les frêles certitudes de notre savoir. »

NOM(S): aisworth ❖ PRÉNOM(S): liziabeth - nawel ❖ AGE: 22 ans ❖ ORIGINE: anglaise ❖ STATUT CIVIL: célibataire ❖ MÉTIER OU ÉTUDES: études de droit / libraire ❖ GROUPE: Filthy youth ❖ AVATAR: ashley greene

Phoeobe. Je change de surnoms comme de chemises, et j'ai ainsi plusieurs pseudonyme dans le monde du rpg. Je demeure ainsi un mystère, ça m'amuse sans doute ; p Française et dans la région parisienne grisâtre,je suis pourtant une amoureuse de cette grande capitale française même si j'aspire à l'aventure et l'expatriation plus tard. Ma seule passion, hormis sortir, m'amuser et lire, c'était l'écriture. J'avoue avoir fait une petite présentation mais pour une fois j'étais plus qu'impatiente de commencer à rp. D'autant plus que j'aimerais réserver un avatar en scénario, j'avoue tout! Le forum est superbe, véritable coup de coeur et je rend hommage aux administrateurs!

© bannière de poon &
icon de marley smith.

Je n'ai pas oublié... nos échanges, nos rires, nos regards. De nos doigts joints nous avancions confiants, de nos déterminations, nous étions certains de parvenir à nos rêves. Je ne veux cesser d'y croire, sans doute parce qu'au fond de moi même, je ne sais oublier ce qu'hier était.



« Jewelly! » Bousculant le monde dans ce couloir trop encombré, je la rejoignis essoufflée, glissant mon bras sous celui de ma blonde de meilleure amie. « Alors tu étais où? » L'écoutant bavarder tout en avançant dans le couloir, mes prunelles émeraudes se posèrent soudainement sur un jeune homme en pleine conversation avec un de ses amis. Mon cœur battit soudainement la chamade, et je retins mon souffle, tout en le fixant, un brin de rougeur envahissant mes joues. Cependant, malgré le bonheur de l'apercevoir, la gêne coula également dans mes veines. Car je ne pouvais oublier que malgré ces sentiments ressenties, je n'étais pas la seule à éprouver ces sensations envers Jayden. Sa demi-sœur et accessoirement ma meilleure amie, en était également folle, et aimer le même homme nous séparerait certainement si jamais je lui faisais part de la souffrance que notre situation engendrait. Elle se figea soudainement, et j'en fis autant, la regardant un brin intriguée avant qu'elle ne m'avoue une nouvelle fois ce qui s'était passé la veille, un léger sourire sur ses lèvres, les prunelles rêveuses. Je ne savais pas même être heureuse pour elle, tant la situation était dramatique. D'autant plus que je subissais tout en essayant de faire bonne figure, mais je n'étais pas certaine de pouvoir le souffrir encore longtemps. Souriant faiblement, je fis mine d'être joyeuse. « Je vois... ». Je ne voyais que ce coeur battant de moitié, tandis que de mes yeux, je coulais un fin regard vers lui. Si seulement je pouvais cesser de ressentir, je ne m'en retrouverais que mieux. Mais les jours s'écoulèrent, et loin de se taire, chacun de mes sentiments semblaient vouloir s'intensifier. Je n'écoutais plus Jew, fuyant chacun de ses mots à l'aide d'excuses ridicules, fuyant une amie qui réussit cependant à me manquer. Je ne m'attendais pas ce soir là, en me baladant seule sous un ciel étoilé, à tomber sur ce jeune homme qui faisait battre mon coeur. Je ne m'attendais pas à le suivre, ni à le regarder boire de trop. Je ne m'attendais pas à m'approcher de lui et à tout lui dire.... Je ne m'attendais pas à passer la nuit dans ses bras....je ne m'attendais pas à cette soirée, mais la culpabilité qui m'étreignit me fit pleurer de rage. Mais ce fut pire quand Jew l'apprit car coupable, amoureuse, et malheureuse, je lui mis tout sur le dos alors que les torts étaient sans doute davantage de mon côté. Mais le fait qu'elle en profitait et m'inondait de chacun de leur baiser... je ne parvenais plus à lui pardonner. J'ai fuit le passé, mes erreurs, une amie pour tenter de me reconstruire, d'oublier un amour à sens unique.


Nos futurs se sont entremêlés, de nos baisers est né l'avenir, de nos étreintes est né l'angélisme, de nos caresses est né un sourire, de nos soupires est né un trésor. Le mien. Perle.



 La pâleur de mon visage m'effrayait assez tandis que je regardais le médecin avec inquiétude. J'avais tendance à imaginer le pire chaque fois, et je ne pouvais qu'entrevoir maladies et compagnie. »Ne vous inquiétez pas mademoiselle, ce n'est rien de grave bien au contraire. » Mon sourcil s'arqua et je ne pus m'empêcher de le fixer dans l'attente d'une réponse un peu plus concrète. « Vous êtes enceinte. » Ma bouche formait un « o » tandis que mes prunelles brillaient, mon conscient hésitant entre béatitude et malheur. Un enfant... Il ne pouvait qu'être de Jayden étant donné qu'il était le seul avec lequel j'avais couché depuis... mais.... « Tout va bien? » J'esquissais un vague hochement de tête, songeant fortement à l'avortement. Mais alors qu'il installait la crème, et passait son appareil sur mon ventre, je me mis à observer l'enfant qui grandissait en moi, et mon cœur se mit à fondre. Peu importe ce qui s'était déroulé, je ne pouvais abandonner cet ange qui faisait désormais partit de moi. Peut-être était-ce un signe pour que je mûrisse et prenne définitivement ma vie en main. J'écoutais le docteur, fit attention, me mit à la protéger. Ma petite Perle. J'étais persuadée que c'était une fille et mon instinct ne me trompait pas. Aussitôt, je me mis à chercher un travail, bossant pour mettre un peu d'argent de côté, aussi bien au niveau de la fac que de ma vie professionnelle. J'étais décidée à lui offrir le meilleure, à tout faire pour être une bonne mère à défaut d'une bonne amie, ou petite amie. Les jours s'écoulaient heureux et tranquilles, bien que la vie difficile, mais je pus trouver un bon emplois dans une libraire, le patron me laissant même le studio du dessus pour me faciliter la vie. C'était un vieil homme charmant, toujours prêt à me materner et veillant sur moi comme un second père. J'avais conscience de ma chance et c'est avec sérénité que j'accueillis ma fille dans ma vie. Une sérénité qui ne durerait pas.

Les nuages gris laissant toujours la place à un soleil aux couleurs chatoyantes. De mes malheurs sont nés tes sourires, de mes pleurs sont nés tes mots chaleureux, de tes mains sont nés des désirs inavoués.



« Le cordon est enroulé autour du cou! » Je soufflais, je souffrais. Mais entendre ses mots me fit gémir de douleur avec une force que je ne soupçonnais pas. Les pleurs inondaient mes joues, tandis que je me cramponnais à cette vie que je devais donner. « Mon.. mon bébé! » « Madame, restez tranquille, on va s'en charger. » Un jeune homme entra soudainement, soucieux, s'approchant de mes jambes écartées. Je me fis violence pour ne pas hurler de le mettre à la porte. Réaction puérile, mais jamais un homme ne m'avait regardé au plus intime, et je ne pouvais souffrir que ce soit un inconnu. Mais mon enfant... Me mordant la langue, la peur remplaçant bientôt la pudeur, je me laissais faire, tremblant de peur à l'idée de perdre ce qui m'était le plus cher, la seule chose qui pouvait d'ailleurs compter dans mon existence à présent. Désespérément seule, je ne songeais pas au père, à Jayden, mais à cette soeur de cœur dont le soutien ne m'avait jamais été plus vital qu'à cet instant. Cependant, le médecin qui était en charge, ne me quittait de ses yeux azur, prenant le temps de me parler, de me motiver, de m'aider à traverser cette zone d'ombre qui s'emparait de moi même. Entre hurlements et pleurs, un cri perça soudain. Mes yeux s'écarquillèrent, et je suivis ce petit être qui allait partager ma vie, l'accueillant ensuite dans le creux de mes bras. Sur sa tête se battait quelques cheveux noirs tandis que ses prunelles d'un vert sombre me regardait avec intérêt avant qu'elle ne se laisse de nouveau aller à ses pleurs. Glissant fascinée mon doigt sur ses lèvres, je portais son visage à ma bouche avant de me tourner vers le médecin, le remerciant d'un sourire, sourire qui disparut bien rapidement quant les infirmières voulurent m'enlever mon petit. Tempêtant et semant un bazar pas possible, elles finirent par la laisser dans ma chambre, dans un petit berceau d'hôpital à mes côtés. Peu importe la fatigue, ou autre, mais je n'en pouvais plus d'être seule. A deux tout était bien plus facile.

Perle et moi furent suivit par mon nouveau médecin, attribué de force, mon docteur au regard azur. Malgré moi ses prunelles me hantaient, et j'osais avouer que je passais plus de temps à l'observer qu'à l'écouter. Il m'intriguait, chacun de ses gestes, ses mimiques, ses expressions. Cependant, les histoires d'amour... ne sont sans doute pas faites pour moi. Car le chemin que moi et Kaïm partagions n'était sans doute pas fait pour durer.

Ma petite fille s'est épanouie, a grandit. Elle était dans l'âge où les questions fusent et commencent à être posées. Elle me rendait infiniment heureuse, mais je ne pouvais m'empêcher de me trouver égoïste de cacher ma belle brune à son père. Heureusement, me ressemblant davantage, je ne pensais de ce fait que trop peu souvent à lui. Ainsi, je savourais chacun de ses premiers gestes, chacun de ses sourires, et loin des peines du cœur, je souriais chaque fois qu'elle prononçait « maman »